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Nightmarium – Vous en avez rêvé, Bragelonne l’a fait…

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Salut les Cauchemars, on va vous parler à nouveau de Bragelonne Games, le nouvel acteur de la scène ludique. Après avoir fait la connaissances de plusieurs de leurs jeux lors du festival des Utopiales, nous avons eu le plaisir de pouvoir mettre la main sur un exemplaire de ces derniers. Nous allons commencer par le jeu qui m’a fait le plus enrager : Nightmarium

Petit introduction onirique :

Durant des siècles, les maîtres de l’Ordre des Rêveurs ont étudié les étendues infinies des songes humains. Ils ont voyagé à travers les plaines vallonnées de la Somnolence, surfé sur les vagues impré­visibles du Sommeil. Ils sont descendus dans les caves de l’Hypnose et se sont même frayé un chemin jusqu’aux terres des Désirs secrets. Seul un recoin de ces contrées oniriques est resté hors d’atteinte : le Nightmarium, peuplé par les abominables Terreurs nocturnes, fragments de cauchemars humains.Le temps a passé, et les successeurs de l’Ordre, les érudits de l’Institut de Recherche des Rêves, ont appris à soumettre les Terreurs nocturnes. Ils sont désormais capables de les assembler pour former des monstres fantasmagoriques. Ces créatures, agressives et instables, échappent souvent au contrôle des rêveurs pour se retourner les unes contre les autres ou s’entre-dévorer. Cependant, leur aide est indispensable pour atteindre le cœur du Nightmarium: le Cristal d’épouvante. Le premier savant qui parviendra à assembler cinq créatures complètes (aussi improbables soient-elles) autour du Cristal se verra révéler les secrets du Nightmarium et régnera en maître absolu sur toutes les Terreurs.

Onirique oui mais loin de When I Dream, on est pas du tout sur le même registre !

Gare à ce qui se cache sous le lit…

Nightmarium est un jeu de cartes, de Konstantin Seleznev, assez simple mais qui mérite qu’on s’y attarde car les mécaniques qui le composent sont bien vaches et pleines de combo comme on aime chez Pixel Adventurers !

Le jeu est composé de 108 cartes représentant des 36 monstres réparties en 3 morceaux de corps :

  • Tête
  • Buste
  • Pieds

Certains morceaux possèdent la capacités de remplacer 2 ou 3 parties du corps, à vous de décider où les utiliser. Un pictogramme en bas à droite de la carte permet d’identifier où vous pouvez placer l’élément.

Ces même monstres sont classé dans 4 Légions différentes :

  • Les Nécronautes
  • Les Chiméridés
  • Les Homoncules
  • Les Insectoides

Le but du jeu sera d’assembler des monstres en ayant la possibilité de mélanger les morceaux pour créer 5 bêtes monstrueuses.

Le premier à créer les 5 monstres sera déclaré vainqueur.

Les règles du rêve

Les règles du jeu sont simples, chaque joueur commence avec 5 cartes en main et possède 2 actions par tour parmi les 3 suivantes :

  • Piocher une carte
  • Poser une carte
  • Se défausser de cartes et en piocher la moitié arrondie à l’inférieur (3 cartes défaussées permettent d’en piocher 1)

Avec les cartes en mains, le joueur actif dont c’est le tour va pouvoir essayer de “construire” ses monstres en respectant 2 règles :

  • Il faut toujours commencer par les pieds pour construire un monstre
  • On peut commencer à construire autant de monstres que l’on veut, dans la limite de 5. En fait plus n’aurait que peu d’int

Des cartes loin d’être sages

Le titre serait simplement un jeu de chance et de collection s’il s’arrêtait là, mais le cœur du jeu est dans le pouvoir accordé par certains morceaux de monstres. Sur les cartes vous trouverez quelques symboles :

Ces symboles permettent d’identifier les 6 pouvoirs dont peuvent bénéficier vos monstres.

  • Le Héraut : Révélez les deux premières cartes de la pioche et, si possible, jouez-les en respectant les règles de placement. Défaussez toute carte piochée qui ne peut être jouée. Si vous piochez deux têtes et que vous pouvez les mettre en jeu, vous devez choisir quelle créature activer en premier. Au terme de la résolution de tous les pouvoirs de cette créature, ceux de la seconde ne sont pas résolus.
  • Le Pleureur : Piochez deux cartes et ajoutez-les à votre main.
  • Le Joker : Jouez une carte supplémentaire (peu importe la légion).
  • Le Bourreau : Choisissez une créature d’un autre joueur (complète ou incomplète), prenez la dernière carte posée et ajoutez-la à votre main
  • Le Charognard : Défaussez une créature incomplète d’un adversaire.
  • Le Dévoreur : Défaussez la dernière carte posée sur une autre de vos créatures

Les pouvoirs d’une créature s’activent dès que vous réussissez à réunir les 3 parties de son corps. Vous devrez résoudre les pouvoir dans l’ordre en commençant par la tête puis le buste et enfin ce qui lui sert de pieds.

De plus si la créature est de la même légion (couleur), vos adversaires sont obligés de se défausser d’une carte de cette couleur ou bien de 2 d’autres couleurs. Épuiser la main de ses adversaires est une tactique diablement efficace !

Si on comprend assez facilement comment utiliser les pouvoirs en général, celui du Héraut est vraiment très puissant, on peut avoir du mal à saisir celui du Dévoreur, comment en se défaussant des parties de ses propres créatures, peut-on arriver à des combinaisons favorables ?

Simplement par une mécanique de combos qui peut être assez vilaine quand elle est bien réalisée : En décapitant une de vos créature et en posant à nouveau la tête que vous venez de couper, vous pouvez relancer toute la séquence de combos de ce monstre.

Si vous programmez bien votre coup, vous pouvez donner lieu à des enchaînements assez violent. J’ai toujours en travers de la gorge un coup de Panzerodin : Il a réussi à faire une créature uniquement composée de Héraut, il a pioché 6 cartes, et réussi à composer une autre créature, enchaînant donc sur une nouvelle série de combos, j’ai lamentablement perdu cette partie…

Petite erreur à noter, sur les cartes d’aides de jeux qui reprennent les actions ainsi que les pouvoirs, le pouvoir du Bourreau est mal reproduit, il est dit que vous renvoyez la carte dans la main alors que vous devez lui dérober cette carte.
C’est une légère mais elle peut changer une partie ! Panzerodin ! Je réclame une revanche ! J’aurai pas dû perdre aussi salement !

La couleur des cauchemars

Le jeu est sur la thématique des cauchemars et ces derniers sont très variés et plein d’imagination. Le travail de Erbol Bulentaev est très agréable à regarder.

On apprécie particulièrement que les monstres se combinent parfaitement, on peut créer des centaines de créatures différentes sans jamais avoir l’impression de déjà vu.

Comme on l’a déjà vu dans Olive et Tom et Safari Go, on retrouve un poster recto/verso qui permet d’avoir un espace de jeu d’un côté et de l’autre l’affiche du jeu. Loin d’être indispensable, il ravira les ludothèques qui pourront égayer leur décoration mais je ne pense pas que les joueurs y trouvent grand intérêt.

Au final ?

Nightmarium est un petit jeu de cartes qui cache bien son jeu. La thématique et les graphismes en fait un jeu plutôt à destination des enfants mais ça serait dommage de croire que le jeu n’est pas fait pour les adultes. Les coups bas et les combos réalisables en font un jeu pour tous y compris les adultes. Avec quelques règles simples et des pouvoir qui se combinent bien, le jeu acquiert une bonne profondeur de gameplay. On reste sur du jeu léger, ne demandez pas à Nightmarium d’être un fer de lance de la stratégie mais laissez lui sa chance comme jeu d’apéro et il trouvera sa place aisément.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs De 2 à 5 rêveurs
Durée d’une partie 15 à 20 minutes
Éditeur Bragelonne Games
Prix 20€

Squadro – Stratégie du déplacement

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Salut les aventuriers, quand on est à la recherche d’un cadeau de Noël, on aime bien offrir de beaux objets. Dans cette optique mais toujours dans un objectif ludique, on va vous reparler de la gamme classique de Gigamic. L’éditeur est un habitué des jeux en bois de qualité, nous vous avions déjà parlé de Bonk, le jeu qui allie précision et nervosité. Cette fois-ci changement radical d’ambiance avec le nouveau jeu de Adrian Jimenez Pascual : Squadro !

