Salut les Conquérants ! Il y a quelques mois, en mars pour être précis, nous vous avions annoncé le Kickstarter de Monumental le prochain jeu de société Funforge. Dans jeu de civilisations, les peuples vont s’affronter pour la conquête de territoires dans un format 4X où plusieurs éléments de gameplay vont se mélanger : jeu de figurines, plateau et deckbuilding.
Malheureusement, l’offre n’ayant pas séduit les joueurs lors de la première tentative, le Kickstarter a été annulé . Trop cher, Pledges trop vagues, un financement trop haut, les raisons étaient multiples et la grogne des joueurs avait fini par contraindre Funforge à annuler le projet. Mais l’annulation n’était finalement qu’un report !
Funforge l’avait annoncé, ils n’allaient pas abandonner Monumental ! Conscients de leurs erreurs, ils ont préféré annuler la campagne pour relancer plus sereinement un financement en fin d’année et apporter une meilleure offre aux joueurs.
C’est chose faite, le reboot de KS de Monumental à lieu mardi 23 octobre à 18h00 (oui ce soir !).
Voici le trailer officiel du lancement :
Quels changements ?
Un reboot demande des améliorations pour fonctionner, il y en a quelques unes dans cette nouvelle campagne de Monumental.
Lors du premier KS, les joueurs demandaient qu’une version sans figurines en plastique soit produite pour réduire les coûts.
Funforge à écouté ces backers, vous trouverez maintenant deux versions de Monumental :
Une Classique à 65€ ne contenant pas de figurines mais des pions en carton.
Une version Deluxe à 90€ avec 70 figurines en plastique.
Il avait été reproché une confusion dans les pledges, cette fois-ci tout est clair. Seulement deux offres, l’une avec la version Classique, l’autre avec la version Deluxe, les deux donnant accès aux Stretch Goals.
Une extension The Lost Kingdom vient compléter l’offre de base. Elle aussi prévue en version classique et Deluxe, aux prix de 55€ et 75€ rajoutant 56 figurines et 84 nouvelles cartes de civilisation. Mais également un 5ème joueur jouable.
Un reboot mais le cœur du jeu conservé
Si l’offre à changée, le jeu quant à lui reste toujours le même et c’est tout ce qu’on espérait de ce reboot. Les mécaniques qui faisaient l’originalité du jeu, détaillées dans notre premier article n’ont pas changées. La DA est toujours sublime, les tuiles et les cartes donnent envie. Il faut rappeler qu’une vingtaine d’illustrateurs ont travaillé sur le projet et que pour avoir su garder une cohérence graphique avec autant de monde, chapeau à vous!
Pour les figurines, je ne m’étalerai pas, les images parlent d’elles mêmes, le rendu est magnifique, les joueur vont s’en donner à cœur joie en peignant les différentes civilisations.
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Les rendus que nous avons pu voir sur la page du Kickstarter donnent vraiment envie.
Funforge revient avec une offre plus adaptée aux demandes des joueurs, ils ont pris le temps de faire essayer le jeu dans des associations de joueurs et les retours sont positifs, on leur souhaite de réussir cette campagne car le jeu de Matthew Dunstan à l’air excellent !
Salut les druides ! Prenez votre serpe d’or car avec le jeu de Johann Favazzo sorti chez Blam! (Time Arena) on part en forêt pour redonner toute sa splendeur au Nemeton !
Au quoi ?
Un Nemeton ! Arrêtons nous deux secondes sur la définition Wikipédiapour mieux comprendre de quoi on parle :
“Le mot gaulois nemeton désigne le sanctuaire, le lieu spécifique dans lequel les Celtes pratiquaient leur culte, sous la direction des druides.”
Vous l’aurez compris, on part dans les légendes Celtes avec Nemeton et plus précisément dans une forêt sacrée.
Cette forêt magique a perdu de sa splendeur et vous devez lui rendre sa gloire passée. Le druide ayant le plus contribué sera déclaré grand protecteur du Nemeton.
Le combat des druides
Une fois une mise en place rapide faite, chaque joueur jouera à son tour 4 phases :
Nuit
Aube
Jour
Crépuscule
La Nuit est le moment de la pose de tuile, on utilise la lumière de la Lune pour faire grandir la forêt en place et on y ajoute une tuile aux abords de cette dernière. Les rayons de la lune éclairent dans toutes les directions mais seulement vers les cases correspondant au type de terrain représentée sur votre tuile Lune.
Ces rayons font pousser des plantes que vous pourrez ramasser par la suite. Le placement de la tuile Lune est très important car non seulement il vous permet de cueillir des plantes mais il ne faut pas omettre que les rayons peuvent faire pousser des plantes près des autres druides, veillez à ne pas trop arranger un adversaire en lui mettant sous le nez toutes les ressources dont il a besoin.
L’Aube est le moment où le nouveau terrain apporté par la lune est découvert, les premiers rayons du soleil font retourner la tuile Lune et ainsi découvrir un nouveau terrain. C’est à ce moment que l’on peut découvrir des Mégalithes, des Sources ou des Chênes près de la tuile que vous venez de retourner.
Ces 3 lieux sont importants pour les druides :
Les Mégalithes servent à créer des potions.
Les Sources à retrouver la confiance des animaux.
Les Chênes à troquer des plantes contre d’autres et à réserver des potions.
Vous pourrez utiliser ces lieux dans la phase suivante.
Le fait que la nature des tuiles soit cachée lors de la phase de Nuit offre une grande rejouabilité à Nemeton, les forêts ne se ressembleront jamais, chaque partie est unique.
Le Jour. Ca y est, il est fait assez clair pour vous déplacer dans la forêt, vous pouvez y avancer, mais étant dans une forêt magique, vous la parcourrez difficilement, de seulement 2 tuiles par jour et en ligne droite pour ne pas vous perdre. Deux pouvoirs vous permettent de changer de direction ou de progresser d’une tuile de plus mais vous ne pouvez pas user et abuser de ces pouvoirs, il faudra les recharger pour les utiliser à nouveau.
En vous déplaçant, si vous passez sur une tuile avec des plantes, vous les ramassez automatiquement. Si vous entrez sur un des lieux sacrés révélé précédemment, vous pouvez y faire l’action dédiée en dépensant les plantes nécessaires.
Si lors de vos déplacements, vous rencontrez un de vos collègues mais néanmoins concurrent, vous pourrez lui “échanger” des ressources. Entendez par là que lui prenez une plante de votre choix et que par gentillesse vous lui en redonner une autre mais de votre choix une fois encore…
Dernière phase du joueur celle du Crépuscule, comparable à une phrase d’entretien, on vérifie si on n’a pas débloqué des objectifs, auquel cas on marque des points correspondants et on passe la main au joueur suivant.
Les tours s’enchaînent jusqu’à ce que tous les joueurs aient posés toutes leurs tuiles puis on passe au décompte final.
Et voilà ! Vous connaissez les mécanismes principaux de Nemeton. Le jeu est fluide et on se réfère rarement aux règles une fois la première lecture faite. Les schémas explicatifs aident à appréhender certains points moins clairs que d’autres mais dans l’ensemble, tout est logique.
Un peu de magie dans les bois
Nemeton se basant sur la culture Celte et les druides, il serait dommage de ne pas y ajouter un peu de magie. Les druides ne sont pas que des vieux hippies des bois qui cherchent les bons champignons à lécher pour être stone toute la journée, non non ! Ce sont des magiciens !
Ils ont la faculté de se transformer en oiseau pour rejoindre les grands Chênes mais également de convoquer l’esprit des animaux qu’ils ont su apprivoiser.
Ces esprit ont un pouvoir dédié à l’animal :
Le saumon permet de nager dans les rivières.
Le sanglier de faire pousser une herbe supplémentaire.
Le hibou permet de changer la nature de la tuile Lune.
Le serpent propose de faire un échange d’herbe à un coût avantageux.
Le cerf donne accès à des potions et des animaux non disponibles normalement.
Des petites capacités magiques sympathiques pour le thème mais surtout très utiles pour avancer rapidement dans le jeu. C’est la combinaison de ces différents pouvoirs qui vous permettra de progresser de façon efficace.
