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Something to hide – Exploration des messages cachés du rock

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Salut les metalleux ! On vous a pas mal parlé de bouquins autour du metal ces derniers mois, et pour continuer dans notre lancée on a décidé de vous présenter une campagne de financement participatif pour Something to hide, un livre à paraître en mai 2023 aux Éditions du blouson noir.

Derrière ce nom, on trouve Sofie von KELEN et Johann GUYOT respectivement journaliste et auteur de bande dessinée, qui ont monté l’entreprise en 2012 et qui ont ensuite publié la série Welcome to Hell(fest) qui contient 3 tomes et une édition intégrale. Dans celle-ci, ils décrivent leurs pérégrinations au Hellfest sur plusieurs éditions. J’avais eu l’occasion de lire le premier en médiathèque, et j’ai été surpris de voir qu’il en existait 2 autres !

Il y a quelques temps, Emilien Nohaïc (toujours lui décidément) des Éditions des Flammes Noires a partagé sur Instagram une campagne de financement participatif qui a retenu mon attention, puisque j’y ai reconnu quelques visuels qui m’avaient plu lors de la lecture du premier tome. Les Éditions du blouson noir on en effet besoin des lecteurs pour soutenir la publication de Something to Hide, écrit par Diego GIL et qui paraitra en mai 2023 sur leur site, puis en août dans toutes les bonnes librairies. Dans ce livre, l’auteur partira à la recherche des messages cachés dans les morceaux de rock, en collaboration avec Johann GUYOT qui viendra agrémenter le récit de son œil d’expert.

Si vous voulez participer à cette initiative, vous pouvez vous rendre sur la page Hello Asso du projet et choisir l’un des paliers. En fonction de votre implication, vous pourrez recevoir le bouquin financé avec un ex-libris inédit, mais aussi un tee-shirt ou les précédentes sorties de la maison d’édition. De mon côté j’ai craqué pour le palier à 55€ comme ça je vais pouvoir me faire les deux tomes de Welcome to Hell(fest) que je n’ai jamais eu l’occasion de lire, et qui ne sont plus imprimés mis à part dans l’anthologie.

A l’heure où j’écris ces lignes, le projet n’est financé qu’à 10%, donc si vous voulez soutenir un peu la culture metal, foncez sans hésiter !

Happy Little Dinosaurs – La bataille du cynisme

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Salut les sauriens ! Happy Little Dinosaurs est un jeu créé par Unstable Games à qui l’on doit les titres Unstable Unicorns et Here to Slay entre autres. Le studio s’est démarqué en proposant des jeux à l’esthétique très mignonne mais dans lesquels on se fait souvent des crasses. Happy Little Dinosaurs ne fait pas exception, voyons tout de suite de quoi il en retourne !

Souriez, c’est bientôt fini !

Derrière cette phrase d’accroche présente sur la boite du jeu, se cache presque tout le pitch d’Happy Little Dinosaurs. Chaque joueur y incarne un petit saurien représenté par un plateau personnel contenant un pouvoir spécial unique et une piste de Secours, ainsi qu’un petit meeple en bois tout mignon. Le monde est en proie à des catastrophes de tous types et ça pue un peu pour la survie de nos lézards. Mais ce n’est pas parce que la fin est proche qu’il faut se lamenter.
Au centre de l’aire de jeu on trouve deux paquets de cartes, un à dos clair dans lesquels les joueurs piocheront à chaque tour et un à dos sombre représentant les catastrophes.

Le but du jeu est de faire progresser son meeple jusqu’à la cinquantième case de la piste Secours avant les autres joueurs pour s’assurer la survie. Et tout cela avant d’avoir accumulé trop de cartes Catastrophe !

Le jeu s’articule autour de la mécanique de la bataille, comme Challengers!, mais de manière beaucoup plus classique. Chaque joueur a 5 cartes en main qui peuvent être du type ressource, avec une valeur et éventuellement un effet, ou Illico qui proposent un effet en réaction à une situation particulière. 

En début de tour on révèle une carte catastrophe, elles sont de 3 types différents : Catastrophe naturelle, prédatrice ou émotionnelle.  Cumuler 3 cartes du même type ou une de chacun des types est une cause de défaite pour le joueur. Attention également, il existe des cartes Catastrophe Météorite qui comptent pour chacun des types. 

Les joueurs vont donc s’affronter pour ne pas remporter la carte Catastrophe. Celui qui lors de la bataille fera le plus petit score devra ajouter la carte néfaste à sa funeste collection. Cela dit, la progression sur la piste de secours se fait de manière originale. Chaque joueur progressera d’autant de cases sur sa piste que son score obtenu à la bataille, auquel on ajoute son nombre de cartes Catastrophe dans sa collection.
On l’a dit un peu plus haut, chaque dinosaure a un pouvoir spécial qui ajoutera un bonus ou un malus à son score de bataille, selon le type de carte Catastrophe révélé.
En récupérant une carte Catastrophe, le joueur peut défausser une carte de sa main avant que tout le monde ne repioche des cartes pour compléter sa main à 5 cartes. 

Il y a un petit côté sympa risque/récompense à accumuler les cartes Catastrophe. avec un 4 en fin de partie on avancera d’autant de cases qu’un joueur posant un 7 et étant passé au travers des cartes Catastrophe jusque là. De plus, les effets des cartes ressources et les cartes Illico viennent ajouter un peu de piment aux manches. On a de petits retournements de situations et des rebondissements pour ponctuer la partie.

Un design mignon over 9000

Ce qui attire l’œil au premier abord, c’est le visuel de la boîte. Ce petit stégosaure tout mignon qui sourit sous une pluie de météorites nous a séduit. Le reste des cartes n’est pas en reste, les cartes Coincé, Caillou par exemple sont débordantes de mignonnerie.
Il y a 24 cartes Catastrophe unique (+4 Météorite) avec leurs citations à découvrir. 

