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Isle of Skye – Les Druides… PAR ABERLOUR !

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Salut les buveurs de potions! Dans l’un de nos derniers articles nous vous parlions de Isle of Skye, le Kennerspiel des Jahres 2016 pas volé, un jeu de tuiles sur la fameuse île écossaise où le placement était roi, ou laird… On repart en voyage sur cette belle île pour vous présenter la première (deuxième en fait) extension de Isle of Skye : Druides !

La première deuxième ? Queua ?

Oui c’est bizarre mais c’est pas grave ! Druides est la deuxième extension commercialisée pour Isle of Skye mais c’est la première à sortir en français, éditée par Funforge.
Ne vous en faites pas, la première extension The Journeyman est bien prévue en français également et devrait arriver courant 2019, toujours chez Funforge. Nous vous en reparlerons dès que nous aurons une date de sortie. Néanmoins vous devez savoir que cette deuxième extension sera parfaitement compatible avec la première. On peut donc jouer avec le jeu de base et les deux extensions en même temps. De petits points de règles viennent compléter des cas particuliers qui pourraient survenir suite à la combinaison des deux extensions.
Mais pour le moment, concentrons nous sur Druides !

Un peu de druidisme chez les écossais

Toujours le fruit de Andreas Pelikan et Alexander Pfister (Great Western Trail, Port Royal), cette extension ajoute de nouvelles tuiles de score qui ne sont pas liées aux druides, vous pouvez les incorporer au jeu de base et les laisser dedans juste pour lui donner encore plus de rejouabilité.

Le gros du matériel c’est un ÉNORME dolmen ainsi que les tuiles druides qui viennent se disposer dessus.

La nouvelle phase d’achat est résumée sur l’orthostates droite du dolmen

Quelques piécettes et des nouveaux jetons de score quand vous dépassez les 50 points viennent compléter le matériel de cette extension.

Et ils font quoi ces hippies des îles ?

Ils ajoutent une toute nouvelle dimension au jeu ! En rajoutant une phase d’achat après avoir acquis des tuiles à vos adversaires, chaque joueur aura la possibilité d’obtenir une tuile supplémentaire

La première vaut 6 + 0 = 6 Or ; La deuxième 0 + 1 = 1 Or ; etc…
  • Soit en dépensant 5 pièces d’or de piocher 2 tuiles classiques, dans le sac. Puis d’en placer une et de remettre l’autre dans le sac
  • Soit en achetant une tuile de druide disposée sur le dolmen

Ces tuiles ont un prix de base en haut à droite dans le petit rocher, mais leur emplacement dans la piste d’achat leur donne un surcoût dont il faudra vous acquitter si vous voulez récupérer cette tuile.

A chaque fois que vous achetez une tuile, vous faites glisser les suivantes vers la droite, faisant baisser leur prix mais en en faisant également apparaître une nouvelle.

Elles sont bien ces tuiles ?

Assez sympa en effet ! Elles comportent toutes des parchemins ou des tablettes de pierre.

Si on connaît plutôt bien les parchemins parce qu’ils sont présents dans la boîte de base, (pour rappel ils permettent de faire des points en de partie quand on réunit certaines conditions), Les tablettes de pierre sont la grande nouveauté de cette extension. Quand vous achetez une tuile avec une tablette en pierre, vous prenez la tablette correspondante qui vous accordera un pouvoir permanent pour le reste de la partie.

Les pouvoirs sont au nombre de 4 : 

  • Pouvoir acheter plusieurs tuiles chez un même adversaire
  • Payer -2 pour le second achat d’une tuile venant du sac tout en tirant une tuile de plus
  • Payer de -1 ou -2 l’acquisition d’une tuile d’un adversaire
  • Utiliser à chaque tour le pouvoir d’un parchemin pour collecter des points

Les tablettes sont puissantes et les laisser à l’adversaire serait une erreur grossière !

Ils sont beau mes menhirs ?

Les Druides reste dans la même veine que la boîte de base vu que toujours dessiné par Klemens Franz. Les tuiles s’incorporent parfaitement au jeu de base, on ne dénote aucune différence à part les tablettes noires.

J’aime beaucoup le Dolmen qui, bien qu’imposant, à le mérite de tout expliquer clairement par une iconographie simple. L’aide de jeu est nécessaire pour quelques pouvoirs mais on assimile rapidement les nouveautés rendant le jeu parfaitement fluide.

Concernant l’image de mise en avant, c’est toujours WXM Photography qui nous offre cette belle vue de l’Ecosse. Merci à lui et n’hésitez pas à aller voir son travail !

Au final ?

Isle of Skye : Druides est une excellente extension qui a le mérite de renouveler en profondeur  le jeu, sans pour autant le dénaturer. Les nouvelles tuiles de score sont un ajout agréable qui permet de diversifier encore plus les parties. Quant aux tuiles de druides, elles sont très puissantes, et vous accordent des pouvoirs permanents qui peuvent faire exploser le compteur de points ! Elles méritent vraiment d’être achetées. Mais pour les acquérir, il faudra garder de l’or et donc se priver de possibilités lors de la phase d’achat de tuiles des adversaires. Des nouveaux choix stratégiques et une profusion de nouvelles tuiles font des Druides une extension à posséder si vous voulez donner un coup de frais à Isle of Skye.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 5 Lairds
Durée d’une partie 30 à 60 minutes
Extension de Isle of Skye
Éditeur Funforge
Prix 20€

Bärenpark – Ne pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir fini le parc !

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Salut les Aménageurs de parcs! Après vous avoir parlé de Gingerbread House il y a peu, voici Bärenpark ! C’est un jeu d’organisation de parcs animaliers (spécialisés dans les ursidés comme les pandas et les ours) pour 2 à 4 joueurs. Egalement créé par Phil Walker-Harding, c’est une des dernières sorties de Funforge pour cette année. Les parties durent entre 30 et 60 minutes que vous devrez mettre à profit pour aménager votre parc plus vite et mieux que vos adversaires!

Le matériel

Comme pour la construction de maisons en pain d’épice, le matériel est épais et de bonne qualité. On a pas peur de manipuler les tuiles ou qu’elle nous échappe des mains.

  • Des tuiles représentant les parcs avec les mêmes symboles mais placés différemment
  • Des tuiles animaleries valant de 7 à 1 point
  • Des tuiles espace vert ne rapportant rien
  • Des tuiles enclos valant entre 6 et 8 points
  • Des statues d’ours de 1 à 16 points
  • Et des tuiles objectifs de 3 à 10 points

Peu de matériel mais il n’en faut pas plus pour avoir une bonne mécanique !

Comment réaliser un beau parc

Avant de commencer la partie, on a un peu de tri à faire pour mettre le jeu en place. Il faut mettre les tuiles de construction sur les emplacements correspondants dans l’ordre décroissant des points. Ça aura son importance pour la suite du jeu. On dispose des tuiles objectifs en piles de la même façon. A proximité on place également les jetons Statue.

