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Magic Fold – Mettez vos neurones au tapis

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Salut les génies ! Après vous avoir présenté Kushi Express de Yohan Goh, on vous propose aujourd’hui de découvrir un autre de ses titres : Magic Fold dont-il est le co-créateur aux côtés de Bruno Cathala, le tout mis en couleurs et illustré par Christopher Matt et Vincent Dutrait. Le titre est édité par Offlines Edition et disponible depuis mai 2020. 

A bord de leurs tapis volants, les joueurs doivent arriver les premiers au bout de la piste afin de devenir le nouveau chef du royaume. Pour y parvenir, ils vont devoir remporter des défis de pliage et compter sur les bonnes grâces des génies !

Une idée de génie !

L’objectif de Magic Fold est donc de faire arriver son tapis volant avant les autres au palais. Pour ce faire, chaque joueur dispose d’un tapis prenant la forme d’un morceau de tissu composé de multiples couleurs et motifs, qu’il va devoir plier selon des motifs définis. Sont également distribués à chaque joueur, un pion en bois représentant son personnage sur le plateau, et une carte avec le visuel de ce même personnage. Tous les participants à la course se voient également attribuer une carte génie, dont nous expliquerons l’utilité par la suite mais qui va vite se révéler être le meilleur ami du joueur !

Sur le reste du plateau, on place des jetons cobras que l’on aura pris soin de mélanger et qui représentent des malus sur lesquels les joueurs pourront tomber au cours de l’avancée dans la partie, ainsi que quatre jetons de gains, qui seront débloqués lorsqu’un joueur complétera l’objectif associé. 

Ce rêve bleu, je n’y crois pas, c’est merveilleux

Même s’il n’en possède pas l’appellation, Magic Fold s’inspire très clairement d’Aladdin dans son esthétique. Tapis volants, génie bleu et lampes magiques sont évidemment de la partie et je dois dire que la plongée dans cet univers coloré est très agréable. Les couleurs sont chatoyantes le style cartoon fonctionne bien sur moi. Les personnes partageant leur vie avec des fans de Disney (c’est mon cas malheureusement !) seront donc certainement contraints de mettre la bande originale du film en fond sonore. 

La qualité des matériaux est plutôt bonne, le tissu des tapis est très fluide, ce qui permet un pliage simple et rapide de ceux-ci et les visuels sont très jolis, accompagnés de belles couleurs vives. Les pliages ne laissent aucune marque sur le tissu. On apprécie beaucoup cette attention, il aurait été dommage que l’élément principal se dégrade rapidement. Les cartes sont illustrées sobrement pour que l’on identifie rapidement les objectifs et le plateau est lui aussi plutôt joli. Ce dernier est de petite taille et permet de garder de la place sur les petites tables pour poser les tapis des joueurs. 

Offline Editions a fait le choix de la qualité et pour un premier jeu c’est un excellent point.

Du côté des aspects que j’ai moins apprécié, on retrouve les cartes des personnages que j’ai trouvé superflues car elle ne servent clairement à rien si ce n’est m’être un visage sur des pions, et ces derniers qui ne sont finalement que de simples petits personnages en bois. Il aurait peut être été plus judicieux de ne pas mettre ces pions, et de se contenter de mettre des petits pieds en plastique aux cartes personnages. 

Des objectifs qui vont vous mettre au tapis !

La partie se déroule en manches, dans lesquelles quatre objectifs seront à réaliser à chacune d’elles. Au début de chaque manche, les joueurs retournent une carte d’objectif, et tout le monde participe ! Pour ne pas défavoriser le joueur qui s’occuperait de toutes les retourner une à une, et il est alors le moment de se mettre au pliage ! Sur les cartes objectifs sont représentées des combinaisons de motifs et couleurs qu’il faut réussir à représenter sur son morceau de tissu, non pas sans certaines contraintes. Ainsi, il est impératif de ne jamais plier son tapis en diagonale, ni même de réaliser de demi pliures. Deux niveaux de difficulté sont proposés aux joueurs : 24 cartes avec des motifs dits “simples” et 20 bien plus compliqués. Il faudra donc bien choisir en début de partie si vous voulez souffrir un peu, ou carrément vous torturer les neurones pour parvenir à réunir les motifs sur votre tapis.
Une bonne visualisation spatiale sera votre meilleur atout pour réussir à plier convenablement !

Tous les joueurs réalisent les objectifs en même temps, et chaque joueur ne peut compléter qu’un seul motif par manche. Si un joueur parvient à représenter sur son tissu une carte objectif que vous convoitez, il faudra alors se rabattre sur une autre en espérant ne pas vous faire doubler non plus sur celle-ci ! Chaque carte objectif est liée à un jeton d’initiative, qui sera donné au gagnant de celui-ci une fois complété. Ces jetons permettent soit d’avancer sur le plateau d’une ou plusieurs cases, de remporter des jetons Génie ou encore de mettre des bâtons dans les roues des autres participants. En plus de ce gain associé au jeton, chaque carte bénéficie de son propre gain.

Une fois qu’un joueur réussit à compléter un objectif sur son tapis, il retourne un sablier et les autres joueurs doivent faire vite pour espérer avancer. On doit bien avouer que ce sablier devient vite le pire ennemi des joueurs un peu plus lents, et que le fait de pouvoir se faire doubler sur un objectif va mettre les nerfs des participants à rude épreuve. Il est effectivement rageant de voir qu’une personne vous coiffe au poteau pour quelques secondes, et que vous devez tout recommencer de zéro, avec en plus une contrainte de temps !

Une fois le temps du sablier épuisé, chaque joueur – en suivant l’ordre des jetons d’initiative – va procéder au décompte de cases à avancer et appliquer les possibles effets de sa carte et du jeton. Ainsi, un joueur ayant remporté un objectif avec un gain de 3 cases, associé à un jeton avec 3 autres nuages, pourra se déplacer de 6 cases sur le plateau. Il est donc impératif de bien choisir l’objectif que l’on souhaite atteindre en priorité ! 

Comme indiqué précédemment dans l’article, chaque joueur se voit également doté au début de la partie d’un jeton Génie. Celui-ci permet de se substituer à n’importe quelle motif qu’un joueur ne parviendrait pas à réaliser sur son tapis. Attention tout de même, il n’est pas possible de placer uniquement des jetons Génie sur son tissu, vous n’arriverez pas à duper le jeu comme ça ! Une fois utilisés, ces jetons sont à replacer dans la zone prévue à cette effet sur le plateau, et pourront être récupérés par la suite. 