On a aimé l’humour très noir de certaines cartes, comme le Tyr-Ex et Ghosté. Le cynisme de certaines citations couplé aux designs tout mignons des dinosaures et des objets nous a fait beaucoup rire à leur découverte. Malgré les dessins tout mignons, les propos ne sont pas adaptés à un public trop jeune qui n’aura pas les clés pour comprendre l’humour caché derrière ces cartes déprimantes.  Cependant, une fois la surprise passée, le soufflé retombe un peu et le jeu a un peu perdu de sa saveur pour nous. La mécanique est très basique et ne renouvelle pas grand chose, on n’a pas une profondeur de jeu qui invite à revenir souvent sur Happy Little Dinosaurs. L’expérience est sympathique, mais pas inoubliable. 

Conclusion

Happy Little Dinosaurs est un jeu de cartes créé par Unstable Games basé sur le système de la bataille. Pour l’emporter il faut être le premier à atteindre la cinquantième case de la piste Secours ou être le dernier en vie, en ayant récolté moins de Catastrophes que vos adversaires. On influence légèrement le cours de la bataille avec les pouvoirs spéciaux de son dinosaure ou par le biais de cartes Illico pour ajouter quelques effets.
Le gros point fort du jeu réside dans sa direction artistique et son humour qui a bien fonctionné chez nous. Sorti de ça, le jeu propose une expérience sympathique mais pas révolutionnaire, ni une rejouabilité incroyable. 

Il fera son effet lors de la première partie mais une fois passé le plaisir de la découverte des cartes aux textes acides, il risque de rester dans votre ludothèque sans ressortir. 

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Age conseillé Conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie Environ 45 minutes
Auteurs
Ramy Badie
Illustrateurs Ramy Badie
Éditeur Unstable Games
Prix : environ 25€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez  Philibert.netPlayinLudum et Mille et un jeux . En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Cannes 2023 – Premier jour ! On a été voir Asmodee et Funforge !

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Salut les festivaliers ! On a passé 4 jours a Cannes pour profiter du Festival International des Jeux (FIJ) et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’était intense ! 😅

On a écumé les stands et les rendez-vous pour découvrir les jeux de demain et aussi ceux d’hier qui nous avaient échappés.

Le FIJ c’est l’occasion de mettre des visages sur des pseudos et aussi celle de prendre des un apéro avec les copains que l’on voit trop peu.

On va détailler les jeux de façon chronologique pour que ce soit plus simple pour nous, malheureusement nous n’avons pas pu beaucoup jouer par rapport à la masse de jeux que l’on a pu nous présenter, on vous précisera quand c’est le cas, dans le cas contraire, l’avis ne sera basé que sur la présentation faite par l’éditeur :

Cannes premier jour 

On a commencé par un petit éditeur pour se mettre en chauffe doucement : Asmodée. On a pu discuter avec José qui nous a détaillé les grosses sorties à venir pour le distributeur.  

Et chez Asmo, ils savent comment nous parler en nous présentant Star Wars the deckbuilding game. Vous prenez Star Realms, un de nos jeux de cœur, vous y ajoutez des mécaniques d’Ascension et vous obtenez un deckbuilding a multiples combos dans un univers célèbre avec une montée en puissance incroyable.

Le but du jeu est de détruire un certain nombre de bases adverses. Pour gagner vous allez recruter des personnages et vaisseaux phares de La Guerre des Étoiles.

Twist sympa, l’Empire est le seul à pouvoir recruter des cartes impériales et inversement du côté des rebelles. Les vauriens, étant apolitique et opportunistes, peuvent être recrutés par tout le monde. Mais si un joueur ne peut pas recruter une carte ennemie, il peut la détruire pour empêcher son adversaire de la prendre. En la réduisant à néant, il gagne même des bonus permettant d’enchaîner les combinaisons de cartes.

Les planètes ont également des pouvoirs permanents qui viennent chambouler votre façon de jouer et qui peuvent retourner la situation quand elles sont jouées au bon moment. 

Notre partie était folle, chaque carte avait un effet  »wahou » quand on la retournait. C’était brutal avec une vraie impression de gain de pouvoir, on se répétait souvent  »ah mais oui c’est malin ! » 

Bref, un gros coup de cœur pour nous. Ça vient de sortir à 35€, c’est un peu cher mais l’expérience est là et on vous le conseille vraiment si vous aimez les deckbuildings et la licence Star Wars

Le gardien des saisons : 

Changement d’univers radical avec ce jeu coopératif à destination des enfants épaulés par un adulte. 

Les gardiens doivent naviguer dans un livre plateau représentant les 4 saisons pour trouver des objets et les ramener à la bonne saison tout en échappant aux griffes du loup qui traque les joueurs au traves des différentes pages du livre. C’est joli, le matériel est très attrayant, on attend d’en savoir plus.

Diferencio : 

Sur un plateau recto/verso magnifique avec une scène de vie d’un village très coloré et détaillé.

9 emplacements qui seront recouverts par des cartes venant changer ces détails. 

L’un des joueurs viendra changer l’une des cartes pendant que les autres fermeront les yeux. Ces derniers devront trouver laquelle des cartes a été changée. 

On a fait un tour, je suis une buse en mémoire, mon fils me bat aux mémoris, là c’était pire… 

C’est joli mais clairement pas pour moi ! 

Etherfield et ISS Vanguard

Awaken Realms sait faire des gros bons jeux qui nous mettent des étoiles dans les yeux. On a déjà été conquis par Tainted Grail et Nemesis parus au catalogue de l’éditeur, alors on, est très intrigués par ces deux prochains jeux, localisés et distribués par Asmo, qui auront 2 approches complètement différentes. Dans Etherfield vous allez rentrer dans le monde des rêves et vous permettre des quelques largesses avec les règles qui pourront décontenancer les joueurs. On n’a pas pu en savoir beaucoup plus n’ayant pas réussi à trouver une table libre pour l’essayer. Mais on espère se rattraper prochainement et vous en parler dans un test.