Du beau matériel

Comme mentionné en introduction, ce qui caractérise cette gamme “classique” c’est la qualité et le matériau dont elle est composée : Du bois.

Avec Squadro, vous vous retrouvez face à un superbe plateau en bois gravé ainsi que 10 gros pions en bois sculptés.

Les pions sont dans deux essences de bois différentes, une claire, une sombre pour bien les différencier.

Leur forme est particulière, assez triangulaire avec un avant et un arrière, c’est important pour la représentation visuelle du jeu.

Le plateau quant à lui est sculpté d’un quadrillage pour que les pions restent parfaitement en place quand on les pose.

Sur chaque bord du plateau, on peut voir des points gravés et peint qui servent à déterminer les points de déplacement des pions.

Enfin, une ligne signale la ligne de départ de tous les pions.

Des règles simples

Squadro c’est très simples, vous avez 5 pions de votre couleur, votre but est de faire un aller retour avec au moins 4 d’entre eux.

Le premier joueur à réussir gagne la partie.

On le disait plus haut, de part et d’autre du plateau se trouve des points gravés qui déterminent les déplacements des pions.
Quand un pion part d’un côté il a un certain nombre de déplacement, une fois arrivé à l’autre bout du plateau, ce nombre change.

Le pion du haut est sur le retour et se déplace d’1 case Le pion du bas se déplace de 3 cases

Les pions ont tous 4 points de déplacement au total en comptant l’aller et le retour.
Ce nombre de 4 peut être divisé de plusieurs façons :

  • 1 à l’aller, 3 au retour
  • 2 à l’aller et au retour
  • 3 à l’aller, 1 au retour

Tous les pions qui pourront faire un sprint lors de la première partie du voyage seront beaucoup plus lents à déplacer par la suite. C’est une notion importante à prendre en compte quand on joue à Squadro.

Si lors d’un de vos déplacements, vous devez sauter par dessus un pion adverse, ce dernier est renvoyé sur le bord d’où il vient. Que ce soit l’aller ou le retour. Mais en contrepartie votre pion est stoppé dans son déplacement. 

Passer au dessus d’un pion est très rentable avec le votre quand il a une vitesse de 1, par contre vous pouvez perdre en mobilité avec un pion disposant d’une vitesse de 3. 

Toute la stratégie de Squadro sera de positionner vos pièces de telle façon qu’elles soient en embuscades pour “manger” l’adversaire et ainsi progresser tout en entravant l’avancée ennemie.

Bel objet avec une mécanique simple mais qui demande réflexion, Squadro nous a complètement conquis, les parties sont rapides et s’enchaînent facilement sans pour autant se ressembler. Plus vous jouerez avec la même personne plus vos victoires/défaites se joueront sur une simple erreur, pas de hasard ici, que de la stratégie, on a retrouvé des aspects d’Onitama qui nous ravissent.

Au final ?

Squadro est un très bel objet avec des règles simples et une stratégie bien présente, on aurait tort de le sous-estimer, c’est dans les règles les plus simples que se dessinent les stratégies les plus efficaces. Il faudra réussi à avancer sans perdre son pion, bien prendre en compte les déplacements à l’aller et au retour de ses pions mais aussi savoir en sacrifier pour pouvoir tendre des embuscades à vos adversaires. Quand on prend Squadro pour la première fois, le poids du plateau surprend un peu, la qualité du matériel est vraiment bonne, on sent que Gigamic ne lésine pas sur ses produits, c’est très agréable à prendre en main et à manipuler.

Le jeu fait parti de ceux qu’on laisse bien visible sur une table basse et qu’on expose avec fierté, les lignes sont épurées et simples, un vrai plaisir pour les yeux. Vous pourrez apprendre aux curieux comment jouer en 2 minutes et enchaîner les parties sans vous en rendre compte.

Jolie boîte avec vernis sélectif mais attention, contrairement à ce que laisse penser la boîte, le plateau est noir et non blanc.

Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 joueurs
Durée d’une partie 20 minutes
Éditeur Gigamic
Prix 35€

8Bit Box – La console Rétro qui cartonne

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Salut les joueurs ! Noël approche à grand pas, quand j’étais enfant, c’était l’occasion de découper des catalogues de jouets pour demander la Super Nes et espérer trouver l’objet tant convoité au pied du sapin le 25 décembre. Cette année, Iello nous a permis de retrouver ces sensations avec la 8Bbit box !

Une console sans écran

Déjà définissons ce qu’est la 8Bit Box. De prime abord c’est un objet assez étrange. Nous l’avions croisé lors du PEL mais n’avions pas eu le temps de nous y essayer. Grosse boîte en carton pleine de couleurs et de textes, la 8Bit Box interpelle au premier regard. Son style “bundle Nintendo” fonctionne vraiment, on à l’impression de se retrouver face à la boîte d’une console de jeux rétro. Ça parle à tous les trentenaires, on a qu’une envie, c’est retourner le produit dans tous les sens pour savoir ce qu’il contient.

Retournons le produit !

Chez Iello, ils ont poussé le vice assez loin pour le packaging de cette 8Bit Box! On retrouve des fausses informations techniques détournées pour vanter le potentiel technologique de bouts de cartons et de dés. La console première génération vous fera rêver grâce à ses “6 manettes tri-joysticks à rotation digitale” (merci d’utiliser correctement le mot digital <3) “5 générateurs de hasard cubique”, “Son personnalisé 100% Vocal” sans oublier sa définition en “72 pixels 3D amovibles” !

J’adore ce sens de la verbe complètement raccord avec les grandes envolées de marketing que peuvent nous faire miroiter les constructeurs de consoles.

La boîte est belle mais elle contient quoi ?

8Bit Box c’est pas un jeu de société, c’est un système de jeux de société. Grosso modo on vous fournit tout le matériel nécessaire pour jouer à des jeux différents, 3 sont fournis de base avec la console.

Concernant le matériel, il se décompose en deux catégories :

Les contrôleurs : Ces petits bouts de cartons, au nombre de 6, servent à simuler des manettes. Et ils le font très bien ! Dotés de 3 rouages pour prendre des décisions, vous pourrez donner un nombre, une direction et un symbole à chaque fois. Ces 3 paramètres combinés ensembles donnent une variété de possibilités assez impressionnantes.

Chacun est thématisé avec une couleur et un style différent, c’est joli et tout le monde peut trouver une couleur ou un style qui lui convient.

Le reste du matériel est simple, des dés de différentes couleurs avec des faces différentes, des cubes de différentes couleurs correspondant aux couleurs des contrôleurs.

Le matériel est de bonne qualité et assez vague pour correspondre à une multitude de situations.

Ce système de matériel adaptatif à déjà fait ses preuves avec TIME Stories.

Mais le matériel en tant que tel ne sert à rien sans jeux. Heureusement, la boîte de base contient 3 jeux pour vous occuper.

3 jeux rétro

Les 3 jeux sont de Frank Crittin et Grégoire Largey, deux auteurs ayant déjà travaillé ensemble sur Wangdo, et qui nous présentent cette fois :

  • Pixoïd
  • Outspeed
  • Stadium

Ces 3 jeux sont des hommages à des grands titres du jeu vidéo :

  • Pacman
  • F-Zero
  • Track & Field

Plus en détail :

Pixoïd, le petit pixel pas rond comme un ballon mais jaune comme un citron, ça vous parle ? Hommage au petit rond jaune qui fait “Wako wako wako wako wako”, vous trouverez avec Pixoïd un jeu parfait pour jouer avec n’importe qui. D’une simplicité étonnante, 4 joueurs vont jouer les vilains bugs qui cherchent à dévorer Pixoïd pendant que ce dernier va essayer de survivre pendant un maximum de 12 tours.

Chaque joueur va programmer son déplacement avec le nombre de cases et la direction qu’il souhaite prendre, chacun dévoile sa programmation en même temps, on résout les déplacements de chacun, si un bug attrape Pixoïd, la partie est perdue pour ce dernier, on continue les tours dans le cas contraire.

Plus Pixoïd réussi à survivre, plus il marque de points, 1 par tour, il peut également essayer de ramasser des cubes qui lui donneront des points supplémentaires, comme les cerises dans Pacman.

La clé du succès est la coordination entre les bugs pour réussir à coincer Pixoïd, objectif qui est loin d’être aisé !
On apprécie Pixoïd pour son côté instantané et fun, on est loin d’un jeu stratégique mais sans coordination, vous ne réussirez jamais à attraper le petit cube sauvage.