Lorsque les joueurs vont avancer sur le plateau, ils vont pouvoir tomber sur différentes cases qui auront des effets plus ou moins bons pour l’avancée de leurs tapis. Ainsi, il existe des cases “Cobras” qui ne contiennent que des malus avec des effets plus ou moins drôles comme : ne pas utiliser de génie au tour suivant, utiliser une seule main pour réaliser son pliage, ou encore reculer d’une ou plusieurs cases. Mais il existe aussi des cases plus agréables qui sont en fait des raccourcis permettant de bifurquer par des chemins de traverse pour atteindre le palais plus rapidement. Lorsqu’un joueur passera sur une case “Cobra”, il retournera le jeton de celle-ci si ce n’est pas déjà fait, et en appliquera immédiatement les effets. Le jeton sera alors défaussé, les participants qui passeront ensuite dessus ne seront donc pas affectés par ses effets.

Y’a t’il un pilote sur le tapis ?

Le jeu est calibré pour jouer de deux à quatre joueurs, mais de deux à trois participants, il sera nécessaire d’ajouter un pilote fantôme qu’il faudra faire avancer à chaque tour. Ce joueur virtuel se verra alors attribuer le gain le moins élevé encore disponible à l’issu de la manche et il faudra le faire avancer sur le plateau comme ça jusqu’à la fin de la partie. Comme il récupère toujours les gains les plus faibles, ce pilote ne sera pas concerné par les jetons Cobras et les laissera donc en place pour les autres.

Je dois dire que j’ai trouvé cet ajout un peu superflus et que le titre prend tout son sens avec le nombre maximum de joueurs. A deux, je pense que le jeu n’est pas forcément très intéressant et qu’il vaudra mieux sortir la boite si vous arrivez à réunir assez de joueurs. En effet, à 3 ou 4 joueurs le titre devient vraiment très sympa à jouer et fera sûrement ressortir la mauvaise foi des participants à plusieurs reprise. 

Le petit plus de Offline Editions

Offline Editions est un nouvel acteur du monde ludique, arrivant avec un jeu estampillé Bruno Cathala et Vincent Dutrait forcément, ça impose. Mais ce qui nous a le plus surpris, sans parler du jeu en lui même, c’est la qualité du matériel. Tout est de très bonne facture pour un prix très abordable. La qualité a l’air d’être au cœur de la ligne éditoriale de Offline Editions. Ils ont eu la gentillesse d’agrémenter l’envoi du jeu d’un beau cadeau !

Une piste de dés à nos couleurs ! On avait déjà des pistes de dés mais d’une qualité assez passable. Celle-ci en néoprène est vraiment d’une grande qualité d’impression et épaisse (regardez ces finitions sur les bords !). Elle est très agréable à utiliser. Offline veut se diversifier et proposer des accessoires en plus de ses productions ludiques. Outre les pistes de dés, vous y trouverez aussi des tapis de jeux dont un magnifique sur le thème de Kami. Si vous ne connaissez pas Kami, faites un tour sur l’article qui lui est dédié, le jeu est aussi bon qu’il est beau.

L’heure de faire tapis

Magic Fold est un jeu de rapidité et de dextérité dans lequel vous allez devoir avancer sur le plateau en réalisant des pliages définis par des cases objectifs. Avec un habillage chaleureux et du matériel de qualité, j’ai beaucoup apprécié les parties disputées et nous y revenons assez souvent ! Malgré un aspect assez enfantin, ne vous attendez pas à un jeu que vous allez pouvoir maîtriser les doigts dans le nez ! La difficulté déjà bien présente avec les cartes dites simples se corse grandement lorsque vous décidez de passer au paquet de cartes pour joueurs confirmés.  

Ayant essayé le titre à 2 ou 4 joueurs, je dois avouer que s’il n’est pas injouable dans sa configuration minimale, il prend tout son sens lorsque l’on joue avec le nombre maximum de participants ! Ajouter un joueur fantôme est une bonne idée, mais je n’y ai personnellement pas vu un grand intérêt. A plusieurs, les chances de se battre pour le même objectif sont bien plus grandes et cela permet de pimenter les parties en essayant de coiffer ses adversaires au poteau ! Un peu dubitatif sur le concept du jeu au départ, je dois bien avouer que Magic Fold s’est révélé être une excellente surprise.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 2 à 4 joueurs
Age conseillé à partir de 7 ans
Durée d’une partie 20 minutes par partie
Auteur Yohan Goh et Bruno Cathala
Illustrateur Christopher Matt et Vincent Dutrait
Éditeur Offline Editions
Prix : environ 23 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.netPlayinLudum et Parkage. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Saline – Le temps de la récolte !

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Salut les p’tits paludiers ! Il y a plus d’un an (et oui déjà) on vous avait présenté le financement participatif de Saline grâce au proto du jeu. La fabrication et la livraison est terminée, le jeu se trouve dans les crèmeries ludiques, il est temps de jeter un œil au produit final.

Le gros sel

Nous vous avions présenté Saline lors d’un article mais pour ceux qui ne l’on pas lu (C’est pardonné, ne vous en faites pas !) Voici un court résumé :

Saline est un jeu thématique autour de la récolte du sel. Thème plus que rare dans les jeux de société. Ce titre de Maxime Blandin vous propose d’incarner un Paludier (métier de ramasseur de sel dans des marais salant) au 18ème siècle.
Vous devrez gérer votre production et la vente de sel mais aussi acheter des œillets (des parcelles de production de sel) pour engranger un maximum d’argent et points. 

La météo – ici représentée par des dés – est comme dans la réalité, déterminante pour une bonne production de sel. Le hasard amené par les lancers est subi par tous les joueurs. Si vous êtes malchanceux aux dés, ne vous en faites pas, les autres le subiront aussi ! 

Des cartes événements viendront compléter votre jeu en vous permettant d’effectuer des actions bonus pour vous aider ou bien pour faire des crasses à vos adversaires. Et ça on aime bien ! 😀

Fluide et tactique, le jeu demande de s’adapter aux aléas de la météo et aux crasses faites par vos concurrents, mais la multitude d’actions permises par les cartes font qu’une situation n’est jamais totalement perdue. Les tours s’enchaînent rapidement et il ne faut pas perdre de vue que c’est une course aux œillets.

La fleur de sel

Au moment de la présentation, nous n’avions pu jouer qu’avec un proto, très avancé mais qui ne pouvait pas rendre justice au produit fabriqué.

Produit dans l’idée de minimiser l’impact écologique, Saline ne comporte que très peu d’éléments en plastique et essaye de réduire au maximum ses émissions carbone en produisant le plus possible en France.

Le seul plastique était celui entourant les decks de cartes. Même les dés sont en bois.

On retrouve du carton pour le reste et c’est avec une qualité plus que convenable qu’on peut jouer à Saline. Nous n’avons pas senti le besoin de protéger les cartes pour le moment.

Petite mention spéciale pour les 4 cartes seigneurs avec les visages des gagnants des concours. ^^

Chèvre édition a tenu sa promesse et malgré quelques retards (mais que serait un projet en financement participatif sans retard?), les jeux sont livrés, raccord avec la promesse initiale et encore meilleur que lors de nos essais sur le proto.

Pour fêter ça, que diriez-vous d’un concours ?