Les joueurs incarnent des aménageurs de parcs animaliers qui vont devoir composer avec différents équipements à placer dans un espace défini et restreint. En début de partie, chaque joueur reçoit un plateau de jeu de 4 x 4 cases, et reçoit également une tuile d’espace vert pour démarrer.

A chaque tour, on pourra placer une tuile pour commencer a agencer un petit espace agréable aux futurs pensionnaires poilus.

Les plateaux personnels on des petits symboles imprimés à divers endroits. Lorsqu’ils sont recouverts vous pouvez prendre une tuile sur le plateau collectif dans la section correspondante. 

Si vous placez une de vos tuiles sur un symbole brouette par exemple vous pourrez acquérir une tuile espace vert avec des toilettes, des allées ou des magasins. Si votre tuile recouvre deux symboles en même temps vous prenez une tuile correspondant à chaque icone recouvert. Il sera donc intéressant d’optimiser les placement pour ne pas se retrouver à court d’infrastructures à placer.

Les bétonnières permettent de prendre une animalerie qui ont des points de 7 à 1, plus vous prendrez tôt ces tuiles, plus vous vous assurerez des points.

Les pelleteuses permettent de prendre un enclos, vous disposez de 3 enclos par espèces allant de 6 à 8 points, ces enclos ont des formes particulières qui peuvent aussi bien vous aider que vous handicaper dans la construction de votre parc, à vous de bien les placer.

En recouvrant une case avec des ouvriers vous aurez la possibilité d’agrandir l’espace de votre parc en recevant un nouveau plateau que vous collerez à celui que vous avez reçu en début de partie. Il sera important d’étendre votre parc car certaines tuiles ne peuvent être placées sur un seul plateau.

Vous n’êtres pas obligé de faire un carré parfait avec votre parc et ça vous rendra bien service dans l’agencement des tuiles.

Si les tuiles peuvent dépasser d’un plateau, c’est uniquement pour reposer sur un autre, toujours en respectant les limites du parc.

Autre élément de scoring important, les objectifs. Ces derniers vous donneront 8, 5 ou 1 point en fonction de votre rapidité à réaliser des objectifs, généralement ces points sont décisifs pour la victoire, c’est pourquoi tout le monde se jette sur les mêmes tuiles.

On se lance alors dans une course aux tuiles et aux objectifs, mais attention, souvenez vous des statues dont on parlait en début d’article. Ces statues occupent un espace qui leur est dédié sur le plateau et qui peut n’être recouvert par une statue que lorsque le reste du plateau est complété. A ce moment là vous pouvez prendre la statue avec le plus haut nombre de points restant. Donc faire la course c’est bien, c’est même essentiel pour ne pas se retrouver bon dernier de l’organisation d’hôtels à pandas, mais il ne faut pas négliger l’optimisation de l’espace !

Une DA bien léchée et bien pensée

En ce qui concerne la direction artistique de Bärenpark, le jeu a un style assez classique. C’est le même studio qui est derrière la plupart des productions un peu typées Allemandes de Funforge, L’Atelier198 qui a géré l’aspect visuel du titre. Les visuels ont le mérite d’être colorés et lisibles, aidant à l’identification rapide des tuiles et donc facilitant l’agencement du parc.

On trouve des rappels sur le plateau pour nous indiquer combien de tuiles doivent être placées selon que l’on joue à 2, 3 ou 4 joueurs. C’est discret mais malin, ça évite d’aller chercher l’information dans la règle en début de partie pour gagner du temps en mise en place.

Autre petit détail qui plaît bien, lors du depunchage, 3 morceaux de cartons sont détachés pour permettre de créer un rangement dans la boîte, évitant que les tuiles se baladent dans tous les sens. Couplés aux sachets zip fournis, le jeu est parfaitement rangé et ne se renverse pas quand on le range à la verticale, évitant le soupire lassé que l’on pousse quand on entend toutes les tuiles et pions se déverser dès qu’on change l’orientation de la boîte, un bon point !

S’il fallait trouver un point négatif, pour nous ce serait que le thème n’est qu’un prétexte. On se laisse embarquer pleinement dans le jeu et par la course au meilleur parc, mais cela se fait au détriment de la cohérence du parc. A la fin de chacune de nos parties, ça nous fait rire de comparer nos parcs et de voir que c’est à chaque fois un joyeux désordre. Les routes ne mènent nulle part, les toilettes sont derrière les enclos…
Heureusement, certains objectifs vous obligeront à créer une cohérence dans le parc en formant un cours d’eau de 3 cases ou une ligne de boutiques voir en répartissant les animaleries et les enclos d’une certaine façon. C’est la manière la plus agréable de jouer pour nous. Nous vous conseillons de passer rapidement au mode « expert » de Bärenpark pour profiter aussi bien des qualités mécaniques que du thème.

Au final ? 

Bärenpark est un jeu de placement de tuile malin et efficace. Les joueurs devront aménager au mieux leur parc à ours et amasser le plus de points au travers d’objectifs et des constructions avant leurs adversaires. Dans les premières parties, on a plaisir à agencer des parcs mais la mécanique prend le dessus par rapport à la thématique, les parcs sont assez chaotiques, on a l’impression de se retrouver dans une partie avancée de Thème Park où l’on a pas anticipé qu’il fallait laisser de la place pour les différentes attractions. Ce manque de cohérence n’enlève rien aux qualités ludiques de Bärenpark, on y joue pour sa facilité de prise en main, on y revient pour ses aspects stratégiques dans la pose de tuiles.

Récap de la Rédac

Nombre de joueurs De 1 à 4 oursons
Durée d’une partie De 20 à 40 minutes
Éditeur Funforge
Prix 30€

Star Saga – L’aventure galactique en solo ou en équipe!

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Salut les Mercenaires! En cette fin d’année à l’actualité chargée, on part se changer les idées loin dans les étoiles avec Star Saga. Edité par Mantic Games et distribué par Victoria Games, Star saga propose aux joueurs (de 1 à 5) de partir dans une aventure spatiale et futuriste pour des parties autour d’une heure par scénario qui peuvent s’enchaîner en campagne. Le jeu est issu d’une campagne Kickstarter ayant levé plus de 400 000 dollars et est actuellement disponible en version retail.

Si vous nous lisez régulièrement, vous aurez surement remarqué que nous avons un petit faible pour les jeux de figurines, les jeux scénarisés, la coop et le thème science fiction… Star Saga combine tous ces éléments, sur le papier il a tout pour nous plaire, voyons en détails ce que nous en avons pensé.

Star Saga est un jeu d’aventures scénarisé dans lequel vous dirigez une équipe de mercenaires à la solde de Blaine un personnage borderline mais dont les talents ont attiré l’attention d’un mystérieux personnage. Bien que Blaine ait une réputation de criminel, il reçoit un appel lui demandant de se rendre sur la planète Eiras, dans un complexe scientifique pour mettre la main sur des recherches en virologie et exfiltrer un agent double sur place.

Avec des recherches secrètes en virologie, on se doute aisément que tout n’a pas tourné comme c’était prévu et qu’il va falloir faire face à une résistance quelque peu particulière 😉

Qu’est ce qu’il y a dans les soutes?

