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La Saga Suikoden – Une étoile au firmament du JRPG

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Salut les fans de JRPG! On vous présente régulièrement les ouvrages issus du catalogue de Third Éditions car on les trouve en général très intéressants et pertinents. Celui d’aujourd’hui ne déroge pas à la règle en traitant de Suikoden : La Saga Suikoden – Une étoile au firmament du JRPG

Cette saga de JRPG m’a longtemps fait de l’œil, mais je n’ai jamais lancé un de ces jeux. Plus jeune, a l’époque de la PS1 je me souviens avoir vu sur les étagères de mon magasin de jeux vidéo les deux boîtes de Suikoden 1 et 2. Je venais de découvrir le monde des JRPGs avec Final Fantasy VII, Wild Arms et Breath of Fire III, mais mon budget de l’époque ne me permettrait pas d’acquérir ces deux boîtes qui me faisaient tant rêver. La flambée des prix des JRPGs rétro n’a pas arrangé les choses et je suis resté à entendre les gens dire au reste du monde que Suikoden était une des meilleures saga du jeu vidéo, rien que ça.

 Cependant, il se pourrait bien que tout change cette année ! Premièrement grâce à la lecture de l’ouvrage de Jonathan Remoiville, qui s’ajoute ce mois-ci au catalogue déjà bien fourni de Third éditions et ensuite parce que le jeu devrait bénéficier d’un remake sur consoles actuelles. 

Une mine d’informations

Le livre s’ouvre sur l’histoire de Konami, que j’ignorais totalement. Il est intéressant de voir comment cette entreprise nippone de restauration de juke-box a décidé de se lancer dans l’aventure des jeux vidéo pour avoir leur part du gâteau. Dans les années 1980-90, les studios de jeux vidéo comme Square ou Enix ont de grosses licences de jeux de rôles (RPG) et Konami lorgne sur ce secteur. 

Ils décident alors de confier le projet a Yoshitaka Muramaya, alors programmeur, qui adapte sa vision du classique de la littérature chinoise : Au bord de l’eau. Ce récit fantastique narre les aventures de 108 personnages, les 108 étoiles, dans leur lutte contre le pouvoir de l’Empire corrompu.

On apprend dans l’ouvrage de Jonathan Remoiville que Suikoden n’est pas l’adaptation fidèle du roman, mais que Yoshitaka Muramaya y a mis sa patte, et a jonglé avec les contraintes techniques de l’époque. 

Les opus de la saga décortiqués

L’ouvrage résume épisode par épisode les scénarii des différents opus Suikoden. Évidemment, les spoils sont légion et si vous comptez faire les jeux et que vous  êtes allergiques à cela je vous recommande de passer ces parties jusqu’à ce que vous ayez terminé les jeux. Les histoires sont vraiment intéressantes mais la profusion de noms et le rythme soutenu du récit m’ont parfois un peu fait décrocher. 

En revanche, les analyses qui suivent chaque résumé de scénario dans chaque chapitre sont de vraies mines d’informations que j’ai adoré parcourir. C’est d’ailleurs pour ces chapitres que j’avais envie de lire La Saga Suikoden – Une étoile au firmament du JRPG.

 

 

Si les deux premiers opus de la licence ont acquis un statut de jeux cultes, leurs suites sont un peu plus confidentielles et ce livre permet de les remettre un peu en lumière. Rien n’est oublié, entre épisodes canoniques et spin-offs, l’ouvrage propose un panorama complet de la licence qui permet aux joueurs ou aux néophytes de parfaire leurs connaissances. La Saga Suikoden – Une étoile au firmament du JRPG décortique chaque opus et les remets dans leur contexte pour expliquer les raisons de ce succès d’estime et pourquoi ces titres sont tant recherchés à l’heure actuelle.

L’écrin des 108 étoiles – Conclusion

Comme d’habitude avec les ouvrages édités par Third Éditions, on a une finition de qualité, raccord avec le contenu extrêmement qualitatif. La couverture cartonnée et le format font que le livre est très agréable à parcourir, même en étant allongé. Il existe en deux versions différentes, la classique que nous avons lue pour réaliser cette chronique et la version First print avec couverture alternative et jaquette réversible, ainsi qu’un ex libris. Les ouvrages sont disponibles sur le site de Third Éditions, ou dans toutes les bonnes boutiques au prix de 29.90€ pour la version classique alors que la version First print est au prix de 34.90€, en exclusivité sur le site de l’éditeur. Les illustrations de couverture sont les œuvres de Sourya pour les deux éditions, qui a mis son talent au service de Third Éditions pour proposer un écrin magnifique aux textes de Jonathan Remoiville.

La collection RPG parue au catalogue de l’éditeur comprend autant d’ouvrages qui sont des indispensables pour tout passionné du genre. Celui sur Suikoden ne fait pas exception à la règle et s’inscrit même parmi mes préférés. Le remaster des deux premiers épisodes est attendu pour la fin d’année, le temps pour vous de lire cet excellent ouvrage et voir si les jeux sont faits pour vous ou non !

Hellfest 2023 – Notre feuille de route !

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Salut les festivaliers ! Ca fait quelque temps que l’on parle de Metal sur le site et nous n’avions quasiment jamais évoqué le roi de festivals : le Hellfest. Non pas par désintérêt, loin de là puisque nous avons quelques éditions à notre actif, mais surtout car depuis quelques années nous avons migré vers des événements plus petits. Pour cette édition 2023 nous avons eu la chance de pouvoir prendre part à l’événement grâce à l’équipe du Hellfest que nous remercions chaleureusement par la même occasion ! D’ici moins de 3 semaines nous pourrons enfin retourner dans cette magnifique ville de Clisson pour prendre part à cette édition, et il est donc temps de peaufiner notre running order (la liste de ce que l’on veut voir) pour arriver sereins dans le vignoble.

Nous avions commencé nos repérages il y a quelques mois déjà, mais avec nos goûts très éclectiques (surtout de mon côté, Panzer étant principalement friand de black) il a fallu faire du tri devant tous les noms qui s’enchaînent sur les 4 jours que durent le festival.  D’ailleurs, exit les 3 traditionnels jours des éditions précédentes, il semblerait que tous les festivals se soient donnés le mot pour que la fête dure un jour de plus, sans penser aux vieux croutons que nous sommes 😀

Outre l’environnement du festival qui est sa marque de fabrique et qui risque de nous surprendre (la dernière édition que nous avons pu faire était en 2017, la scénographie a du évoluer depuis), la force du Hellfest c’est que tous les styles de metal y sont représentés, des plus populaires aux plus extrêmes et confidentiels.

L’autre nouveauté de cette édition est une petite réorganisation du site. La Valley va déménager et se retrouver juste en face de la Warzone. Le choc de cultures risque d’être assez drôle à voir, puisque les coreux vont côtoyer les mecs plus posés adeptes du stoner et autres mouvances psychés. Les adeptes de la Valley ont un peu râlé, car certains concerts nécessitent l’obscurité et les tentes s’y prêtaient bien, donc à voir ce que donne le passage de cette scène en plein air. 

Il est donc temps de faire un petit point sur ce qui va nous tenter tout au long du week-end, et plutôt que de faire ça scène par scène, on va vous lister ce qui nous intéresse au jour le jour. 

Jeudi 

Comme évoqué plus haut, le festival est désormais sur 4 jours, avec un peu de répit tout de même sur la première journée qui ne débutera qu’à 16h30. C’est la journée la plus courte, mais pourtant il va falloir courir et faire des choix difficiles. Les toulousains d’Aephanemer vont ouvrir le bal de la grande messe, puisque leur death technique mené par la front-woman Marion Bascoul m’a complètement séduit après l’écoute de leur album Memento Mori. Ensuite c’est Poésie Zéro que nous iront peut être voir pour rigoler un coup, puis vient ensuite le plus gros clash du week-end. Le death-mélo d’In Flames ou bien le post-black d’Harakiri for the sky ? Etant donné que les suédois ne font plus grand chose qui m’intéresse depuis des années, je penche plutôt pour HFTS qui est mon petit groupe chouchou depuis des années. Si nous étions encore potes avec Panzer jusqu’ici, c’est là que notre amitié va disparaître avec le combo Architects / Dark Funeral. Ces derniers font partie des groupes préférés de Panzer qui ne se lassera jamais d’écouter My Funeral en boucle, mais la rareté d’Architects dans notre coin fait qu’il est difficile d’y résister. La soirée sera ensuite longue, puisqu’il faudra enchaîner Hypocrisy / Behemoth (ou Amenra) / Parkway Drive. Ces derniers ont pris du galon rapidement et j’imagine qu’ils seront tête d’affiche de pas mal de festivals dans les années à venir.

Vendredi 

Ce jour-là, il faudra être rapide pour arriver sur le site du festival pour ne pas rater Vended que nous avions pu voir au Motocultor. Ça sera l’occasion de constater leur évolution en un an, eux qui avaient déjà tout d’un groupe bien implanté risquent de faire pas mal remuer la mainstage. Viendra ensuite Belenos que nous avons également pu voir au Muscadeath l’année dernière et qui reste une valeure sûre du black français. Leur dernier concert était axé sur l’album Spicilège, donc le show devrait être totalement différent s’ils repartent sur une setlist plus générale.  Nous pourrons enfin voir 1914 qui nous a fait faux bond l’année dernière au Motocultor, puis revoir enfin Vreid ! Leur venue l’année dernière était un hommage au meilleur album de Windir, 1184, dont quasiment tous les membres sont issus et j’avoue être un peu dégouté d’avoir raté ça. Si je n’avais qu’un souhait pour cette année, ça serait qu’ils reprennent au moins Journey to the end en fin de concert comme ils avaient pu le faire lors de leur concert au Ferrailleur à Nantes. Le reste de la soirée va être un sacré bordel, puisque l’on va passer du Nu Metal avec Papa Roach pour enchainer sur le black de Gorgoroth avant d’aller en mainstage voir Motley Crue pour la première (et dernière sûrement) fois. La nuit sera une sorte de veillée funéraire, puisque nous avons appris récemment la fin de carrière de Sum 41, et cette date sera la seule occasion de les voir une fois dans notre vie. J’ai un peu peur de ce qui m’attend avec ce groupe, car j’écoutais ça en faisant du skate à 11/12 ans … mais est ce que la magie sera là ou bien je vais être complètement dégoutté ? réponse dans 15 jours.