ISS Vanguard est quant à lui une grosse campagne de science fiction où vous allez gérer votre équipage et votre vaisseau. Les réussites et les échecs auront des conséquences sur l’aventure et il ne sera pas possible de prévoir toutes les embûches des scénarios, il faudra faire des choix d’équipage pour s’assurer le victoire sur le long terme.

Les jeux de rôles

Asmodée distribuant Arkhane Asylum Publishing, ils disposent des grandes licences : Alien, Dune, Dishonored, etc. Le jeu de rôle progresse et ne faiblit pas, de nouvelles licences fortes et des gammes d’accessoires vont faire les beaux jours des rolistes. Les tables toujours remplies dans la rotonde confirment bien ce sentiment de retour en force du jeu de rôle. On a tout de même noté l’arrivée du jdr dans l’univers d’Hellboy qui s’annonce très intéressant.

Jooky jooky

Alors celui là on l’attendait pas. Jeu d’observation et de rapidité, vous êtes muni d’une tapette à mouches, à cafard plutôt, et vous devez taper sur un tas de cartes si un cafard est présent dans la carte ou s’il arrive à sortir d’un labyrinthe ou au contraire sur un cafard en plastique à côté du tas de cartes. Si vous êtes le premier et le plus rapide vous remportez la carte. Un jeu jouet où les enfants vont éclater les parents. C’est tout con mais c’est très efficace même entre adultes.

Aïe aïe avocat et Branle bas de wombat

Par les créateurs d’Exploding Kitten, les jeux sont toujours improbables mais réussissent à nous faire rire avec des concepts fous et des titres bien sentis. Des jeux d’ambiance toujours sympa aux idées débiles mais qui n’a pas rêver de se balancer des avocats à la tronche ? 

Descendance Big Box

Réédition du jeu d’Inka et Markus Brand en incluant les extensions, Descendance vous propose un placement d’ouvriers dans un village sur plusieurs générations. Il faudra gérer les ressources mais aussi les morts des ouvriers. 

A voir si la retraite pour les ouvriers est une bonne idée où s’il vaut mieux les laisser mourir après 64 ans aux champs pour maximiser ses points ! 

Zombicide Marvel/Gear UP/Undead or Alive

C’est la fête aux Zombies chez Asmodee, si Undead or Alive est une édition relativement classique dans le far west avec des petites adaptations comme à chaque fois (des lignes de vues plus grandes en hauteur, pas de portes, des charniers à purifier avec de l’eau bénite) il faut avouer que les versions Marvel apportent des changements notables : 

ON JOUE LES MECHANTS ! \o/ 

Enfin un jeu Marvel où on va croquer du civil ! Je trouve ça très cool de pouvoir enfin jouer les zombies et encore plus les zombies de la dimension Z de Marvel, les super héros en mode j’ai une fringale, bonjour Madame, je vais vous manger le tibia” ça fait plaisir ! 

On devra progresser au travers des missions en réussissant à déjouer les agents du SHIELD qui cherchent à nous arrêter et d’autres super héros qui veulent pas nous laisser becter tranquille. Un lobby vegan sûrement… 

Les zombies Marvel auront une jauge de faim qui leur fera perdre toute capacité de raison quand elle arrive à son maximum et vous ne pourrez rien faire d’autre que de croquer le premier venu pour retrouver un peu de santé mentale non entachée par la faim et faire d’autres actions. 

Les figs sont belles, la licence est cool, ça va être chouette à jouer en mode déconne ! 

Mais forcément ça a un prix. Pour cet aspect, ils ont aussi trouver une solution ! Une boîte à prix plus abordable, avec beaucoup moins de figurines pour une plus large diffusion de Zombicide. On joue toujours les héros marvel zombifiés mais pas les mêmes que dans la boite précédente. 

Et vu que les choses sont bien faites, lors de prochaines extensions, ces boites seront compatibles entre elles pour soigner au mieux sa collectionnite aigue. 

Dernier présenté : Zombicide Gear Up 

Déclinaison Flip and Write de la célèbre zombie, si elle ne révolutionne pas les mécaniques, cette nouvelle version a pour elle de forcer à la coopération, vous devrez vous entraider pour éliminer les zombies et le boss de fin. Il faudra anticiper les dégâts et accepter d’en prendre pour faciliter la victoire générale. Sur cet aspect, on retrouve bien l’essence de Zombicide, pas déplaisant à jouer mais pas inoubliable non plus. On a cependant trouvé, lors de notre partie que le concept était plus « original » qu’une nouvelle boîte de Zombicide avec un thème différent.

Atiwa

Localisation du jeu écolo, dans Atiwa vous allez faire pousser des baies, mais pour faire pousser les baies, va falloir tronçonner un peu les arbres autour. Pas de bol, ces arbres sont l’habitat naturel de chauve-souris nécessaires au cycle de vie des baies. Alors comme dans Tindaya, vous allez devoir jauger vos actions pour ne pas trop exploiter la mécanique mercantile pour ne pas ruiner l’écologie et détraquer toute la machinerie naturelle. Le thème m’a interpellé, j’ai eu des bons échos sur le festival, je suis curieux de l’essayer !

Heat

Fans de Vilebrequin, ce jeu est pour vous, faites péter la V-max jusqu’à la limite de rupture du moteur pour gagner la course, attention tout de même à prendre les virages à la vitesse recommandée pour ne pas finir en tête à queue ! On a essayé le jeu en mode découverte et il nous manque clairement une surcouche de gestion pour le rapprocher des jeux tels que Flamme Rouge ou Formula D. Ca tombe bien, on a ramené une boite du festival pour pousser la découverte et on risque de vous en parler prochainement ! 