Le matériel druidique
Nemeton attire l’œil par sa couverture dès les premiers instants, le rendu est superbe, un grand bravo à Ann & Seb, les illustrateurs ayant aussi opéré sur Lindisfarne. Mais le plaisir visuel ne s’arrête pas là, quand on ouvre Nemeton, c’est tout un univers qui se dévoile, les tuiles de forêt, en plus d’être solides, sont belles et donnent un vrai sentiment d’unité quand on commence à toutes les coller les unes aux autres. On apprécie particulièrement les petits pions en 3D des Mégalithes, Sources et Arbres qui donnent du relief au jeu en plus d’une meilleure lisibilité.
Les pions en bois des druides et des fleurs sont de bonne qualité, on a pas peur de les manipuler.
De la même façon que Lindisfarne, on trouve derrière les plateaux personnels la piste de score pour le décompte final, quand le matériel est utilisé intelligemment on apprécie beaucoup !
J’aime particulièrement les animaux représentés dans la tradition celtique avec des entrelacs.
Le seul élément un peu en deçà des autres sont les cartes potions. Un peu souples pour moi, j’associe cette souplesse à une fragilité mais ce n’est qu’un a priori, toutes les cartes sont en parfait état après plusieurs parties. Malgré ma maniaquerie, je ne pense pas sleever les cartes potions, elles sont assez peu manipuléeset ne devraient pas être abîmées de si tôt. Une serpe aiguisée est toujours à côté en cas de joueurs aux doigts remplis de saucisson !
Au final ?
Nemeton c’est du très bon ! Le jeu est une petite perle d’optimisation, à chaque tour vous devez faire en sorte placer au mieux la tuile Lune pour faire apparaître les fleurs requises pour concocter des potions ou apprivoiser les animaux nécessaires à la réussite des objectifs, tout en évitant de favoriser trop vos adversaires.
J’avais une appréhension à la première lecture des règles sur la longueur des tours de jeu. 4 phases d’un coup, les autres joueurs n’ont pas de possibilité d’interaction pendant qu’ils ne jouent pas. J’ai vraiment craint l’ennui entre deux tours de jeu.
Finalement les 4 phases s’enchaînent rapidement, la pose de la tuile Lune et sa révélation sont quasi immédiats. Le peu de déplacements autorisés par tour fait qu’il faut prévoir à l’avance sa stratégie sous peine de se voir tourner en rond à la recherche des bonnes plantes ou des lieux sacrés recherchés.
On arrive rapidement à comprendre les possibilités de combos entre le placement des tuiles Lune, des déplacements et de l’utilisation des esprits des animaux. L’anticipation à 1 ou 2 tours est souvent possible même si les autres druides peuvent vous mettre des bâtons dans les roues en prenant les plantes que vous visiez ou en se servant dans votre réserve d’herbes. Mais vous ne vous priverez pas de faire la même chose avec eux.
On adore Nemeton aussi bien pour la partie en cours que pour l’aspect de la forêt en fin de partie qu’on contemple avec plaisir.
Vblank Entertainment vient de sortir une nouvelle bande-annonce pour Shakedown Hawaii. Celle-ci vous plonge dans le jeu – dévoilant le monde, l’histoire, la construction d’un empire, les personnages et la personnalisation. C’est le plus gros trailer à ce jour!
Shakedown: Hawaii suit un PDG vieillissant qui s’efforce de donner un sens au monde moderne.
Les achats en ligne ont tué ses magasins, partagé son activité sa compagnie de taxis et diffusé en streaming ses vidéoclubs. Son entreprise est coincée dans le passé et lui aussi! Pour sauver l’entreprise, il devra apprendre les méthodes du commerce moderne et les utiliser pour reconstruire son empire.
Construire un empire commercial
Toute l’île est à gagner … ou du moins, pourrait être avec le bon modèle commercial.
Shakedown Hawaii ouvrent les vannes de l’action mondiale et la construction d’un empire. Construisez une société « légitime » en complétant des missions dans le monde ouvert, en acquérant des entreprises, en sabotant vos concurrents et en « rezonant »
Des filiales douteuses, des publicités trompeuses, des caractères d’imprimerie, des frais de service et une stratégie marketing sont vos atouts.
Les entreprises acquises peuvent être utilisées pour générer des revenus, accéder à plus d’armes ou obtenir des avantages pour les propriétaires tels que des coupes de cheveux gratuites. Extra gourmand? Mettez à niveau vos entreprises en ajoutant des multiplicateurs tels que des frais de « commodité », des dates de péremption inutiles, des cartes de crédit de magasin ou des lobbyistes!
16-bit Open World
Shakedown Hawaii propose un monde ouvert destructible en 16 bits. Celui-ci s’étend de la ville à la banlieue, de la plage à la mer, aux fermes, aux parcs et à la jungle. Presque tout (à part les bâtiments eux-mêmes) peut être détruit et restera détruit jusqu’à ce que vous reviviez.
Vous pouvez explorer le monde à pied, en voiture ou en bateau, ou pénétrer à l’intérieur des plus de 200 bâtiments accessibles. Il est rempli de magasins dans lesquels faire des emplettes, de maisons à vendre, de civils avec lesquels dialoguer et de zones secrètes à découvrir.
Parcourez des boutiques de vêtements, des étals de marché ou servez vous sur les cordes à linge dans votre jardin pour personnaliser vos personnages de la tête aux pieds. Votre chemise, votre cravate, vos lunettes, votre chapeau et même ces petites « chaussures » de pixel sont tous personnalisables. Vous pouvez également vous rendre chez le coiffeur pour changer de coiffure ou ajouter de la couleur. Chauve est un choix possible dans Shakedown Hawaii!
Cela ne finit pas avec les cosmétiques! Vous pouvez équiper vos personnages de double saut en remplaçant leur genou, ou bien prendre des orthèses pour courir plus vite!
En ce qui concerne les véhicules, la ville regorge d’ateliers de peinture. Certains sont plus classique, tandis que d’autres offrent plus de détails de niche. Les véhicules peuvent également être réparés ou mis à niveau avec nitro boost. Vous pouvez également utiliser des garages de stationnement pour enregistrer vos véhicules.
Mode de jeu
Shakedown Hawaii comprend un mode histoire complet (y compris des quêtes secondaires), des défis d’arcade pour une action rapide, et un mode libre pour vous permettre de plonger dans le monde et de jouer.
Il comprend également plus de 80 magasins à shakedown a qui vous pouvez demander de l’argent de protection (essentiellement des micro-missions). Présentes dans toute la ville, les micro-missions peuvent être complétées dans n’importe quel ordre. Qu’il s’agisse de casser des étagères, de faire peur aux clients, de casser leur camion de livraison, de détruire leur réputation, ou de boucher leurs toilettes avec du papier absorbant, vous recevrez votre argent de protection d’une manière ou d’une autre! Cependant, certains commerçants vont se défendre, voire plus ignobles, certains sont déjà protégés par quelqu’un d’autre! Vous êtes peut-être en train de vous battre, alors soyez prêt!
Trois protagonistes
L’histoire suit trois protagonistes. Bien qu’il y ait une personnalisation approfondie des personnages, les extraits que vous avez vus étaient en fait des personnages différents tout le temps.
Le premier est le PDG que vous avez déjà rencontré! Ensuite, son fils, DJ en herbe à la recherche de « gangsta cred » … et sur le point de se faire entendre par la mauvaise foule. Troisièmement, le «consultant» du chef de la direction, prêt à prendre en charge tout le sale boulot.
Plateforme et trailer
Shakedown Hawaii arrive bientôt et sera publié numériquement sur Steam, Nintendo Switch, PS4, PS VITA et 3DS, ainsi que physiquement sur certaines plateformes. Ne vous inquiétez pas, vous êtes déjà au bon endroit ! Vous aurez un article, quand ils seront mis en vente.
Après ma troisième Parfom j’ai enfin décidé de vous parler de cette nouvelle gamme de figurines au Japon dont je suis tombé amoureux. Les Parfom sont une gamme de figurines de chez Phat Company. Cette gamme se situe entre la Nendoroid et la Figma, vous allez y retrouver des articulations type Figma mais un visage et un corps plus enfantins avec des traits légèrement exagérés comme une Nendoroid.