Chèvre Edition vous propose de gagner un exemplaire de Saline dédicacé par son auteur Maxime Blandin.
Pour gagner, rien de plus simple : Partagez et commentez la publication Facebook et/ou Twitter  avec le #TaChèvreLaPaludière (on limite les bots :p) en nommant la personne avec laquelle vous souhaiteriez jouer !

Bravo à l’équipe de Chèvre Edition d’avoir mené à bien ce projet, on attend la livraison de Parasite maintenant !

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 3 à 4 joueurs
Age conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie Entre 30 et 60 minutes
Auteur Maxime Blandin
Illustrateur  Ronan Pincemin
Éditeur Chèvre Edition
Prix : 26 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.netPlayinLudum et Parkage. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Port Royale 4 – Cap sur les Caraïbes

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Salut les flibustiers ! Aujourd’hui on vous présente Port Royale 4 dans sa version PlayStation 4 également disponible sur Xbox One et PC depuis le 25 septembre, mais dont la version Nintendo Switch a été repoussée à 2021. Le titre est développé par Gaming Minds Studio à qui l’on doit déjà la série Railway Empire publié par Koch Media et édité par Kalypso Games,  déjà bien habitué des jeux de gestion puisqu’ils sont également à l’origine de la publication des Tropico ou bien des titres de la série Dungeons

Dans Port Royale 4, vous allez devoir mettre en place des routes commerciales entre différentes villes, mais également venir à bout des pirates qui peuplent les baies paradisiaques et sillonnent les mers à la recherche de marchandises tout en faisant fleurir vos points de production pour avoir la main mise sur l’ensemble des Caraïbes. Les adeptes de gestion attendaient le quatrième épisode de la série Port Royale depuis de nombreuses années puisqu’ils n’avaient rien eu à se mettre sous la dent depuis 2012. 

Tout vient à point à qui sait apprendre

Si comme moi vous êtes un novice dans la série des Port Royale, et qui plus est loin d’être un adepte de jeux de gestion, il sera de bon goût de passer par la case des didacticiels. Ceux-ci sont présentés sous la forme de mises en situation d’une durée de 5 à 10 minutes, dans lesquelles un personnage fort sympathique vous explique les ficelles de l’économie, des routes commerciales entre les différentes colonies, la gestion de la production ou encore les batailles navales qui vont ponctuer votre aventure. S’ils peuvent paraître optionnels pour les adeptes réguliers des jeux de gestion, ils vont s’avérer indispensables pour les novices puisque le titre regorge de dizaines d’écrans tous plus fournis les uns que les autres, dans lesquelles il sera facile de se perdre au début de votre partie. 

Et c’est une chose qu’il est important de noter : si les jeux de gestion sont majoritairement publiés sur PC c’est que cette plateforme permet facilement de se déplacer et de gérer des  actions complexes, là où la manette se révèle rapidement être un casse tête. Chaque touche est assignée à une action, et il faut un bon temps d’adaptation pour mémoriser toutes les possibilités en fonction des fenêtres sur lesquelles vous vous trouvez. Si la manette peut s’avérer être un bon choix pour certains titres bien moins fournis, là ça devient clairement complexe tant le jeu est dense dans les actions qu’il propose.

Port Royale 4 - Choix du personnage

Choose your fighter

Dans les quatre campagnes que propose le titre, vous allez pouvoir choisir votre personnage qui bénéficiera d’avantages commerciaux, dans la piraterie ou encore dans la construction de bâtiments. Ainsi, là où certains pourront obtenir des licences d’exploitations gratuitement, d’autres pourront avoir des bonus lors des combats navals. Bien sûr, chaque personnage en plus de bénéficier d’avantages se verra attribuer des malus pour corser la difficulté. 

C’est beau, mais c’est loin

Avec ces termes détournés de feu notre Président, il est temps d’aborder la partie réalisation du jeu. De loin, la zone de jeu immense est dénuée d’intérêt, on dirait simplement une carte sans grande personnalité et sans détails. Lorsque l’on commence à zoomer pour observer les différentes villes et flottes, on se rend compte que le jeu est plutôt beau sans pour autant arriver à la cheville des productions actuelles. Cependant, on ne peut pas dire que Port Royale 4 joue dans la même cours que celles-ci, et les amateurs du genre trouveront sûrement que le nécessaire est là. La représentation des océans est ce qui ressort le plus, avec des effets plutôt réalistes qui ne manqueront pas de satisfaire la rétine, ainsi que quelques événements météorologiques qui ponctuent les parties et apportent un peu de variété. Les menus quant à eux sont tout ce qu’il y a de plus sobres et sont assez rebutants pour les non initiés. Les pictogrammes sont d’un autre âge et le surplus d’informations fait que l’on est vite perdus.

L’économie 

Simulation commerciale oblige, vos activités principales dans Port Royale 4 tourneront autour de la création de richesses et l’expansion de votre empire. Pour mener à bien cette dernière, il faudra se pencher sur différents points. Tout d’abord il faudra, comme expliqué plus tôt, créer des routes commerciales entre différents territoires, afin d’acheter et vendre des matières premières nécessaires à la production de richesses. Toutes les villes ne produiront pas forcément les mêmes choses, et il faudra ajuster au mieux la production de celles-ci. 

Pour créer ces routes, il faudra prendre en compte quelques contraintes. Ainsi le chemin le plus court sur la carte ne sera pas forcément le plus rapide, car vos navires devront peut être traverser des zones à forts risques météorologiques ou bien dans lesquelles les courants marins ne sont pas propices à une navigation dans ce sens. Il faudra alors ajuster quelques curseurs pour que vos voyages soient optimisés et que le temps de trajet soit le moins long possible.  Quand vous aurez décidé où vendre / acheter chaque ressource, il restera à affecter vos navires aux différentes routes pour que ceux-ci les parcourent indéfiniment. 

Viendra ensuite la partie consacrée à l’expansion et le développement de vos villes. Là encore, il faudra optimiser les constructions en prenant en compte différentes variables comme la gêne occasionnée auprès des habitants au niveau du bruit et des odeurs, la proximité des commodités et autres bâtiments indispensables pour les travailleurs (la taverne donc) ou encore la présence ou non de ressources à proximité permettant de faire tourner les manufactures. Une fois toutes ces configurations bien en place, il faudra y revenir quelques fois pour ajuster par-ci par-là quelques petites choses, et laisser fructifier votre empire tout en continuant à l’étendre. 

J’ai regretté que les écrans soient très fouillis et que l’on s’y perde très vite pour peu que l’on ne soit pas habitué du genre. On se retrouve avec des informations un peu partout et on ne sait plus où donner de la tête.