Trio

Un nouveau Cocktail Game c’est souvent synonyme de bonne humeur autour de la table, ça ne loupe pas avec ce nouveau jeu qui avec des règles toutes bêtes nous fait réfléchir et s’amuser autour de la table. Vous devez réunir des brelan de cartes numérotées en les réclamant à vos adversaires. Sauf que vous ne pouvez appeler que les cartes les plus faibles ou les plus hautes de sa main ou bien en retournant l’une des cartes posées au milieu de la table. On s’efforce de gratter les indices sur les cartes possédées par les copains, on tente de retenir toutes celles au milieu de la table sans se faire voler les siennes, c’est tout con mais ça marche très bien !

Dooble connect

Un nouveau Dooble, oui oui, mais cette fois-ci, il va falloir faire des lignes pour remporter des points. On aura le droit de poser les tuiles côte à côte que si les deux possèdent un symbole commun. Le premier à faire 4 tuiles de sa couleur alignée marque des points et  remporte des tuiles de ses adversaires que l’on devra également poser. La difficulté s’équilibre de cette façon. Bien sûr si la nouvelle tuile touche 2 autres tuiles, il faudra que tout corresponde. On est dans une course pour poser ses tuiles, ruines les lignes des autres. C’est nerveux et c’est encore les enfants qui vont gagner à ce jeu d’observation et de rapidité mais c’est pas grave, on les privera de dessert s’ils gagnent trop ! 

La distribution de Funforge, on a eu l’annonce juste avant le festival et on en a profité pour poser la question, Funforge se décharge de la partie distribution mais reste complètement indépendant dans leur édition. C’est simplement un service de distribution proposé par Asmodee. On a pu voir plusieurs titres à venir, mais on vous en parlera plus en détails dans le paragraphe dédié à l’éditeur au logo jaune.

Après avoir posé la question à Asmodee, on a été voir Funforge pour avoir les deux sons de cloches. Ca fait Cash investigation mais c’est juste un hasard, nos rendez-vous étaient à suivre depuis longtemps ^^’

Funforge 

Même discours chez eux, s’ils ont signé pour la distribution c’est pas contraint et forcé, c’est pour se soulager d’une tâche logistique que d’autres savent mieux faire qu’eux. Funforge se reconcentre sur ce qu’ils savent faire, de l’édition. Adieu les KS et la distribution, on repart sur des bases saines et on reprend les choses en mains avec sérénité. Ils restent indépendant et ne sont pas sous l’empire d’Asmodee. Que ceux qui aiment la ligne éditoriale de Funforge se rassure, ça ne devrait pas changer. Et c’est confirmé, plus de KS chez eux, ils se concentrent sur ce qu’ils savent faire.

Runemaster

Un jeu en coopération qui demandera de s’organiser pour résister à des vagues d’ennemis, le jeu n’est qu’en prototype pour le moment mais on sent une vibe de Last Bastion avec une gestion plus simplifiée des pouvoirs. On attend d’essayer pour juger, mais l’aspect coop a l’air poussé avec une gestion du placement et de personnages aux pouvoirs uniques. 

Donuts 

Adaptation du jeu abstrait Insert de Bruno Cathala avec une thématique sympa qui prend bien. Si on perd le côté noble du bois, on gagne en gameplay avec un plateau modulable qui permet de varier les configurations de base. Le jeu reste le même, on doit poser ses anneaux en subissant la contrainte imposée par les lignes sur le plateau mais dès qu’on arrive à aligner 5 donuts de sa couleur on remporte la partie. C’est efficace et très rapide et on aime bien ce côté rose fluo qui caractérise bien les donuts, on sait que c’est pas l’avis de tous mais un peu de couleur ferait pas de mal dans ce loisir qui se veut parfois trop sérieux !

The Binding of Isaac – Four souls

Enfin ! Le divin enfant est là ! En français ! Basé sur le traduction de la communauté et validé par cette dernière, le jeu est un die and retry où il faudra utiliser les combos des cartes objets, des personnages et des ennemis pour survivre et progresser dans ce monde rempli de déjections et organes en tout genre afin de collecter 4 âmes de boss. La direction artistique est dingue et rend hommage au petit enfant sacrifiable. Coups bas et trahisons sont au menu et on a hâte d’y jouer pour continuer les plus de 800h de Panzerodin sur la version jeu vidéo.

Vampire la mascarade

Amis rôlistes assoiffés de sang, le votre ne va faire qu’un tour !  On a pu apercevoir l’exemplaire de pré production et il est énorme ! 14 FUCKING KILOS ! La boîte est monstrueuse et bien remplie. 

Figurines, dés, plateaux nombreux et épais, livre des 60 scénarios et surtout 60 livrets de scénarios qui vous accompagnerons au travers de vos choix avec des lignes de textes, des dialogues, des réactions selon vos choix. C’est simple, on a eu l’impression d’être face à un scénario d’un gros jeu vidéo RPG tel que Detroit Become Human. C’est un superbe objet pour les fans de Vampire la Mascarade et pour moi qui n’est pas attiré par la licence, l’objet est fascinant par ses promesses. Pas de date ni de prix annoncé mais on surveille ! 

Voilà pour notre première journée à Cannes, elle était déjà très dense avec seulement deux rendez-vous avec les éditeurs mais on a préféré alléger les moments pro pour se consacrer davantage à jouer et surtout à rencontrer les gens qu’on avait pas vu depuis longtemps. 

On vous raconte la suite de nos pérégrinations cannoises dans un prochain article !

PS : respect à tous ceux ayant fait des récaps de Cannes beaucoup plus rapidement que nous, vous êtes des machines ! ^^’

Les vies de The Walking Dead – En quête d’humanité

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Salut les marcheurs, encore une fois dans nos colonnes, nous allons parler d’un ouvrage issu de la collection de Third Editions. Récemment on a abordé le cinéma avec le bouquin sur Alien, et le jeu vidéo avec celui consacré à A Plage Tale. Aujourd’hui c’est un peu un brassage de culture qui va nous intéresser, puisque l’on va parler du livre Les vies de The Walking Dead – En quête d’humanité écrit par Maxence Degrendel. En effet, la franchise aux zombies c’est un peu le fourre-tout de ces dernières décennies avec du comics, du roman, du jeu vidéo, de la série ou encore du jeu de société.