Samedi 

Samedi, on aura déjà fait la moitié du festival mais il nous restera encore plein de belles choses à voir. On aura passé un bon bout de la journée du vendredi sous la tente de la Temple, la faute à une programmation Black intéressante, on devrait vadrouiller un peu plus pour cette troisième journée. On va commencer de bonne heure, juste après avoir grignoté un bout par le Heavy speed des suédois d’Enforcer. Découverte récente de Thomas, qu’il m’a partagée dans la foulée, on a directement apprécié ce voyage dans les années 80, pleines de moustaches et de muscles huilés sous des plastrons en cuir. Je pense que j’enchaînerai ensuite avec quelque chose de plus lourd et ricain comme Crowbar. Ne les ayant jamais vus en concert, je suis assez curieux de voir ce que ça donne, même si de base ce n’est pas trop mon truc. De son côté Thomas ira voir Svalbard qui est sa révélation du Motocultor 2022. Un mélange de hardcore et de shoegaze par moment avec des textes engagés. Leur album  When I Die, Will I Get Better ? est une petite pépite ! La suite devrait être Saor, les bordelais de Gorod et Born of Osiris dont Thomas me parle depuis un bon moment avec grand enthousiasme. Le titre que j’ai écouté ne m’a pas emballé plus que ça, mais j’irai y jeter une oreille, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise. Si je ne suis pas convaincu j’irai attendre une nouvelle fois sous la tente de la Temple pour être bien placé pour Finntroll que je ne voudrais pas louper. Les Finlandais ont toujours eu un black folk assez festif et entraînant, de quoi passer un bon moment pendant cette grande messe du Metal. Pour finir, on ne peut faire l’impasse sur Iron Maiden. Avoir l’occasion de voir ces légendes en live dans l’hexagone, ça ne se loupe pas. Pour terminer la soirée avant de rejoindre le camping, on se partagera sûrement entre Meshuggah, dont j’ai apprécié la dernière production et Carpenter Brut pour voir les titres de Trilogy, ayant été grandement déçu par la suite. 

Dimanche

La fatigue sera très probablement de la partie, la fin du festival en ligne de mire et on aura certainement un peu plus en tête le retour au boulot le lendemain… MAIS, il ne faudra pas se laisser abattre et profiter des shows à venir. De notre côté cette journée sera un peu plus clairsemée niveau groupes que l’on veut absolument voir. On en profitera pour papillonner de scène en scène à l’affût de belles découvertes et si on a de la chance, de révélations! Parmi nos incontournables de la journée, on retrouvera pêle-mêle Vektor avec son thrash efficace, Hatebreed et son hardcore magistrale, les viking death metalleux d’Amon Amarth et leurs hymnes épiques comme Pursuit of Vikings ou Fate of Norns.

On ira bouger nos fesses (sans collant fluo malheureusement) sur Electric Callboy qui sont un peu sortis de nulle part pendant les confinements des dernières années et qui arrivent à rassembler derrière des titres efficaces mélangeant electro et metalcore. Dance With the Dead m’intrigue également, la synthwave est souvent un peu plus brutale en live, ce qui à mon goût ne fait pas de mal, je pense donc aller y faire un tour alors que Thomas sera probablement devant Paradise Lost. On terminera notre session 2023 par Pantera que l’on pensait ne jamais voir de notre vivant, et Slipknot, groupe par lequel Thomas est rentré dans le metal à l’adolescence et qu’il ne peut pas rater !

On vous a fait rapide sur les groupes à voir pour ne pas trop rentrer dans le name dropping facile (on vous fera un petit report groupe par groupe à notre retour). Après décompte, c’est quand même une quarantaine de groupes que l’on doit voir sur le week-end… mais comme à chaque fois on sera peut être obligés de faire l’impasse sur certains en fonction de la fatigue et la motivation sur le moment. Souvent on entend que le Hellfest fait un peu jouer les mêmes groupes, mais j’ai du mal à comprendre cette affirmation quand on est un poil éclectique et que l’on est curieux de découvrir en live, mais aussi à longueur d’année des nouveaux groupes. Je n’ai plus le chiffre en tête, mais je crois que sur chaque édition du festival, c’est quasiment la moitié de la programmation qui joue pour la première fois à Clisson… 

En marge du festival, on ne pourra que vous conseiller d’aller vagabonder dans les ruelles de Clisson qui sont magnifiques en été et dans lesquelles il règne une ambiance particulière avec tous ces métalleux côtoyant les locaux allant faire leurs courses. Comme depuis quelques années également, le Leclerc à proximité du festival organise un “Off” gratuit pour ceux qui seraient dans le coin à partir du mardi, avec de nombreux concerts de plus petits groupes. 

Mayhem Looney Tunes – Du renfort chez les toons !

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Salut les Toons, on replonge dans l’univers des cartoons et de l’affrontement plein de gags avec la première extension pour Mayhem.

Cette petite boîte de contenu additionnel met à l’honneur 4 personnages iconiques des dessins animés de la Warner : Titi et Grosminet ainsi que Bip-bip et Vil Coyote. Cette extension se présente, toujours en mettant en avant les figurines, dans une petite boîte mais tout de même bien remplie. 

Ils sont de retour, pour jouer de mauvais tours !

Ces nouveaux personnages viennent apporter de nouvelles possibilités avec de nouvelles capacités. En revanche, pas de nouvelles tuiles dans cette petite boîte. 

Chaque personnage possède ses propres capacités, mais seuls Grosminet et Vil Coyote ont des règles spéciales. Grosminet a un déplacement beaucoup plus important que les autres à chaque phase. En effet, Sylvestre reste un chat et sa concentration est assez limitée quand il y a une pelote de laine dans les parages. Le joueur qui le contrôle place le jeton Pelote de Laine sur une tuile qui ne lui est pas adjacente. En utilisant sa capacité pelote de laine, et avec un jet de dé de valeur 4 ou plus, il peut rejoindre le jeton pelote de laine en traversant plus d’un lieu. En revanche, on active tous les pièges présents sur les lieux traversés et on ne résout que l’effet de la tuile d’arrivée. 

De son côté, Vil Coyote n’est pas en reste sur les crasses. En effet ses talents machiavéliques lui confèrent 4 jetons Pièges Spéciaux qui auront des effets souvent ravageurs sur l’équipe adverse. Lorsqu’un joueur adverse déclenche un piège placé par l’équipe de Coyote, il pioche un des quatre jetons et en applique l’effet, en plus de celui du piège déclenché! 3 effets sont négatifs, avec un effet de poison, de poussée ou de 2 dégâts supplémentaires et un permet de réduire les dégâts de 2. Comme dit dans le feuillet de règles “même les plans d’un génie peuvent échouer de temps à autres!

S’ils bénéficient de règles particulières, ce ne sont pas les seuls à être intéressants pour autant! Le trait passif de Bip-Bip lui permet d’être immunisé contre les pièges et l’étourdissement. Comme quoi… même le plus débile des oiseaux peut s’avérer utile 😉
Titi, de son côté, peut infliger 3 dégâts une fois par partie à un adversaire qui entre dans son lieu. Les adversaires y réfléchissent à deux fois avant de s’aventurer près du poussin jaune !
De plus, ces deux personnages peuvent se soigner, ce qui est un gros plus dans les affrontements frénétiques de Mayhem.

Les figurines sont toujours pré-peintes, pour un plaisir de jeu immédiat. Elles ont une belle taille, les poses sont cools et la peinture est plutôt bien faite. les détails comme les yeux et les truffes sont soignés. Pas d’oubli comme sur la truffe de Taz de la boîte de base. 

Conclusion

Ces personnages viennent apporter un brin de nouveauté et de folie supplémentaire dans ce jeu qui n’en manquait pas. Les affrontements sont d’autant plus variés que les capacités des nouveaux héros retournent les situations en jeu. Les parties sont toujours très agréables, et ce sentiment est renforcé par les quatre figurines pré-peintes de cette boîte. Si vous n’avez pas accroché à la boîte de base, cette extension ne change pas le gameplay, mais le complète, il n’y a donc que très peu de chances pour que ce pack de personnages vous fasse changer d’avis. En revanche, si vous pensiez avoir fait le tour des possibilités offertes par le starter, ces quatre personnages pourraient bien vous donner envie de relancer le jeu ! 

C’est agréable de retrouver les héros de nos dessins animés sur un plateau dans d’aussi bonnes conditions, le jeu marche à la nostalgie mais qui a dit que c’était mauvais ? Quand c’est bien amené c’est plaisant et ça permet de transmettre des souvenirs aux plus jeunes avec un jeu tarte à la crème qui permet de se faire des crasses dans la bonne ambiance.

La Récap de la Rédac 

Nombre de joueurs De 2 à 4 joueurs
Age conseillé A partir de 10 ans
Durée d’une partie Entre 20 et 30 minutes
Auteurs
Alexio Schneeberger
Illustrateurs Warner Bros et Giovanna Guimaraes
Éditeur Cool Minis Or Not
Prix : environ 35€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez  Philibert.netPlayinLudum et Mille et un jeux . En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Magic – L’Invasion des Machines. Les Phyrexians plus en forme que jamais !