La vie d’un pirate à bord d’une frégate, c’est la plus belle des vies

Si le commerce représente la principale activité que vous allez devoir gérer au cours de vos campagnes, la piraterie va également venir s’inviter par moments pour vous mettre des bâtons dans les roues. Les combats navals prennent la forme de combats au tour par tour dans lesquels il faudra déplacer chaque vaisseau que compose votre flotte puis décider l’action à réaliser. Coups de canon ou abordage, il faudra s’adapter en fonction de l’état des flottes ennemis pour ne pas vous faire piller vos ressources. Ces combats représentent une partie plutôt agréable du titre et permettent de souffler un peu dans la complexité parfois rebutante que peut proposer Port Royale 4

Conclusion

Port Royale 4 est un jeu de gestion commerciale dans lequel vous allez devoir établir des routes économiques entre différentes villes et faire fructifier vos investissements tout en vous confrontant à des factions ennemis. Rebutant au premier abord, le titre ne pourra satisfaire que les passionnés des jeux de gestion et ne sera clairement pas à mettre dans les mains des novices. 

De plus, ce genre de jeu n’est toujours pas très ergonomique sur consoles – encore après de nombreuses tentatives sur toutes les générations – et encore moins lorsque les options sont aussi nombreuses que dans Port Royale 4. Malgré un ensemble de didacticiels qui permettent de comprendre l’ensemble des mécaniques du jeu assez facilement, on se rend vite compte qu’une fois lâchés dans le jeu, on se retrouve un peu seuls sans savoir par où commencer et que l’on décrochera rapidement faute d’enjeux fédérateurs.

Apogée – Le nouveau projet de DTDA

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Salut les spationautes ! En cette fin septembre les campagnes de financements participatifs attrayantes se bousculent. Après Astra Mortem hier sur Ulule, on reste dans les étoiles mais avec un tout autre projet : Apogée. Pour ce titre, le studio français DTDA Games s’est associé avec les Youtubers Hugo et Maxime Lisoir dont la chaîne traite en grande partie d’astronomie et d’astronautique.

Apogée propose aux joueurs de se livrer une course à l’espace, avec des objectifs personnels à accomplir. Le but sera de gérer son équipe de chercheurs, en planifiant des actions, ainsi que son budget pour construire une fusée et l’envoyer dans l’espace. L’essentiel du jeu passe par des cartes réparties en plusieurs rivières, et également un peu de hasard avec des dés pour vérifier que la fusée peut décoller. Apogée peut être joué en solo ou en compétitif de 2 à 5 joueurs.

Les règles et un print and play du jeu sont disponibles au téléchargement via la page Kickstarter pour se faire une idée plus précise  du projet.

Pour la partie artistique, c’est toujours Manon “Stripes” Potier qui s’occupe des visuels pour notre plus grand plaisir. On a déjà eu l’occasion de dire tout le bien qu’on pensait de ses travaux sur les autres projets de DTDA Games comme Light Hunters ou Bloodflowers, mais on va en rajouter. On retrouve sur les portraits un traitement très crayonné et monochrome qui va terriblement bien avec l’esthétique générale d’Apogée typée “blue prints” d’ingénierie. 

En ce qui concerne les contreparties, il y a un early bird sur la version deluxe, mais limité dans le temps pas en nombre ! Il est accessible jusqu’au 2 octobre, ce qui laisse le temps de réfléchir, mais il faut tout de même se décider assez rapidement pour en profiter. 

Le jeu est donc proposé en français ou en anglais et en deux versions : classique à 36€ et deluxe à 44€ en Early Bird ou 49€ après. La boîte change entre les deux éditions mais évidemment, la version deluxe contient un peu plus de goodies cosmétiques comme un sac de dés ou des patchs. Ces éléments peuvent êtres ajoutés en addons. La livraison est prévue pour avril 2021.

Apogée c’est le nouveau projet de DTDA Games mais coédité avec Hugo et Maxime Lisoir qui sont des férus de l’espace. Ces deux vulgarisateurs de l’ingénierie spatiale viennent apporter leur touche de savoir à ce jeu qui demandera de mener à bien une mission spatiale en gérant une équipe de scientifiques et d’ingénieurs pour construire et envoyer une fusée. 

Toujours aussi beau grâce au coup de crayon de Manon “Stripes” Potier, Apogée vous propose de devenir le nouveau Elon Musk et de partir à nouveau à la conquête de l’endroit le plus inhospitalier mais aussi le plus envoûtant qui soit, l’espace. 

Au moment où l’on écrit ces lignes, Apogée vient d’être financé (CHAMPAGNE!) et les prochains paliers ne sont que le début de l’aventure ! N’hésitez pas à aller visiter la page du projet et à le soutenir !

Cookie Rush – Ca va boulotter du cookie numérique !

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Salut les Gourmands ! On vous a parlé de Cookie Addict il y a quelques semaines, à l’occasion de la sortie du jeu de société. Les deux petites boules de poils avides de gâteaux sont de retour, mais cette fois-ci en jeu vidéo !

Les éditions Lubee ont développé un petit jeu, tout simple mais terriblement efficace sur PC et plateformes Android. Toujours sur le principe du duel, il faudra être le premier à emmener son petit mammifère vers les cookies en évitant les obstacles. Les deux joueurs se partagent le même clavier ou écran de smartphone et d’une simple pression sur un bouton décideront de l’orientation et de la puissance du déplacement de leur personnage. Cette proximité dans les contrôles rajoute un peu de piquant au jeu qui s’est avéré faire ressortir le côté sombre du second joueur, qui a bougé le téléphone pour gêner le premier. On vous laisse supposer de l’identité de chaque joueur avec ces informations 😉

Le jeu propose un défi sympathique et est assez fun pour que l’on ait envie d’y retourner à l’occasion, pour passer quelques minutes entre amis.

Le jeu est disponible gratuitement dès aujourd’hui sur PC via navigateur ou sur plateformes Android sur le Playstore.

Cthulhu Dark Arts Tarot – La divination (blasphématoire?) bientôt sur Kickstarter

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Salut les Cultistes ! Vous avez l’habitude maintenant avec cette intro, et vous savez qu’on va parler de Lovecraft et Cthulhu ! Le projet qui nous intéresse aujourd’hui est assez particulier dans son approche, il s’agit de Cthulhu Dark Arts Tarot, illustré par Førtifem.

Ce jeu de 79 cartes de tarot illustré sera présenté lors d’une campagne Kickstarter qui débutera dans un mois tout pile, le 29 octobre. 

Quand on s’intéresse aux écrits de Lovecraft, on tombe inévitablement sur des ouvrages de l’éditeur Bragelonne. Très prolifique ces dernières années autour des écrits du Maître de Providence, Bragelonne a su, à mon sens, se démarquer en proposant des livres de qualité et avec une approche originale du Mythe. On a eu l’occasion de vous présenter plusieurs de ces livres sur ce site avec notamment les récits richement illustrés par François Baranger ou encore Les Carnets Lovecraft illustrés par Armel Gaulme qui viennent de s’étoffer d’un nouvel opus : Les rats dans les murs.