140mm de PVC et d’amour
J’ai découvert les Parfom avec la PVC de Momohime (Muramasa Rebirth) qui n’avait pas vraiment de figurines facilement abordables. Car la moyenne des prix pour un tel personnage (en résine) était environ de 100-200e. Mais la Parfom était uniquement à 6000 yens soit environ 50e pour hauteur d’environ 140mm donc une figurine de bonne taille, mais pas trop petite quand même.
Autant le dire de suite c’est le genre de figurine où vous allez voir les jointures et les articulations. On n’est pas sur figma de super haute qualité avec les jointures et articulations quasis invisibles. Cependant certaines positions vous permettent de cacher cela plutôt facilement.
Une évolution constante
Ce qui est impressionnant pour le prix c’est la qualité de la figurine. Elles sont en PVC mais la peinture est de très bonne facture et très nette ! On est bien loin d’une POP. Normal, si on veut rivaliser avec les Nendoroid qui ont augmenté peu à peu en qualité et en sophistication. On sent que Phat Company a bien compris ça ! En effet, les premières Parfom ne disposaient que d’un socle en plastique standard avec 2 vissages, plusieurs sets de mains et quelques accessoires alors que maintenant les figurines ont des socles décorés qui se « clipsent » sur le socle standard. De plus les socles standards peuvent s’accrocher ensemble pour former des diaporamas !
Bien sûr, toutes les figurines n’ont pas le droit à ce traitement de faveur de socle personnalisé. Pour le moment, il s’agit uniquement des figurines issues de Odin Sphere. Mais cela rend un effet fou ! Car la figurine est directement dans son univers et ça rend sacrément bien !
Ce que je trouve personnellement très attractif c’est que contrairement à des Nendoroids, le corps est complètement articulé est à des proportions de manga. La tête est légèrement plus grosse ainsi que les hanches mais les proportions sont plutôt bonnes. Autant vous le dire, je suis complètement amoureux de cette gamme de figurines. Chacune d’elle a même sa propre petite cloche IKEA pour être exposée sans prendre la poussière.
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Mercedes toute contente
Les figurines des jeux Vanillaware : Mercedes, Momohime et Gwendolyn
La gamme Parfom et prochaine sortie
Phat Company propose une gamme plutôt complète pour les fans avec des figurines issues de différents univers :
Kantai (Kan Colle ) :
Murasame Kai
Shiratsuyu Kai
Shigure Kai-II
Yudachi Kai-II
Persona :
Mayonaka Arena- Labrys (The Ultimate Persona 4)
Aigis (Persona 3)
Brave Witches: Hikari Karibuchi
Vanillaware :
Oboro Muramasa: Momohime
Odin Sphere Leifdrasir: Gwendolyn
Odin Sphere: Leifdrasir: Mercedes
Dragon’s Crown Pro: Amazon (que j’ai précommandé)
Fate/EXTELLA
Nero Claudius
Fate/stay night
Evangelion
Asuka Langley Shikinami
Rei Ayanami
Evangelion Unit-01: Awakened
Evangelion Unit-01
D’autres figurines arrivent très prochainement avec celles d’Evangelion version métallisées et Mercedes Queen’s Blade qui devrait arriver prochainement en précommande.
Salut les Mutants ! Chez Lucky Duck Games ils aiment les adaptations de jeux mobiles en jeux de société, c’est même leur spécialité! Après Vikings Gone Wild, Zombie Tsunami, Fruit Ninja, Jetpack Joyride et Chronicles of Crime, ils reviennent avec leur nouveau Kickstarter : Mutants ! Nous avons pu avoir un prototype du jeu pour se faire une idée des mécaniques et vous le présenter.
Du numérique au carton
Comme à leur habitude, les Canards sont partis d’un jeu à succès sur mobile, Mutants Genetic Gladiators, dans lequel vous devez combiner des créatures pour en faire des plus puissantes et les faire combattre et ainsi devenir le maître de l’arène. Ils ont ensuite confié le projet à deux game designers : Sen-Foong LIM et Jessey Wright, les deux s’étant rencontrés sur le projet The Legend of Korra.
Le concept derrière l’adaptation
Dans Mutants, on garde le même principe que dans l’application. Chaque joueur part avec une main de créatures identiques et devra utiliser ces dernières pour acheter de nouvelles cartes plus puissantes. Il faudra utiliser les capacités des combattants pour monter sa gloire et ainsi gagner la partie.
On est dans une mécanique du deckbuilding mais le jeu est plus riche qu’on ne peut le penser au premier regard grâce à des mécaniques assez malignes.
Un style en pleine mutation
Il y a plusieurs originalités dans Mutants, tout d’abord, même si chacun possède une main identique en début de partie, chacun à son propre marché. Contrairement aux jeux de deckbuilding classiques, pas de rivière commune dans laquelle on choisit ses cartes pour compléter son deck mais également priver les adversaires des cartes qui pourraient les intéresser.
La main de chaque joueur en début de partie
On utilise des decks prédéfinis ou un système de Draft pour créer son marché aux mutants personnel. La stratégie du deck est connue à l’avance et on peut créer une stratégie au moyen terme assez facilement.
La mise en place n’est qu’une des différences, les mécaniques de jeux sont également originales. Chaque joueur dispose d’un plateau personnel avec plusieurs emplacements pour jouer ses mutants. Quand un Mutant arrive en jeu, il est placé dans la case “Active” et on résout le pouvoir qui lui est associé comme dans tout Deckbuilding.
Aux tours suivants, les mutants ajoutés à votre plateau personnel feront “glisser” les mutants précédents, allant jusqu’à les faire partir dans la défausse. A cet instant, un nouveau pouvoir vient s’activer, celui de départ du plateau.
Toute la stratégie sera basée autour de ces deux actions, celle de l’arrivée en jeu et celle de la défausse. A noter que certains mutants ont un pouvoir permanent, tant qu’ils sont en jeu. Vous pourrez jongler entre les mutants et garder ou faire sortir du jeu ceux qui vous avantageront le plus.
L’acquisition de nouveaux Mutants
Ici aussi, changement par rapport aux classiques du genre. Quand vous faites l’acquisition d’un mutant “évolué” via vos mutants de base, ce dernier arrive directement en jeu et active son pouvoir de pose. C’est plaisant de pouvoir directement utiliser la créature achetée. Ça permet d’adapter ses actions au jeu en cours et non de le prévoir plusieurs tours à l’avance. En ce sens, Mutants est un peu plus dynamique que les autres titres du genre que nous avons pu essayer jusqu’à présent.
Un nouveau point de vue
Contrairement aux jeux de Deckbuilding classique commeStar Realms ou Hero Realms dans lesquels il faut faire tomber les points de vie de l’adversaire à 0, ici nous sommes plus dans un système de points à engranger pour gagner la partie, mais pas comme dans Ascension ou Les Chevaliers du Zodiaque. Le total ne s’acquièrent pas en additionnant la somme des points sur les cartes de votre deck.
Le système de points est original car il se base une piste de puissance et une mise au frigo.
Oui, une mise au frigo, bon ce n’est peut être pas le terme qui sera retenu au final dans la version française (car oui le jeu va être traduit en français) mais il faut bien “freeze” des créatures pour pouvoir acquérir leurs points de valeur.
Le plateau commun à tous les joueurs à une piste de score et une piste de puissance qui sert à définir quel joueur domine les autres et récupère des points à chaque fin de manche.
Seul les premier et deuxième joueurs de cette piste gagnent des points, les autres n’ont rien, en cas de partie à 2 joueurs, seul le premier joueur marque des points. Il faut être très attentif à cette piste de score car si vous arrivez à mettre tous vos adversaires dans la zone rouge au début de votre tour, vous gagnez automatiquement la partie.
Dans cet exemple, rouge marquera 7 points, jaune 3 et les autres aucun point (le pion violet est sous le pion rouge)
Concernant le “freeze” des créatures, à chaque fois que vous devez reprendre votre défausse pour vous faire une nouvelle pioche, vous pouvez “mettre au frigo” une des créatures de votre défausse. Cette créature est retirée de votre jeu mais vous gagnez les points qui lui sont alloués.