Outspeed, poussez les manettes à fond, on est là pour gagner et pour faire manger la poussière aux concurrents ! Jeu de course où le but est de simplement franchir la ligne d’arrivée en premier, Outspeed vous assure des sensations proches des jeux de courses : gadgets à utiliser, bonus à récupérer, ennemi à ralentir !

C’est F-Zero sur la table, les lance flamme et autre accessoires totalement autorisés par la commission des courses vont rugir, poussez les autres concurrents à utiliser tout leur carburant, faites leur perdre assez de vitesse pour les éjecter de la course !

Vous devrez choisir, à l’aide de la manette, le meilleur chemin, celui qui vous permettra d’avancer le plus possible sans pour autant tomber à court de carburant.

Dernier jeu du bundle : Stadium ressemble à ces jeux qu’on trouvait tous les deux ans lors des jeux olympiques et rassemble une multitude d’épreuve pour confronter les équipes.

C’est le jeu le plus “complexe” car il rassemble plusieurs épreuves et les concurrents devront gérer leur énergie tout le long des épreuves.

Le jeu se pratique en équipe de 2 ou 3 au travers de 10 épreuves, chacune à sa manière de jouer. Les décrire toutes serait assez long et fastidieux. Il faut avouer qu’il faut généralement se replonger dans le livret d’épreuves quand on en commence une nouvelle.

Un système de symbole permet de décrypter rapidement les actions à effectuer, mais faut-il encore bien connaître ce système de symboles. Certains sont proches et demanderont d’être vigilant pour ne pas se tromper.

Mais une fois les bases assimilées, Stadium est un vrai plaisir à jouer, chaque épreuve renouvelle l’expérience tout en faisant travailler l’esprit d’équipe et la compétitivité entre les différents joueurs.

Il fait très bien office de jeu fil rouge pour une soirée entre amis ! On adore !

C’est de la Ultra HD cette console ?

Si la définition est la plus poussée au monde, les graphismes eux sont très rétro. Et dans le bon sens du terme, on prend plaisir à regarder les couleurs néons de Pixoïd ou les vaisseaux fluos de Outspeed mais j’ai un penchant particulier pour les personnages anguleux de Stadium. Les dessins sont simples mais il y a une vraie recherche graphique ! L’illustrateur Djib a fait un excellent travail sur ces 3 premiers jeux. On apprécie beaucoup.

Au final ?

Parfaite petite console en carton, 8Bit Box est un plaisir pour les trentenaires qui ont connu les consoles 8/32 bits. On y retrouve toute la passion qui nous animait quand on déballait une console et les jeux qui allaient avec. Rien que le format des jeux semblable au format des jeux Super Nes est un petit pincement au cœur quand on ouvre la boîte. La 8Bit Box est un “système de jeu” qui ne fait que démarrer. On le sait, les jeux de lancement d’une console s’ils sont forts pour en faire des « system seller » ne sont généralement pas les plus marquants. Avec ce bundle, on sent que les auteurs ont de multiples idées dans les cartons et que l’adaptabilité des manettes et cubes rend toutes les expériences possibles. On a hâte de voir ce que l’imagination des créateurs va nous apporter dans les mois à venir. On a pu lire qu’un adaptation d’un beat’them’all à la sauce Street of Rage était en réflexion. Personnellement j’attends aussi des jeux solo comme un RPG ou d’arcade. On sent que Iello bouillonne de projet pour cet 8Bit Box et c’est un plaisir que d’essayer d’imaginer ce qui va arriver dans les prochains mois.
D’ici là les 3 jeux présents dans la boîte de base sont parfait en famille et entre amis pour passer de bons moments, l’objet et son potentiel ludique en font un cadeau qui ravira les nostalgeeks.
N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site dédié à la console en carton pour d’autres visuels et exemples.

Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 3 à 6 gamers
Durée d’une partie Variable selon les jeux mais
avec une moyenne d’environ 20 minutes
Éditeur Iello
Prix 30€

Mice and Mystics – Quand la Reine n’est pas là, les souris dansent

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Salut les Aventuriers! Nous sommes tombés il y a peu sur l’annonce d’un film adapté du jeu Mice and Mystics, c’est assez rare qu’un film soit tiré d’un jeu de société, et ça nous a pas mal intrigués. Nous nous sommes alors penchés sur ce jeu de Jerry Hawthorne pour 1 à 4 joueurs édité par Plaid Hat Games. Le jeu n’est pas tout récent, il date de septembre 2013 pour sa première sortie, voici ce que nous en avons pensé en découvrant le jeu 5 ans après sa sortie.

Qu’y a-t-il dans la boîte?

Mice and Mystics est un jeu d’aventure scénarisé dans lequel les joueurs incarneront le Prince Collin et ses amis alors qu’ils se retrouvent entraînés dans une quête palpitante. Pour se représenter et donner vie à leurs aventures, la boîte contient une vingtaine de figurines , plus d’une centaine de cartes, des tuiles de salles de grande tailles et recto verso, ainsi que les traditionnels dés. La qualité du matériel a visiblement été revue à la hausse depuis 2013 car les remarque que j’ai pu lire lors de mes recherches sur les origines du jeu ne sont plus d’actualité.

On reprochait à Mice and Mystics d’avoir des carte trop fines et de faible qualité… Il n’en est plus rien, elles ont désormais une finition toilée qui leur assure une bonne durabilité. Les plateaux de jeu et les tokens cartonnés sont en punchboard dense et de qualité, aucune critique négative à faire sur le matériel de Mice and Mystics.

La boîte renferme également deux livrets assez épais. Un d’une vingtaine de pages présentant les règles (richement illustrées) et le deuxième d’une cinquantaine de page est dédié aux scénarios.

Malgré les différentes rééditions de Mice and Mystics depuis 2013, un petit souci traverse les années : le livret de règles. Certains points ne sont pas aussi clairs qu’ils le devraient et on revient souvent aux règles lors de la première partie. Le premier scénario n’est pas compliqué en soi, mais l’apprentissage des règles tel qu’il est présenté dans le livret n’est pas intuitif, il faut s’accrocher un peu. En revanche, une fois les règles appréhendées, le jeu est beaucoup plus fluide et on est transportés par la narration.

Petites souris et grandes aventures

L’action prend place dans le royaume des Hommes, dans lequel il fait bon vivre grâce aux efforts du roi Andon et de son épouse. Malheureusement, un jour la Reine vient à mourir. Après plusieurs années, le roi a fait son deuil et est séduit par Vanestra reine d’un territoire lointain. Cependant Vanestra est mal intentionnée et convoite le trône pour étendre son royaume qu’elle dirige d’une poigne de fer. Le jeune prince Collin, héritier du bon roi Andon et de la défunte Reine se rend compte de la situation. Il rassemble alors ses amis : Nez le bricoleur, Tilda la prêtresse, Maginos le mystique ainsi que Filch le filou. Alors qu’ils complotent pour destituer la nouvelle reine maléfique, la garde arrive pour s’emparer d’eux. C’est alors que Maginos les transforme en souris pour qu’ils puissent s’échapper. C’est ainsi que démarre leur aventure.

A quoi ça ressemble en jeu? 

Mice and Mystics est organisé en une campagne de 11 scénarios, mais attention, l’aventure étant très scénarisée, ils ne sont pas jouables indépendamment les uns des autres sous peine de ne rien comprendre à l’histoire. Et vu sa qualité, ça serait fort dommage! Ils demandent à être faits dans l’ordre et pour plus d’immersion avec les même joueurs autour de la table. Ces scénarios sont appelés Chapitres dans les livrets de règles et d’aventure, et ont une mise en place indiquée au début de chacun d’eux.

L’installation est très rapide, grâce à la taille des tuiles de jeu. On assemble les deux ou trois plateaux ensemble, chaque joueur prend son personnage et la petite fiche de perso qui va avec et on est presque prêts à commencer.

Il ne reste qu’à installer le Plateau de Conte qui va gérer l’avancement du jeu et les ennemis. Mice and Mystics dispose d’un système malin d’horloge, la Meule de Fromage, qui va gérer le spawn d’ennemis sur le plateau via des cartes rencontres ainsi que la limite de temps dont disposent les héros pour accomplir leur mission.