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Salut les mages ! La nouvelle extension de Magic, L’invasion des machines, vient de sortir, il est l’heure de notre désormais traditionnel article présentation et retour sur ce nouveau set de cartes additionnelles pour le célèbre jeu de cartes à collectionner créé par Richard Garfield.

Pour être honnête, j’attendais cette extension avec la plus grande impatience car je suis tombé sous le charme diabolique des Phyrexians. J’aime ces créatures biomécaniques qui s’insinuent dans toutes les couleurs de magie. 

Les Phyrexians sont les antagonistes historiques de l’univers Magic. Ils débarquent sur Dominaria depuis Phyrexia, leur plan d’origine pour la conquérir. Ces créatures cauchemardesques sont menées par des monstres encore plus hideux (quoique ça dépend du point de vue, je les trouve très esthétiques) les Praetors ou d’autres Phyrexians légendaires.

Parmi elles, on retrouve entre autres Vorinclex et Jin Gitaxias qui viennent tenir compagnie à Sheoldred que l’on a pu retrouver dans les extensions précédentes.

Cependant, leurs ambitions sont bien plus grandes que de se cantonner à Dominaria. Depuis La Nouvelle Phyrexia, Elesh Norn la mère des machines envoie sa progéniture sur tous les plans. Aucun n’est épargné, des plus anciens aux plus récents comme Ikoria ou La Nouvelle Capenna. Les légendes de tous les plans se rassemblent autour des planeswalkers iconiques pour faire face à la menace.

Voyons un peu plus en détails ce que L’Invasion des Machines renferme niveau mécaniques. 

Convocation

C’est le retour de la convocation! Mieux que celle du bac et bien mieux qu’une convocation au poste, cette mécanique permet de mettre à contribution ses créatures déjà en place sur le board pour lancer des sorts à coût réduit. En effet, en engageant une créature déjà invoquée, on peut réduire de 1 le coup de mana incolore d’un sort.

Les cartes possédant ce trait trouvent aisément leur place dans les jeux à jetons, mais pas que! Une fois la partie lancée il n’est pas rare d’avoir des tours sur lesquels on n’attaque pas, utiliser les créatures en place pour en lancer d’autres plus grosses ou des sorts impactant peut faire pencher la balance en sa faveur.

Main Forte

L texte de cette mécanique est assez simple : Lorsque cette créature arrive en jeu, mettez un marqueur +1+1 sur une créature, si c’est une autre créature, elle acquiert les capacités suivantes de la boîte de dialogue de la créature initiale.

J’aime la polyvalence que cette mécanique apporte. Sans que la créature qu’on vient de lancer ait la célérité, on peut tout de même profiter de ses capacités et booster éventuellement une autre créature. Sinon elle gagne tout de même un marqueur +1/+1, ce qui n’est jamais négligeable. 

Les batailles

Ces cartes recto-verso sont une première dans Magic. Et pour info, il s’agit du premier nouveau type de cartes depuis les Planeswalkers en 2007! Ces cartes Recto Verso sont assez particulières et intéressantes à jouer. Elles se jouent de manière traditionnelle, en payant le coût de mana indiqué en haut de la carte, mais lorsqu’elles arrivent en jeu, le joueur qui l’a lancée choisit un joueur pour protéger cette carte. Elles ont une valeur de points de vie inscrite dans le coin inférieur droit. Comme les Planeswalkers, elles peuvent être attaquées et subir des dégâts, réduisant ainsi leur nombre de points de vie. Une fois la bataille remportée, on retourne la carte et le lanceur obtient cette nouvelle carte gratuitement, il obtient ainsi des créatures, enchantements ou artefacts pour poursuivre la partie. 

Stratégiquement c’est intéressant et pour les deux joueurs. Ces Batailles offrent un peu de répit au joueur défenseur en détournant un peu l’attention de l’attaquant vers cette carte, car son but est d’obtenir le verso de la bataille.

Les decks commander et Planechase

C’est le retour des cartes Plan dans Magic ! L’extension Planechase est sortie pendant une de mes périodes de pause dans le jeu et je n’ai pas eu l’occasion de m’y essayer par la suite. Quelle erreur! Les nouveaux decks Commander proposent en plus du deck de 100 cartes, une enveloppe contenant X cartes plan en grand format. 

Ces cartes sont mélangées dans un deck à part, elles ont un format plus grand que les cartes Magic traditionnelles. en début de partie on en retourne une et elle impactera de par son effet la partie. A son tour chaque joueur peut lancer le dé planaire, s’il tombe sur la face avec le symbole de Transplanement, on change de plan en dévoilant la carte suivante de la pioche. Si c’est le symbole Chaos, on applique l’effet Chaos de la carte. 

Ces cartes donnent un nouvel élan aux parties de Magic et particulièrement dans le format Commander. Cinq nouveaux deck de ce format sont disponibles pour la sortie de cette extension : 

  • Chats phyrexians
  • Chevaliers de Zhalfir
  • Créatures shamanes
  • Convocation d’anges
  • Artéfacts gremlins

Magic dans toute sa splendeur !

Je le dis à chaque nouvelle extension, mais je suis toujours surpris par les nouvelles variantes cosmétiques, et de la façon dont Wizards arrive à se renouveler et proposer des cartes avec des styles originaux. Le meilleur moyen pour les découvrir et s’en procurer reste les boosters collectors, mais c’est un budget conséquent. 

Pour l’Invasion des machines, on est une fois de plus gâtés. Parmis les traditionnelles version showcase avec une illustration étendue, les terrains full art et les cartes avec un traitement foil. Parmi toutes ces variantes, on trouve un nouveau type de foil : le Halo. Le brillant est moins prononcé que le foil classique mais il y a un effet brossé qui rend particulièrement bien sur la carte, avec des motifs en volutes. 

Les cartes Légendes du Multivers se glissent parmi les cartes “traditionnelles” de l’extension et on retrouve bon nombres de cartes qui ont impacté les précédents sets. Certains dieux de Théros reviennent, tout comme les kaijus d’Ikoria. Certaines cartes sont même numérotées à 500 exemplaires et ont un traitement foil double arc en ciel (Waw!?! What does that mean?!). Si vous avez la chance de tomber sur de telles cartes, vous êtes l’heureux propriétaire d’une belle pièce de collection ! De notre côté, on ne cache pas notre plaisir d’avoir ouvert Yargle, Glouton d’Urborg dans cette édition ! 🙂

Conclusion

La nouvelle extension de Magic, L’Invasion des Machines, met en lumière les Phyrexians et leurs terribles Praetors. Ces créatures essaient d’étendre leur domination sur tous les plans du multivers, et les légendes de ce même multivers tentent de protéger leur plan. 

L’Invasion des Machines introduit pour la première fois depuis les Planeswalkers en 2007, un nouveau type de cartes : les Batailles. Ces nouvelles cartes apportent de la stratégie aux parties en donnant une carte à défendre à un joueur avec la menace pour le lanceur d’obtenir un permanent gratuitement s’il réussit son attaque. 

Depuis 30 ans, le jeu de cartes à collectionner inventé par Richard Garfield ne cesse d’innover et de se renouveler pour proposer une expérience unique aux joueurs. Le TCG a une profondeur et une rejouabilité incroyables qui ne cessent de s’étendre, sublimées par des visuels toujours plus somptueux, et des pépites pour les collectionneurs. 

Que vous soyez novice ou vétéran dans l’univers de Magic, L’Invasion des Machines saura vous faire démarre au quart de tour pour des parties passionnées!

Cannes 2ème jour ! Avec du Homescape, du Iello, du Gigamic, du ICE, du Blue Orange, du DTDA, du Catch Up et presque du Scorpion Masqué !

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Après une journée plutôt chargée, on a profité de la soirée de jeudi pour se détendre, pas pour nous reposer, le vendredi matin a été… compliqué 😅

N’ayant pas prévu de rendez-vous trop tôt, excellente décision de notre part, on en a profité pour arriver plus tard au FIJ et se balader un peu. C’est d’ailleurs quelque chose qu’on retiendra pour les prochaines éditions. L’accès au festival est assez long à l’ouverture. On remercie Johanna (@joeypourlesintimes sur insta) de nous avoir aidés à trouver l’accueil presse, on est organisés comme des hobbits en randonnée au Mordor, ça commence à se voir… Bref ! On a réussit à rentrer dans le festival et on a recommencé nos déambulations.

Home Scape Home

On a croisé le stand de Home Scape Home au détour de nos errances dans les couloirs du festival. On vous a déjà parlé de leur principe d’escape game que l’on reçoit par la poste, et que nous avons essayé par 2 fois. Il est fort probable que l’on vous en reparle prochainement, ils ont plein d’idées et de nouveaux thèmes pour tous les goûts, et certaines nous ont tapées dans l’œil ! 

Iello

Mindbug

C’était un peu l’incontournable chez Iello, peu de cartes, du duel, un principe simple avec des gens de Magic derrière, bon forcément on avait envie d’en savoir plus. 

On devrait pouvoir vous proposer un article dessus prochainement. Ce que l’on peut vous dire pour le moment c’est qu’il est fort probable que des extensions viennent compléter la boîte de base. Le jeu a trouvé son public et il risque de faire son trou au fil des parties tant il est intéressant, rejouable, facile à emporter et peu cher !

My City roll and right

La version Roll and Right de My City, peu de choses à dire, vous commencez à connaître ma non-passion pour les roules et coche, c’est simplement la version avec des dés de My City. En tous cas ça arrive !