Le système de points direct via la piste de puissance influence le cours de la partie en mettant des personnes en situation favorable, mais croire que le système de freeze est sans importance est une grossière erreur, la victoire se joue souvent grâce à ces points, quelqu’un qui optimise son deck dans ce sens peut créer la surprise lors du décompte final des points.
Un peu de visuel pour comprendre ces mécaniques
Vincent des Lucky Duck a eu la bonne idée de faire des vidéos pour illustrer les règles et les nouveaux concepts de Mutants, vous trouverez une première vidéo expliquant la mise en place et une deuxième qui explique comment jouer.
C’est simple et rapide et ça permet de se faire une bonne idée du jeu rapidement.
En parlant de visuel… Et la DA ?
Excellente ! J’adore ce style, les mutants ont tous leur personnalité et les couleurs sont criantes comme j’aime, ça ne plaira pas à tous mais les graphismes suivent complètement la DA de l’application.
Quelques charmants mutants
Le Kickstarter
Si nous ne vous parlons pas du matériel c’est parce que nous avons eu un prototype et que nous ne savons pas à quoi va ressembler le matériel final. Le matériel final vous l’aurez dans plusieurs mois, à la fin du Kickstarter qui va être lancé le 30 octobre.
Le matériel définitif sera déterminé par les Strech Goals qui seront débloqués pendant la campagne, mais les pledges affichés donnent une bonne idée de ce qu’on pourra trouver.
L’offre de base à 35$ vous donnera accès à la boîte de base ainsi qu’aux SG, si vous souhaitez jouer dans des conditions plus agréables, pour 49$ vous aurez 4 tapis en néoprène en plus. Et enfin si vous souhaitez faire sauter la banque, un pledge à 89$ vous donne accès à tout le contenu précédent ainsi qu’à 2 extensions pour rajouter encore plus de matériel et de possibilités.
Bien sûr, le jeu sera traduit en Français !
Les decks préconstruits
Au final ?
Si nous n’avons pas pu jouer à la version définitive de Mutants, l’aperçu que nous en avons eu lors de nos quelques parties en fait un un jeu innovant dans le deckbuilding avec des mécaniques originales et un graphisme qui charme l’œil. Quand on est un habitué des jeux de construction de decks, on retrouve facilement ses marques et on prend le jeu en mains très facilement. Les possibilités de combos entre les cartes sont très poussées et bien que les marchés pré construits sont formidables pour rentrer dans le jeu et profiter de jeux équilibrés mais asymétriques, on se tourne assez rapidement vers du draft, peaufinant la stratégie à l’avance pour dominer son adversaire ! On a hâte de voir ce que la campagne de Mutants nous réserve.
Salut les Joueurs! Le Coffre des Joueurs n°8 vient de sortir et nous allons vous présenter en détails son contenu. Ce trimestre, la box mystère préparée par le Coffre à Jouer est placée sous le thème de la Combinaison. Ayant été expédiées tout début octobre, elles ont dût toutes arriver chez leurs destinataires, on peut donc vous en dévoiler le contenu sans risquer de gâcher la surprise à qui que ce soit. Vous allez voir que cette fois-ci encore, le Coffre est rempli avec de bien belles choses!
Si vous ne connaissez pas le Coffre à Jouer et n’avez pas lu nos articles présentant les Box n°6 et Box n°7, déjà c’est pas bien, et voici un petit rappel du concept qu’est le Coffre des Joueurs :
Le Coffre des Joueurs est une box trimestrielle consacrée aux jeux de société. Tous les trois mois, l’équipe du Coffre à Jouer propose une sélection de jeux regroupés sous un thème commun dans deux offres. Une box standard au prix de 60€, et une box Premium avec un jeu supplémentaire au prix de 80€. Nouveauté pour cette fin d’année, une nouvelle offre de box fait son apparition : le Coffre des Joueurs spécial Noël au prix de 120€ mais avec un contenu d’une valeur de 200€ en jeux et accessoires.
Le Coffre des Joueurs n°8 a pour thème “Combinaison”, un genre largement représenté dans le monde du jeu de société. Nous avons reçu la version Premium, voyons les mystères que renferme cette box:
On va changer un peu et vous présenter les goodies en dernier. En effet, une des cartes offertes en cadeau est un goodies pour un jeu présent dans la box. Le premier jeu que l’on a découvert en ouvrant le gros carton est donc Saint Seiya le jeu de Deckbuilding édité par Yoka by Tsume.
Dans ce type de jeux, la combinaison est un élément essentiel du gameplay. Pour pouvoir sortir vainqueur des parties il est essentiel de bien choisir les cartes que l’on acquiert afin que leurs pouvoirs s’associent avec ceux des cartes déjà présentes dans le deck. Peu d’affrontements directs dans Saint Seiya le jeu de Deckbuidling, il faudra recruter les meilleurs chevaliers et les puissantes armures d’Or pour avoir le deck qui contient le plus de points. Le matériel de ce jeu est sublime et de grande qualité, toutes les cartes ont un effet foil, l’horloge aimantée fait son petit effet! Si vous souhaitez un aperçu plus complet sur le jeu, vous pouvez lire notre test.
Le jeu suivant est La Traque de l’Anneau, qui vous fera revivre le voyage de Frodon vers Bree et Fondcombe par la suite. Dans ce titre asymétrique, pour 2 à 5 joueurs, un d’eux va tenter d’amener Frodon et l’anneau en sécurité alors que les autres tenteront de le corrompre par le pouvoir de l’Ombre. Edité par Nuts Publishing, ce jeu à objectifs et déplacement secrets vous demandera de combiner vos efforts pour empêcher le hobbit et Gandalf de mener leur quête à bien. Le matériel de grande qualité sert parfaitement l’expérience de jeu. Les dés sont superbes, les pions, bien que surprenants (je commence à m’y faire), ont une superbe sculpture et le matériel cartonné est vraiment solide. Le plateau de jeu est énorme, permettant de s’immerger dans ce voyage périlleux. L’ensemble du jeu est illustré par John Howe (célèbre artiste pour sa contribution à la mise en images de l’univers de J.R.R. Tolkien) et Francesco Mattioli.
Troisième jeu de ce nouveau Coffre des Joueurs, Immortal 8. On vous en parlait dans plusieurs articles il y a quelques temps ici et là, lors du lancement de la campagne Kickstarter. Après Ganymède, voici le petit nouveau de la famille Sorry We Are French. Si le thème de la combinaison devait avoir un représentant, ce serait Immortal 8. Avec ce jeu de draft de cartes, chaque joueur devra construire des bâtiments et orienter son jeu pour satisfaire l’Immortel qui lui aura été attribué et ainsi marquer le plus de points possible. Chaque Immortel à sa façon de scorer, en plus de combinaisons, l’adaptation sera de mise. Ici encore, le matériel est de qualité, les plateaux et éléments en carton sont bien épais et les cartes en grand format et résistantes. Les illustrations sont sublimes, quasiment toutes différentes elles placent le jeu dans un monde teinté Heroic Fantasy de qualité. Les créatures animales anthropomorphes côtoient des humains ou des divinités, sans oublier les bâtiments qui apportent une cohérence supplémentaire à cet univers.
La box de ce trimestre comportait trois jeux, un de moins que les précédentes donc mais on remarque que ces titres sont plus imposants (en terme de volume et de prix pour certains).
Mais le Coffre des Joueurs à encore quelques surprises à dévoiler : les goodies. Ce trimestre on retrouve des goodies pour Kingdomino et Queendomino, avec un château en punch et des stickers.
Ensuite, on trouve une carte de Frodon Sacquet pour le jeu La Traque de l’Anneau, ça tombe bien, le jeu est dans la box! Cette carte est une version alternative du héros de l’aventure. C’est agréable de pouvoir compléter ses jeux avec ce genre de petit goodies. Le Coffre contient également un set de 8 carets pour le jeu Gaia.
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Et pour finir, un dé en bois à monter soi même qui peut être utilisé comme un dé classique, ou monté en porte-clefs en changeant une petite pièce. Créé par Thomas Planete et de fabrication française, j’ai pris plaisir à monter ce dé et à l’utiliser dès que possible. Le montage est simple et rapide, je trouve le rendu sympathique, voyez par vous même :
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Ce nouveau Coffre des Joueurs nous a permis de découvrir des jeux originaux et intéressants. Ce sont trois beaux exemples de jeux à combinaisons, tous avec un style différent et interprétant ce concept avec originalité. Toute l’équipe du Coffre à Jouer s’affaire déjà pour préparer la prochaine box qui aura pour thème : le déplacement. Vous pouvez dès à présent commander un exemplaire de ce prochain Coffre des Joueurs sur le site du Coffre à jouer.