Comme toujours chez Third Editions on est en possession d’un objet de qualité. La couverture rigide est du plus bel effet et j’apprécie beaucoup l’illustration que l’on doit ici à Paul Ambrosino pour l’édition classique. L’illustration de l’édition first print me plait encore une fois un peu moins, mais elle est tout de même superbe et est l’oeuvre d’Alex Maleev. J’ai une préférence pour l’édition classique, car elle illustre à mon sens plus la déchéance de l’humanité présentée par la saga, là où la first print met l’accent sur la violence, certes omniprésente mais pourtant moins importante. Du côté de la mise en page du contenu là encore on est sur du classique, et c’est un peu mon problème avec ces livres. Le contenu est très intéressant et bien fourni, mais malheureusement le propos n’est pas soutenu par quelques illustrations qui pourraient aérer le texte dense.

Le livre se compose de trois parties. La première revient sur la création de l’univers de Robert Kirkman mis en images par Tony Moore, en abordant bien sûr les comics qui sont tout de même la première incursion de nos putréfiés préférés, mais aussi sur les jeux vidéo géniaux que l’on doit à Telltale Games et bien sûr la série qui a fait connaitre cette franchise au plus grand nombre. J’aurai ajouté une partie sur les romans qui même s’ils sont assez anecdotiques d’un point de vue littéraire, apportent pas mal de contenu supplémentaire pour se familiariser avec l’univers. En tout cas si vous êtes fans et un peu en manque de contenu, vous pouvez vous tourner vers ceux-ci, personnellement j’avais beaucoup aimé !

La seconde débute sur un résumé du comics et de toutes les étapes qui ponctuent les pérégrinations des différents personnages, puis revient sur l’histoire de chacun d’eux assez rapidement en présentant les alliés et ennemis. Enfin il se conclu sur ce qui diverge entre les comics originaux et les libertés prisent par les scénaristes de la série et autres spin-offs. La dernière partie est pour moi la plus intéressante car elle apporte des réflexions, plus que des faits exposés dans les précédentes.

Le bouquin est très intéressant et se laisse lire sans forcer. Le contenu n’est pas pompeux et tout est bien écrit. Si certains chapitres peuvent paraître un peu léger pour les fans hardcore, je ne doute pas qu’ils y trouveront quand même à se mettre sous la dent.

Time of Empires – La gestion d’une civilisation En Mieux

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Salut les Empereurs ! Les jeux de gestion c’est cool mais c’est parfois très long. Alors autant j’adore les grands après-midi réunis autour d’une table avec des amis à se creuser la tête autour d’un bon jeu, autant il faut l’admettre, ces après-midi/soirées deviennent plus rares, faute de temps. Et le temps c’est ce qu’on vous propose de gagner avec Time of Empires, le dernier jeu de David Simiand et Pierre Voyé (Oh oui je vois… Pardon…) illustré par Gaël Lannurien et Billy’s World et édité chez Pearl Games

Rome ne s’est pas fait en un jour mais en 9 minutes

La fiche technique étant faite, parlons rapidement du principe de base du jeu. Dans Time of Empires vous allez gérer la naissance et le développement de votre civilisation au travers 3 âges.


Particularité du jeu, les âges sont minutés, via une application, par une bande son de 9 minutes. Et pour faire une action, vous devrez placer des ouvriers représentés par un sablier de 30 secondes. Vous aurez donc un maximum de 18 actions par âge. Si vous n’aimez pas les applications lors d’une soirée jeu, vous pouvez télécharger les fichiers sur le site de Pearl Games.

Les actions sont assez classiques comme produire des “idées” ou de la brique, tenter de recruter des leaders pour profiter de leurs avantages, réclamer des merveilles pour maximiser son score, construire des bâtiments, se déplacer, agrandir sa population, etc. 

Pas le temps pour les regrets

Chaque action demande un coût en temps dans une partie minutée, c’est assez déconcertant au premier abord. On sait pas ce qu’on doit faire pour optimiser ses coups, le moniteur est une pression supplémentaire non négligeable mais Pearl Games a eu la bonne idée d’ajouter un mode initiation qui revient à faire du tour par tour, vous pouvez garder ce mode pour un âge ou toute la partie à votre convenance. 

On a joué toute notre première partie avec ce mode, il permet de vraiment prendre en main facilement le jeu et d’appréhender les mécaniques et la logique du jeu. 

Passé cette première partie d’initiation, on est reparti de plus belle avec les sabliers et la bande son, et quel plaisir ! Le jeu est rythmé, pas de temps morts, on pose son sablier, on fait l’action, le temps de déplacer tokens et jetons on est quasiment sur la fin du sable, on se dépêche de faire une autre action pour maximiser le temps alloué tout en gardant un œil sur les actions des adversaires pour ne pas se faire prendre les objectifs de score. 

Concentration over 9000 ! 

Les jeux de développement sont en général lents, posés et réfléchis avec des temps d’attente entre les tours le temps que chacun ait calculé jusqu’à 25 tours à l’avance les conséquences de ses choix (Vous en connaissez vous aussi ?). Avec Time of Empires, c’est tout l’inverse, le temps est une ressource précieuse et elle vous file entre les doigts comme les grains dans le sablier. Cette gestion du temps n’est pas un cache misère de mécaniques pauvres. C’est une contrainte à prendre en compte dans votre développement. Les parties sont intenses grâce à cette pression temporelle !

L’acquisition de technologie, la construction de bâtiments, le recrutement de leaders est très bien gérée et reste qualitative même en mode initiation sans le minuteur. 

Si on peut jouer entièrement avec ce mode, il enlève vraiment le sel de Time of Empires, si vous êtes adepte des longues phases de réflexion avant de jouer, le jeu n’est peut être pas fait pour vous. 