The Great Split

Celui là porte bien son nom, il a divisé dans l’équipe. The Great Split est un jeu à moteur de points dans lequel il faudra avoir les bonnes cartes pour faire monter des jauges. Ces cartes sont acquises en proposant aux autres joueurs deux tas distincts de votre main, il faudra équilibrer les tas pour forcer l’adversaire à prendre celui qui vous arrange et pas celui que vous convoitez. Il y a une pointe de mindgame et de bluff qui a séduit une partie de l’équipe. De plus, la direction artistique est très plaisante, ce qui a renforcé notre intérêt pour le jeu de XXX

Demain tu m’as tué

Le jeu qui a mis tout le monde d’accord et nous a fait dire  »ah mais ça a l’air trop cool bordel ! » 

Dans ce jeu de duel, vous jouez sur 3 plateaux représentant autant de lignes temporelles qui s’influencent. Par exemple en plantant une graine sur le plateau du passé, vous faites pousser un buisson sur celui du présent et un arbre dans celui du futur. Le buisson pourra restreindre des mouvements quand l’arbre pourra également servir comme piège à faire tomber sur l’adversaire. Pour l’emporter il faudra éliminer le pion de votre adversaire sur plusieurs plateaux, en le faisant tomber dans des pièges, en le faisant sortir du plateau ou en créant des anomalies temporelles.

Le jeu se décompose en 4 scénarios qui viennent ajouter des nouvelles mécaniques de jeu, ce qui nous donne très envie de découvrir le titre de MESCOUILLES 

Lacrymosa

Dans ce jeu, vous allez tenter de compléter la dernière symphonie de Mozart, Lacrymosa

Avec des mécaniques de deckbuilding, vous allez engager des compositeurs et explorer les souvenirs de Mozart pour terminer son œuvre inachevée. Si le plateau paraît austère, les mécaniques sont très fluides. Si vous ne connaissez pas Lacrymosa, n’hésitez pas à écouter le morceau et à regarder Hunter X Hunter, si si c’est lié.

Ancien knowledge

Le jeu maison de Iello, est en développement depuis longtemps et enfin jouable. Vous allez devoir sauvegarder les connaissances passées. Comme quoi, le titre est bien choisi. 

Les joueurs récupéreront au dessus de leur plateau personnel différentes cartes monument avec un certain nombre de jetons connaissance dessus. Le temps qui passe va faire évoluer ces cartes le long de votre plateau jusqu’à les en faire sortir. Si un bâtiment sort de la ligne temporelle avec des jetons connaissance encore présents dessus, ce seront autant de malus en fin de partie. Il faudra donc user de tous les moyens possibles comme les artefacts pour maximiser la sauvegarde des savoirs. 

Ce jeu nous a vraiment interpellés lors de la présentation, il a l’air d’être vraiment bien huilé mécaniquement parlant, le thème de l’archéologie est une valeur sûre chez nous. De plus, tous les bâtiments représentés existent, ou ont existé, et les cartes indiquent également les localisations des dits édifices, de quoi joindre l’utile à l’agréable pour parfaire sa culture générale.

Gigamic

Mystery House

On est passé très rapidement chez Gigamic cette année, rien ne nous a vraiment séduit, mais on a quand-même pu voir la nouvelle extension de Mystery house sur le thème de l’Égypte avec une superbe pyramide à construire sur le plateau.

D’orge et de blé

On a pu faire quelques tours D’orge et de blé, dans ce jeu vous jouez un village en concurrence avec son voisin d’en face pour la production de bière et de pains. 

Draft, anticipation entre les périodes d’abondance et de sécheresse, vous demande de vous adapter. 

J’ai bien aimé les possibilités offertes par les cartes que l’on peut utiliser pour produire, améliorer son village ou faire des recettes. La planification sur 2 manches, a cause de la sécheresse qui impose de moindres gains et de rejouer avec les mêmes cartes est intéressante, mais il nous a manqué quelque chose pour être séduits par le jeu. 

Founders ICE

On nous avait contacté pour un rendez vous avec Samson et Hugo créateurs de ICE qui vont bientôt livrer leur jeu et vont lancer cet été leur nouveau KS Founders. Situé 300 ans avant leur premier jeu, ICE, vous allez jouer les fondateurs qui vont tenter d’agencer aux mieux les quartiers sur un plateau commun pour marquer un maximum de points. Twist original, vos points sont lié à deux partenaires/adversaires qu’il faudra identifier. Le score le plus faible de vous deux sera le seul à être pris en compte au moment du décompte. Il faudra deviner qui est votre partenaire selon un système de couleurs puis s’entraider pour tenter de marquer le maximum de points avec les autres joueurs auxquels vous êtes liés tout en gênant les autres. Le financement est pour cet été, on vous tiendra informés du lancement.

Blue Orange

Next station London et Tokyo

C’était la découverte de Next Station pour nous. Et pour un flip and Write, j’ai passé un bon moment ! Aussi incroyable que ça soit pour moi, c’était pas désagréable ! 

En 4 manches avec une dizaine de cartes vous devrez créer le réseau de métro le plus complexe avec des contraintes et des bonus permettant de faire le plus de points. 

Tokyo est dans la même veine avec un anneau central qui permet de faciliter les correspondances.

Une version Paris grand public est prévue pour les JO 2024, une bonne idée d’associer le sport et les jeux de société pour diversifier les publics.

On a pu jouer avec les personnes de AKOATUJOU, qui sont des personnes adorables avec une vision des choses qui nous correspond, on vous recommande de suivre leurs aventures ludiques, ces gens ont le courage de faire des compte rendus dès le soir même, bravo ! ^^ 

Mech a dream

Le jeu le plus initié de Blue Orange, vous allez devoir aider des robots à rêver, de moutons électriques forcément, programmation et anticipation dans ce jeu de manufacture au thème bien fichu à la DA superbe. 

Morris le dodo

Chez Blue Orange, les jeux enfants c’est leur dada, cette année c’est Morris le Dodo qui est à l’honneur, dans ce jeu d’adresse, il faudra transporter les œufs du volatile sur ses épaules pour les cacher dans des buissons sans les casser sinon vous ferez avancer un explorateur qui veut vous mettre la main dessus ! 

Mention spéciale au détail anatomique sur la figurine de Morris, fallait oser mettre le cloaque ^^

Blabel

Le jeu phonétique chelou de la journée ! Vous êtes des architectes qui doivent construire ensemble une tour mais vous ne parlez pas la même langue, il va falloir déduire d’associations de mots phonétiquement proches, par exemple Bluar et Blar pour le sable (exemple fictif), ce que les autres attendent pour continuer la construction.

Color flush

Un jeu de collection dans lequel vous devrez réussir à avoir toutes les bandes de couleur de votre main de la même couleur. Mais le dos des cartes est d’une couleur différente, cette couleur différente pourrait bien être celle qui intéresse vos adversaires. Vous allez vous piquer des cartes et utilisez les jokers qui mettront un peu de chaos au sein de la partie. C’est tout petit, ça tient dans la poche, c’est rigolo et pas cher.

Puzzlegend

La mode est aux jeux d’Escape game depuis quelque temps, Blue Orange devait s’y mettre aussi mais ils ont choisi une approche plus casse tête, avec seulement quelques cartes, vous allez vous embarquer dans une aventure avec Merlin, Sherlock Holmes ou Robinson pour tenter de résoudre l’énigme se cachant derrière chaque carte. C’est malin avec des mécaniques que l’on ne retrouve pas souvent. Par contre, petite erreur sur le paquet Merlin, il manque des mots sur l’une des premières cartes, ça perturbe. Non ce n’est pas une première énigme à résoudre, c’est juste une erreur d’impression mais qui ne gêne pas le reste de l’expérience. Si vous avez cette erreur, vous êtes les heureux possesseurs du premier tirage, bravo ! Elle sera corrigée dans les suivants.

Taco kitten pizza

La version pour enfant de Taco Chat Bouc cheese Pizza ! Quoi de mieux que d’entendre des enfants hurler de rire avec ce jeu qui nous fait nous même hurler de rire ? 😀 Parents voulant des enfants calmes et sages, passez votre chemin ! Ici ça crie, ça rage, ça rit, bref ça s’amuse ! 

Taco football woman

La version officielle de Taco Chat Bouc Pizza qui va accompagner le mondial de foot féminin. Comme pour Next Station, Blue Orange cherche à étendre le jeu de société à d’autres sphères et on trouve ça toujours très cool d’avoir de nouveaux joueurs ! On commence par un p’tit Taco Bouc et on fini quelques mois plus tard par un petit Twilight Impérium à la cool !

Moonriver

Le petit dernier de l’univers Kingdomino, toujours de la pose de territoire pour gagner des points mais cette fois-ci, vous allez construire vos dominos en assemblant deux parties distinctes ! Il y a également de la pose de bétail et du vol de bovins pour dérober des points aux adversaires ! On ne connait pas bien la gamme Kingdomino mais cette version nous intrigue ! 

Volto

Un des coups de cœur de Cannes ! Un jeu abstrait où vous devez attraper le Prince de l’adversaire sans vous faire attraper le votre et sans attraper les demoiselles de l’adversaire. C’est fin, c’est stratégique, c’est ultra malin et le design est très chouette, j’ai adoré mes parties et je demande qu’à en refaire ! Grosse envie de reviens y ! 

Dtda 

Résonance et du numérique

On est passé voir les copains de DTDA, on y peut rien, on les aime bien, ils ont des jeux cools, des DA incroyables et ils livrent même leur KS ! D’ailleurs, Résonance, leur dernier en date est en train d’être livré ! A vous les messes noires pour invoquer un démon à la lueur d’une bougie ! On vous en a parlé ici

DTDA c’est aussi du numérique (et pas digital, on vous voit), ils sont en collaboration avec plusieurs chaines d’histoires pour proposer des illustrations originales aux tippeurs de la chaîne, mais aussi un format ludique sur l’histoire en lien avec les vidéos des chaines. On apprend des trucs au passage ! L’application propose un parcours original au travers des différentes vidéos de la chaîne, avec des quizz pour vérifier les connaissances acquises dans la vidéo.