Salut les enquêteurs, prenez vos casques, on rejoint les Bobbies pour résoudre toutes les sales affaires qui infestent Londres ! Suivez l’équipe des Lucky Duck (Fruit Ninja, Jetpack Joyride, Vikings Gone Wild) dans leur dernier jeu : Chronicles of Crime !
Un projet KS comme on aimerait en voir plus
Début février de cette année, Chronicles of Crime est un jeu d’enquêtes qui a trouvé son financement sur Kickstarter. Le jeu proposait d’enquêter sur plusieurs affaires avec un astucieux système de QR codes permettant de progresser dans les scénarios.
Le projet à tout de suite séduit sur la plateforme de financement participatif, en 22 jours, le jeu a rassemblé quasiment 800 000$, soit environ 5300% du financement initial de 15 000$. Autant dire que le jeu à séduit le public. La livraison était prévue en décembre 2018, soit seulement 10 mois après le lancement du jeu, délai assez court sur Kickstarter surtout quand on est habitués aux multiples retards. Mais détails assez rare pour être souligné, le jeu a été livré en avance ! C’est début octobre que les joueurs ont pu mettre la main sur Chronicles of Crime et s’essayer au jeu.
Une mise en place aléatoire pour ne pas vous spoiler les enquêtes
Le titre étant relativement simple au niveau du matériel, beaucoup de carton, on ne pouvait qu’espérer que les délais soient tenus mais ce n’est malheureusement pas tout le temps cas, même rarement… ^^”
Pas de retard, pas de mauvaise surprise à l’arrivée, un KS qui se déroule aussi bien ça fait plaisir et ça redonne un peu confiance dans le modèle économique participatif! Bien que de nombreux contre exemples viennent grever cet enthousiasme. En tout cas, bravo aux Canards d’avoir pu livrer le jeu en temps et en heure !
Le jeu derrière la campagne
Chronicles of Crime, c’est original, vous êtes un enquêteur qui doit résoudre des affaires au sein de Scotland Yard. Vous commencez une enquête en vous déplaçant sur le lieu du crime pour débuter vos recherches.
Ces phases d’investigations peuvent se dérouler en deux étapes différentes :
La recherche d’indices, muni de votre téléphone/tablette vous vous déplacez virtuellement sur la scène du crime, quand je dis déplacer c’est littéralement, vous devrez tourner sur vous même et bouger la tête de haut en bas pour tout observer. N’oubliez pas de regarder à vos pieds ! Il faudra disposer d’une fonction gyroscope sur son téléphone sans quoi, vous devrez utiliser vos doigts pour balayer la scène.
Les interrogatoires, en vous déplaçant dans certains lieux vous trouverez des personnages à interroger, en leur soumettant des questions à propos de sujet divers, comme les objets trouvés via la recherche d’indices, vous débloquerez de nouvelles interactions avec de nouveaux personnages et de nouveaux lieux à explorer.
Les experts scientifiques à qui vous pourrez poser des questions sur les indices et suspects
On est à la limite entre le jeu de société et le point’n’click. Tous les allergiques aux tablettes et téléphones dans le jeu de société ont déjà dû fermer la page ou bien brandit un crucifix fait en dés en bâtonnets de bois et orné de meeples d’un jeu Allemand ! Les interactions avec les lieux, les indices et les personnages se font toutes à l’aide d’un téléphone ou d’une tablette, on décide de parler à l’un des témoins puis on présente les éléments dont on aimerait qu’il nous parle. Tout se fait via QR Codes.
Les fameux indices qui resteront secrets…
L’application est vraiment un gros atout du jeu, stable, bien fichue et très ergonomique on la prend en mains en 30 secondes et on se laisse porter par l’affaire qui sert de tutoriel, on comprend tout de suite les mécanismes pour avancer dans les enquêtes.
Tout est très naturel, c’est déroutant tant c’est intuitif.
Pas le temps pour un thé
Dans Chronicles of Crime, l’un des grand principe c’est le temps qui passe. A la manière d’un Time Stories, chaque action vous coûte du temps, changer de lieu, observer plusieurs fois la scène du crime également.
Si parler avec un suspect d’un sujet ne vous coûtera que 5 minutes, vous déplacer d’un lieu à l’autre vous fera perdre 20 minutes, quand on est obligé de faire un aller retour parce qu’on a oublié de poser des questions à un personnage, on s’en mord rapidement les doigts.
Car si le temps en tant que tel n’est pas l’aspect déterminant pour le score, il est lié au déroulement de l’enquête, les personnages se déplacent, vous pourrez trouver certains suspects qu’à la tombé de la nuit ou dans des lieux différents selon leur emploi du temps. Néanmoins vous pouvez vous trouver face à des événements qui se déclencheront à un moment donné et qui ferons baisser votre score une fois l’enquête résolue.
Du matériel réutilisable
Si on vous parlait de Time Stories pour le côté narratif, on peut continuer les ressemblances avec le matériel qui sert aux multiples enquêtes.
Les personnages ayant un rôle défini par le scénario en cours, celui qui était la victime peut devenir le suspect ou le témoin d’une autre. Cette modularité des lieux et des personnages offre une grande rejouabilite à Chronicles of Crime, d’ailleurs de nouveaux scénarios seront mis à disposition des joueurs au fur et à mesure des évolutions de l’application.
Au niveau du matériel en tant que tel, le jeu est uniquement composé de cartes en carton représentant les personnages, lieux, indices et preuves grâce aux QR codes.
Si la majeure partie des cartes sont de bonne qualité, ne nécessitant pas de sleever (heureusement, imaginez les reflets empêchant de lire les QR codes…), on remarque que les lieux sont plus fins. N’étant pas beaucoup manipulés, cette différence ne nuit pas à l’expérience, mais surprend lors de la première prise en main.
Les plus attentifs d’entre vous auront remarqué que le thermoformage est bien pensé, les emplacements pour les extensions sont présents et on découvre même au fond de la boîte des emplacements pour des dés. Quels dés ? Bonne question… La seule réponse que nous avons eu de la part des Lucky Duck :
Nous attendons donc de nouvelles extensions, ce qui est une très bonne nouvelle 😀
Une des originalités du jeu était son utilisation de la VR, pas besoin de casque pour profiter de cette dernière, des lunettes fournies en extension avec un scénario exclusif peuvent servir à créer les sensations de reliefs.
Ces lunettes se révèlent utiles uniquement si vous disposez d’un mode gyroscope sur votre téléphone, sans quoi vous devrez utiliser vos doigts pour naviguer dans la scène de crime, ce qui nuit à l’immersion VR. N’étant pas toujours à l’aise avec la VR, surtout après quelques bières, visionner les scènes sans les lunettes n’est pas un handicap. Au contraire, nous avons même vu que Nachcar du site Polygamer(allez les voir, ce sont des gens bien qui font beaucoup d’Escape Games mais pas que) utilisait la fonction “Play To” pour afficher son écran de téléphone sur la télé.
Ainsi tout le monde peut profiter de la scène et discuter en temps réel des indices trouvés.
Si c’est un poil contraire à l’esprit d’enquête du jeu, le plaisir de partager ses découvertes ensemble est très bon et si vous avez la possibilité d’essayer ce mode, nous vous le conseillons.
Au final ?
Chronicles of Crime est une excellente surprise, tant par la gestion de sa campagne et de sa livraison en temps et en heure pour les backers que pour les acheteurs classiques. Le jeu arrive en avance sur la date prévue et c’est un plaisir de partir enquêter dans les rues de Londres. Les mécaniques de jeu sont intéressantes, les enquêtes bien ficelées, celles ayant un fil rouge ajoute de l’intérêt, on veut connaître le fin mot de l’histoire.