A chaque entrée sur une nouvelle salle, on résout une rencontre, qui va peupler la tuile avec des monstres hostiles. Le Plateau de Conte dispose d’une piste d’initiative qui va déterminer l’ordre des joueurs ainsi que des adversaires durant la partie. Elle sera réactualisée à chaque apparition d’un nouvel ennemi. A son tour chaque joueur pourra effectuer deux actions parmi un choix assez réduit : se déplacer, attaquer, fouiller… Si les actions sont simples et restreintes, on apprécie la sobriété du gameplay qui permet de se concentrer sur l’aventure!

Les combats se résolvent à coup de dés, suivant la valeur d’attaque et éventuellement les modificateurs dus à l’équipement, on lance X dés. L’attaque portera pour un dégât par symbole épée sur les dés ou arc selon votre équipement. Si des symboles fromage apparaissent, les héros récupèrent des morceaux de fromage. Mais si c’est au tour des ennemis on place les quartiers sur l’horloge du Plateau de Conte.

Lorsque ce cadran est plein, c’est un peu moins sympa pour les joueurs puisqu’on résout une Rencontre spéciale. C’est souvent un monstre plus costaud que les autres qui pointe alors le bout de son nez. Mais ce n’est pas tout, ça fait également reculer d’une page le marqueur de fin de partie ! Donc attention…

Mice and Mystics emprunte également quelques mécaniques de jeu de rôle. Les héros recevront des quartiers de fromages qu’ils disposeront sur leurs cartes joueurs. Et encore une fois c’est très malin car ces quartiers servent tant pour utiliser des capacités spéciales que pour prendre un niveau. On se posera donc souvent la question en jeu de savoir s’il vaut mieux dépenser du Fromage pour utiliser une capacité, et être puissant sur l’instant ou se sortir d’une mauvaise passe, ou alors l’économiser pour passer un niveau et acquérir de nouvelles capacités sur le long terme.

On l’a dit plus tôt, Mice and Mystics est scénarisé, on est certes libres ne nos actions dans les scénarios, mais on ne peut passer à la mission suivante qu’en ayant réussi la mission en cours. Pas de fin alternative comme dans Assaut sur l’Empire par exemple ou la mission suivante est déterminée par le vainqueur.

C’est pas la taille qui compte!

Mice and Mystics a son univers propre et c’est un de ses gros atouts. L’heroic Fantasy à l’échelle d’une souris c’est quelque chose qu’on ne croise pas tous les jours. Younz et moi avons adoré cette ambiance et les conséquences de la petite taille des héros. Quand on fait quelques centimètres de haut, un bouton devient un bouclier, un cure dents une arme et un scolopendre un adversaire redoutable.

Les livrets et la boîte sont tous ornés de magnifiques illustrations qui ne manqueront pas de donner des idées aux peintres de figurines. Les figurines sont assez simples et à la fois détaillées au niveaux des textures pour avoir un très bon rendu.

Mice and Mystics a un univers cohérent et fouillé. Il ne faut d’ailleurs pas avoir peur de la lecture quand on se lance dans le jeu. Il y a deux pages et demie de lore avant de commencer le premier scénario. Le jeu a son rythme assez calme mais on a adoré s’y plonger pour suivre l’histoire de nos petits héros. Accompagné d’un bon chocolat chaud, Mice and Mystics est idéal pour les après-midis en famille ou entre amis!

De quoi en faire tout un fromage?

Plongez vous dans l’univers riche et somptueux offert par Mice and Mystics, les combats sont épiques et chaque joueur à son rôle à tenir, une fois lancé dans la campagne, on est très proche d’un ressenti de jeu de rôle. Entièrement coopératif, c’est une très bonne porte d’entrée aux jeux de figurines pour les enfants, l’atmosphère de conte de fées qui se dégagent du jeu devrait les captiver autant que les scénarios grandioses. Nous vous conseillons quand même la présence d’un adulte pour les aider à appréhender les points de règles qui nécessitent que l’on s’accroche un peu mais rien d’insurmontable et le jeu en vaut la chandelle. Quand aux joueurs plus âgés, rassurez-vous, Mice and Mystics est tout autant fait pour vous, le jeu est excellent et une fois lancé vous aurez du mal à vous arrêter.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 1 à 4 souris
Durée d’une partie environ 90 minutes
Editeur Plaid Hat Games
Prix 60 €

Concept Kids Animaux – Vous allez les faire rugir de plaisir

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Salut les p’tits loups ! Toujours avec l’objectif de Noël qui approche chaque jour un peu plus (oui c’est prouvé scientifiquement, on s’est renseigné !), il arrive le moment fatidique où il faut trouver quelque chose pour votre neveu, nièce. Alors il y a toujours la solution horrible d’offrir un jouet qui fait du bruit pour bien montrer aux parents qu’on ne les aime pas mais sachez que ces mêmes parents se vengeront peut être un jour… Soit en vous donnant les marmots à garder soit en offrant des cadeaux encore plus bruyant à vos (futurs) enfants… Alors pourquoi ne pas partir sur un jeu sympa, éducatif, relativement calme (rien n’est calme avec des enfants…) et qui en plus introduira les enfants aux jeux de société ? Partant ? Aller, on vous fait découvrir le petit dernier de Repos ProductionConcept Kids : Animaux !

Le petit frère

Concept Kids : Animaux est la déclinaison pour enfant de Concept, de Alain Rivollet (Panik) et Gaëtan Beaujannot (Flick’em Up), dont on vous a déjà parlé et qu’on aime beaucoup. Pour rappel, Concept est un jeu par équipe où vous devez faire deviner à votre partenaire une idée, une expression, un objet, une personne, un pays ou autre via une multitude de symboles disposés sur le plateau. A vous de faire les liens nécessaires entre les différents symboles pour réussir à exprimer votre pensée. On adore Concept et on vous encourage vivement à lire l’article dédié si vous ne connaissez pas ce jeu !

Nous avions découvert Concept Kids : Animaux lors du PEL où il avait été notre coup de cœur tellement nous avions trouvé le principe malin ! Le retrouver a été un vrai plaisir ! 

Même le thermoformage est thématique !

Ce qui change

Dans Concept, il fallait jouer par équipe pour gagner des points ainsi que la partie en devinant plus de mots que les adversaires.

Dans Concepts Kids : Animaux, tout le monde joue dans la même équipe, on préfère faire jouer les enfants ensemble que les uns contre les autres, c’est plus constructif et ça évite les crises de larmes.

Comme son nom l’indique, Concept Kids : Animaux est basé autour des animaux. Pas de concept difficile à appréhender, de notions ou d’expression, on est dans le factuel. Des animaux du quotidien ou non mais des animaux connus. Et surtout ils sont dessinés, pas besoin de savoir lire pour jouer à Concept Kids : Animaux !

Un joueur pioche une carte parmi les 110 proposées, la montre aux autres joueurs sans la regarder. Ces derniers vont tenter de faire deviner sans parler de quel animal il est question.

Comment ça marche ?

On est encore face à un grand plateau avec plein de cases mais au lieu d’idées vagues comme dans la version pour adulte, on est sur des idées plus claires.

 

Sur ce plateau vous trouverez :

  • Des lieux pouvant représenter l’habitat de l’animal
  • Son nombre de pattes
  • Sa taille
  • Ses moyens de déplacement,
  • Sa vitesse
  • S’il est herbivore ou carnivore
  • S’il est nocturne ou diurne,
  • Sa couleur
  • S’il a des griffes, des bois, des antennes, des pinces, etc…

Bref, tout ce qu’il faut pour décrire sommairement un animal.

Les joueurs qui doivent faire deviner l’animal disposent de 16 bagues en plastique reprenant la forme carrée des symboles sur le plateau pour pouvoir entourer facilement et sans risque de se tromper.

Tentez de deviner de quel animal il s’agit, la réponse est en plus bas…

Une fois toutes les bagues disposées sur le plateau, le joueur n’ayant pas vu la carte va essayer de détermier quel animal les autres participants ont tenté de lui faire deviner.

  • En cas de réussite, on met la carte de côté, elle compte pour 1 point.
  • En cas d’échec, on la remet dans la boîte.

Dans tous les cas, on entame une nouvelle manche jusqu’à en enchaîner 12. Au terme desquelles on va compter le nombre de cartes trouvées et ainsi déterminer si l’on a plus ou moins gagné. On ne perd pas à Concept Kids Animaux, on gagne plus ou moins bien !