Au niveau du matériel, la boîte de base est bien remplie! Quatre planches de punchs avec des tuiles de jeu de taille variables, allant du petit couloir à la grande salle assez balèze, mais également bon nombre de tokens divers et des réglettes de tir.

Quelques unes des tuilles terrain
Des cartes Mercenaire

Un bon paquet de cartes en trois formats : taille mini , de mêmes dimensions que celles de Star Wars Assaut sur l’Empire, pour les cartes Butin, Objet et Compétence. Format type Keyforge pour le paquet du Nexus et les cartes Sbires entre autres et un grand format pour les cartes Mercenaires et Boss. S’il fallait être pointilleux et relever un détail sur ces cartes ce serait peut être le manque de finition toilée qui impose un sleevage, si vous voulez conserver le brillant des cartes tout au long de vos aventures.

Deux livrets sont présents dans la boîte, ils renferment les règles et les différents scénarios de jeu ainsi que pas mal d’infos et d’illustrations sur le lore de Star Saga.

Les dés pour résoudre les combats

Passons aux éléments plastique du jeu, ce qui constitue une grosse partie du contenu de la boîte. On a un set de 10 dés, gravés aux symboles du jeu, donc pas de souci de durabilité avec eux, c’est au top. On a ensuite une grosse pochette d’éléments de décor en plastique : des portes, des terminaux informatiques, des caisses et même des tables et des bancs qui viendront agrémenter le plateau de jeu durant vos missions.

Des éléments de décor détaillés

Mais le gros du matériel sont les figurines. 35 figurines alliées ou antagonistes viendront peupler les zones de jeu pendant vos aventures. Les poses sont dynamiques, elles regorgent de détails et sont dans l’ensemble bien finies. Sur certaines il reste quelques petites lignes de modelage et traces d’injection mais rien de méchant ni d’irréparable avec un petit coup de grattage au cutter.

En route mauvaise troupe!

Les antagonistes du Nexus

Star Saga peut être joué en solo, en coopération ou bien en confrontation de manière asymétrique. Dans le cas du mode solo, le jeu gérera tout seul le camp du Nexus avec un système de pioche, pareil pour le mode coop. Mais le jeu peut également être pratiqué avec un joueur incarnant le Nexus et s’opposant aux autres. Comme pour ASE, c’est le joueur ayant en charge le contrôle du Nexus qui détiendra le livret de missions avec les mises en place et le déroulé de chaque mission. Dans le cas du mode coop ou solo, évidemment il est recommandé de ne pas lire tout le détail des missions avant de jouer pour ne pas se divulgâcher les surprises. On a bien aimé la flexibilité proposée par le jeu, pouvoir adapter les parties en fonction du nombre de joueurs et avoir la possibilité de se lancer seul à l’aventure est un plus!

Une mécanique fine

Les règles du jeu sont présentées en illustration de la toute première mission de jeu. Les joueurs sont invités à faire la mise en place de la mission tutorielle et à découvrir les règles en jeu. J’avoue apprécier ce genre d’apprentissage qui met tout de suite dans le bain. Tout le monde prend part aux règles en même temps, et en jouant on assimile mieux les mécanismes.

La mise en place de la première mission

Les règles sont assez classiques pour les joueurs de jeux d’aventures comme Star Wars Assaut sur l’Empire, mais avec quand même quelques petites subtilités supplémentaires qui ajoutent un peu de stratégie. On a un déplacement case par case, des actions de combat au corps a corps ou à distance selon l’équipement des héros, des interactions avec les portes ou d’autres objets… Des mécaniques connues et efficaces.

En revanche, Star Saga introduit la notion d’orientation des figurines. Les trois cases devant et les deux cases sur les côtés de la figurine constituent l’arc avant et les trois cases derrière son arc arrière. Ceci est valable pour les figurines allées mais également pour les antagonistes du Nexus. Cette orientation influe pour les déplacement car si jamais une figurine entre dans l’arc avant d’une autre, son déplacement est immédiatement stoppé et son choix d’actions possibles réduit.

Les Mercenaires disposent d’un nombre de tours déterminé pour leur phase d’action, souvent 4 tours. ils s’organisent comme ils le souhaitent pour ces tours et, s’ils sont moins nombreux que le nombre de tours proposés, certains personnages joueront plusieurs fois. A contrario, s’ils sont plus nombreux que le nombre de tours, des joueurs peuvent ne pas agir ce tour ci.

C’est ensuite au Nexus de jouer, soit incarné par un joueur physique, soit géré par le jeu au moyen de pioche et résolutions d’effets dans un deck de cartes spécifiques. Le nexus fera apparaître des ennemis, les déplacera et mettra à mal l’équipe de Mercenaires

les gabarits de tir

Les combats sont gérés à l’aide de dés et de réglettes pour mesurer la portée. L’aléatoire est moins présent que dans Assaut sur l’Empire car on sait avant de lancer l’attaque si elle portera ou non. Les dégâts sont attribués après un lancé de dés, pareil pour la défense.

Les éléments de décors sont également importants en combat. Un placement derrière un élément peut bloquer une ligne de vue ou s’il s’agit d’un petit obstacle le joueur défenseur bénéficiera d’un bonus sur son jet de défense.

La campagne de l’espace

On se gardera bien de vous dévoiler les tenants et aboutissants de tous les scénarios afin de vous laisser la surprise, mais on a beaucoup apprécié la narration et l’évolution des missions tout au long des quarante pages du livret et des heures de jeu qui vont avec. L’intensité et l’action montent crescendo pour arriver sur un final des plus intéressants!

En cours de campagne, les mercenaires gagneront des points de victoire qu’ils pourront échanger contre des crédits et de l’équipement. De la même manière, les héros gagneront des niveaux et de nouvelles compétences. C’est plaisant de voir son équipe évoluer au fil de l’aventure et se stuffer pour affronter des ennemis sans cesse grandissants en nombre et en puissance.

La direction artistique du jeu est, à mon goût, une réussite. Les plateaux de jeux sont relativement classiques mais bien illustrés cela dit. Pareil pour le mobilier plastique 3D, les portes et terminaux sont des éléments qui n’ont rien de vraiment original dans le design en revanche leur présence apporte un énorme plus pour l’immersion.
On le voit dans les nombreux artworks présents dans les livrets et sur la boîte, l’univers de Star Saga est coloré et les figurines sont détaillées. Plusieurs d’entre elles sont très dynamiques, on  a des soldats en pleine course, celle de l’unité X-02-A a des tentacules dépliés, l’aspect scénique en jeu est vraiment bon.  La qualité du matériel rend honneur au jeu.

Pour peu que vous ayez du talent en peinture l’ensemble promet d’être très beau.

Ce qu’on peut obtenir avec de belles figurines et du talent

 

Vers l’infini, et au delà!

Star Saga propose une aventure scénarisée bien ficelée dans un univers de science fiction complet. Il propose un challenge intéressant en introduisant des mécaniques et des retournements de situation qui vous tiendront en haleine tout au long de votre campagne.