Du matos intemporel

J’aime beaucoup les sabliers en règle générale, je ne sais pas pourquoi mais c’est un objet que j’affectionne. Avec Time of Empires on me régale ! Petite astuce d’édition très intelligente, les sabliers ne sont pas attribués à une couleur de joueur, vous pouvez mixer les sabliers pour arriver à une équité. Bien joué.

Autre aspect très agréable du jeu, l’iconographie est claire et merci d’avoir fait des choses lisibles et simples ! Dès qu’on met un facteur temporel, avec la pression on a besoin d’avoir des informations lisibles rapidement et surtout claires ! 

Un vrai présent ? 

Time of Empires est un jeu de type 4X qui a fait le pari de rajouter une contrainte de temps réel. Chaque manche dure 9 minutes, représentée par une bande sonore via une application ou sur le site de Pearl Games, et vos ouvriers seront 2 sabliers que vous devrez placer au mieux pour faire grandir votre civilisation tout en exploitant les temps morts de 30s à chaque nouvelle action. C’est court mais assez long pour réaliser son action complète tout en jetant un œil aux adversaires pour voir où ils en sont. 

Porté par du matériel de qualité et très lisible en partie, Time of Empires va vous faire chauffer les neurones pour maximiser production, construction, extension et conquête. Le jeu réussit à nous mettre au cœur de l’action dès les premières secondes sans jamais perdre de sa profondeur. Si vous en avez marre des soirées où vos adversaires passent trop de temps à réfléchir à leurs prochains coups, Time of Empires est LA solution pour retrouver du dynamisme autour de la table sans tomber dans le jeu tout public. 

PS : Au moment de la rédaction de cet article, on ne savait pas encore que c’était le dernier jeu de Pearl Games, depuis l’éditeur a annoncé sa fermeture, on souhaite le meilleur aux équipes de Pearl Games et qu’ils retrouvent rapidement les moyens de nous donner des jeux de qualité. A bientôt !

La Récap de la Rédac 

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Age conseillé Conseillé à partir de 12 ans
Durée d’une partie Environ 45 minutes
Auteurs
Pierre Voye, David Simiand
Illustrateurs  Gael Lannurien, Billy’s World
Éditeur Pearl Games
Prix : environ 80€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez  Philibert.netPlayinLudum et Mille et un jeux . En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Ludum 14 – Pas de grève pour les bons jeux !

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Salut les aventuriers ! Comme tous les trimestres, on va vous parler de la nouvelle box de Ludum ! Déjà la 14ème et sans grande surprise ils savent toujours nous régaler. Encore une fois, dans la galette géante qu’est la production ludique, ils ont su trouver les petites fèves pour nous régaler. Sans plus attendre, place à la sélection ! 

Sélection Party ! 

La box fun remplie de jeux d’ambiance avec cette fois : 

Fun Facts : Le jeu d’ambiance de Repos Production qui demande aux joueurs de se connaître entre eux. Une question commune, chacun répond par une valeur qu’il cache et ensuite vous essayez de classer vos valeurs par ordre croissant. Fun Facts marche avec des gens que vous connaissez bien mais aussi, grâce à des questions très générales, avec des inconnus pour briser la glace. 

Dessino Presto : Pendant graphique de Just One et le Pictonnary, tous les joueurs vont devoir faire deviner à un joueur un mot au hasard. Le premier à terminer son dessin va déclencher un sablier qui mettra fin au temps pour dessiner. C’est la première fois que je n’apprécie pas un jeu sélectionné dans une box Ludum. Je trouve le jeu assez quelconque et l’apport ludique assez limité. Pour en avoir discuté avec d’autres joueurs, je suis sûrement sévère dans mon approche, mes parties n’ayant pas été concluantes, et votre expérience sera sûrement différente de la mienne mais j’ai des réserves, n’hésitez pas à me donner tort en commentaire.

La box Easy ! 

La sélection “facile d’accès” de Ludum qui comporte des jeux rapides et efficace mais qu’auquel nous n’avons jamais joué, je laisserai donc les avis de Ludum pour cette box : 

Super Mega Lucky Box : « Super Mega Lucky Box : Cochez les numéros piochés pour remplir vos grilles et marquez un max de points.

Avec une base de Loto, Super Mega Lucky Box est un jeu familial accessible de combinaison et de prise de risque, à mi-chemin entre Très Futé et Skyjo, où vous allez avoir le contrôle sur le hasard en provoquant des réactions en chaîne et des bonus !

Et vous savez que quand c’est giga simple, c’est mega efficace, alors tentez votre chance pour devenir la prochaine Super Mega Star de Super Mega Lucky Box ! »

Space Aztec : « Dans Space Aztecs, tentez de sauver un maximum d’aztecs de votre cité d’une invasion alien. Pour gagner, vous devrez être malin espiègle, gouailleur et malicieux !

Après Oh My Brain, les bûcherons des Lumberjacks réitèrent l’expérience « partie un poil chaotique » avec Space Aztecs, un jeu en quasi simultané familial et dynamique de 2 à 6 joueurs dans la lignée de la gamme Coffee Break, créé par Romaric Galonnier, déjà auteur de Magic Rabbit dans la même gamme. »

Mada : « Dans Mada, vous incarnez un lémur qui tente de récolter le plus de figues possible. Pour cela, vous devez jouer des cartes de plus en plus fortes. Vous pouvez bénéficier de l’aide de cartes spéciales qui vous permettent de surprendre vos adversaires. Mais prenez garde : si une carte avec une grande valeur vous rapporte plus de points, elle vous rapproche aussi de la défaite ! Gérez votre main avec soin, prenez des risques mesurés et devenez ainsi le roi des lémuriens.

Madagascar, une île, l’océan et des cactus remplis de figues de barbarie prêtes à être cueillies… Bienvenue dans Mada, le jeu pocket de gestion de main et de prise de risque !

Qui s’y frotte… se pique à ce jeu intense et rapide ! »

La Discovery Box ! 