On a préféré commencer avec un adulte qui fait deviner aux enfants la carte que lui seul a vu. Permettant aux enfants d’assimiler rapidement les règles du jeu et la pose des bagues. Une fois cette première partie faite, les enfants s’emparent du jeu et c’est un vrai plaisir.

Graphiquement ?

C’est juste beau et mignon ! Forcément c’est illustré par Éric Azagury (When I Dream) ! Chaque symbole sur le plateau est clair et ne laisse pas de place à l’hésitation. Néanmoins ils sont assez généralistes pour permettre des combinaisons. C’est un équilibre très bien trouvé.

Les cartes animaux quant a elles débordent de mignonnerie, on pourrait presque donner une personnalité à chaque animal. Les dessins sont très bien réussis, les enfants adorent ! (Et nous aussi).

Les animaux possèdent un liseret autour de l’illustration, bleu ou rouge, censé représenter une niveau de difficulté, mais ce niveau correspond plus au fait de savoir si l’animal est plus ou moins commun et donc facile à décrire/deviner.

Bon courage pour faire deviner l’ornithorynque !

L’un des symboles au cœur du plateau représente “gentil ou méchant”, l’idée est assez abstraite et différente pour chaque enfant qui la transforme plus généralement en “Est-ce que j’aime cet animal ou non ?” Indice qui généralement aide beaucoup les parents !

Le matériel ?

De bonne qualité, il le fallait si on veut laisser des enfants y toucher sans le détruire. On note deux très bonnes idées :

– Les bagues qui permettent d’entourer facilement les symboles, c’est simple et efficace

– Le porte carte ! Élément génial ! Merci d’y avoir pensé ! Ça parait tout bête mais si vous avez déjà joué avec des enfants, vous savez qu’ils ont souvent la mauvaise habitude de manipuler ce qu’ils ont dans les mains. Alors je suis peut être un peu maniaque mais voir des cartes se faire compresser comme un César, ça ne m’enchante pas spécialement… Le porte carte évite que l’enfant ne triture la carte, mes sincères remerciements !

C’était un renard qu’il fallait trouver, regardez le fier comme tout sur son porte carte !

Au final ?

Concept Kids : Animaux est la parfaite adaptation pour enfant de Concept, faire deviner à un jeune public des animaux via un système de symboles très bien pensé est un vrai plaisir. Le jeu est simple et les enfants le comprennent très vite, c’est un bonheur à jouer avec des petits. Le jeu étant très accessibles, vous pouvez y jouer avec des enfants dès 4 ans en leur faisant deviner des animaux et très rapidement leur laisser la main pour que ce soit eux qui vous fassent deviner des animaux.

On s’amuse de voir leur compréhension du monde animal et certaines propositions sont assez inattendues mais toujours logiques (pour eux ^^).

Voir un enfant prendre en main le jeu et se l’approprier est très plaisant, Concept Kids : Animaux est une très bonne porte d’entrée au monde des jeux de société pour les enfants. Quand vos bambins sauront jouer parfaitement à cette version, vous n’aurez plus qu’à les mettre devant la version pour adultes de Concept !

Récap de la Rédac

Nombre de joueurs De 1 à beaucoup 😀
Durée d’une partie 15 à 20 minutes
Éditeur Repos Production
Prix 23 €

Isle of Skye – Les Druides… PAR ABERLOUR !

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Salut les buveurs de potions! Dans l’un de nos derniers articles nous vous parlions de Isle of Skye, le Kennerspiel des Jahres 2016 pas volé, un jeu de tuiles sur la fameuse île écossaise où le placement était roi, ou laird… On repart en voyage sur cette belle île pour vous présenter la première (deuxième en fait) extension de Isle of Skye : Druides !

La première deuxième ? Queua ?

Oui c’est bizarre mais c’est pas grave ! Druides est la deuxième extension commercialisée pour Isle of Skye mais c’est la première à sortir en français, éditée par Funforge.
Ne vous en faites pas, la première extension The Journeyman est bien prévue en français également et devrait arriver courant 2019, toujours chez Funforge. Nous vous en reparlerons dès que nous aurons une date de sortie. Néanmoins vous devez savoir que cette deuxième extension sera parfaitement compatible avec la première. On peut donc jouer avec le jeu de base et les deux extensions en même temps. De petits points de règles viennent compléter des cas particuliers qui pourraient survenir suite à la combinaison des deux extensions.
Mais pour le moment, concentrons nous sur Druides !

Un peu de druidisme chez les écossais

Toujours le fruit de Andreas Pelikan et Alexander Pfister (Great Western Trail, Port Royal), cette extension ajoute de nouvelles tuiles de score qui ne sont pas liées aux druides, vous pouvez les incorporer au jeu de base et les laisser dedans juste pour lui donner encore plus de rejouabilité.

Le gros du matériel c’est un ÉNORME dolmen ainsi que les tuiles druides qui viennent se disposer dessus.

La nouvelle phase d’achat est résumée sur l’orthostates droite du dolmen

Quelques piécettes et des nouveaux jetons de score quand vous dépassez les 50 points viennent compléter le matériel de cette extension.

Et ils font quoi ces hippies des îles ?

Ils ajoutent une toute nouvelle dimension au jeu ! En rajoutant une phase d’achat après avoir acquis des tuiles à vos adversaires, chaque joueur aura la possibilité d’obtenir une tuile supplémentaire

La première vaut 6 + 0 = 6 Or ; La deuxième 0 + 1 = 1 Or ; etc…
  • Soit en dépensant 5 pièces d’or de piocher 2 tuiles classiques, dans le sac. Puis d’en placer une et de remettre l’autre dans le sac
  • Soit en achetant une tuile de druide disposée sur le dolmen

Ces tuiles ont un prix de base en haut à droite dans le petit rocher, mais leur emplacement dans la piste d’achat leur donne un surcoût dont il faudra vous acquitter si vous voulez récupérer cette tuile.

A chaque fois que vous achetez une tuile, vous faites glisser les suivantes vers la droite, faisant baisser leur prix mais en en faisant également apparaître une nouvelle.

Elles sont bien ces tuiles ?

Assez sympa en effet ! Elles comportent toutes des parchemins ou des tablettes de pierre.

Si on connaît plutôt bien les parchemins parce qu’ils sont présents dans la boîte de base, (pour rappel ils permettent de faire des points en de partie quand on réunit certaines conditions), Les tablettes de pierre sont la grande nouveauté de cette extension. Quand vous achetez une tuile avec une tablette en pierre, vous prenez la tablette correspondante qui vous accordera un pouvoir permanent pour le reste de la partie.

Les pouvoirs sont au nombre de 4 : 

  • Pouvoir acheter plusieurs tuiles chez un même adversaire
  • Payer -2 pour le second achat d’une tuile venant du sac tout en tirant une tuile de plus
  • Payer de -1 ou -2 l’acquisition d’une tuile d’un adversaire
  • Utiliser à chaque tour le pouvoir d’un parchemin pour collecter des points

Les tablettes sont puissantes et les laisser à l’adversaire serait une erreur grossière !

Ils sont beau mes menhirs ?

Les Druides reste dans la même veine que la boîte de base vu que toujours dessiné par Klemens Franz. Les tuiles s’incorporent parfaitement au jeu de base, on ne dénote aucune différence à part les tablettes noires.

J’aime beaucoup le Dolmen qui, bien qu’imposant, à le mérite de tout expliquer clairement par une iconographie simple. L’aide de jeu est nécessaire pour quelques pouvoirs mais on assimile rapidement les nouveautés rendant le jeu parfaitement fluide.

Concernant l’image de mise en avant, c’est toujours WXM Photography qui nous offre cette belle vue de l’Ecosse. Merci à lui et n’hésitez pas à aller voir son travail !

Au final ?

Isle of Skye : Druides est une excellente extension qui a le mérite de renouveler en profondeur  le jeu, sans pour autant le dénaturer. Les nouvelles tuiles de score sont un ajout agréable qui permet de diversifier encore plus les parties. Quant aux tuiles de druides, elles sont très puissantes, et vous accordent des pouvoirs permanents qui peuvent faire exploser le compteur de points ! Elles méritent vraiment d’être achetées. Mais pour les acquérir, il faudra garder de l’or et donc se priver de possibilités lors de la phase d’achat de tuiles des adversaires. Des nouveaux choix stratégiques et une profusion de nouvelles tuiles font des Druides une extension à posséder si vous voulez donner un coup de frais à Isle of Skye.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 5 Lairds
Durée d’une partie 30 à 60 minutes
Extension de Isle of Skye
Éditeur Funforge
Prix 20€

Bärenpark – Ne pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir fini le parc !