Sachant mêler coopération, confrontation et mode solo, Star Saga est adapté à tout type de joueurs, vous pourrez toujours lancer une partie, quelque que soit la situation. Assez bien équilibrés, les différents modes proposent de la difficulté mais aussi des sensations de victoire qui leurs sont propres. L’un des gros atouts de Star Saga est la profusion de matériel 3D qui permet de se plonger véritablement dans l’ambiance du scénario, une table aura toujours son importance comme abris de fortune. On utilise les décors comme un nouveau élément tactique. Sa position et la vôtre sont plus que primordiales, faites attention aux attaques dans le dos qui sont dévastatrices !

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 1 à 5 joueurs
Durée d’une partie entre 30 et 90 minutes par mission
Editeur Mantic Games
Prix 80 €

Dégoblinade – Le Goblin Slayer n’a qu’a bien se tenir…

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Salut les Gobelins! On vous parle aujourd’hui d’un jeu de cartes créé par Arthur Viennot et édité par Exod Games : Dégoblinade.
Il s’agit d’un jeu d’affrontement pour deux à cinq joueurs dans lequel des hordes de gobelins s’affrontent. Chaque participant y dirigera sa petite armée et usera de coups bas pour remporter la victoire. Sorti il y a un mois et demi, il est temps pour nous de vous dire ce qu’on en a pensé après pas mal de parties.

Artefacts gobelins

Dégoblinade se veut rapide et efficace, dans cette optique, il ne s’encombre pas de matériel superficiel. La boîte est tout de même bien remplie! Dégoblinade étant un jeu de cartes, vous ne serez pas surpris de trouver un paquet de 110 cartes. Ensuite, 5 gros dés rappelant ceux de Destiny et 50 petits jetons en plastique représentant des dents de gobelins qui serviront de marqueurs de points de vie.

Les dents de gobelins

Le livret de règles de 8 pages présente le jeu au moyen une petite BD, les règles sont très vites assimilées, on peut se lancer rapidement dans la partie, et c’est très bien comme ça.

En route mauvaise troupe!

Oubliez la coop, l’entraide et le bon esprit (gardez tout de même le fair play!) vous n’en aurez pas besoin dans Dégoblinade, bien au contraire, ça ne ferait que vous empêcher de gagner!

Le but du jeu est de réduire les points de vie de ses adversaires à 0 ou de réussir à comptabiliser 5 points de prestige en ayant 5 cartes Blanches posées devant soi.

Dégoblinade se joue en tours successifs, le joueur actif lance son dé qui lui indiquera quelles couleurs de cartes il lui sera possible de jouer durant son tour. Pas de limite de nombre de cartes posées donc ça peut rapidement devenir assez sale. Les cartes sont réparties en plusieurs couleurs :

Les Gobelins en Rouge pour l’attaque, ils infligent un point de dégât

Les Brutes en Violet également spécialisés dans l’offensive mais plus puissants, ils infligent deux points de dégâts

La Chair à Canon en bleu, bloquera les hordes ennemis sans broncher (ou presque)

Le Super Gobelin, rouge et bleu aura le rôle des cartes rouges et bleues, comme quoi, c’est bien fait!

Les cartes Blanches rapportant un point de prestige (cependant on ne peut en jouer qu’une par tour c’est la seule restriction de pose du jeu) Arrivé à 5, c’est la victoire!

Les cartes jaunes qui peuvent être jouées en éphémère ont des effets divers et variés, comme le regain de points de vie ou la pioche de cartes.

La bagarre!

Le joueur a ensuite la possibilité de déclarer une phase de combat sur un ou plusieurs adversaires. Durant cette phase, les gobelins attaquants se rueront vers les ennemis occasionnant un ou deux dégâts, en fonction de leur type, s’ils ne sont pas bloqués.

MAIS (et c’est là qu’on a vu les plus grosses arnaques du jeu en terme de retournement de situations) les joueurs assaillis ont une phase de défense. A ce moment là, ils piochent une carte et ont la possibilité de relancer leurs dés. Si la face qu’ils avaient eue au tour d’avant leurs convient et leur permet de jouer des cartes défensives (les bleues) ils peuvent la conserver.
Avec sa main de cartes, un joueur défenseur peut jouer autant de cartes défensives qu’il le souhaite, et donc potentiellement contrer l’assaut adverse. L’utilisation de cartes Éclair (jaunes) est également permis (et fortement recommandé), ce qui a souvent retourné le jeu dans nos parties.

Ces cartes jaunes sont assez puissantes pour raser toute l’armée adverse en un éclair!

Pour la résolution des combats, c’est très simple, on ne s’encombre pas ici non plus de points de vie de monstres ou autre armure… Les deux cartes impliquées dans le combat (attaquant et bloqueur) sont détruites et placées dans la défausse a l’issue du combat. Les gobelins non bloqués occasionneront du dégât directement au joueur.

Et voilà, toutes les mécaniques de jeu sont présentées, il ne reste qu’à tout mettre en place pour des batailles plus ou moins rangées de gobelins!

On a beaucoup apprécié la simplicité du jeu et sa rapidité de prise en main. Après 3 minutes d’explications, on est déjà en pleine partie a se balancer des gobelins et autres artefacts destructeurs à la figure. Pour varier les plaisirs, trois variantes de jeu sont également proposées à la fin du livret, comme la Mort Subite, pour des parties encore plus explosives!

Maquillé comme un gobelin de goguette

En ce qui concerne la direction artistique du jeu, on aime beaucoup aussi. Les cartes sont colorées et ont des illustrations différentes pour les mêmes unités. C’est appréciable et il faut le souligner, ce ne sont pas tous les jeux qui le proposent. De plus les cartes Blanches forment une petite scénette lorsqu’elles portent le même nom. Ces petits strips en trois cases nous font sourire et sont raccord avec la vision que l’on a en général du gobelin. Ingénieux, sournois, brutal et bidouillant plein de machines de bric et de broc.

Par contre, l’illustration de la boîte est presque trop “terne” et n’incite pas assez à aller vers le jeu. Avec ses couleurs marron et vert, elle est très thématique de l’univers des gobelins mais peut être pas assez fun pour le jeu. Après ce n’est qu’un détail et on vous recommande vivement de vous laisser tenter par Dégoblinade pour les parties rythmées et amusantes qu’il propose.

Conclusion

Dégoblinade est un bon jeu détente. Les règles sont vites expliquées et assimilées, les parties sont courtes et rythmées, l’univers drôle et coloré, il a toutes les qualités pour sortir souvent. Riche en retournements de situations, les affrontements sont le théâtre de coups bas, nous vous déconseillons de jouer avec des mauvais joueurs car ce jeu est fait pour les fourbes ! Si vous vous sentez l’âme d’un chef de guerre gobelin avec tout ce que ça implique (traîtrise, gadgets douteux, artefacts explosifs, sens de l’honneur inexistant) Dégoblinade est fait pour vous !