De cette collaboration devrait également émerger un nouveau jeu dans la Grèce antique, on vous parlera de ce nouveau KS dès que nous aurons les éléments !

Vous trouverez également des versions numériques pour leurs jeux comme Efemeris, qu’on aime toujours autant ici, jouez y c’est trop cool ! 

Catch up

Mind UP

Alors celui là, je l’avais pas vu venir, on s’est incrustés à une table, on était 6, chacun avec une main de cartes avec simplement des chiffres et des couleurs. Une ligne de cartes au milieu, on choisit tous une carte de notre main que l’on pose en même temps au milieu, on les met dans l’ordre croissant pour correspondre à la ligne de cartes posée, on prend la carte qui nous est attribuée, cette dernière vient dans un tableau de score qui fera entre x1 et x5 par couleur. 

Et on recommence à choisir une carte mais cette fois en visant une couleur spécifique de la ligne centrale. Le jeu est super malin avec une profondeur qu’on ne lui soupçonne pas au premier abord. 

Une fois la première manche terminée, on fait les calculs de points et on reprend les cartes que l’on a gagné pour faire une nouvelle main et une nouvelle manche, à ce stade de la partie on sait qui à quoi en main et on peut commencer à anticiper les futurs mouvements des autres joueurs, c’est très cool, ça ne coûte pas cher et ça ne prend pas de place ! 

After us

Jeu de deckbuilding à la saveur Planète des Singes, vous allez devoir recruter de simièsques personnages pour faire avancer des pistes de score. En agençant les cartes de manière optimale vous activez des bonus en fonction du  type de singe. Le jeu est une course un peu dans son coin avec peu d’interactions entre les joueurs, ce qui n’en fait pas un mauvais jeu, loin de là, mais ne vous attendez pas à vous affronter avec vos troupes poilues. Le jeu est superbe dans son esthétique, il donne envie d’y jouer ! 

Faraway

Celui là m’a retourné la tête. Vous devez drafter des tuiles pour créer une frise chronologique qui vous permettra de créer des ressources. Sauf que la création des ressources ne se fait qu’après avoir poser toutes les cartes et en les prenant à rebours. La dernière carte est activée en première puis l’avant dernière, etc. Il faut donc anticiper le placement des tuiles pour que les tuiles posées en premières demandent des ressources que vous poserez par la suite. C’est tout un schéma de pensé complètement contre intuitif. 

Je me sens pas du tout à l’aise avec ce genre d’exercice contrairement à Panzerodin.

Scorpion masqué

Dead cells

On n’a pas joué ! On sait pas comment ça se joue ! 😀 On a juste vu un biome et on a toujours un peu de mal à comprendre comment l’aspect nerveux du jeu vidéo est retranscrit. La faute à la table de démonstration qui était constamment prise d’assaut. Néanmoins l’aspect progression est bien présent grâce au deckbuilding, à chaque mort, vous pourrez utiliser les cellules que vous avez acquis lors de votre partie pour acheter des nouvelles cartes. On a beaucoup joué au jeu vidéo et on a hâte d’en savoir plus sur les mécaniques de jeu et sur les sensations de jeu. 

Ca conclut notre 2ème jour, on vous parlera de la fin de nos aventures dans un dernier article !

Meshuggah – Immutable, la bonne surprise

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Salut les metalleux ! Nouvelle chronique musicale avec un album datant de l’année dernière et que j’ai découvert très récemment. Un ami m’a offert Immutable de Meshuggah à Noël (merci beaucoup Pierre) ; je me suis donc lancé dans l’écoute du dernier opus en date (avril 2022) de la formation suédoise. Non sans quelque réticence, car le groupe ne m’a jamais vraiment séduit, la faute à une musique hyper technique et pour laquelle je n’ai probablement pas les clefs (= je n’ai pas de thèse en mathématiques ni en musicologie). Cependant, l’ayant reçu en cadeau, j’y ai prêté une oreille attentive et voici mon humble retour sur le dixième album studio du quintet suédois. 

Comme dit en introduction, je n’ai pas vraiment d’atomes crochus avec Meshuggah jusqu’à présent. Ayant écouté Chaosphère à sa sortie, j’étais vraiment dérouté par toute cette technique : les guitares et la batterie ont des schémas rythmiques que je trouve très particuliers et je n’arrive pas à mémoriser de couplets/refrains malgré plusieurs écoutes. Il en ressort pour moi une musique déstructurée, très froide, mais pas dans le sens que j’affectionne.

Meshuggah poursuit sur sa lancée et ne change pas drastiquement sa façon de composer de la musique, on a toujours des rythmiques ultra techniques avec des riffs saccadés et vraiment lourds par moments. Cependant, la production est bien meilleure que sur Chaosphere, dernier contact avec le groupe pour ma part. De plus, la BO de DOOM 2016 étant passée par là, mon oreille s’est peut être habituée au metal plus technique et presque industriel, mais j’ai apprécié l’écoute de cet album. 

Je suis toujours incapable de retenir un morceau, mais je trouve que globalement cet album est plus accessible.

L’album se décompose en 13 pistes pour une durée totale de près de  67 minutes. Le rythme général d’Immutable est varié et on oscille entre pistes brutales ou plus atmosphériques.

Black Cathedral par exemple est un titre instrumental, sans batterie qui offre un peu de répit entre deux pistes beaucoup plus violentes. Mais ce n’est pas son seul intérêt, les guitares proches du Black Métal apportent une ambiance assez malsaine dans cet océan de technique et de lourdeur. L’ambiance est vraiment oppressante, j’ai l’impression qu’un peu de batterie aurait permis de libérer en quelque sorte cette chape de plomb guitaristique, mais les percussions ne viennent jamais, laissant l’auditeur supporter seul le poids de ce morceau.

Meshuggah est connu pour la technicité de ses compositions qui ravi bon nombre de musiciens et mélomanes. Elle n’est pas en reste dans ce dixième album, même si j’ai tendance à trouver les rythmiques un peu moins déstructurées que par le passé. Les titres comme Ligature Marks font la part belle aux guitares qui s’expriment à la fois en rythmiques très solides et en lead avec des sonorités très aiguës, apportant beaucoup de relief aux compositions du combo suédois.
Cet album propose plusieurs ambiances assez sombres et ça amène les morceaux de Meshuggah à un niveau supérieur, ou du moins à un niveau qui me parle plus. On ne dénombre pas moins de 3 morceaux instrumentaux sur ce disque qui apporte un brin de variété bienvenu à ce dixième opus.

La violence de l’album est contrebalancée par quelques interludes musicaux disséminés tout au long de l’album, comme le titre They Move Below, Immutable laisse l’auditeur repartir en douceur avec une outro de plus de 5 minutes toutes calmes. 

Petit détour sur l’artwork de l’album, le format vinyle permet d’en profiter dans les meilleures conditions, ça serait dommage de ne pas l’évoquer. On doit l’illustration de la pochette d’Immutable à Luminokaya, un artiste russe qui a déjà œuvré sur de nombreuses productions du groupe. L’ensemble a un côté 3D rétro assez amusant et les couleurs chaudes accompagnent mon ressenti sur cet album, beaucoup plus chaleureux et accueillant que ses prédécesseurs à mon goût. 

L’album paru chez Atomic Fire Records me semble un peu moins dans la démonstration technique et plus dans l’atmosphère et l’ambiance que ses prédécesseurs. Encore une fois, je ne suis pas un fan de Meshuggah, dont les albums me font en général mal au crâne, mais Immutable est une bonne surprise. Je trouve cet album très efficace et avec des ambiances variées, il n’en fallait pas moins pour me séduire. Les puristes du groupe ne s’y retrouveront peut-être pas avec ce dixième album, mais il pourrait en revanche certainement permettre à des auditeurs plus réticents de remettre un pied dans la discographie de Meshuggah comme c’est le cas pour moi. Le groupe est programmé pour le Hellfest cette année, il est fort probable que je fasse un crochet par leur scène pour voir leur prestation.

Nemesis Lockdown – Mais qu’est ce qu’il veut au juste de p**** d’animal, hein ? Nous bousiller les uns après les autres ? Oui.

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Salut les survivants ! Il y a un jeu auquel on joue assez régulièrement et avec plaisir que l’on ne vous a jamais présenté : Nemesis. Le premier du nom. Le jeu est incroyable et mérite son article et si on l’évoque c’est pour parler de sa nouvelle version Lockdown qui vient d’arriver dans le commerce grâce à la localisation de Funforge.

La p’tite présentation  de Nemesis

Nemesis c’est un projet kickstarté de Awaken Realms qui est arrivé chez nous en 2020, Le jeu est de Adam Kwapiński et illustré par un paquet d’artistes : Jakub Dzikowski, Piotr Foksowicz, Patryk Jędraszek, Ewa Labak, Piotr Orleański, Michael Peitsch.

Funforge s’occupait de la traduction et de la commercialisation des exemplaires sur le sol français. 

Le jeu est un succès dès le départ, de multiples ruptures de stock et de réimpressions plus tard, le jeu fait sa place, il trouve son public, il charme, il interpelle, il est ouf, nous on s’éclate dessus !

La même année, le studio fait une annonce : Nemesis Lockdown, suite du premier mais également standalone, re financement participatif, re succès même au dessus du premier, re collaboration avec Funforge pour la traduction et la distribution française. 

Et nous voilà début 2023 avec Nemesis Lockdown, disponible en boutique et moi qui vous en parle avec une excitation non feinte ! 

Mais c’est quoi Nemesis ? 