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Salut les Aménageurs de parcs! Après vous avoir parlé de Gingerbread House il y a peu, voici Bärenpark ! C’est un jeu d’organisation de parcs animaliers (spécialisés dans les ursidés comme les pandas et les ours) pour 2 à 4 joueurs. Egalement créé par Phil Walker-Harding, c’est une des dernières sorties de Funforge pour cette année. Les parties durent entre 30 et 60 minutes que vous devrez mettre à profit pour aménager votre parc plus vite et mieux que vos adversaires!

Le matériel

Comme pour la construction de maisons en pain d’épice, le matériel est épais et de bonne qualité. On a pas peur de manipuler les tuiles ou qu’elle nous échappe des mains.

  • Des tuiles représentant les parcs avec les mêmes symboles mais placés différemment
  • Des tuiles animaleries valant de 7 à 1 point
  • Des tuiles espace vert ne rapportant rien
  • Des tuiles enclos valant entre 6 et 8 points
  • Des statues d’ours de 1 à 16 points
  • Et des tuiles objectifs de 3 à 10 points

Peu de matériel mais il n’en faut pas plus pour avoir une bonne mécanique !

Comment réaliser un beau parc

Avant de commencer la partie, on a un peu de tri à faire pour mettre le jeu en place. Il faut mettre les tuiles de construction sur les emplacements correspondants dans l’ordre décroissant des points. Ça aura son importance pour la suite du jeu. On dispose des tuiles objectifs en piles de la même façon. A proximité on place également les jetons Statue.

Les joueurs incarnent des aménageurs de parcs animaliers qui vont devoir composer avec différents équipements à placer dans un espace défini et restreint. En début de partie, chaque joueur reçoit un plateau de jeu de 4 x 4 cases, et reçoit également une tuile d’espace vert pour démarrer.

A chaque tour, on pourra placer une tuile pour commencer a agencer un petit espace agréable aux futurs pensionnaires poilus.

Les plateaux personnels on des petits symboles imprimés à divers endroits. Lorsqu’ils sont recouverts vous pouvez prendre une tuile sur le plateau collectif dans la section correspondante. 

Si vous placez une de vos tuiles sur un symbole brouette par exemple vous pourrez acquérir une tuile espace vert avec des toilettes, des allées ou des magasins. Si votre tuile recouvre deux symboles en même temps vous prenez une tuile correspondant à chaque icone recouvert. Il sera donc intéressant d’optimiser les placement pour ne pas se retrouver à court d’infrastructures à placer.

Les bétonnières permettent de prendre une animalerie qui ont des points de 7 à 1, plus vous prendrez tôt ces tuiles, plus vous vous assurerez des points.

Les pelleteuses permettent de prendre un enclos, vous disposez de 3 enclos par espèces allant de 6 à 8 points, ces enclos ont des formes particulières qui peuvent aussi bien vous aider que vous handicaper dans la construction de votre parc, à vous de bien les placer.

En recouvrant une case avec des ouvriers vous aurez la possibilité d’agrandir l’espace de votre parc en recevant un nouveau plateau que vous collerez à celui que vous avez reçu en début de partie. Il sera important d’étendre votre parc car certaines tuiles ne peuvent être placées sur un seul plateau.

Vous n’êtres pas obligé de faire un carré parfait avec votre parc et ça vous rendra bien service dans l’agencement des tuiles.

Si les tuiles peuvent dépasser d’un plateau, c’est uniquement pour reposer sur un autre, toujours en respectant les limites du parc.

Autre élément de scoring important, les objectifs. Ces derniers vous donneront 8, 5 ou 1 point en fonction de votre rapidité à réaliser des objectifs, généralement ces points sont décisifs pour la victoire, c’est pourquoi tout le monde se jette sur les mêmes tuiles.

On se lance alors dans une course aux tuiles et aux objectifs, mais attention, souvenez vous des statues dont on parlait en début d’article. Ces statues occupent un espace qui leur est dédié sur le plateau et qui peut n’être recouvert par une statue que lorsque le reste du plateau est complété. A ce moment là vous pouvez prendre la statue avec le plus haut nombre de points restant. Donc faire la course c’est bien, c’est même essentiel pour ne pas se retrouver bon dernier de l’organisation d’hôtels à pandas, mais il ne faut pas négliger l’optimisation de l’espace !

Une DA bien léchée et bien pensée

En ce qui concerne la direction artistique de Bärenpark, le jeu a un style assez classique. C’est le même studio qui est derrière la plupart des productions un peu typées Allemandes de Funforge, L’Atelier198 qui a géré l’aspect visuel du titre. Les visuels ont le mérite d’être colorés et lisibles, aidant à l’identification rapide des tuiles et donc facilitant l’agencement du parc.

On trouve des rappels sur le plateau pour nous indiquer combien de tuiles doivent être placées selon que l’on joue à 2, 3 ou 4 joueurs. C’est discret mais malin, ça évite d’aller chercher l’information dans la règle en début de partie pour gagner du temps en mise en place.

Autre petit détail qui plaît bien, lors du depunchage, 3 morceaux de cartons sont détachés pour permettre de créer un rangement dans la boîte, évitant que les tuiles se baladent dans tous les sens. Couplés aux sachets zip fournis, le jeu est parfaitement rangé et ne se renverse pas quand on le range à la verticale, évitant le soupire lassé que l’on pousse quand on entend toutes les tuiles et pions se déverser dès qu’on change l’orientation de la boîte, un bon point !

S’il fallait trouver un point négatif, pour nous ce serait que le thème n’est qu’un prétexte. On se laisse embarquer pleinement dans le jeu et par la course au meilleur parc, mais cela se fait au détriment de la cohérence du parc. A la fin de chacune de nos parties, ça nous fait rire de comparer nos parcs et de voir que c’est à chaque fois un joyeux désordre. Les routes ne mènent nulle part, les toilettes sont derrière les enclos…
Heureusement, certains objectifs vous obligeront à créer une cohérence dans le parc en formant un cours d’eau de 3 cases ou une ligne de boutiques voir en répartissant les animaleries et les enclos d’une certaine façon. C’est la manière la plus agréable de jouer pour nous. Nous vous conseillons de passer rapidement au mode « expert » de Bärenpark pour profiter aussi bien des qualités mécaniques que du thème.

Au final ? 

Bärenpark est un jeu de placement de tuile malin et efficace. Les joueurs devront aménager au mieux leur parc à ours et amasser le plus de points au travers d’objectifs et des constructions avant leurs adversaires. Dans les premières parties, on a plaisir à agencer des parcs mais la mécanique prend le dessus par rapport à la thématique, les parcs sont assez chaotiques, on a l’impression de se retrouver dans une partie avancée de Thème Park où l’on a pas anticipé qu’il fallait laisser de la place pour les différentes attractions. Ce manque de cohérence n’enlève rien aux qualités ludiques de Bärenpark, on y joue pour sa facilité de prise en main, on y revient pour ses aspects stratégiques dans la pose de tuiles.

Récap de la Rédac

Nombre de joueurs De 1 à 4 oursons
Durée d’une partie De 20 à 40 minutes
Éditeur Funforge
Prix 30€

Star Saga – L’aventure galactique en solo ou en équipe!

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Salut les Mercenaires! En cette fin d’année à l’actualité chargée, on part se changer les idées loin dans les étoiles avec Star Saga. Edité par Mantic Games et distribué par Victoria Games, Star saga propose aux joueurs (de 1 à 5) de partir dans une aventure spatiale et futuriste pour des parties autour d’une heure par scénario qui peuvent s’enchaîner en campagne. Le jeu est issu d’une campagne Kickstarter ayant levé plus de 400 000 dollars et est actuellement disponible en version retail.

Si vous nous lisez régulièrement, vous aurez surement remarqué que nous avons un petit faible pour les jeux de figurines, les jeux scénarisés, la coop et le thème science fiction… Star Saga combine tous ces éléments, sur le papier il a tout pour nous plaire, voyons en détails ce que nous en avons pensé.

Star Saga est un jeu d’aventures scénarisé dans lequel vous dirigez une équipe de mercenaires à la solde de Blaine un personnage borderline mais dont les talents ont attiré l’attention d’un mystérieux personnage. Bien que Blaine ait une réputation de criminel, il reçoit un appel lui demandant de se rendre sur la planète Eiras, dans un complexe scientifique pour mettre la main sur des recherches en virologie et exfiltrer un agent double sur place.