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs  de 2 à 5 gobelins
Durée d’une partie entre 15 et 30 minutes
Editeur Exod Games
Prix 25 €

YIIK: A Postmodern RPG sortie prévu le 17 Janvier 2019

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Cover - YIIK : A Postmodern RPG

Le développeur Ackk Studios et le distributeur Ysbryd viennent d’annoncer que YIIK: A Postmodern RPG sortira sur PlayStation 4, Switch et PC/Mac le 17 janvier 2019 prochain. La sortie sur PS Vita arrivera plus tard courant 2019.

Mais c’est quoi YIIK : A Postmodern RPG, je n’ai pas suivi il y a 1 an ou je ne me rappelle plus….

Artwork YIIK : A Postmodern RPG Après avoir vu une femme disparaître d’un ascenseur, Alex, diplômé d’université, se lance dans une aventure pour la sauver, ce qui se transforme en une quête épique dont l’enjeu est plus élevé qu’il n’aurait pu l’imaginer.

La recherche d’Alex pour cette femme et celle de la vérité derrière sa disparition le conduisent, lui et ses compagnons, vers le nouveau millénaire, dans un voyage semé de mystère et de danger … ou du moins voici l’histoire de YIIK: A Postmodern RPG, le RPG surréaliste à la japonaise des studios Ackk et des jeux Ysbryd.

 

Caractéristiques de YIIK : A Postmodern RPG

Combattez dans des donjons remplis de puzzles, de pièges et de monstres bizarres réunissant jusqu’à huit membres, en utilisant un système de combat qui associe des mini-jeux nerveux à des combats au tour par tour. Disques, appareils photo, instruments de musique et autres instruments seront vos armes contre des ennemis allant des crânes flottants aux tortues samouraï.

Screenshot YIIK : A Postmodern RPG

YIIK a plus de 30 heures de contenu, y compris une campagne principale entièrement doublée par des gens de talent tels que Chris Niosi (Tales of Zestiria, Disgaea 5), ​​Clifford Chapin (Borderlands, Attack on Titan, RWBY), etc.

YIIK dispose d’un style graphique particulier avec un rendu polygonal, des textures minimalistes et une palette de couleurs riches et saturées qui confèrent un aspect onirique et surnaturel aux environnements et leurs habitants.

La bande son – comprenant des contributions de compositeurs tels que Toby Fox(Undertale) et Hiroki Kikuta (Secret of Mana) – est aussi éclectique que le gameplay. Proposant une fusion électroacoustique de jazz, de funk, de mélodies et de swing traditionnel de style JRPG.

Je vous laisser avec le dernier trailer du titre ! 

Gingerbread House – Hansel et Gretel sont les vrais méchants !

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Salut les Tibiscuits ! Les fêtes de Noël approchent à grands pas, à l’occasion je vous propose de vous plonger dans l’univers d’un des contes de Grimm au travers du dernier jeu de Phil Walker-Harding (Bärenpark dont on vous parle bientôt!) édité en français par Funforge : Gingerbread House.

Il était une fois…

L’histoire de Gingerbread House se situe dans le conte Hansel et Gretel, sauf que vous jouez une sorcière.
Vous avez réalisé une maison en pain d’épice et vous aimeriez bien que celle-ci reste entière, sauf que tous les personnages de contes passant dans le coin vous grignotent un bout de portail ou de fenêtre.

Il est temps d’apprendre à ces mangeurs de murs qui vous êtes et de pouvoir enfin terminer votre maison !

Les ingrédients du succès

  • 4 plateaux représentant les 4 maisons de départ pour les sorcières. Chaque plateau est différent et recto/verso pour diversifier vos parties
  • Des tuiles doubles représentant des pains d’épices
  • Des jetons pains d’épices reprenant les formes des tuiles
  • Des tuiles joker
  • Des tuiles escaliers
  • Des cartes personnages, représentant les vandales qui essayent de manger votre maison
  • Des cartes bonus pour augmenter votre score final

La première chose qui surprend quand on attrape la boîte de Gingerbread House, c’est son poids. Le matériel à l’intérieur de la boîte est tout en carton de qualité. Dès qu’on commence à dépuncher on se rend compte de l’épaisseur des tuiles. C’est tout de suite rassurant pour la durée de vie du matériel. Seules les cartes dénotent un peu et sont un peu plus légères que ce à quoi on pourrait s’attendre. Mais n’étant pas manipulées à outrance, elles ne devraient pas bouger dans le temps, les plus précautionneux d’entre vous peuvent toujours les sleever pour garantir un état parfait dans le temps.

Une mécanique sucrée

Dans Gingerbread House, vous devrez empiler des tuiles pour construire votre maison.

Chaque sorcière commence avec une base de maison et 15 tuiles doubles faces au hasard. Ces tuiles sont empilées et constitueront la réserve de tuiles, vous en révélez 3 et le jeu peut commencer.

Chacun votre tour vous allez pouvoir jouer une des 3 tuiles de 2 façons différentes :

La première est en plaçant l’une des tuiles double révélée sur votre maison pour continuer sa construction.

A chaque fois que vous recouvrez des symboles, vous en résolvez les effets.

Si la tuile recouvre un symbole pain d’épice, vous prenez dans la réserve un jeton pain d’épice de cette couleur,si c’est un escalier, vous prenez un escalier, etc…

Vous ne pourrez pas placer vos tuiles n’importe comment dans votre maison, à croire qu’un PLU de la forêt vous oblige à respecter deux règles :  

  • Il faut que vos tuiles ne dépassent pas de la limite de la maison et qu’elles reposent toujours sur une base stable
  • Vous ne pouvez les placer que si les tuiles en dessous sont au même niveau.

Une fois la phase de construction réalisée, vous pouvez essayer de capturer un des personnages en l’attirant avec les jetons pains d’épices collectés lors de la phase construction.

Hansel et Gretel sont plus dur à attraper que le Diable, si ça c’est pas une preuve…

Si vous réussissez à en attraper un, vous aurez le droit de placer une tuile joker supplémentaire lors de ce même tour.

Ces tuiles permettent de remplacer n’importe quel symbole, vous pouvez choisir de récupérer des jetons pains d’épice, des escaliers, etc…

La deuxième façon de jouer une de vos tuiles double est en la défaussant, vous obtenez 2 jetons escaliers à la place mais devez sauter l’étape de capture d’un personnage.

Les escaliers sont creux en leur centre car ils ne déclenchent pas d’effet quand ils recouvrent une tuile mais permettent de voir le symbole sur lequel ils sont déposé pour pouvoir déclencher celui ci quand une tuile viendra recouvrir les escaliers.

Si lors de votre tour, vous réussissez à compléter un étage, vous aurez le droit à une carte bonus, ces dernières portent bien leur nom et vous accorde des points supplémentaires en fonction du texte présent sur celles-ci.

A noter que lors de la première parties, ces cartes sont utilisées sur leur côté verso, où seul des points sont présents pour faciliter la compréhension de la première partie.

Les textes étant très clairs et une aide de jeu venant compléter les cartes bonus, rien ne vous empêche de commencer directement avec les cartes bonus du côté texte pour une première partie.