La technologie de la tablette et de la VR offrent un excellent rendu et l’immersion est immédiate. On n’a pas besoin de configurer des paramètres dans tous les sens, on télécharge l’application, on fait l’enquête de tuto et on sait tout ce qu’il y a à savoir pour résoudre toutes les affaires. La rejouabilité des enquêtes s’étoffe au fur et à mesure des mises à jour de l’application. Il est d’ailleurs possible d’acheter de nouveaux scénarios pour continuer l’aventure.
Tout est maîtrisé dans Chronicles of Crime. On apprécie le fond comme la forme !
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs
1 à 4 sur la boîte mais pouvez être 8 sans problème
Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !
Salut les joueurs! Si vous lisez régulièrement notre site, vous savez que nous avons deux axes principaux sur Pixel Adventurers, les jeux vidéo et les jeux de société. Chacun à ses forces et ses faiblesses mais les deux mondes sont des sources de plaisirs ludiques : coopération, compétition, challenge, dépassement de soi, calcul, prévision, anticipation. Tous ces termes sont concordants aux deux types de jeux. Si l’instantanéité du premier était une barrière qui cloisonnait véritablement les jeux vidéos aux mondes numériques, la convivialité du jeu de société autour d’une table a été complètement absorbé par le jeu vidéo, faisant du jeu multijoueur l’une des branches les plus populaires du genre.
L’idée n’est pas récente, et on a vu depuis les années 80 des dizaines d’adaptations de jeux vidéo en jeux de société. On trouve tous les grands titres : Pacman, Zelda, DonkeyKong, Qbert, MarioBros, etc… Sans parler de toutes les déclinaisons possibles du Monopoly…
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Les jeux de société dérivés de ces licences étaient simples et souvent des « habillages » de mécaniques basiques ne reprenant qu’un aspect particulier du jeu. Mais depuis, le monde ludique à évolué, aussi bien du côté vidéo que carton, les jeux se sont complexifiés et on avait du mal à trouver des adaptations à même de reproduire fidèlement les sensations du jeu vidéo tout en nous proposant une expérience vraiment agréable.
Si les barrières entre les deux disciplines sont de plus en plus minces, et si on pouvait déjà trouver des jeux de gestion comme Theme Hospital ou Sid Meyer’s Civilization, les jeux vidéo avaient plus de mal à faire leur place dans le monde du carton sleevé.
Mais les choses changent, les jeux vidéo évoluent de plus en plus vers le narratif et les ambiances qui se dégagent des jeux vidéo sont un terreau fertile pour tout créateur de jeu qui souhaite voir une licence qui l’a fait voyager de longues heures devant un écran, devenir un jeu de société qui permettra de prolonger le plaisir autour d’une table entre amis.
Les licences à l’assaut des étales ludiques
« Quoi de plus porteur qu’une bonne licence pour mettre en avant un jeu ? »C’est avec cette question toute bête que les éditeurs de jeux se sont mis depuis longtemps à adapter des licences de jeux vidéo en jeux de plateau.
Nous avons eu le plaisir de pouvoir jouer à plusieurs de ces licences récentes sur le site et voici les plus emblématiques :
Assassin’s Creed Vendetta, rentrez dans la peau d’un templier ou d’un assassin pour tenter de faire gagner votre faction, ce « murder party » emprunte l’esthétique et la direction artistique du titre d’Ubisoft mais il n’est pas question de faire des sauts de la foi, on se calme !
DOOM, jeu nerveux par excellence a été adapté avec succès en jeu de société, on aurait pu pensé qu’on ne retrouverait pas la jouissance des frags à profusion et des Glory Kills. Et bien on se trompait ! Les Marines ont une puissance dévastatrice et les démons bouffent leurs dents ! Découper de l’engeance infernale à la tronçonneuse est toujours aussi fun !
Quand on pense DOOM, généralement il y en avait toujours de l’autre bord pour n’aimer que Quake, du FPS nerveux entre joueurs où le skill et les grosses armes faisaient la différence, Adrénaline bien que non affilié à la célèbre licence se rapproche de ce style de jeu où il faut abattre le plus de personnes pour remporter un match.
Envie d’un peu d’aventure pour vous remettre de vos frags ? Pourquoi ne pas arpenter les terres désolées de Fallout? L’adaptation plateau reprend les spécificités du jeu vidéo, des factions, des choix, des aventures, des quêtes, de l’expérience car vous êtes S.P.E.C.I.A.L., des dégâts localisés, tout ce qui a fait le sel de la saga de Bethesda. Si l’aventure et les mutants ne vous font pas peur, partez faire un petit tour avec ce jeu, vous en reviendrez changé ! Et c’est peut être à cause des radiations…
Dans un registre plus calme mais pas moins intense, Bloodborne, le jeu de cartes, vous incarnez un chasseur qui doit parcourir un donjon pour amasser les trophées et les échos de sang pour monter en puissance et surtout battre vos compagnons qui vous ont aidé à progresser dans le donjon, un jeu où l’ami du tour précédent devient l’ennemi du tour présent. Baigné par une direction artistique toujours aussi belle, c’est un jeu qu’on vous recommande si vous n’êtes pas contre les coups de madame travaillant sur le trottoirs le soir.
Les Wargame sont les représentations des batailles au tour par tour que l’on peut retrouver dans de nombreux jeux vidéo. Mes plus beaux souvenirs de batailles au tour par tour sont celles de Heros of Might and Magic IV où un héros dirigeait ses troupes au combat et y participait même pour tenter d’apporter la victoire à son camp. C’est cette ambiance que l’on peut retrouver dans Star Wars Légion.
Dans un style plus calme, les Point N Click on fait mon bonheur il y a plus de vingt ans de ça, les Day of the Tentacle, Full Trottle, Grim Fandango ou MonkeyIsland étaient des aventures pleines de mystères et d’association d’objets qui m’émerveillaient et me faisait me creuser les méninges, parfois dans le sens le plus loufoque possible. J’ai totalement retrouvé ces sensation de jeux avec Château Aventures qui propose des histoires à la manière d’un jeu vidéo des années 80 au travers de 12 ambiances aussi différentes que passionnantes !
Les plus retords d’entre vous préféraient Myst à Monkey Island et je peux comprendre même si je n’ai jamais réussi à finir ce foutu jeu à cause d’une énigme de vannes complètement incompréhensible pour moi à l’époque… Cette frustration, il est possible de la retrouver autour d’une table, prenez un Unlock, un Deckscape ou un Exit et laissez vous emporter par les esprits torturés des créateurs qui vous ont concocté des énigmes parfois folles mais souvent géniales.
Pour une ambiance plus terne, l’une des meilleure adaptation de jeux vidéo en jeu de société est pour nous This War Of Mine, le jeu vidéo était un déchirement à chaque partie et ça ne s’est pas vraiment amélioré avec le jeu de société. Chaque décision est lourde de conséquences : allez vous donner à manger à cet enfant ou allez vous garder la nourriture pour vous ? Voulez vous explorer et risquer l’épuisement ou bien dormir et risquer de vous faire sauvagement attaquer la nuit ? Aucune décision n’est bonne dans ce jeu, vous serez toujours tiraillé pour trouver la moins mauvaise et vous pouvez être sûr que vous allez vous tromper régulièrement, le jeu est aussi dur que son thème, si vous aimez en baver psychologiquement, n’hésitez pas à vous procurer cette petite pépite ludique.
Boss Monster, bien que non affilié à une licence spécifique est bourré de références auxjeux rétro. Si vous voulez vous mettre dans la peau du gérant d’un donjon en pixel art, à la manière d’un Dungeon Keeper, laissez vous tenter !
Dans un autre registre, FlipShip est une ode à Space Invaders et à Galaga, vous devez abattre des vaisseaux extraterrestres avant qu’ils ne s’abattent sur votre planète, tout est là, les lignes de vaisseau qui descende, le vaisseau mère, tout ! Foncez sur ce jeu fun !
Les jeux de société inspirés de jeux vidéo ont la vie belle sur Kickstarter
Les jeux vidéo ont été l’un des premiers moteurs du financement participatif, depuis il a été largement rattrapé par les jeux de société mais les jeux vidéos retrouvent leurs marques en s’immiscant dans les financements participatifs de jeux de société.
On a pu voir Dark Souls débarquer en fanfare et réunir presque 4 millions de livres, forcément, d’autres lui ont emboîté le pas et on a pu voir diverses licences se lancer sur KS : Resident Evil 2, si le succès n’a pas été aussi bon, c’est plus à cause du contenu du jeu de société qu’à cause de la licence de base.