Avec des recherches secrètes en virologie, on se doute aisément que tout n’a pas tourné comme c’était prévu et qu’il va falloir faire face à une résistance quelque peu particulière 😉

Qu’est ce qu’il y a dans les soutes?

Au niveau du matériel, la boîte de base est bien remplie! Quatre planches de punchs avec des tuiles de jeu de taille variables, allant du petit couloir à la grande salle assez balèze, mais également bon nombre de tokens divers et des réglettes de tir.

Quelques unes des tuilles terrain
Des cartes Mercenaire

Un bon paquet de cartes en trois formats : taille mini , de mêmes dimensions que celles de Star Wars Assaut sur l’Empire, pour les cartes Butin, Objet et Compétence. Format type Keyforge pour le paquet du Nexus et les cartes Sbires entre autres et un grand format pour les cartes Mercenaires et Boss. S’il fallait être pointilleux et relever un détail sur ces cartes ce serait peut être le manque de finition toilée qui impose un sleevage, si vous voulez conserver le brillant des cartes tout au long de vos aventures.

Deux livrets sont présents dans la boîte, ils renferment les règles et les différents scénarios de jeu ainsi que pas mal d’infos et d’illustrations sur le lore de Star Saga.

Les dés pour résoudre les combats

Passons aux éléments plastique du jeu, ce qui constitue une grosse partie du contenu de la boîte. On a un set de 10 dés, gravés aux symboles du jeu, donc pas de souci de durabilité avec eux, c’est au top. On a ensuite une grosse pochette d’éléments de décor en plastique : des portes, des terminaux informatiques, des caisses et même des tables et des bancs qui viendront agrémenter le plateau de jeu durant vos missions.

Des éléments de décor détaillés

Mais le gros du matériel sont les figurines. 35 figurines alliées ou antagonistes viendront peupler les zones de jeu pendant vos aventures. Les poses sont dynamiques, elles regorgent de détails et sont dans l’ensemble bien finies. Sur certaines il reste quelques petites lignes de modelage et traces d’injection mais rien de méchant ni d’irréparable avec un petit coup de grattage au cutter.

En route mauvaise troupe!

Les antagonistes du Nexus

Star Saga peut être joué en solo, en coopération ou bien en confrontation de manière asymétrique. Dans le cas du mode solo, le jeu gérera tout seul le camp du Nexus avec un système de pioche, pareil pour le mode coop. Mais le jeu peut également être pratiqué avec un joueur incarnant le Nexus et s’opposant aux autres. Comme pour ASE, c’est le joueur ayant en charge le contrôle du Nexus qui détiendra le livret de missions avec les mises en place et le déroulé de chaque mission. Dans le cas du mode coop ou solo, évidemment il est recommandé de ne pas lire tout le détail des missions avant de jouer pour ne pas se divulgâcher les surprises. On a bien aimé la flexibilité proposée par le jeu, pouvoir adapter les parties en fonction du nombre de joueurs et avoir la possibilité de se lancer seul à l’aventure est un plus!

Une mécanique fine

Les règles du jeu sont présentées en illustration de la toute première mission de jeu. Les joueurs sont invités à faire la mise en place de la mission tutorielle et à découvrir les règles en jeu. J’avoue apprécier ce genre d’apprentissage qui met tout de suite dans le bain. Tout le monde prend part aux règles en même temps, et en jouant on assimile mieux les mécanismes.

La mise en place de la première mission

Les règles sont assez classiques pour les joueurs de jeux d’aventures comme Star Wars Assaut sur l’Empire, mais avec quand même quelques petites subtilités supplémentaires qui ajoutent un peu de stratégie. On a un déplacement case par case, des actions de combat au corps a corps ou à distance selon l’équipement des héros, des interactions avec les portes ou d’autres objets… Des mécaniques connues et efficaces.

En revanche, Star Saga introduit la notion d’orientation des figurines. Les trois cases devant et les deux cases sur les côtés de la figurine constituent l’arc avant et les trois cases derrière son arc arrière. Ceci est valable pour les figurines allées mais également pour les antagonistes du Nexus. Cette orientation influe pour les déplacement car si jamais une figurine entre dans l’arc avant d’une autre, son déplacement est immédiatement stoppé et son choix d’actions possibles réduit.

Les Mercenaires disposent d’un nombre de tours déterminé pour leur phase d’action, souvent 4 tours. ils s’organisent comme ils le souhaitent pour ces tours et, s’ils sont moins nombreux que le nombre de tours proposés, certains personnages joueront plusieurs fois. A contrario, s’ils sont plus nombreux que le nombre de tours, des joueurs peuvent ne pas agir ce tour ci.

C’est ensuite au Nexus de jouer, soit incarné par un joueur physique, soit géré par le jeu au moyen de pioche et résolutions d’effets dans un deck de cartes spécifiques. Le nexus fera apparaître des ennemis, les déplacera et mettra à mal l’équipe de Mercenaires

les gabarits de tir

Les combats sont gérés à l’aide de dés et de réglettes pour mesurer la portée. L’aléatoire est moins présent que dans Assaut sur l’Empire car on sait avant de lancer l’attaque si elle portera ou non. Les dégâts sont attribués après un lancé de dés, pareil pour la défense.

Les éléments de décors sont également importants en combat. Un placement derrière un élément peut bloquer une ligne de vue ou s’il s’agit d’un petit obstacle le joueur défenseur bénéficiera d’un bonus sur son jet de défense.

La campagne de l’espace

On se gardera bien de vous dévoiler les tenants et aboutissants de tous les scénarios afin de vous laisser la surprise, mais on a beaucoup apprécié la narration et l’évolution des missions tout au long des quarante pages du livret et des heures de jeu qui vont avec. L’intensité et l’action montent crescendo pour arriver sur un final des plus intéressants!

En cours de campagne, les mercenaires gagneront des points de victoire qu’ils pourront échanger contre des crédits et de l’équipement. De la même manière, les héros gagneront des niveaux et de nouvelles compétences. C’est plaisant de voir son équipe évoluer au fil de l’aventure et se stuffer pour affronter des ennemis sans cesse grandissants en nombre et en puissance.

La direction artistique du jeu est, à mon goût, une réussite. Les plateaux de jeux sont relativement classiques mais bien illustrés cela dit. Pareil pour le mobilier plastique 3D, les portes et terminaux sont des éléments qui n’ont rien de vraiment original dans le design en revanche leur présence apporte un énorme plus pour l’immersion.
On le voit dans les nombreux artworks présents dans les livrets et sur la boîte, l’univers de Star Saga est coloré et les figurines sont détaillées. Plusieurs d’entre elles sont très dynamiques, on  a des soldats en pleine course, celle de l’unité X-02-A a des tentacules dépliés, l’aspect scénique en jeu est vraiment bon.  La qualité du matériel rend honneur au jeu.

Pour peu que vous ayez du talent en peinture l’ensemble promet d’être très beau.

Ce qu’on peut obtenir avec de belles figurines et du talent

 

Vers l’infini, et au delà!

Star Saga propose une aventure scénarisée bien ficelée dans un univers de science fiction complet. Il propose un challenge intéressant en introduisant des mécaniques et des retournements de situation qui vous tiendront en haleine tout au long de votre campagne.

Sachant mêler coopération, confrontation et mode solo, Star Saga est adapté à tout type de joueurs, vous pourrez toujours lancer une partie, quelque que soit la situation. Assez bien équilibrés, les différents modes proposent de la difficulté mais aussi des sensations de victoire qui leurs sont propres. L’un des gros atouts de Star Saga est la profusion de matériel 3D qui permet de se plonger véritablement dans l’ambiance du scénario, une table aura toujours son importance comme abris de fortune. On utilise les décors comme un nouveau élément tactique. Sa position et la vôtre sont plus que primordiales, faites attention aux attaques dans le dos qui sont dévastatrices !

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 1 à 5 joueurs
Durée d’une partie entre 30 et 90 minutes par mission
Editeur Mantic Games
Prix 80 €

Dégoblinade – Le Goblin Slayer n’a qu’a bien se tenir…

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Salut les Gobelins! On vous parle aujourd’hui d’un jeu de cartes créé par Arthur Viennot et édité par Exod Games : Dégoblinade.
Il s’agit d’un jeu d’affrontement pour deux à cinq joueurs dans lequel des hordes de gobelins s’affrontent. Chaque participant y dirigera sa petite armée et usera de coups bas pour remporter la victoire. Sorti il y a un mois et demi, il est temps pour nous de vous dire ce qu’on en a pensé après pas mal de parties.