Quand tous les joueurs ont posé leur dernière tuile, on entame le décompte des points, le joueur avec le plus grand score devient la sorcière la plus influente de la forêt et peut être une future magnat de l’immobilier.

Une belle décoration

Gingerbread House se démarque de ses congénères germains par une jolie direction artistique très colorée, le jeu est lisible. Les personnages qui viennent grignoter votre maison sont tous tirés de différents contes et on a plaisir à les reconnaître. Ils ont été la base de nombreuses interruptions quand nous avons joué avec des enfants, à chaque nouvel intervenant, les enfants nous racontait le conte, souvent leur version d’ailleurs, d’où était tiré le personnage. C’était un effet du jeu inattendu mais totalement bienvenu.

Un rangement aux petits oignons

C’est un détail mais pas si anodin, l’intérieur de la boîte a été travaillé dans Gingerbread House, on y retrouve de jolies illustrations mais également des compartiments pour que tout tienne en place quand on range le matériel. C’est le genre de détail qu’on apprécie chez Pixel Adventurers.

Un jeu de Noël

Gingerbread House est le jeu familial par excellence, facile d’accès avec des règles simples, stratégique avec ses choix de pose de tuiles et ses cartes bonus qui peuvent changer la fin de la partie. Devoir construire en pain d’épice en emprisonnant des personnages de contes de fées permet de revisiter tout l’univers de Grimm aussi bien pour les adultes que pour les enfants, ces derniers se prennent au jeu rapidement et se font un devoir de capturer ceux qu’ils aiment le plus. Les plus âgés chercheront l’optimisation dans la pose de tuiles pour s’assurer la victoire en faisant se dresser la plus belle maison en pain d’épice de toute la forêt ! Un jeu parfait pour les fêtes qui se joue très bien en dégustant avec une tasse de chocolat.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 1 à 4 joueurs
Durée d’une partie 30 à 60 minutes
Éditeur Funforge
Prix 30€

The Caligula Effect : Overdose – en mars sur PS4 et Switch !

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NIS America est heureux d’annoncer aujourd’hui que The Caligula Effect: Overdose sera disponible en Europe sur Nintendo Switch™ et PlayStation®4 dès mars 2019 !

À l’occasion de cette annonce, l’éditeur a également révélé une bande-annonce inédite mettant en avant le système de combat du jeu. Quelle sera votre tactique pour triompher de vos ennemies ? Vous montrerez vous prudent… ou risquerez-vous le tout pour le tout ?

Sorti initialement sur PlayStation Vita en 2017 sous le nom de The Caligula Effect, The Caligula Effect: Overdose propose de nouvelles fonctionnalités et un mode histoire dont le contenu a été multiplié par deux. Les joueurs pourront en effet profiter d’une interface entièrement repensée, de protagonistes inédits, dont un personnage féminin jouable, ainsi que de nouveaux chemins de scénario et fins supplémentaires.

À propos du jeu :

Mobius. Un monde idyllique créé pour que les gens puissent oublier la douleur et les problèmes de la réalité. Dans ce monde conçu par un programme vocaloid sensible, μ (Mu), la réalité et la fantaisie se confondent, permettant aux gens de revivre leurs années de lycée dans la félicité. Pourtant, dans ce monde apparemment beau et parfait, quelque chose ne va pas. Échappez-vous de ce faux paradis avec vos camarades et revenez à la réalité dans The Caligula Effect: Overdose !

Si vous souhaitez en savoir plus, le jeu est déjà sorti sur PS Vita et nous avons déjà réalisé un test qui vous donnera une bonne idée sur le titre ! 

Caractéristiques :

  • Profitez d’une overdose de nouvelles fonctionnalités The Caligula Effect: Overdose bénéficie de graphismes améliorés et d’un gameplay entièrement retravaillé. Explorez de nouveaux scénarios et lancez-vous sur la « Forbidden Musician Route » pour échapper au monde virtuel de Mobius.
  • Découvrez les nouveaux visages de Kishima High – Incarnez le nouveau personnage féminin jouable et rencontrez les deux nouveaux membres du Go-Home Club !
  • Utilisez la Chaîne Imaginaire ! – Le combat au tour par tour s’allie à l’action effrénée dans un système de combat JRPG entièrement repensé ! Développez une stratégie sans faille en utilisant la Chaîne Imaginaire pour prédire ce que vos ennemis feront ensuite !
  • Unissez-vous et échappez-vous – Parfois, il est difficile de faire cavalier seul. Devenez ami avec plus de 500 autres étudiants dans ce paradis imaginaire pour améliorer vos compétences et retourner à la réalité.

Lapis x Labyrinth – arrive sur PS4 et Switch !

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NIS America est heureux d’annoncer aujourd’hui que Lapis x Labyrinth sera disponible en Europe sur PlayStation®4 et Nintendo Switch™ en 2019 ! L’édition limitée de Lapis x Labyrinth sur PlayStation®4 et l’édition limitée XL sur Nintendo Switch™ seront les seules éditions physiques disponibles en Europe.

Dans la version collector PS4 sera à 49,99$/euro, vous trouverez :
  • Lapis x Labyrinth pour PS4™
  • Un album photo de Lapis x Labyrinth
  • La bande son de Lapis x Labyrinth
  • Une boite collector
Dans la version collector Switch sera à 59,99$/euro, vous trouverez :
  • Lapis x Labyrinth pour Switch™
  • Un album photo de Lapis x Labyrinth
  • La bande son de Lapis x Labyrinth
  • Une boite collector
  • Un poster de Lapis x Labyrinth Poster (Nintendo Switch exclusif)
  • Mayor’s Special Feast Mini Art Print (Nintendo Switch exclusif)
  • Dango Delights Mini Art Print (Nintendo Switch exclusif)

À propos de Lapis x Labyrinth :

Laissez-vous emporter par ce Dungeon-RPG d’action qui vous placera au centre d’une chasse au trésor survoltée ! Affrontez de grands dangers et obtenez des récompenses plus grandes encore ! Aurez-vous ce qu’il faut pour anéantir les hordes de monstres et remporter des richesses dépassant vos rêves les plus fous ?

Lorsqu’un petit village traverse une période difficile et que les caisses sont désespérément vides… il n’y a plus qu’une solution ! Rassemblez vos compagnons et aventurez-vous dans le labyrinthe, au-delà de la Golden Forest, pour y récupérer les innombrables pièces d’or et les trésors qui s’y trouvent. Vous aurez besoin de faire parler votre courage et votre ingéniosité pour survivre aux dangers qui vous attendent, mais les trésors qui vous récompenseront en valent la peine ! Personnalisez votre équipe avec plus de 4 000 combinaisons uniques et utilisez le système d’empilement créatif pour réaliser des attaques synchronisées. Lorsque vous aurez accompli suffisamment de destructions, vous pourrez libérer la puissance explosive du mode « Fever » ! Avec 8 classes de personnages, des combats passionnants et un style visuel époustouflant, cette aventure contient tout ce qu’il vous faut pour remporter le jackpot !