On est revenu à nos premiers amours avec la Discovery box qui correspond aux jeux les plus exigeants et on est pas déçu de la sélection du trimestre ! 

Les Tribus du Vent : Ayant opté pour la Discovery + on a reçu Galileo Project plutôt que Les Tribus du Vent qu’on avait aperçu lors des Utopiales 2022. N’ayant pas joué je ne donnerai pas d’avis sur le jeu et vous laisse avec le résumé de Ludum

« Dans un futur apocalyptique, la surface du sol est devenue impraticable à cause de la pollution. Dans ce jeu, vous incarnez un Guide qui utilise la magie des éléments pour lutter contre la pollution.

Faites croître des forêts et établissez des nouvelles cités sur leurs cimes, pour tenter d’assurer un nouveau futur à l’humanité dans ce jeu à la thématique écologique de Joachim Thôme (Wild Space) magnifiquement illustré par Vincent Dutrait !

À vous de devenir la meilleure des Tribus du Vent dans ce jeu de cartes stratégique »

Vaalbara : Petit coup de cœur de cette box, Vaalbara est un jeu de collections de territoires où vous devrez jouer des personnages avec une valeur de priorité et des pouvoirs pour remporter les territoires qui vous feront marquer le plus de points. Le jeu est simple, s’explique facilement mais regorge de subtilité dans le “double guessing”.

Chaque joueur à les mêmes cartes et toutes les informations sont visibles en permanence pour tous. On est perpétuellement dans un état d’esprit “Il a joué ça et collectionne ces terrains, il va donc viser ce terrain à ce tour ci, il faut donc que je joue cette carte pour le contrer mais si joue joue ça, il risque de me couper l’herbe sous le pied avec cette carte, …” C’est malin, ça a un goût d’Oriflamme, le chaos en moins, très grosse et très bonne surprise pour nous ! On trouve très futé le système pour régler les majorités avec le dos des cartes terrains et juste un mot pour finir sur la direction artistique qui est magnifique !

Galileo Project : Le GROS morceau de ce trimestre, le dernier né de chez Sorry We Are French qui après Demeter et Ganymède se déroule encore dans l’espace avec toujours David Sitbon aux pinceaux pour une cohérence d’univers. Galileo Project est un jeu à combo dans lequel vous devrez envoyer des robots conquérir les 4 satellites de Jupiter. Moteur à combos, espace, il n’en fallait pas beaucoup plus pour me donner envie d’y jouer !

Autre avantage, le temps de jeu est relativement court (environ 1h) grâce aux conditions de victoires (pile personnage épuisée, 10 ème robot chez un joueur) c’est juste ce qu’il faut pour avoir le temps de mettre en place son moteur de combos et de le voir s’emballer pour apprécier au maximum les derniers tours avec des actions qui s’enchaînent pour un plaisir immédiat ! Avec la pression des conditions de victoire, on essaye d’optimiser chaque coup pour ne pas se laisser distancer par les adversaires. C’est tendu et très agréable sans être lourd dans ses règles. Le jeu est sublimé dans son plaisir par un matériel de qualité, les jetons de poker sont incroyables, et une boîte qui déborde de matériel, on salut la démarche de faire des boîtes plus petites mais remplies ! Ravi d’avoir pu ajouter ce jeu à ma ludothèque.

La Marmot Box : 

Les grands jeux pour les plus petits apporte des belles choses : 

Clefs Magiques : Dans ce jeu de stop ou encore pour les plus jeunes, vous allez pouvoir les entraîner aux dualités et leur faire comprendre qu’il ne faut pas être trop gourmand si on veut pas tout perdre. On avait pu y jouer au PeL 2022 et si on est clairement pas le public cible, on a eu un sentiment de “Ah c’est malin, ah c’est joli, ah ça va cartonner”. La mécanique est simple, les joueurs peuvent avancer plus ou moins loin, via des lancés de dés, pour récupérer un maximum de clés qui ouvriront un coffre rempli de cristaux. Les clés sont magnétiques et seules quelques-unes pourront ouvrir le coffre. Plus vous irez loin, plus vous aurez la possibilité de récupérer des clés fonctionnelles et des plus grosses quantités de ressources mais augmentant le risque de tout perdre. Un très bon jeu avec un matériel magnifique, on est ravi de le voir dans cette sélection Ludum

N’ayant pas pu essayer les autres jeux, je vais laisser les avis de Ludum

Gummiland : Gummiland : Bienvenue au pays des Gumminions, le pays où poussent les bonbons ! Ces petits monstres réputés pour leur production de bonbons sont très gourmands et chatouilleux !

Apprivoisez des Gummunions sauvages en les attirant avec de délicieuses sucreries et rangez-les dans votre Gummibox ! Chatouillez-les afin qu’ils vous aident à attraper d’autres Gumminions !

Dans Gummiland, les enfants vont pouvoir découvrir le deckbuilding ! »

Et pour finir avec le jeu pour les box Junior + :

Kombo Klash : « Kombo Klash est un jeu tactique de pose de tuiles pour 2 à 4 joueurs. Pouvez-vous maîtriser la capacité unique de chaque créature et réaliser les Kombos les plus fous pour gagner la partie ?

Jouez des tuiles, en utilisant les capacités spéciales des animaux pour marquer le K-K-Kombo ultime ! »

Le mag ! 

Toujours le petit plus qu’on trouve dans chaque box, le mag Ludum accompagne toujours aussi bien la sélection de jeux en vous présentant chaque jeu et avec toujours des petits conseils en bas de page ainsi que des règles audio. 

Au milieu du mag, un jeu à découper, cette fois ci Bolet créé et illustré par Olga Ortiz et a gagné le concours Nano Games 2022.

Mais aussi des dossiers, ce trimestre c’est la localisation grâce à une interview de Siegfried de chez Lucky Games, on vous parlera bientôt de Radlands de chez eux pour illustrer le propos ! 

Un petit focus sur Wingspan en jeu mis à l’honneur, qui ne connait pas le jeu de société aux oiseaux maintenant ? 