Le premier Nemesis est un jeu semi-coopératif dans un univers de science-fiction basé sur le premier film Alien dans lequel vous allez incarner un membre d’équipage qui se réveille de son hibernation lors du retour vers la Terre. A peine vous mettez les pieds en dehors de votre capsule de sommeil, vous glissez sur les restes gluants d’un de vos (ex) collègue, sa routine beauté à mal tourné, il n’est plus qu’un tas de viande et de viscères à moitié digérées. Et vu que vous êtes quelqu’un de perspicace, vous vous doutez qu’il y a un problème. 

Ni une, ni deux, tous les membres d’équipage sont réveillés et vont devoir progresser dans un vaisseau en mauvais état, le voyage, l’intru ou un membre de l’équipage a bien abîmé le vaisseau, des parties sont endommagées, vous n’avez plus d’autre choix que de tout réparer pour mener à bien votre mission tout en tentant de survivre. Entre les avaries, les pannes, les sabotages, les nouveaux passagers que vous n’aviez pas invités et les trahisons au sein de votre groupe, vous allez passer un moment mémorable. 

Toutes les photos de l’article sont faites avec le matériel de Nemesis Lockdown sauf les figurines peintes qui viennent du premier.

Dans les mécaniques 

Si le jeu peut paraître assez complexe dans ses étapes de résolution, il est en fait très organique et une fois la première manche terminée, il est très simple d’enchaîner les tours pour peu qu’on ait un joueur connaissant bien le jeu qui fait les étapes de résolution des intrus. 

Chaque personnage est unique et possède des deck asymétriques avec des quêtes et des actions spécifiques. 

Chacun joue à son tour via une main de cartes qu’il pourra dépenser pour les actions des cartes ou bien en paiement d’actions simples comme se déplacer par exemple ou comme coût pour payer des actions plus couteuses sur d’autres cartes. Par exemple, pour utiliser contournement, il faut dépenser une carte supplémentaire de sa main. 

Chacun fait une action à son tour jusqu’à ce que tout le monde décide de passer pour garder des cartes en mains ou n’en ait plus et ne puisse plus jouer. 

Puis viennent les actions des extraterrestres, du vaisseau et on recommence jusqu’à ce qu’une condition de victoire ou de défaite (ce qui arrive beaucoup plus souvent) soit remplie. 

Le jeu à un nombre de tours limités avec des événements qui forceront votre destiné, on est très régulièrement en équilibre entre l’envie de se dépêcher pour empêcher l’autodestruction du vaisseau ou effectuer des réparations avant que le feu ne se propage et ne détruise tout. Mais le meilleur, c’est la trahison, aaaaah douce trahison de ses “coéquipiers”, ces petites saloperies qui nous tendent la main pour mieux nous couper tout espoir de victoire <3 

Dans Nemesis vous recevrez au début du jeu, deux objectifs personnels qui définissent vos actions dans le jeu, ils sont très variés, amener le vaisseau sur une autre planète, le faire exploser, préserver des échantillons d’alien, tuer tel joueur, sauver tel autre, etc… 

Tous les objectifs sont évidemment cachés et vous devrez en choisir 1 parmi les 2 pour définir votre mission. Si au départ, chacun y va de sa bonne volonté pour ne pas se faire croquer, on arrive rapidement à une suspicion généralisée 

“Attends, je vais voir si les moteurs sont en bon état, au pire je le répare t’en fais pas… Pas besoin de te déplacer…” 

On peut se mettre des bâtons dans les roues tout le temps de tellement de moyens différents que c’est une vraie ode à la puputerie et j’adore ça ! Gagner une partie est vraiment un exploit mais ce qui compte ce n’est vraiment pas la victoire, c’est cette expérience de jeu qui mettent les joueurs face à des dilemmes tout en l’enrobant d’un système de jeu aux petits oignons qui permet de multiples actions toutes cohérentes avec l’univers. 

Une direction artistique qui claque sa mère 

Le jeu est BÔ ! La thématique Alien, sans la licence, est incroyable, les illustrations sont à tomber, les figurines sont superbes, en plus j’ai de la chance, Panzerodin a passé beaucoup, mais alors beaucoup, de temps pour me les peindre, le rendu est magnifique, ça donne une autre dimension dès qu’on est en jeu. 

Il me manque quelques éléments en 3D comme les moteurs ou le poste de pilotage pour parfaire l’immersion et ils arriveront sûrement un jour pour parfaire le plaisir. 

Je ne peux résister à vous montrer cette version ultra vénère du plateau de jeu où vous pouvez sentir l’amour des joueurs pour le jeu. 

On devait pas parler de Lockdown ? 

Si j’y arrive ! Mais on ne pouvait pas parler de Lockdown sans vous parler de Nemesis. Le jeu bien qu’un standalone est une suite du premier et pour pouvoir comparer et en discuter confortablement, il fallait que je vous parle de Nemesis qui fait partie de mes jeux préférés. Simple pour les nouveaux joueurs, avec des sensations folles, une DA incroyable, une rejouabilité et des tensions toujours renouvelées, bref, je vous ai dit que j’aimais beaucoup ce jeu ? 

Lockdown dans tout ça est la suite de Nemesis premier du nom, dans l’univers du jeu, vous faites partie des rares survivants du vaisseau, vous avez été récupérés par l’une des méga corporation qui a orchestrée le carnage sur votre bâtiment dans l’espoir de récupérer un créature d’un autre monde. 

La vanité humaine fait qu’ils pensaient la contrôler, peut être même la dresser. Mais la nature reprend toujours ses droits, la créature s’est échappée de sa cage et reprend l’activité pour laquelle elle est la meilleure : tuer. 

Comme un mauvais remake de film, vous savez déjà ce qui va arriver, il vous faudra sortir de ce lieu avec les quelques survivants que vous croiserez avant que les hauts placés décident de tout faire sauter pour cacher les traces de leur échec tout en espérant que les alliés croisés aient les mêmes objectifs que vous. 

Qu’est ce qui change dans Nemesis Lockdown ? 

Il y a plusieurs changements assez impactant sur vos parties : 

L’électricité : 

Dans vos parties, la gestion de l’alimentation des secteurs va avoir des répercussions assez fortes sur vos actions. 

L’une des plus forte est pour moi la gestion du bruit, dans Nemesis premier du nom, on subissait énormément le bruit, les jetons s’accumulaient inlassablement jusqu’à la rencontre inévitable avec un intrus. Maintenant, si vous êtes dans un secteur alimenté et donc illuminé, vous pourrez retirer tous les marqueurs bruits du secteur et vous octroyer un peu de répit.
Bien sûr, vous pouvez également éteindre un secteur alimenté pour mettre un joueur dans la panade, mais qui oserait ? HEIN ??? NON JE SUIS PAS RANCUNNIER ! 

Les jets de tirs sont également plus favorable dans un secteur éclairé grâce à un dé spécifique.
Ainsi que les attaques surprises qui sont moins punitives si vous êtes dans un secteur en pleine lumière. 

Sans oublier des effets supplémentaires lors de la résolution des événements et des attaques qui peuvent vous mettre assez mal si vous êtes dans le noir. 

Vous allez retrouver cette peur primale du noir et tout faire pour l’éviter.

L’ascenseur

Enfin la possibilité de se déplacer rapidement d’une partie à l’autre du plateau, c’est tout con mais ça évite de perdre beaucoup de temps et d’actions pour courir d’un point éloigné vers l’autre. Bon il faut quand même qu’il soit alimenté pour fonctionner bien sûr. Mais ça, ça fait partie du plaisir…

Les contingences : 

Nouvel obstacle à votre survie, les plans des décisionnaires ! Si chaque joueur à toujours des objectifs secrets, il y a en plus une informations cachée : Quel est le choix des méga corporation quant à la survie de la base ? 

Chaque joueur à une partie de ses informations, ou plutôt, chaque joueur possède un plan qui ne sera pas appliqué à la fin de la partie, le reste des plans non appliqués se trouve dans un pool neutre qu’il faudra explorer via des actions de salles pour tenter de savoir si à la fin de la partie la base ou les capsules d’évacuation vont être détruites, si le personnel doit être protégé ou bien éliminé en fonction de ses connaissances, etc. Ces directives sont importantes pour garantir votre survie en fin de partie ! 

Les points faibles : 

C’est un aspect que l’on utilisait très peu dans Nemesis premier du nom, je suis ravi du changement de direction de ce module. 

Contrairement au premier jeu, vous allez avoir connaissance d’un point faible (d’une créature) déjà révélé qui pourra vous permettre d’avoir un avantage sur les vilaines bestioles.
Mais pour pouvoir profiter de ce bonus, il faudra disposer de connaissances. Elles sont acquises au fur et à mesure de votre enquête dans la base. Les rescapés du vaisseau auront déjà accès à ce premier point faible, il faut bien avoir un avantage à avoir survécu à cette galère ! S’il faudra à nouveau examiner un cadavre de créature, d’un autre joueur ou un œuf pour débloquer les autres points faibles (ainsi qu’un niveau de connaissance suffisant) les corps à étudier ne seront plus imposés comme dans le premier jeu. C’est beaucoup plus facile de dévoiler les 3 points faibles. Mais il faut augmenter sa connaissance pour en profiter. J’aime bien ce choix qui nous pousse vers des actions pour avoir un bonus. L’une des contingences est liée au niveau de connaissance des personnage, c’est devenu un élément très important dans la partie. 