Un des derniers ouvrages parus autour du Mythe est Cthulhu – Survie en terres lovecraftiennes d’Alain T. Puysségur qui offre dans son roman un véritable guide de lecture de l’oeuvre de Lovecraft

Il n’est donc pas étonnant de voir la branche jeux de société, Bragelonne Games, éditer un jeu directement inspiré des créatures et personnage de Lovecraft. Le choix des illustrateurs s’est porté vers le duo  Førtifem que les amateurs de Metal connaissent bien pour avoir vu leurs visuels sur les pochettes de nombreux albums ou T shirts (Emperor, Behemoth ou encore Carpenter Brut en Synthwave). Il se trouve que le duo a également illustré les couvertures des nouvelles Le Cauchemar d’Innsmouth et L’Appel de Cthulhu, la boucle est bouclée !

Bragelonne Games fait apparaître sur la page d’info dédiée au projet le nom de Maxime Le Dain,  en tant que “traducteur et folkloriste amateur”. L’éditeur de l’imaginaire semble donc ajouter une dimension narrative à ce projet que l’on a hâte de découvrir. On se donne donc rendez-vous que Kickstarter le 29 octobre pour la grande révélation de ce projet !

Astra Mortem – La campagne Ulule est lancée !

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Salut les arpenteurs de mondes imaginaires ! Alt 236 a commencé, il y a quelques jours,  à annoncer un projet mystérieux intitulé Astra Mortem. On attendait le projet depuis longtemps et voilà que la campagne de financement participatif vient d’être lancée sur Ulule et le projet est déjà financé ! Le premier pallier est atteint et largement dépassé. (J’avais commencé cette news en indiquant un pourcentage de financement, mais les chiffres s’emballent…) (au moment de la relecture c’est le 4ème palier qui est bientôt atteint ^^).

Mais avant de parler paliers et récompenses, intéressons nous au projet et à l’équipe qui en est à l’origine. Astra Mortem est un roman graphique de “Dark Fantasy Cosmique” imaginé et réalisé par le vidéaste aux multiples talents Alt 236 Quentin Boëton de son vrai nom, Sullivan Rouaud qui travaille notamment aux éditions Hi Comics! et l’illustrateur Mehdi Chamsa.

Le projet

L’équipe nous présente l’ouvrage en ces termes sur la page Ulule

« Astra Mortem est un roman graphique qui nous emmène sur les terres d’Uzra, planète à l’univers dense et cauchemardesque. Les humains sont plongés dans un obscurantisme violent et l’espoir a depuis longtemps déserté les villes et les villages. Notre héros est un vieil homme qui a quitté sa terre natale et qui livre ici sa dernière bataille. Lui, l’ex-champion puissant et fier, va devoir puiser dans ses dernières ressources afin de ne pas quitter cette vie sans savoir ce qu’il est advenu de sa fille, disparue depuis 20 ans. Du village de Pestilence à la mystérieuse Île des Bardes, des geôles abyssales aux citadelles perdues en passant par un désert en ruines, Wander va s’engager dans un périple aux confins de la raison et du monde connu, fort de certitudes qui vont bien vite voler en éclats.« 

Cette vidéo de présentation remplit magnifiquement son office et introduit ce superbe projet et fourni de nombreuses informations, notamment sur la genèse de l’oeuvre et l’aspect écologique du projet, ce que l’on apprécie fortement.

Je ne connais les univers artistiques de Sullivan Rouaud et Mehdi Chamsa, que par le biais de leurs Twitters, que je vous recommande par ailleurs. Mais pour avoir parcouru les vidéos et streams d’Alt 236, et ayant entrevu sa passion pour les univers sombres et profonds, je ne peux qu’attendre le meilleur pour ce roman graphique sombre et puissant.

L’ouvrage

Astra Mortem est attendu pour le début de l’année 2022, et est proposé décliné en plusieurs éditions accessibles selon différents paliers d’engagement. L’édition classique est proposée au prix de 30€, la collector en plus grand format et avec un artprint au prix de 50€. Il est également possible d’acquérir l’ouvrage en Artist Edition, au tarif de 150€ en très grand format et commentée. Tous les paliers de participation offrent également les versions numériques de l’ouvrage et les frais de port sont compris !
De notre côté, on a craqué pour la version collector et on a déjà hâte de pouvoir poser les mains dessus. 

Les stretch goals se débloquent déjà les uns après les autres et sont valables pour toutes les éditions. Actuellement, les deux premiers paliers sont débloqués et offrent pour toutes les éditions des effets de fabrication sur l’ouvrage ainsi qu’une bande son numérique pour accompagner la lecture composée de 12 morceaux réalisés par divers artistes dont Alt 236 et Al 9000

La campagne est ouverte jusqu’au 31 octobre , et vu la dynamique de lancement, on s’attend à un vrai feu d’artifice. On vous invite bien évidemment à parcourir la page de la campagne pour découvrir les premiers visuels d’Astra Mortem et à soutenir le projet s’il vous intéresse. A peine annoncé, nous sommes déjà impatients de découvrir le produit final. On a hâte de vivre cette campagne de financement jusqu’au bout et de découvrir toutes les surprises que cachent les abîmes des esprits fous des 3 artistes ! 

7 Wonders nouvelle édition – 10 ans pour peaufiner un classique

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Salut les bâtisseurs ! Si vous avez pratiqué les jeux de société ces dernières 10 années, vous avez dû faire une partie ou au moins entendre parler de 7 Wonders. Dans ses premières années parce qu’il a raflé toutes les récompenses possibles et à la suite parce que c’est une excellente référence que l’on ressort facilement entre nouveaux joueurs et experts. Mais voilà, ça fait 10 ans que la première édition est sortie, et 10 ans, ça se fête ! C’est pourquoi Repos Production vient de sortir une nouvelle édition de 7 Wonders, que l’on va se faire un plaisir de vous la présenter !

Retour aux sources !

Mais tout d’abord, pour les quelques joueurs qui ne connaissent pas 7 Wonders, je me permets de vous donner un extrait de notre article sur la première édition :

« 7 Wonders c’est la promesse d’un jeu de civilisation accessible et qui se renouvelle sans cesse pour des parties de 2 à 7 joueurs en 30 minutes.

Cette promesse est souvent tenue en proposant des tours où tout le monde joue en même temps. Sauf si vous jouez avec des gens qui mettent 5 minutes à chaque carte pour savoir laquelle jouer…  Les interactions avec vos voisins vous forceront à ne jamais rester passif dans votre coin. Anticipez leurs besoins pour les contraindre à dépendre de vous. Imposez leur votre supériorité militaire ! Si vous ne le faites pas, soyez sûr qu’eux le feront !

Riche en possibilité mais toujours très logique, 7 Wonders vous permet de vous plonger dans des stratégies et des tactiques à plus ou moins court terme selon votre merveille mais aussi ce que jouent les autres joueurs.