Sonic The Hedgedog Battle Racerest un jeu qui reprend Sonic All Star Racing Transformed où tous les seconds rôles (et les troisièmes, voir quatrième) décident de faire la course, mais sans les véhicules, sur des plateaux qui sont aussi moches que les figurines sont belles. Vous devrez utiliser de vitesse mais aussi user et abuser de coups bas pour gagner la course.
Street Fighter The Miniature Game était un financement pour un jeu de combat reprenant tous les personnages de la célèbre licence, une fois encore les figurines étaient superbes. Le jeu a trouvé son public et c’est tant mieux car le jeu est prévu pour être mixé avec les prochains KS de l’éditeur, on devrait pouvoir se faire affronter San Goku, Ryu et Subzero !
Jetpack Joyride, un jeu qui fait disparaître le tour des joueurs pour entraîner les participants dans une course folle aux tuiles permettant de se déplacer entre les missiles et les zappers tout en récoltant de l’argent pour remporter la partie. Il était difficile d’adapter un runner en jeu de société, mais l’éditeur palmé qu’est Lucky Duck Games a parfaitement réussi à faire monter le stress dans partie où tout doit s’enchaîner très vite pour espérer gagner !
Il faut dire qu’ils ont l’habitude des adaptations de jeux vidéo en jeux de société chez Lucky Duck Games. De Vikings Gone Wild qui est un énorme succès à Zombie Tsunami en passant par Fruit Ninja au prochain Mutants, ils s’approprient les licences pour en faire des concepts ludiques décalés !
Enfin, Final Boss, si le jeu n’est pas directement inspiré d’une licence de jeu vidéo, il fait par contre honneur aux jeux des années 80, on retrouve beaucoup d’hommages aux héros de notre enfance.
Du jeu de société en numérique
Si les jeux vidéo ont réussi brillamment la transition d’un média vers l’autre, les jeux de société ne sont pas en reste. Depuis plusieurs années Asmodee Digital met tout son savoir à l’adaptation de jeux de société en version numérique. Sur votre store préféré vous pouvez trouver des adaptions de Tokaido, Terraforming Mars, Isle of Skye, King & Assassin, Mystérium, Pandémic, SmallWorld, Splendor, Ticket To Ride, bien d’autres mais surtout Onitamaqui vient de débarquer sur les stores et qui est gratuit ! Et bientôt Gloomhaven ! D’autres jeux comme Star Realms ont leur application dédiée permettant de jouer différents modes ou en ligne contre d’autres joueurs.
Mais certain jeu de société se tournent aussi de plus en plus vers le numérique, les Demeures de l’épouvante se servent d’une application pour se passer d’un maître du jeu, Assaut sur l’Empire se voit doter d’une application pour remplacer l’Empire et jouer en coopératif, Time Arena utilise son application pour gérer le chrono, Unlockest indissociable de son application. Hubywoky met à profit la sienne pour pouvoir gérer sa collection de Wokies et proposer des matchs en ligne.
Et que penser de Armello, le jeu vidéo qui simule un jeu de société ?
Des jeux partout, pour tous et tout le temps !
Les joueurs d’hier sont les concepteurs d’aujourd’hui, on sent dans les nouveaux jeux, la passion pour ces licences qui ont fait voyager les auteurs de jeux, ce n’est que de petits exemples sur lesquels l’équipe de Pixel Adventurers s’est penché, la liste est loin d’être exhaustive et l’article sera mis à jour régulièrement quand nous auront des nouveaux titres à ajouter à cette liste.
Etant d’aussi grands joueurs de jeux vidéo que de jeux de société, nous sommes heureux de voir ces passerelles entre les deux univers se créer et s’enrichir l’un l’autre, chacun à son lot d’inovation et d’atout à apporter à l’autre. Les éditeurs l’ont bien compris, il serait stupide de snober les joueurs de cartons ou de manettes. Nous sommes tous des joueurs à la recherche d’un moment de plaisir ludique quel qu’il soit, et les jeux physiques ou numériques nous apportent notre dose de bonheur !
Salut les Aventuriers. Après avoir délaissé quelques temps la lecture de manga (mis à part une récente relecture de To Love Darkness), Goblin Slayer m’a remis le pied à l’étrier! C’était une très bonne découverte dont je vous parlerai prochainement dans un article dédié. Mais en voyant que Les Montagnes Hallucinées, le plus long récit de H.P. Lovecraft allait être adapté en manga, j’ai poursuivi dans ma lancée. Cette adaptation de l’oeuvre de l’Écrivain de Providence par Gou Tanabe est découpée en deux tomes. Le premier est paru le 04 octobre aux éditions Ki-oon, et la suite se fait déjà désirer.
L’Ouvrage
Avant de s’attaquer au contenu, attardons nous sur l’objet. Le livre est de plus grande taille qu’un manga standard, avec ses 15 x 21 cm il laisse de la place à l’auteur pour s’exprimer, et aux lecteurs de quoi apprécier le travail de Gou Tanabe. L’ouvrage est relié avec une couverture effet cuir qui rend parfaitement bien. On a l’impression d’avoir un carnet de voyage du début du siècle dernier entre les mains. Le résumé à l’arrière est inscrit en profondeur dans la matière, c’est du plus bel effet. L’illustration de couverture est quand à elle sublime et donne le ton du récit. Le regard dément de Dyer qui se détache de la composition cauchemardesque est fantastique.
Le synopsis
Les Montagnes Hallucinées retrace les aventures d’une expédition scientifique lancée en 1930. Ayant pour but de collecter des échantillons géologiques en Antarctique, cette expédition est dans les premières à se lancer à la conquête de cet immense désert glacé.
Un des membres de l’équipe fait une découverte incroyable qui va perturber le bon déroulement de l’expédition et amener les scientifiques à s’enfoncer plus loin dans les terres désolées de l’Antarctique, là où aucun humain n’avait posé le pied avant eux.
L’auteur de ce manga prend quelques libertés avec le récit original. Premièrement, le point de vue narratif change. Il abandonne la première personne chère aux oeuvres de Lovecraft pour adopter un récit à la troisième personne. Ce qui est bien plus pertinent dans l’adaptation graphique. Ensuite, l’organisation du récit change également. Le passage du roman durant lequel le personnage principal, ici Dyer, fait part au lecteur de ses motivations sur le récit qui va suivre, que l’on retrouve au début de beaucoup d’oeuvres de Lovecraft, a été supprimé. Gou Tanabe l’a remplacé par un court extrait du récit futur, mettant le lecteur directement dans l’ambiance.
Visions de ténèbres
En ce qui concerne le travail d’illustration, il est également de haut niveau. Gou Tanabe, dont j’étais complètement passé à coté des travaux jusqu’à présent, n’est pas un novice dans les illustrations du monde de Lovecraft. En effet, le mangaka a déjà adapté Je suis d’ailleurs et Le Molosse de l’Ecrivain de Providence.
Le style réaliste de l’auteur illustre très bien le récit de Lovecraft. J’ai relu le roman après avoir terminé le premier tome des Montagnes Hallucinées et le parallèle entre les deux m’a surpris.
Certains panorama s’étalent sur une double page, permettant de profiter au mieux du talent de l’auteur pour les illustrations de paysages. Les personnages et les décors ne sont pas en reste également, ils sont détaillés et soignés, excepté pour les chiens. Etrangement, je ne les trouve pas très réussis, mais bien qu’ils apparaissent fréquemment dans le récit ce n’est pas non plus dérangeant. Les incursions fantastiques dans le récit sont évidemment le point que j’attendais et appréhendais le plus. Gou Tanabe représente très bien l’ambiance oppressante et hostile du continent Antarctique soumis à la présence d’Anciens. L’horreur est représentée et donne naissance à de superbes dessins. Si le début du récit est très scientifique et réaliste, il glisse peu à peu vers l’horreur et la folie si chères à Lovecraft.