Artefacts gobelins

Dégoblinade se veut rapide et efficace, dans cette optique, il ne s’encombre pas de matériel superficiel. La boîte est tout de même bien remplie! Dégoblinade étant un jeu de cartes, vous ne serez pas surpris de trouver un paquet de 110 cartes. Ensuite, 5 gros dés rappelant ceux de Destiny et 50 petits jetons en plastique représentant des dents de gobelins qui serviront de marqueurs de points de vie.

Les dents de gobelins

Le livret de règles de 8 pages présente le jeu au moyen une petite BD, les règles sont très vites assimilées, on peut se lancer rapidement dans la partie, et c’est très bien comme ça.

En route mauvaise troupe!

Oubliez la coop, l’entraide et le bon esprit (gardez tout de même le fair play!) vous n’en aurez pas besoin dans Dégoblinade, bien au contraire, ça ne ferait que vous empêcher de gagner!

Le but du jeu est de réduire les points de vie de ses adversaires à 0 ou de réussir à comptabiliser 5 points de prestige en ayant 5 cartes Blanches posées devant soi.

Dégoblinade se joue en tours successifs, le joueur actif lance son dé qui lui indiquera quelles couleurs de cartes il lui sera possible de jouer durant son tour. Pas de limite de nombre de cartes posées donc ça peut rapidement devenir assez sale. Les cartes sont réparties en plusieurs couleurs :

Les Gobelins en Rouge pour l’attaque, ils infligent un point de dégât

Les Brutes en Violet également spécialisés dans l’offensive mais plus puissants, ils infligent deux points de dégâts

La Chair à Canon en bleu, bloquera les hordes ennemis sans broncher (ou presque)

Le Super Gobelin, rouge et bleu aura le rôle des cartes rouges et bleues, comme quoi, c’est bien fait!

Les cartes Blanches rapportant un point de prestige (cependant on ne peut en jouer qu’une par tour c’est la seule restriction de pose du jeu) Arrivé à 5, c’est la victoire!

Les cartes jaunes qui peuvent être jouées en éphémère ont des effets divers et variés, comme le regain de points de vie ou la pioche de cartes.

La bagarre!

Le joueur a ensuite la possibilité de déclarer une phase de combat sur un ou plusieurs adversaires. Durant cette phase, les gobelins attaquants se rueront vers les ennemis occasionnant un ou deux dégâts, en fonction de leur type, s’ils ne sont pas bloqués.

MAIS (et c’est là qu’on a vu les plus grosses arnaques du jeu en terme de retournement de situations) les joueurs assaillis ont une phase de défense. A ce moment là, ils piochent une carte et ont la possibilité de relancer leurs dés. Si la face qu’ils avaient eue au tour d’avant leurs convient et leur permet de jouer des cartes défensives (les bleues) ils peuvent la conserver.
Avec sa main de cartes, un joueur défenseur peut jouer autant de cartes défensives qu’il le souhaite, et donc potentiellement contrer l’assaut adverse. L’utilisation de cartes Éclair (jaunes) est également permis (et fortement recommandé), ce qui a souvent retourné le jeu dans nos parties.

Ces cartes jaunes sont assez puissantes pour raser toute l’armée adverse en un éclair!

Pour la résolution des combats, c’est très simple, on ne s’encombre pas ici non plus de points de vie de monstres ou autre armure… Les deux cartes impliquées dans le combat (attaquant et bloqueur) sont détruites et placées dans la défausse a l’issue du combat. Les gobelins non bloqués occasionneront du dégât directement au joueur.

Et voilà, toutes les mécaniques de jeu sont présentées, il ne reste qu’à tout mettre en place pour des batailles plus ou moins rangées de gobelins!

On a beaucoup apprécié la simplicité du jeu et sa rapidité de prise en main. Après 3 minutes d’explications, on est déjà en pleine partie a se balancer des gobelins et autres artefacts destructeurs à la figure. Pour varier les plaisirs, trois variantes de jeu sont également proposées à la fin du livret, comme la Mort Subite, pour des parties encore plus explosives!

Maquillé comme un gobelin de goguette

En ce qui concerne la direction artistique du jeu, on aime beaucoup aussi. Les cartes sont colorées et ont des illustrations différentes pour les mêmes unités. C’est appréciable et il faut le souligner, ce ne sont pas tous les jeux qui le proposent. De plus les cartes Blanches forment une petite scénette lorsqu’elles portent le même nom. Ces petits strips en trois cases nous font sourire et sont raccord avec la vision que l’on a en général du gobelin. Ingénieux, sournois, brutal et bidouillant plein de machines de bric et de broc.

Par contre, l’illustration de la boîte est presque trop “terne” et n’incite pas assez à aller vers le jeu. Avec ses couleurs marron et vert, elle est très thématique de l’univers des gobelins mais peut être pas assez fun pour le jeu. Après ce n’est qu’un détail et on vous recommande vivement de vous laisser tenter par Dégoblinade pour les parties rythmées et amusantes qu’il propose.

Conclusion

Dégoblinade est un bon jeu détente. Les règles sont vites expliquées et assimilées, les parties sont courtes et rythmées, l’univers drôle et coloré, il a toutes les qualités pour sortir souvent. Riche en retournements de situations, les affrontements sont le théâtre de coups bas, nous vous déconseillons de jouer avec des mauvais joueurs car ce jeu est fait pour les fourbes ! Si vous vous sentez l’âme d’un chef de guerre gobelin avec tout ce que ça implique (traîtrise, gadgets douteux, artefacts explosifs, sens de l’honneur inexistant) Dégoblinade est fait pour vous !

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs  de 2 à 5 gobelins
Durée d’une partie entre 15 et 30 minutes
Editeur Exod Games
Prix 25 €

YIIK: A Postmodern RPG sortie prévu le 17 Janvier 2019

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Cover - YIIK : A Postmodern RPG

Le développeur Ackk Studios et le distributeur Ysbryd viennent d’annoncer que YIIK: A Postmodern RPG sortira sur PlayStation 4, Switch et PC/Mac le 17 janvier 2019 prochain. La sortie sur PS Vita arrivera plus tard courant 2019.

Mais c’est quoi YIIK : A Postmodern RPG, je n’ai pas suivi il y a 1 an ou je ne me rappelle plus….

Artwork YIIK : A Postmodern RPG Après avoir vu une femme disparaître d’un ascenseur, Alex, diplômé d’université, se lance dans une aventure pour la sauver, ce qui se transforme en une quête épique dont l’enjeu est plus élevé qu’il n’aurait pu l’imaginer.

La recherche d’Alex pour cette femme et celle de la vérité derrière sa disparition le conduisent, lui et ses compagnons, vers le nouveau millénaire, dans un voyage semé de mystère et de danger … ou du moins voici l’histoire de YIIK: A Postmodern RPG, le RPG surréaliste à la japonaise des studios Ackk et des jeux Ysbryd.

 

Caractéristiques de YIIK : A Postmodern RPG

Combattez dans des donjons remplis de puzzles, de pièges et de monstres bizarres réunissant jusqu’à huit membres, en utilisant un système de combat qui associe des mini-jeux nerveux à des combats au tour par tour. Disques, appareils photo, instruments de musique et autres instruments seront vos armes contre des ennemis allant des crânes flottants aux tortues samouraï.

Screenshot YIIK : A Postmodern RPG

YIIK a plus de 30 heures de contenu, y compris une campagne principale entièrement doublée par des gens de talent tels que Chris Niosi (Tales of Zestiria, Disgaea 5), ​​Clifford Chapin (Borderlands, Attack on Titan, RWBY), etc.

YIIK dispose d’un style graphique particulier avec un rendu polygonal, des textures minimalistes et une palette de couleurs riches et saturées qui confèrent un aspect onirique et surnaturel aux environnements et leurs habitants.

La bande son – comprenant des contributions de compositeurs tels que Toby Fox(Undertale) et Hiroki Kikuta (Secret of Mana) – est aussi éclectique que le gameplay. Proposant une fusion électroacoustique de jazz, de funk, de mélodies et de swing traditionnel de style JRPG.

Je vous laisser avec le dernier trailer du titre ! 

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