La force de 7 Wonders est son accessibilité pour les joueurs occasionnels mais aussi ses multiples stratégies gagnantes qui demanderont de nombreuses parties pour être explorées et maîtrisées. On aime beaucoup ce jeu qui est parfait pour initier les nouveaux joueurs, rapide et sans temps mort, il demande de la réflexion sans engager de longues stratégies qui peuvent effrayer.  
Pour les joueurs plus confirmés, il est possible d’augmenter les interactions et les possibilités de jeux grâces aux extensions qui non seulement feront varier le plaisir de jeu mais modifieront votre approche de ce dernier. Renouvellement et rejouabilité sont au rendez-vous.

Le jeu vient de décrocher le Pion de Platine qui récompense le million de ventes à travers le monde. Un aussi beau score, ce n’est pas dû au hasard ! Jouez une fois et vous comprendrez pourquoi 7 Wonders est une référence qui doit se trouver dans toutes les ludothèques.« 

Des ajouts !

Ce qui saute aux yeux quand on voit la boîte, c’est le changement graphique. Loin d’être une table rase, il reprend les illustrations et fait de subtils changements qui commencent dès la boite :

Déjà, merci d’avoir enlevé toutes récompenses autour de la boîte ! Ok, c’est prestigieux mais c’est aussi assez disgracieux… La nouvelle version est noire, avec un lettrage brillant qui lui donne un aspect beaucoup plus classe.

Et bonne nouvelle pour les maniaques du rangement, la boîte est enfin standard ! Vous allez pouvoir la mettre à côté de vos autres jeux sans hurler à l’infamie parce qu’elle était un peu plus petite que les autres. ^^

Le changement graphique continue avec les merveilles, cœur du jeu, elles devaient avoir la part belle. Et c’est le cas ! Les plateaux merveilles sont plus grands et j’entends déjà les gens avec des petites tables hurler : « Ouiiii mais 7 Wonders fallait déjà une grande table, les cartes étaient en diagonales, ça prenait de la plaaaace »

Et ils ont raison ! Sauf que ça n’est plus vrai maintenant ! L’iconographie qui reprend celle de 7 Wonders Duel permet un empilement des cartes beaucoup plus restreint et optimisé. On a plus besoin de se tordre le coup pour lire le nom des cartes et on a accès facilement aux chaînages ainsi que des icônes permettant aux daltoniens d’identifier rapidement les catégories des cartes.

Alors clairement, vous n’allez pas gagner de place et il faut toujours pas mal d’espace pour 7 Wonders – surtout avec les extensions – mais vous n’en aurez pas besoin de plus.

Les merveilles ont maintenant une face jour et une nuit pour remplacer les faces A et B. C’est juste plus esthétique mais ça mérite d’être noté !

Les extensions au fait ?

C’est la grande crainte quand il y a une refonte de la gamme, est-ce que les premiers acheteurs ne vont pas être lésés ?

Nous avons pu échanger avec Repos Production et nous pouvons vous l’assurer, il n’y a pas de nouvelles extensions prévues pour le moment.
Rien ne garantie qu’Antoine Bauza ne débarque avec une grande idée géniale dans 2, 3, 5 ans et qu’une nouvelle extension ne sorte mais à l’état actuel, il n’y aura pas de nouvelles extensions de 7 Wonders. Si vous avez la première édition, vous aurez accès à l’entièreté de la gamme.

Les extensions vont être remaniées comme le jeu de base. Vous trouverez Armada, Leaders et Cities aux nouvelles couleurs pour la fin d’année.
Non je n’ai pas oublié Babel, cette extension qui est la plus mal-aimée des joueurs ne sera pas rééditée.

Concernant les pack Anniversary et Wonder, ils ne seront pas réédités non plus mais les cartes seront ajoutées aux extensions Cities et Leaders. Quelques cartes ont été enlevées car jugées trop fortes ou trop dénuées d’intérêt pour mériter d’être dans la réédition.

Les Goodies

Vous en trouverez quelques uns dans les nouvelles versions des extensions mais oui en effet, à cause du changement de dos de cartes, vous ne pourrez plus utiliser vos goodies et vos extensions avec la nouvelle version du jeu à moins de mettre un protège carte à dos opaque. Auquel cas, il sera toujours possible de les incorporer si les différences de visuels ne vous dérangent pas.

Le marché de l’occasion verra certainement des extensions et des goodies à prix réduits se multiplier. Si vous souhaitez vous faire la collection complète 7 Wonders première édition, c’est peut être le moment !

Des modifications

A part les modifications visuelles des cartes, on a pu noter aussi quelques modifications dans le jeu. Après 10 ans de playtests, l’équilibrage a pu être peaufiné !

Les merveilles ont eu quelques ajustements mais ce n’est pas les seules. Même les cartes ont été légèrement modifiées

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On a même été étonné de voir que le prêteur sur gages avait été sorti du jeu pour être remplacé par le puits. Quant à la raison, on attendra notre prochain échange avec Repos pour vous en dire plus ^^

MAJ ! Voici la raison de ce changement :

« Le prêteur sur gage n’est pas un bâtiment mais plutôt une profession, ce qui ne correspond pas aux bâtiments bleu. De plus, avec son nouveau chaînage vers la fontaine, il était plus logique de voir un puit devenir une fontaine qu’un prêteur sur gage »

Des retraits

Assez peu au final, le mode 2 joueurs n’est plus présent dans la règle ni les cartes qui l’accompagnait. Soyons francs, quasi personne ne jouait à 7 Wonders à 2 et depuis, 7 Wonders Duel a fait son apparition dans le créneau et nous a tous comblé.

Les cartes de sélections de merveilles ne sont plus présentes dans la boites également. Le deck de cartes servait à faire une sélection au hasard des merveilles, mais on peut tout aussi bien le faire avec les tuiles merveilles ou généralement on choisit celle qui nous plaît. Je crois n’avoir utilisé ces cartes que lors de ma première partie… ^^

Moins de pages de règles ! On passe de 12 pages à 8. C’est une belle réduction et pourtant les règles sont beaucoup plus lisibles et compréhensibles. Quand on connaît 7 Wonders par cœur c’est un détail qui nous touche peu mais pour les nouveaux joueurs c’est un gros atout. Toujours pour les novices de 7 Wonders, on notera l’arrivée d’une feuille de chaînage dans la boite qui permet d’identifier ce vers quoi on tend quand on prend une carte. Ça peut aider à savoir où vont nous mener nos choix. Un bon ajout qu’on apprécie !

L’âge de raison ?