Caractéristiques de Lapis x Labyrinth :

  • Le pouvoir de Dango – Choisissez parmi 8 classes de personnages uniques, du puissant combattant au chasseur agile, pour construire votre équipe. Empilez jusqu’à 4 personnages et passez de l’un à l’autre pour déclencher différentes attaques ou faire un assaut groupé contre vos ennemis.
  • Chaud devant ! – Engrangez des points et accumulez les richesses en utilisant le mode « Fever » ! Détruisez suffisamment d’ennemis pour activer ce mode spécial qui anéantira vos adversaires et vous permettra de récupérer une montagne de trésors ! Cela participera également à augmenter votre score à la fin de chaque niveau, vous octroyant encore plus de récompenses ! Hourra !
  • À vaincre sans péril … – Combattez des hordes de démons puissants et de créatures féroces pour accéder au trésor tant espéré. Avec plus de 100 monstres différents cachés dans le labyrinthe, vous aurez du pain sur la planche !

PS Vita 3 sorties physiques pour fin 2018 et début 2019 !

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Vous la croyiez morte ? Vous la croyiez enterrée ? Elle prend la poussière chez les possesseurs de Switch ? Elle n’aura pas de descendance ? Pourtant elle résiste plus que des Gaulois dans un village !

 Commençons ! 

I AM THE HERO aura le droit à une sortie physique chez Play-Asia le 13 décembre avec uniquement  1300 exemplaires ! Comprenant le jeu en version physique, le manuel, le CD avec la BO du jeu, un certificat numéroté et une magnifique boite pour contenir le tout !

I AM THE HERO - CE

I Am The Hero est un jeu de pixel qui raconte l’histoire d’un “héros” au passé glorieux mais mystérieux. Est-il le héros qu’il pense être ou y a-t-il une autre face de cette figure légendaire?

C’est un hommage aux jeux rétros. Inspiré des souvenirs vidéoludiques de l’enfance du développeur, qui était passionné par les jeux de combat. Si vous voulez une réinterprétation vraiment moderne du jeu classique, alors il est temps de rejoindre le destin et de répondre à une question simple: “Êtes-vous le héros?”

Caractéristiques de I Am The Hero : 

  • Coopérative locale et en ligne
  • Déplacement rapide, combat fluide
  • Combos Free Style: piétinez, jonglez, précipitez et écrasez vos ennemis pour les soumettre avec vos propres styles de combat
  • Blink critique: en chronométrant parfaitement vos attaques, vous pouvez infliger des dégâts considérables à vos ennemis grâce à Clink Blink

Les modes de jeu : 

  • Campagne solo
  • Coopérative Locale
  • Co-op en ligne en mode survie

Super Destronaut DX: Intruders Edition aura aussi le droit à une sortie physique chez Play-Asia le 13 décembre avec uniquement à 1000 exemplaires ! Comprenant le jeu en version physique, le manuel, le CD avec la BO du jeu, un certificat numéroté et une magnifique boite pour contenir le tout !

Inspiré d’un classique de l’arcade, Super Destronaut DX est un jeu de tir rétro qui vous oppose à un ennemi plus redoutable qu’un ovni, un tableau de bord. Avec plusieurs modes de jeu et des classements mondiaux en ligne, c’est un jeu qui vous mettra sur la voie de la réalisation d’un score aussi élevé que possible. L’édition physique exclusive Intruders Edition contient de nouveaux modes de jeu et mises à jour, notamment:

Caractéristiques de Super Destronaut DX : 

  • Nouveaux modes de jeu (Intruders, Tate, Hardcore +, Multijoueur)
  • Nouveaux défis
  • Nouveau BGM
  • Effets améliorés
  • Trophées mis à jour


La dernière annonce n’est pas des moindres ! En effet, Signature Edition vient d’annoncer la sortie pour l’année prochaine de  Darkest Dungeon ! Mais pas en une simple version physique mais en version COLLECTOR ! Pour 49,99euros, un prix carrément donné car la version Japonaise qui contient l’anglais est déjà à 40euros sans aucuns DLCs et bonus…
Cette version collector comprendra la version physique de Darkest Dungeon sur PS Vita (sera aussi disponible en version PS4 e Switch) avec TOUS LES DLCs ! C’est-à-dire :

  • The Shield Breaker
  • The Color of Madness
  • The Crimson Court
  • The Musketeer

Mais c’est pas tout! Cette collector aura comprendra un comic book de Darkest Dungeon, 2 pin’s, le CD de la BO du jeu, un certificat et une carte collector! 

Comme d’habitude Signature Edition offrira une pièce collector si vous précommandez cette version avant le 25 décembre.

Nyctophobia – On l’a pas vu venir

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Salut les Aventuriers! Le jeu que nous allons vous présenter aujourd’hui est très particulier sur ses mécaniques : Nyctophobia. Ce jeu de Catherine Stippell propose une expérience asymétrique pour 3 à 5 joueurs dans des parties allant de 30 à 45 minutes.
Edité en France par Pandasaurus Games, et distribué par Asmodée, Nyctophobia est l’adaptation en jeu de plateau du genre cinématographique du Slasher. Voyons comment le jeu s’y prend pour retranscrire cette atmosphère.

Nyc… quoi?

Petit point linguistique sur le nom du jeu , pour cela, passons par la page Wikipedia dédiée au mot : La nyctophobie (également appelée kénophobie et scotophobie) désigne une phobie caractérisée par une peur intense de l’obscurité. Elle est déclenchée par l’ignorance de ce qui pourrait arriver dans un environnement sombre, puisque la vue devient inefficace, ou encore par une peur d’être aveugle.

Qui a dit que jouer c’était perdre du temps et ça n’apprenait rien?

Avec notre récent passage aux Utopiales de Nantes , et notamment après avoir assisté à la table ronde “Soigner par les jeux”, avec Younz on a discuté de l’accessibilité aux jeux de société aux personnes en situation de handicap. On l’a vu lors de la conférence, de nombreux efforts sont faits pour rendre le jeu accessible au plus grand nombre de joueurs, parfois à des fins thérapeutiques, mais ces initiatives concernaient souvent le jeu de rôle. Il est en effet “facile” de faire travailler l’imagination des joueurs et de les emmener à l’aventure.
Nyctophobia propose une expérience différente de ce qui se fait actuellement et en restant dans cette optique d’accessibilité. En effet le jeu prive certains joueurs du sens de la vue et les mettraient ainsi sur un pied d’égalité avec des joueurs non voyant le temps d’une partie.

C’est sympa, mais je en vois pas bien de quoi ça parle

Dans Nyctophobia, un joueur va incarner un tueur qui pourchasse ses proies : les autres participants. Les futures victimes du tueur devront lui échapper mais leur tâche ne sera pas facile car ils seront aveugles pour la partie. Pour cela, ils porteront des lunettes en plastique complètement opaques. Le but des Proies est de rejoindre leur voiture pour mettre les voiles et laisser le chasseur seul dans la forêt, loin derrière eux.
Petit point sur les lunettes, elles sont opaques pas de souci la dessus mais on voit un peu en dessous et sur les côtés pour peu qu’on essaye. Il va sans dire que l’expérience n’a plus d’intérêt si les joueurs ne se prêtent pas au jeu et essayent de voir le plateau. Comme tout le monde est là pour passer un bon moment personne ne triche!