Les ordinateurs :

Nouveauté bien sympa dans les options de salle disposant d’un ordinateur et étant alimentée bien sûr. Une carte ordinateur avec plusieurs choix est visible de tous, vous pouvez vous rendre dans une salle avec un terminal pour effectuer l’une de ses actions. Une fois l’action faite, on remet la carte sous la pioche et on en prend une nouvelle. De nouvelles actions sont disponibles pour la prochaine utilisation d’ordinateur.
L’action de pouvoir déplacer le véhicule est tellement méchante, on peut voir l’un des survivants courir vers le sas pour tenter de s’échapper dans le bunker extérieur en prenant l’astromobile mais il vous suffit de télécommander le véhicule à distance via un ordinateur pour le rendre inaccessible et ruiner ses efforts. Généralement un sourire se dessine sur votre visage comme si vous veniez d’annoncer un 49.3, c’est machiavélique. 

Un plateau recto/verso enfin utile ! 

Dans le premier Nemesis vous aviez un second plateau au verso qui permet un agencement différent des pièces mais celles-ci étant mises au hasard dans tous les cas, tout le monde jouait avec la face principale et ça allait très bien comme ça. 

Lockdown fait mieux avec un plateau vraiment différent, avec des sorties hors de la base sur le sol martien avec des jets de dés différents et des événements spécifiques à cette face du plateau qui viendront renouveler l’expérience de jeu. 

La Direction Artistique

Vous le voyez depuis le début de cet article, elle est toujours aussi qualitative, j’adore les illustrations, elles sont magnifiques, les figurines sont toujours aussi bien modélisées même si je dois avouer avoir une préférence pour la thématique du premier Nemesis, Lockdown se rapproche de Alien 3. 

Les intrus ne sont pas un lointain souvenir !

Les intrus de Nemesis sont jouables dans Lockdown simplement en retournant le plateau laboratoire.

Tout comme les personnages du premier Nemesis. Par contre pour ce qui est des extensions Carnomorphes et Semeurs du vide, il faudra un petit extra que l’on détaille ci-dessous. 

L’extension et les SG

Car qui dit KS dit petits cadeaux bonus. Ils font tous disponibles dans l’extension Chytrides que l’on vous conseille fortement, surtout si vous avez Nemesis premier du nom. 

Dans cette extension vous trouverez non seulement une nouvelle race d’aliens mycologiques mais aussi des petits extras qui rendent plus confortable le jeu comme par exemple les portes en 3D pour matérialiser proprement quand elles sont ouvertes, fermées ou cassées, assez pratique ! J’aime beaucoup les histoires interdites #3 fournies avec. Sous forme de BD, cette campagne coopérative vous plongera dans une belle aventure que l’on a pas encore terminée mais qui pour l’instant est assez corsée… Seul inconvénient, ça nous donne envie de faire les précédentes ! 

L’astromobile est aussi modélisée, elle a un petit côté mako de Mass Effect que j’aime beaucoup.

Ainsi que la possibilité de jouer avec les extensions du premier Nemesis Médecin et Aftermath compris. 

Si vous possédez Nemesis et ses extensions et que vous avez envie de mélanger les jeux, cette extension est un indispensable ! Si vous n’avez que Lockdown, l’extension ajoute tout de même une nouvelle race et des p’tits trucs sympa comme des portes en 3D.

Nemesis ou Nemesis Lockdown ? 

J’ai envie de vous dire les deux !
J’adore le premier, son ambiance, ses monstres iconiques faisant référence à Alien et forcément avec tout l’affect que j’ai pour les parties et les coups bas réalisés, j’aime beaucoup trop ce jeu pour vous le déconseiller ! Malheureusement le jeu est victime de son succès et il devient introuvable à prix abordable Les derniers prix qu’on a pu voir à Cannes étaient de 195 €… 

Lockdown reprend les grands principes de son grand frère mais offre suffisamment de sensations différentes pour ne pas être une copie conforme. Pour un joueur expérimenté de Nemesis, Lockdown ne réinvente pas la poudre, mais il apporte une continuité à l’histoire en offrant de nouvelles mécaniques qui viendront renouveler le plaisir de jeu. On devient très vite accro à la mécanique de l’électricité qui amène une touche supplémentaire de coopération avec les contingences qui peut voler en éclat à tout moment. 

Pour les premières parties, je préfère présenter Nemesis premier du nom mais dans l’équipe on a enchaîné les parties de Lockdown et il va être dur de revenir en arrière maintenant qu’on a gouté à ses améliorations.

Le jeu est toujours disponible à la vente au moment où on tape ces lignes, aussi bien sur le store de Funforge que sur d’autres boutiques en ligne (Philibert, Ludum, etc)
Par contre, des cartes ont eu des erratas, qui sont fournis avec les boites, vérifiez bien d’avoir ces correctifs avant de jouer. Pour compléter l’apprentissage des règles dans les meilleures conditions, on vous glisse le lien de la page avec la règle mise à jour pour plus de clarté. 

Nemesis Lockdown est un petit bijou ludique pour ceux aimant se raconter des histoires et vivre des aventures où l’on ressort pas vraiment indemne de la table, les trahisons, les pannes, les feux, les pas de bol du destin sont tous des rouages incroyables que Awaken Realms a su agencer comme un orfèvre pour vous faire vivre une aventure spatiale sous haute tension. Pas mal pour des humains…

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 1 à 5 joueurs
Age conseillé Conseillé à partir de 12 ans
Durée d’une partie de 90 à 120 minutes
Auteurs
Adam Kwapiński
Illustrateurs Ramy Badie
Éditeur Unstable Games
Prix : environ 145€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez  Philibert.netPlayinLudum et Mille et un jeux . En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Like a Dragon : Ishin! – Le retour des tatanes !

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Salut les samouraïs ! On vous a déjà parlé de la série Yakuza sur le site et plus précisément du spin-off Judgment. J’avais pour objectif après avoir terminé le second épisode, Lost Judgment, de me plonger un peu plus dans les épisodes canoniques en commençant par le plus accessible : Like A Dragon sorti en 2020. Le fait qu’il soit sous-titré en français en faisait un bon point d’entrée, mais c’était sans compter l’aspect RPG qui m’a rebuté au bout de quelques heures. Trève de digression car on s’en fiche un peu, mais c’était juste pour dire que j’avais un peu d’appréhension à l’idée de lancer un titre estampillé Like A Dragon. Un peu novice de la série pour le coup, je pensais qu’il s’agissait d’un tout nouvel épisode, mais que nenni ! Like A Dragon : Ishin! sur PlayStation 5, Xbox Series et PC est en fait un remaster du titre initialement paru sur PlayStation 3 et 4. Vous n’en avez jamais entendu parler avant ? Et bien c’est tout à fait normal puisque cet opus n’avait jamais réussi à passer les frontières du Japon.

Avec Ishin!, terminé la période contemporaine pour retourner à la fin du XIVème siècle.   Loin d’être un cours théorique, on nous propose tout de même quelques points d’histoires sympathiques, avec bien ŝur des approximations et arrangements pour coller au scénario. Du moins c’est ce que j’imagine, puisque ce n’est pas vraiment une période que je connais, mais après quelques heures de jeu cela m’a donné envie de me plonger un peu dans cette culture que j’ai toujours regardée de loin. Sans entrer dans le détail du scénario, Ishin! débute avec l’assassinat du père de Ryoma alors qu’ils prévoyaient de renverser le pouvoir en place. Ce dernier cherche alors à retrouver la trace des assassins avec comme seul indice le style de combat utilisé. Ryoma va alors être amené à fuir pour enquêter et surtout ne pas porter le chapeau ! Comme d’habitude, le scénario est découpé sous forme d’épisodes à la façon d’une série et chaque nouveau chapitre débute par court un résumé des événements passés. Une chose que beaucoup de jeux devraient intégrer pour les joueurs sporadiques comme moi qui reprennent parfois un jeu 6 mois après sans se souvenir du scénario !

Plus que la période, c’est aussi le lieu qui change avec ce “nouvel” opus. Fini le quartier de Kamurocho que les joueurs ont déjà parcouru en long en large et en travers et qui est la marque de fabrique de la série Yakuza. On se retrouve dans une petite campagne typique (ou du moins comme on se l’imagine) japonaise, avec ses bâtiments en bois et ses ruelles étriquées mais pleines de vie. A chaque coin de rue, on trouve des échoppes, des points d’intérêts à identifier, des personnes à qui parler etc…

Les jeux de la franchise n’ont jamais vraiment brillé par leur réalisation graphique. En présence d’un remaster on aurait pu s’attendre à en prendre plein les yeux mais ça n’est malheureusement pas vraiment le cas. Globalement c’est tout de même très acceptable, sûrement grâce à l’ambiance générale qui fait oublier les petits défauts techniques. Lors de nos pérégrinations on n’y fait pas vraiment attention à ces limitations, mais c’est surtout lors des phases de dialogues que l’on se rend compte du gap technique entre les générations de consoles.

Les visages des PNJ sont comme figés et sans grands détails, ce qui rend le tout parfois risible. Par contre, certaines cinématiques sont vraiment superbes et la mise en scène léchée propre à la série sublime le tout. 

D’ailleurs, heureusement que les développeurs savent manier l’art de la cinématique car elles sont nombreuses et accaparent une bonne partie du temps de jeu. On a souvent l’impression de regarder un film plus que de jouer à un jeu vidéo, mais comme évoqué plus haut elles sont chiadées et servent bien l’histoire sans en rajouter des couches. Après le court tournant RPG au tour par tour prit avec l’épisode précédent, on repart ici sur du beat’em all classique en temps réel. Parce que si les jeux estampillés Yakuza sont connus pour leurs histoires passionnantes et leur tendance à allonger les cinématiques, ce sont aussi les phases de baston qui font l’essence de la série. Si l’on peut s’attendre à du corps à corps et du sabre, période et univers oblige, notre héros sera également amené à manier l’arme à feu au cours des NOMBREUX combats qui parsèment l’aventure. Il est en effet possible de changer en cours de combat et sans restriction de type de combat. Une simple sélection avec la croix directionnelle et l’on passe du sabre au combo pistolet / dagues. 