10 ans c’est le temps qui nous sépare de la sortie initiale de 7 Wonders. Ce jeu de draft d’Antoine Bauza a chamboulé le paysage ludique à jamais. Après avoir écoulé plus d’un million de boites et raflé toutes les récompenses possibles, 7 Wonders revient avec une nouvelle boite et un petit relookage qui fait du bien. La boîte est belle et épurée tout comme son contenu. Des merveilles plus grandes, des cartes plus faciles à empiler pour prendre moins de place sur la table et un changement d’icônes pour reprendre ceux de 7 Wonders Duel et ainsi uniformiser la gamme.
Cette nouvelle édition s’adresse aux joueurs ne possédant pas encore ce monstre ludique, les anciens qui possèdent déjà le jeu n’auront pas d’avantage à reprendre toute la gamme et les extensions qui sortiront prochainement avec de nouvelles couleurs ne feront que reprendre celles déjà sorties. Il n’y a pas de nouvelle extension dans les tuyaux, les anciens joueurs peuvent garder sans crainte leur ancienne version et tous les goodies qu’ils ont récolté au fil des années.
Cette édition des 10 ans de 7 Wonders ne révolutionne pas son édition de base, elle donne juste un coup de jeune à un jeu qui le méritait et elle le fait bien. Si vous n’avez jamais joué à 7 Wonders, c’est peut être le moment de combler ce manque !

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 3 à 7 joueurs
Age conseillé à partir de 10 ans
Durée d’une partie environ 30 minutes par partie
Auteur Antoine Bauza
Illustrateur Miguel Coimbra
Éditeur Repos Production
Prix : environ 45 € comme depuis 10 ans ! Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.netPlayinLudum et Parkage. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Vampire The Eternal Struggle – le 30 novembre, les vampires seront de sortie

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Salut les noctambules. Le jeu de cartes compétitif Vampire The Eternal Struggle va (re)trouver son chemin vers les boutiques ludiques. Pour le première fois depuis sa création en 1994, le jeu de Richard Garfield (le papa de Magic) sera disponible en français, dans sa nouvelle édition, à partir du 31 octobre 30 novembre.

***EDIT du 20 octobre 2020 : Event For Games vient de communiquer la nouvelle date de sortie de la cinquième édition de Vampire : The Eternal Struggle. La V5 accuse des retards de fabrication qui contraignent l’éditeur à décaler la sortie au 30 novembre.***

On était complètement passés à côté de l’existence de ce jeu de cartes, bien qu’au sein de la rédaction de Pixel Adventurers on en soit assez friands.

Cette nouvelle édition du jeu inspiré du jdr papier Vampire La Masquarade, sera éditée avec une boîte contenant tout le matériel pour se lancer dans l’aventure avec :

  • 1 livret de règles
  • 5 decks de 89 cartes
  • 180 compteurs de réserve
  • Le jeton L’Avantage
  • 5 fiches d’aide
  • 5 cartes de placement

Les parties à 5 joueurs seront donc possibles avec ces decks préconstruits thématisés autour des 5 clans.

Un autre moyen  de découvrir le jeu sera de passer par les demi-decks préconstruits de la gamme Premier Sang, pour les parties d’initiation. Les différents decks, ainsi que les protège-cartes et playmats, sont déjà en pré-commande sur Philibert ou le site d’Events For Games.

Les règles de cette cinquième édition ont également été légèrement revues. Les cartes qui la constituent sont inédites ou des rééditions d’anciennes extensions avec de nouvelles illustrations et parfois un texte erraté.
Pour ce qui est de la collection,  les paquets de cartes additionnels auront une liste fixe, et connue, comme dans les autres JCE à l’image de La Légende des Cinq Anneaux ou Horreur à Arkham.

Le forum dédié au jeu propose des listes de decks compétitifs, de quoi se familiariser avec le jeu et les mécaniques avant de se lancer dans les tournois et en particulier ceux du Vampire Elder Kindred Network qui débuteront le 1er décembre. De notre côté on attend cette sortie avec impatience pour découvrir ce nouveau jeu de cartes compétitif !

 

Orléans – Des trésors plein sa besace

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Salut les médiévistes ! La fin août a vu le retour d’un titre très rapidement devenu introuvable : Orléans. Et plus que le jeu de base, c’est toute la saga avec les deux extensions qui a fait son retour sur les étals des boutiques ludiques. Ce titre de Reiner Stockhausen est édité en version française par Matagot, et en VO par DLP Games

Si vous êtes amateurs de figurines, restez quand même jusqu’à la fin! On n’est pas vraiment attirés par les jeux à l’allemande non plus de base, mais on n’a pas pu s’empêcher de retourner de nombreuses fois sur Orléans. On est forcés de constater que nos goûts ludiques évoluent, au fil des découvertes. On se prend désormais davantage d’affection pour tes titres comme Orléans, Endeavor ou Maracaibo pour ne citer que les plus récents. 

La découverte de la ville

Les parties d’Orléans se jouent sur plusieurs niveaux : à l’échelle d’une ville sur les plateaux personnels et d’une “région” sur le plateau central. Tous les joueurs commencent avec le même set de jetons action. Tout au long du jeu, ils vont se livrer une compétition farouche pour obtenir le plus de points en fin de partie.

Une partie d’Orléans se joue en 18 rounds – rassurez vous c’est plus rapide qu’il n’y paraît –  rythmés par des événements que l’on révèle en début de manche. Ils donnent le ton sur les contraintes imposées aux joueurs durant le round, comme une taxe à payer, ou la Peste qui fera défausser un jeton personnage au hasard.

Le bag building, la mécanique au centre du jeu

En effet, les joueurs vont utiliser leurs jetons Partisan pour réaliser des actions de recrutement ou avec d’autres effets. Alors, ils défaussent les jetons utilisés et ajoutent le personnage nouvellement recruté à leurs sacs. Selon ses actions on oriente alors, en fonction de ses besoins et de sa stratégie, le contenu de son sac pour les tours suivants. 

Le recrutement de personnages s’accompagne souvent de gains annexes, mais non négligeables. En progressant sur les diverses pistes du jeu, les joueurs obtiennent divers bonus. Ainsi, développer les paysans permettra d’obtenir des jetons ressources supplémentaires à l’acquisition (comptant comme des points de victoire en fin de partie), alors que recruter des chevaliers augmentera le nombre de jetons piochés au tour suivant. Les Commerçants permettent d’ajouter une tuile Lieu à son plateau personnel, offrant de nouvelles actions pour les rounds suivants Alors que recruter un Érudit fera progresser sur la piste de Développement, permettant de marquer des points en fin de partie. Les artisans quant à eux fournissent un jeton engrenage qui remplacera un partisan sur une action pour la fin de la partie !

En parallèle de cela, les joueurs ont un pion Marchand sur le plateau central qu’ils pourront faire voyager de ville en ville, construisant des comptoirs qui agiront comme des multiplicateurs de points de développement (et donc de victoire) en fin de partie. Tout au long de leur pérégrinations sur la carte, les marchands collectent des ressources également synonymes de points.
Exceptée dans la ville d’Orléans où chacun peut avoir un comptoir, ils sont limités à un seul par ville. C’est donc premier arrivé, premier servi, et la course sera sans pitié, vu la puissance des récompenses. 

Un grand sac, mais qu’il ne faut pas trop remplir

Le hasard intervient forcément dans Orléans. Dans la révélation des événements de début de tour, mais également dans la pioche de jetons. Si les joueurs n’ont pas la main sur les événements, il peuvent influer sur le contenu de leur sac. 