C’est le Chasseur qui va faire la mise en place de Nyctophobia. Les proies ne doivent pas avoir connaissance du plateau de jeu. L’installation est rapide, on place les arbres comme indiqués sur le livret à la fin, chaque joueur reçoit deux points de vie, éventuellement une carte personnage et une carte référence, le chasseur place les pions des joueurs toujours suivant le livret et les jetons Pierre à divers endroit du plateau. Sur les côtés de l’aire de jeu, il dispose les cartes points cardinaux qui serviront de repères pour l’orientation. Le chasseur reçoit un deck de cartes Action qu’il utilisera tout au long de la partie.

La survie en ligne de mire

La communication est un élément essentiel de Nyctophobia, les survivants devront tout mettre en oeuvre pour optimiser leurs déplacements et éventuellement se mettre en garde contre les menaces de la forêt.

Le but du jeu sera simple. Le chasseur devra éliminer une de ses proies. Les autres joueurs devront eux trouver la voiture sur le plateau et appeler à l’aide.

Les Proies ont plusieurs actions possibles durant leur tour :

Fouiller leur permet d’explorer les environs immédiats de leur pion sur le plateau. Le joueur dont c’est le tour tend sa main pour que le Chasseur lui prenne et la pose sur son pion sur le plateau de jeu. Il tente alors, au toucher, d’identifier le passage environnant : des arbres, le bord du plateau, une case libre… Le chasseur…

Les joueurs peuvent se déplacer pour tenter de retrouver leur voiture. Un déplacement est obligatoirement de deux cases et de façon orthogonale (pas de diagonales) mais peut fractionner son déplacement pour faire un coude.

Les proies peuvent également effectuer des actions spéciales avant ou après le déplacement comme le Sprint qui les fait se déplacer d’une case supplémentaire, se dissimuler pour échapper au chasseur mais dans ce cas, le joueur ne pourra plus communiquer avec les autres!

Autre action spéciale, jeter une pierre. Certaines cases du plateau de jeu contiendront des cailloux que les survivants pourront jeter sur le Chasseur pour le blesser ou détourner son attention

Le chasseur à le choix entre deux decks d’action : Tueur à la hache ou le mage. Le Mage est particulier car avec ses pouvoirs il influe sur le plateau en cours de jeu. Il pourra jouer une des deux cartes qu’il a en main. Ces cartes contiennent les consignes de jeu du tueur. Premièrement la case “Paroles” indique si le Chasseur doit mentir ou dire des vérités aux autres joueurs ensuite des actions suivant la présence ou non de pions Bruit sur le plateau. Le Chasseur à un rôle particulier dans Nyctophobia. Il doit évidemment tenter d’éliminer ses proies, mais il joue également le rôle de maître du jeu. C’est à lui que revient la tâche d’instaurer l’ambiance du jeu et de diriger les joueurs en les orientant quand ils touchent un obstacle. Il pourra tourner autour des joueurs aveugles pour la partie afin de susciter la peur chez eux, laisser aller son imagination pour effrayer les autres participants

Evidemment le Chasseur se déplace sur le plateau. Si à un moment quelconque son pion se retrouve adjacent avec celui d’un survivant, le combat s’engage. La proie subit une blessure, peut tenter de se défendre s’il possède une pierre pour faire reculer le Chasseur. Il bat ensuite en retraite.

Du vu et revu ?

Quatre scénarios sont présents à la fin du livret de règles et vous en trouverez deux supplémentaire sur le site de Pandasaurus Games. Mais rien ne vous empêche de laisser votre imagination s’exprimer et créer vos propres plateaux de jeu. Les cartes Personnage donneront des capacités spéciales aux joueurs incarnant les proies comme par exemple le Bourrin qui placera un pion bruit sur une case après l’avoir quittée. Vous aurez de quoi varier les situations de jeu et offrir une bonne rejouabilité à Nyctophobia. Mais… On a tellement apprécié le jeu qu’on ne serait pas contre voir arriver de nouveaux decks de Chasseur, et pourquoi pas de nouveaux scénarios avec des objectifs différents en extension!

Il est inscrit dans le manuel que le Chasseur à le droit de jouer de façon “sous-optimale” c’est à dire de ne pas tout mettre en oeuvre pour remporter la partie le plus rapidement possible. Personnellement je trouve que c’est la meilleure façon de jouer. L’expérience que propose Nyctophobia est tellement originale qu’elle mérite d’être savourée. Au final, même si les proies s’en sortent à la fin tout le monde passe 

Jusqu’à présent nous avons beaucoup parlé mécaniques mais en ce qui concerne le ressenti en jeu Nyctophobia n’est pas un jeu facile.

Etre privé d’un sens pour jouer n’est pas évident. Il faut se faire une carte mentale du plateau , considérer ses évolutions et le déplacement des joueurs, c’est assez perturbant. Pour peu que le Chasseur soit doué, c’est d’autant plus déroutant. Personnellement, je suis un très mauvais Chasseur, je ne suis pas du tout doué pour instaurer une ambiance oppressante en jeu. Mais j’ai vraiment aimé les parties que j’ai faites en tant que Proie. D’ailleurs, pour rajouter à l’ambiance vous pourrez rajouter de la musique ou des bruitages en fond sonore, ça marche très bien.

Un look retro

En ce qui concerne la direction artistique du jeu on va distinguer le matériel plastique du matériel carton.

Le plateau de jeu, les pions et les arbres ont des formes extrêmement simples et n’ont rien de “beau” en soi. Ils se doivent d’être fonctionnels et facilement identifiables par des joueurs ne les voyant pas! Ils remplissent parfaitement leur rôle et font travailler le sens du toucher aux joueurs.

En revanche, les cartes et tokens cartonnés sont superbes. Tout est en noir et blanc, avec simplement quelques touches de rouge par moments. C’est le même genre de visuel que l’on retrouve dans Sin City ou dans le jeu vidéo Madworld (qui à fait son effet à l’époque sur Wii!)

Conclusion

Nyctophobia est pour nous une très bonne surprise. Le gameplay asymétrique entre le chasseur qui doit coincer ses proies et ces dernières qui tentent de lui échapper est grisant pour les deux camps. On apprécie vraiment la prise de risque sur les mécaniques de jeu pour les Proies. C’est très intéressant de se retrouver privé de la vue le temps d’une partie et ça remet beaucoup de choses en perspective. La représentation mentale du plateau n’est pas aisée et demande quelques efforts d’adaptation et de mémoire. La qualité des parties sera liée au capacités du Chasseur à instaurer une ambiance oppressante et stressante pour la session de jeu. On vous recommande vivement cette expérience ludique!

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 3 à 5 joueurs
Durée d’une partie environ 45 minutes
Editeur Pandasaurus Games
Prix 40 €

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