Conclusion
Si vous êtes amateurs des écrits de Lovecraft vous retrouverez l’essence de l’oeuvre. Mais si vous ne connaissez pas cet univers, la version manga proposée par Gou Tanabe peut être une excellente porte d’entrée vers ce monde sombre et horrifique. Le premier tome des Montagnes Hallucinées par Gou Tanabe est un bel et bon ouvrage. Tant l’objet que le contenu sont travaillés et rendent hommage à l’oeuvre de Lovecraft. Le changement de point de vue narratif est maîtrisé et promet un tome 2 passionnant. J’attends ce dernier tome avec grande impatience! J’espère que la nouvelle collection de Ki-oon – Les Chef-d’Oeuvres de Lovecraft sera la plus complète possible.
Pato Box est un jeu d’aventure/combat inspiré de la série des “Punch-Out !!”. Issue d’un kickstarter de l’équipe Bromio, un groupe de développeurs indépendants de Puebla au Mexique. Ils ont réussi un sacré tour de force, avec une équipe de seulement 10 personnes, ils ont sorti un jeu avec un style graphique propre et qui restera comme une expérience vidéo-ludique pour les joueurs qui s’attaqueront à Pato Box. En plus d’être très bon (spoiler), Pato Box est sorti sur plusieurs plate-formes dont PC, Mac, Nintendo Switch, Playstation 4 et PS Vita.
″Grand fan de la PS Vita étant la console la plus « vieille » du lot bah oui elle se fait vieille la petite Vita maintenant, j’ai décidé de tester Pato Box sur celle-ci. Cependant, il faut savoir que le jeu est Cross-buy PS4/Vita mais pas cross-save.„
Pato Box en quelques mots
Pato Box se passe dans l’immeuble d’une société corrompue appelée Deathflock. Vous incarnez Patobox, un champion de boxe avec pour signe distinctif d’avoir une tête de canard et un corps d’humain. Il a été trahi par les membres de Deathflock, la même entreprise qui l’a parrainé pendant sa carrière. Patobox aura sa vengeance en chassant les sbires de Deathflock tout en découvrant les sombres secrets que cache la société et la vérité derrière sa trahison. Le monde de Pato Box est plein de mystères et de personnages étranges qui vont vous faire douter de la réalité.
Pato Box, un gameplay pour gamers affirmés
Pato Box ne fait pas que s’inspirer de Punch Out, il reprend carrément le gameplay. Il faudra jongler entre esquive droite, gauche et retrait et attendre le bon moment pour frapper votre adversaire à droite ou à gauche. Cependant le jeu est bien bien plus nerveux et rapide, ce qui pose souci avec un manque de lisibilité.
Les adversaires sont tous originaux avec des paterns propres. Il faudra un bon nombre d’essais avant de pouvoir ne serait-ce que passer une des phases de chaque boss. Ici le souci n’est pas vraiment la visibilité mais les enchaînements qui sont bien difficiles. La difficulté étant croissante entre chaque phase, vous allez vite comprendre votre souffrance.
Les boss disposent de 3 phases différentes où ils sont de plus en plus violents et rapides. Au début vous allez souvent avoir des enchaînements simples où vous allez faire esquive – esquive puis coup de poing. Puis dans la phase 3 vous allez devoir faire 10 esquive de suite avant d’avoir juste un instant pour placer votre coup.
Entre chaque phase de boss vous allez avoir des phases d’exploration dans le quartier général de Deathflock’s. Vous y retrouvez des énigmes jusqu’à atteindre le boss du niveau. Il y a également des collectibles qui augmenteront peu à peu le nombre d’objets de décoration dans votre chambre.
Bien que les énigmes semblent simples, elles sont souvent rendues plus difficiles par les graphismes 2D. Cela prend un certain temps pour se ré-adapter à ce genre de jeu qui, il faut dire à disparu de nos jours. Il faut l’avouer le jeu est violent, il va mettre vos aptitudes de joueur à l’épreuve et vous ne pourrez en vouloir qu’à vous même si vous n’y arrivez pas.
Les graphismes et musique comme dans les comics
Pato Box a choisi de faire des choses simples mais efficaces. Vous l’aurez compris les deux seules « couleurs » sont le noir et blanc, comme dans Sin City. Même le sang est noir contrairement à Sin City. Le choix artistique est plus que louable car il donne une ambiance bien noire au jeu. L’effet comic-book est très appréciable et colle parfaitement à l’ambiance du jeu.
Le moteur graphique s’inspire lui de Doom avec en fait des sprites en 2D qui vont faire une fausse 3D aider avec du ray-casting.Ça fait le job, donnant un bon air rétro ! Cela permet aussi de faire tourner parfaitement le jeu sur PS Vita sans aucun souci. Surtout que le jeu ne fait pas dans le minimaliste et vous allez faire face à des environnements vastes tel un casino ou des halls, qui sont bien remplis.
La musique elle est un vrai plaisir un aspect éléctro-rock et un bon son d’ambiance qui colle à cette atmosphère comic noir. Typiquement le genre de musique de jeu vidéo qui vous donnera envie d’avoir l’OST pour l’écouter en dehors du jeu. Elle n’est pas là pour habiller le jeu car il faut de la musique. C’est une OST travaillée pour accompagner le jeu le conduire là où il doit aller, tel un coulis sur un gâteau déjà excellent. Elle arrive autant à vous motiver dans les phases de combat que vous mettre la pression dans les phases plus horrifiques.
Une histoire encore plus noire que les graphismes
Pato Box est riche d’une histoire de base pour attirer le joueur mais vous en fera découvrir une toute autre. Il est rare de voir un jeu avec un tel degré de différence entre le speech de base et la véritable histoire. Voyez ça vraiment dans le bon sens. Car Pato Box vous embarque dans une histoire de vengeance bête et méchante pour s’ouvrir vers une intrigue noire de domination mondiale et modification génétique. Je ne souhaite pas vous spoiler l’histoire car celle-ci vous emmènera par elle même dans son récit.
Un histoire encore plus sombre qu'on le pense...
1 de 5
L’histoire est définie sur plusieurs niveaux de lecture. Vous allez avoir des informations par les personnages que vous allez rencontrer mais également via des notes et journaux que vous allez devoir chercher dans le décor.
Faut-il monter sur le ring ou rester au coin-coin ?
Pato Box est l’exemple même de la puissance des Indés. Arrivant à faire un jeu d’une qualité proche de ce que pourrait faire un gros studio de développement avec uniquement une équipe de 10 personnes. Là, c’est le boulot d’un tout petit studio qui via Kickstarter a pu sortir ce jeu. Je trouve ça extrêmement impressionnant. Surtout que le jeu est fait de A à Z et fourmille de détails.
Au début, Pato Box ne m’attirait que par son aspect graphique et son gameplay. J’ai trouvé un jeu avec un gameplay et un aspect graphique comme les jeux des années 90 mais remis au goût du jour. La difficulté bien qu’élevée donne une énorme satisfaction lorsqu’on arrive à battre un boss. Les paterns de chaque boss sont complètement différents et chaque boss à son design plus loufoque que le préédent.
C’est assez difficile de décrire Pato Box au niveau de l’impression de jeu. Lors de ma première partie j’étais super enthousiasmé par les graphismes et le gameplay. Puis je me suis fait rétamer et rétamer en continu sur un boss au point de rager et balancer la console (dans le lit). Heureusement peu à peu j’ai découvert les mécaniques de gameplay. Par exemple, dans l’exploration il faut absolument utiliser les joysticks mais en combat la croix directionnelle est mieux. Il faut vraiment faire attention aux « indices » pour les combats cela vous sera grandement utile!
Un indice ? Peut-être
L’histoire est complètement folle comme dans un comic book avec un super vilain et une histoire de domination du monde. C’est un vrai plaisir de la découvrir bout par bout pour former ce grand puzzle.
Vous l’aurez compris pour moi Pato Box est un très bon jeu. Exigent tel un Dark Soul mais il est jouissif de battre enfin un boss en arrivant de mieux en mieux chaque étape. Cependant il faut savoir qu’en achetant ce jeu vous allez souffrir et rager. Mais qu’avec cela vous deviendrez un meilleur joueur. Après si vous avez aimé Punch Out sur NES ce jeu est fait pour vous !
Pato Box devrait également avoir le droit à une sortie physique en 2019. Malheureusement pas d’information sur les plate-formes qui seront disponible mais la PS Vita sera peut-être absente.