C’est une chose assez intéressante qui permet de se sortir de situations un peu compliquées, les combats de boss étant parfois rudement difficiles. Pour ne pas pénaliser les joueurs qui voudraient profiter du scénario sans refaire 10 fois le même combat, après des échecs le jeu propose de diminuer temporairement la difficulté. C’est une chose que j’ai apprécié, car n’ayant pas énormément de temps de jeu à ma disposition, je préfère suivre une histoire que de chercher la meilleure stratégie pour parer des coups. En plus des combats propres à l’histoire, le jeu à une fâcheuse tendance à faire apparaître des ennemis aléatoirement à chaque coin de rue. Je n’ai jamais compris cette volonté de mettre constamment le joueur à l’épreuve, de le couper dans une quête pour seulement récolter quelques items à utiliser dans les boutiques ou des objets de soin. La seule chose intéressante est que les ennemis lâchent parfois des orbes permettant de développer plusieurs arbres de compétences. Chacun est relié à un style de combat (sabre, combat au corps à corps, …) et permet de booster les compétences du héros. Comme il existe des orbes pour chaque type de combat, il n’y a pas besoin de faire de choix pour privilégier tel ou tel style au détriment d’un autre.  

Enfin et comme à l’accoutumée dans les Yakuza, le contenu proposé est impressionnant. Outre la mission principale qui tient en haleine de nombreuses heures, tous les à côtés permettent de prolonger l’immersion avec des quêtes annexes bien sûr, mais également plein de petites activités dont la série à le secret. 

Avec ce remaster, Ryu Ga Gotoku Studio permet aux européens de découvrir un titre jusqu’ici réservé aux joueurs japonais. Comble du luxe, le titre a bénéficié d’une traduction (sous titres uniquement) française, et j’espère que les précédents opus bénéficierons; même uniquement grâce à un patch; d’un tel traitement. Ishin! n’était sur le papier pas fait pour me plaire car la période couverte ne m’attirait pas plus que ça, mais il faut dire que j’ai rapidement changé d’avis. Le scénario captivant et la mise en scène chiadée font que les heures passent sans que l’on s’en rende compte, surtout si l’on s’attarde sur les nombreuses quêtes annexes et activités que propose le jeu. 

Something to hide – Exploration des messages cachés du rock

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Salut les metalleux ! On vous a pas mal parlé de bouquins autour du metal ces derniers mois, et pour continuer dans notre lancée on a décidé de vous présenter une campagne de financement participatif pour Something to hide, un livre à paraître en mai 2023 aux Éditions du blouson noir.

Derrière ce nom, on trouve Sofie von KELEN et Johann GUYOT respectivement journaliste et auteur de bande dessinée, qui ont monté l’entreprise en 2012 et qui ont ensuite publié la série Welcome to Hell(fest) qui contient 3 tomes et une édition intégrale. Dans celle-ci, ils décrivent leurs pérégrinations au Hellfest sur plusieurs éditions. J’avais eu l’occasion de lire le premier en médiathèque, et j’ai été surpris de voir qu’il en existait 2 autres !

Il y a quelques temps, Emilien Nohaïc (toujours lui décidément) des Éditions des Flammes Noires a partagé sur Instagram une campagne de financement participatif qui a retenu mon attention, puisque j’y ai reconnu quelques visuels qui m’avaient plu lors de la lecture du premier tome. Les Éditions du blouson noir on en effet besoin des lecteurs pour soutenir la publication de Something to Hide, écrit par Diego GIL et qui paraitra en mai 2023 sur leur site, puis en août dans toutes les bonnes librairies. Dans ce livre, l’auteur partira à la recherche des messages cachés dans les morceaux de rock, en collaboration avec Johann GUYOT qui viendra agrémenter le récit de son œil d’expert.

Si vous voulez participer à cette initiative, vous pouvez vous rendre sur la page Hello Asso du projet et choisir l’un des paliers. En fonction de votre implication, vous pourrez recevoir le bouquin financé avec un ex-libris inédit, mais aussi un tee-shirt ou les précédentes sorties de la maison d’édition. De mon côté j’ai craqué pour le palier à 55€ comme ça je vais pouvoir me faire les deux tomes de Welcome to Hell(fest) que je n’ai jamais eu l’occasion de lire, et qui ne sont plus imprimés mis à part dans l’anthologie.

A l’heure où j’écris ces lignes, le projet n’est financé qu’à 10%, donc si vous voulez soutenir un peu la culture metal, foncez sans hésiter !

Happy Little Dinosaurs – La bataille du cynisme

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Salut les sauriens ! Happy Little Dinosaurs est un jeu créé par Unstable Games à qui l’on doit les titres Unstable Unicorns et Here to Slay entre autres. Le studio s’est démarqué en proposant des jeux à l’esthétique très mignonne mais dans lesquels on se fait souvent des crasses. Happy Little Dinosaurs ne fait pas exception, voyons tout de suite de quoi il en retourne !

Souriez, c’est bientôt fini !

Derrière cette phrase d’accroche présente sur la boite du jeu, se cache presque tout le pitch d’Happy Little Dinosaurs. Chaque joueur y incarne un petit saurien représenté par un plateau personnel contenant un pouvoir spécial unique et une piste de Secours, ainsi qu’un petit meeple en bois tout mignon. Le monde est en proie à des catastrophes de tous types et ça pue un peu pour la survie de nos lézards. Mais ce n’est pas parce que la fin est proche qu’il faut se lamenter.
Au centre de l’aire de jeu on trouve deux paquets de cartes, un à dos clair dans lesquels les joueurs piocheront à chaque tour et un à dos sombre représentant les catastrophes.

Le but du jeu est de faire progresser son meeple jusqu’à la cinquantième case de la piste Secours avant les autres joueurs pour s’assurer la survie. Et tout cela avant d’avoir accumulé trop de cartes Catastrophe !

Le jeu s’articule autour de la mécanique de la bataille, comme Challengers!, mais de manière beaucoup plus classique. Chaque joueur a 5 cartes en main qui peuvent être du type ressource, avec une valeur et éventuellement un effet, ou Illico qui proposent un effet en réaction à une situation particulière. 

En début de tour on révèle une carte catastrophe, elles sont de 3 types différents : Catastrophe naturelle, prédatrice ou émotionnelle.  Cumuler 3 cartes du même type ou une de chacun des types est une cause de défaite pour le joueur. Attention également, il existe des cartes Catastrophe Météorite qui comptent pour chacun des types. 

Les joueurs vont donc s’affronter pour ne pas remporter la carte Catastrophe. Celui qui lors de la bataille fera le plus petit score devra ajouter la carte néfaste à sa funeste collection. Cela dit, la progression sur la piste de secours se fait de manière originale. Chaque joueur progressera d’autant de cases sur sa piste que son score obtenu à la bataille, auquel on ajoute son nombre de cartes Catastrophe dans sa collection.
On l’a dit un peu plus haut, chaque dinosaure a un pouvoir spécial qui ajoutera un bonus ou un malus à son score de bataille, selon le type de carte Catastrophe révélé.
En récupérant une carte Catastrophe, le joueur peut défausser une carte de sa main avant que tout le monde ne repioche des cartes pour compléter sa main à 5 cartes. 

Il y a un petit côté sympa risque/récompense à accumuler les cartes Catastrophe. avec un 4 en fin de partie on avancera d’autant de cases qu’un joueur posant un 7 et étant passé au travers des cartes Catastrophe jusque là. De plus, les effets des cartes ressources et les cartes Illico viennent ajouter un peu de piment aux manches. On a de petits retournements de situations et des rebondissements pour ponctuer la partie.

Un design mignon over 9000

Ce qui attire l’œil au premier abord, c’est le visuel de la boîte. Ce petit stégosaure tout mignon qui sourit sous une pluie de météorites nous a séduit. Le reste des cartes n’est pas en reste, les cartes Coincé, Caillou par exemple sont débordantes de mignonnerie.
Il y a 24 cartes Catastrophe unique (+4 Météorite) avec leurs citations à découvrir. 

On a aimé l’humour très noir de certaines cartes, comme le Tyr-Ex et Ghosté. Le cynisme de certaines citations couplé aux designs tout mignons des dinosaures et des objets nous a fait beaucoup rire à leur découverte. Malgré les dessins tout mignons, les propos ne sont pas adaptés à un public trop jeune qui n’aura pas les clés pour comprendre l’humour caché derrière ces cartes déprimantes.  Cependant, une fois la surprise passée, le soufflé retombe un peu et le jeu a un peu perdu de sa saveur pour nous. La mécanique est très basique et ne renouvelle pas grand chose, on n’a pas une profondeur de jeu qui invite à revenir souvent sur Happy Little Dinosaurs. L’expérience est sympathique, mais pas inoubliable. 

Conclusion

Happy Little Dinosaurs est un jeu de cartes créé par Unstable Games basé sur le système de la bataille. Pour l’emporter il faut être le premier à atteindre la cinquantième case de la piste Secours ou être le dernier en vie, en ayant récolté moins de Catastrophes que vos adversaires. On influence légèrement le cours de la bataille avec les pouvoirs spéciaux de son dinosaure ou par le biais de cartes Illico pour ajouter quelques effets.
Le gros point fort du jeu réside dans sa direction artistique et son humour qui a bien fonctionné chez nous. Sorti de ça, le jeu propose une expérience sympathique mais pas révolutionnaire, ni une rejouabilité incroyable. 

Il fera son effet lors de la première partie mais une fois passé le plaisir de la découverte des cartes aux textes acides, il risque de rester dans votre ludothèque sans ressortir. 

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Age conseillé Conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie Environ 45 minutes
Auteurs
Ramy Badie
Illustrateurs Ramy Badie
Éditeur Unstable Games
Prix : environ 25€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

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