En recrutant les personnages qui interviennent dans les actions orientées par sa stratégie, un joueur pourra maximiser ses chances de le piocher. Cependant, certains personnages qui sont utiles en début de partie, pour certaines actions ou le bonus lié à leur recrutement, peuvent ne plus entrer dans une stratégie par la suite.
Pour épurer son sac, on a la possibilité d’envoyer réaliser des Actes de Bienfaisance. C’est à dire utiliser l’action Mairie du plateau personnel pour les envoyer sur un plateau spécial. Cette action a plusieurs avantages, elle permet comme on vient de le dire de retirer des jetons Partisan de son sac, ils n’y retourneront plus et sont bloqués pour la fin de partie, mais également d’obtenir des récompenses en retour.
On maîtrise donc un peu le hasard en gardant le maximum de jetons “utiles” pour sa stratégie. On retrouve la même mécanique que dans Champ d’Honneur : du hasard de pioche mais pondéré par une stratégie. 

On s’installe à Orléans

La première partie d’Orléans, comme dans la plupart des jeux du genre, sert de terrain d’expérimentations et on est un peu dépassés par le panel d’actions disponibles. On n’a cependant pas subi la partie pour autant ! On teste des choses, voit ce que les copains font et ce qui semble marcher…
Mais surtout, le besoin de rejouer et de tenter de nouvelles choses s’est rapidement fait ressentir. Avec l’expériences les stratégies se diversifient et s’affinent c’est un vrai régal. La mécanique originale de bagbuilding a été rapidement et bien appréhendée par nos joueurs qui y ont tous trouvé un intérêt certain. 

Les interactions entre joueurs sont fortes, Les emplacements sur la carte centrale sont évidemment limités, tout comme le stock de pions partisans disponibles sur les différentes pistes de progression. Une fois les jetons partisans d’une piste épuisés, il ne sera plus possible de réaliser l’action! Les actions impactent directement les jeu des autres et l’ordre du tour (et de la réalisation des actions) sont très importants.

De quoi prolonger, et varier, le plaisir

Les deux extensions d’Orléans viennent apporter un nouvel élan au jeu en modifiant assez radicalement le titre. 

Le premier “pack” d’extensions, créé par Reiner Stockhausen et collaboration avec  Inka et Markus Brand, Invasion va proposer des scénarios que les joueurs pourront résoudre en coopération, en solo ou en multijoueur compétitif. Chaque scénario dispose de son matériel pour venir enrichir celui de la boîte de base et varier l’expérience. Le mode duel propose aux joueurs de s’affronter, mais dans une course à l’objectif. Le premier à compléter 4 objectifs remporte la partie.
Le scénario Invasion invite les joueurs à œuvrer de concert pour fortifier la ville d’Orléans et repousser l’invasion imminente. 

Cette première boîte d’extension n’hésite pas à bousculer les habitudes des joueurs, tant sur le gameplay que sur les modes de jeu. Pour ces raisons, elle pourra ne pas plaire à tout le monde. Ce fut d’ailleurs le cas dans notre cercle de joueurs, certains ont préféré jouer à Orléans en mode compétitif total.

La seconde boîte d’extension en revanche, intitulée Commerce et Intrigue s’inscrit un peu plus dans la lignée du jeu de base et vient renforcer les interactions. En plus d’amener de nouvelles tuiles événements, 

Le commerce ouvre de nouvelles perspectives stratégiques. En ayant son personnage dans une ville, on peut payer les ressources indiquée par une carte Commerce et ainsi marquer les points en fin de partie. Ca bonifie grandement la valeur de certaines ressources mais demande de voyager sur une ville, et d’y avoir un comptoir d’installé. 

Ces contrats peuvent paraître compliqués à réaliser, mais le module Intrigues vient faciliter la chose. Au lieu du plateau Actes de Bienfaisance, on utilise le plateau Intrigue qui va avoir un impact direct sur le jeu de vos adversaires. On y envoie des partisans, comme pour les actes de bienfaisance, mais les actions sont beaucoup plus sournoises. Les rôles sont variés et on peut impacter directement les jeux adverses en volant des ressources, supprimant des partisans… Orléans accueille désormais le festival hebdomadaire des coups dans le dos !

Iconographie médiévale

Artistiquement parlant, Orléans nous a partagés. Personnellement je pense être un peu allergique aux visuels de Klemens Franz et l’Atelier 198, qui ont également oeuvrés sur Grand Austria Hotel, Agricola, Isle of Skye… L’esthétique reste la même et ne trompe pas sur le produit. On sait directement qu’on est dans un jeu à l’allemande, le public connaisseur et amateur du genre se fie aux visuels pour s’orienter sur les différents titres.

De mon côté, ça ne me parle pas vraiment et j’ai un souci avec les représentations des visages et de la perspective par moment des jeux germaniques, comme Carcassonne qui m’a fait grincer des dents. Mais je dois avouer que sur Orléans ça fonctionne plutôt bien. On se rapproche des visuels médiévaux type vitrail et le rendu est assez bon. Certains des joueurs de notre cercle avec qui on a fait les parties à quatre joueurs sont même carrément fans.

En ce qui concerne l’iconographie, elle est rapidement apprivoisée et l’absence de texte sur le matériel de jeu, mis à part les noms des bâtiments, fluidifie l’expérience de jeu. Les icônes sont lisibles et les couleurs assez vives pour éviter les confusions.

Conclusion

Orléans de Reiner Stockhausen est un jeu de développement utilisant la mécanique du Bagbuilding. Vous allez incarner un marchand qui va se déplacer de ville en ville autour d’Orléans pour établir des comptoirs et récolter des ressources. Pour faire ces actions, il faudra dépenser des jetons que piochés dans une bourse en tissu. Il sera bien évidemment possible d’augmenter le nombre de jetons dans sa besace mais aussi d’augmenter ses possibilités avec un nombre d’actions assez impressionnant. Orléans est un jeu mécaniquement splendide qui s’apprend en quelques minutes mais dispose d’une richesse tellement profonde qu’aucune partie ne ressemblera à la précédente. Vous ne gagnerez jamais 2 fois de la même façon. L’ajout des deux extensions vient drastiquement transformer le jeu de base : Invasion vient apporter du coopératif alors que Commerce et Intrigue amène de jolies crasses. On aime les deux pour des raisons diamétralement opposées mais force est de constater qu’Orléans et ses extensions sont un vrai puits de plaisir ludique au moins aussi fort que ses graphismes sont « allemands » ! 

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 2 à 4 joueurs (1 à 5 avec les extensions)
Age conseillé à partir de 12 ans
Durée d’une partie environ 60 minutes par partie
Auteur Reiner Stockhausen ; Inka et Markus Brand
Illustrateur Klemens Franz et l’Atelier 198
Éditeur Matagot
Prix : environ 50 € Philibert Playin
Parkage Ludum

 

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.netPlayinLudum et Parkage. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

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