Un petit article sur les éternels et trop nombreux articles/reportages de fin d’année sur les jeux de société qui ont le vent en poupe mais qui au final ne présentent que les monopoly, cluedo et autre jeu qui nous font tous faire “Alors ouaiiiis mais bon y’a quand même d’autres trucs maintenant !” On grince un peu tous des dents mais on a bien souvent commencé par ces poncifs qui traînaient chez nos parents/grands-parents avant de tomber dans le piège ludique, il faut bien commencer quelque part… 

Et une petite sélection de jeux mis à l’honneur qui auraient pu trouver leur place dans la box dont District Noir, Splendor Duel et Drones VS Goelands.

Sans oublier le gros point fort du magazine : les jeux de mots. Etant adeptes des jeux de mots foireux, on tient à souligner la qualité des titres des articles ! Princesse Mononoclé pour Clefs Magiques, bravo, du grand art !

Un petit tour par le site ? 

Ludum c’est aussi une boutique en ligne, avec des tarifs très avantageux, si si, faites la comparaison avec d’autres boutiques célèbres, vous serez surpris de leurs prix. En ce moment c’est les soldes, il y a de très belles choses à chiner chez eux. Si vous êtes abonnés à une box, il y a des prix encore plus avantageux pour vous ! 

Les box Ludum c’est toujours une belle surprise pour soi ou à offrir, on vous le conseille pas assez mais le plaisir de recevoir un colis lourdement chargé en plaisir ludique, choisi avec soin et donnant toutes les clés nécessaires pour jouer rapidement et facilement est vraiment très agréable. Si vous souhaitez faire découvrir le monde du jeu de société à des proches, la box Ludum est une belle porte d’entrée, ou un gouffre sans fin dont on ne revient jamais pour beaucoup d’entre nous… 😀 

Radlands – Vivre d’amour des crasses et d’eau croupie dans ce Mad Max Neon

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Salut les patrouilleurs ! Vous l’avez vu partout avec sa DA de dingue, tellement de bleu et de rose partout qu’on dirait le setup d’un nouveau streamer sans personnalité. IL EST LA ! En Français ! Il est enfin arrivé ! Et ça va se castagner dans les chaumières ! Prenez une dose de Chrome, faites rugir les V8, on va vous parler de Radlands ! Alors… SOIS TÉMOIN ! 

On met le contact 

Montez à bord, bouclez vos ceintures, on fait les présentations : Radlands est un jeu de Daniel Piechnick. Ce nom vous dit quelque chose ? Il a un peu bossé sur Magic The Gathering, ça fait une base relativement solide pour ce qui est du jeu de cartes en duel. 

Illustré de toute beauté par Lina Cossette, Damien Mammoliti et Manny Trembley. Il est publié en version originale par Roxley et c’est traduit en français par Lucky Duck Games

Les belles couleurs tuning ! 

Bon on va pas se le cacher, la DA est fabuleuse ! Rien que le thème post apo Mad Max que j’apprécie fortement enfin Fury Road, pas les mecs en slip en cuir de Mad Max 2, c’est une autre ambiance, d’autres soirées, bref, je peux pas en parler ici… 

Pour revenir à notre sujet initial, les illustrations sont magnifiques, le choix des couleurs néons pour illustrer ce monde crasseux est une superbe idée, on y retrouve un côté Borderlands qui me plait énormément. Les premières parties sont longues à cause des dessins : On passe plus de temps à regarder l’image qu’à lire l’effet de la carte. C’est un vrai plaisir pour les yeux, je suis conquis mais ça vous l’aviez déjà compris. 

Mon monde est à feu et à sang

Dans Radlands vous êtes à la tête de trois camps qui vont entrer en guerre contre trois autres camps. 

A votre tour, vous allez dépenser des gouttes d’eau, votre seule ressource du jeu, pour piocher, placer des cartes ou activer des capacités. Les gouttes sont rares et les actions coûteuses. C’est dans cette aridité de ressources et d’actions que vous devrez composer au mieux pour survivre. On ne dispose que de 3 gouttes d’eau par tour, avec possibilité d’en stocker une pour le tour suivant grâce à la carte château d’eau.


La pioche de cartes n’est également pas automatique à chaque tour, elle coûte en ressources, ce qui impose une gestion de tous les instants pour son clan.

Le cœur du jeu est dans le placement des unités qui viendront défendre vos camps sur 2 lignes (soit en tout 6 unités possibles, bravo aux spé math) mais également à attaquer ceux de votre adversaire.  

Les camps et les unités ont 2 points de vie, à part les punks (le dos des cartes), et peuvent être soignés ce qui autorise des prises de risques pour tenter de faire des coups glorieux mais qui ne le sont pas toujours hélas…

Autre système que j’aime beaucoup dans Radlands c’est la mécanique d’événements. Ces cartes sont atouts qui peuvent mettre jusqu’à 3 tours à s’activer. A chaque tour on fait progresser l’événement vers son adversaire, quand il arrive en position 0, il est déclenché. Il y a une belle pression avec ces cartes, le compte à rebours est une pression supplémentaire pour le joueur adverse, on sait que ça arrive et quand, il faut s’adapter et prévoir en conséquence !

La grande variété d’unités et de camps permettent une énorme variété de parties et de stratégies différentes. Le jeu est très riche de combos entre les cartes. J’y retrouve une sensation de Res Arcana qui n’est pas pour me déplaire. 

Une édition chromée 

Radlands est tiré d’un Kickstarter qui a fait les choses bien et en grand en proposant une version super deluxe avec tapis en néoprène, jetons en bakélite et cartes en PVC.

Le matériel est incroyable et est disponible sur la boutique des Lucky Duck avec un coût non négligeable tout de même (70€). 

Geste vraiment agréable, l’éditeur palmé à décidé de commercialiser une version de base contenant du matériel plus classique, mais toujours de qualité, sans aucune concession ludique. 

On trouve ça très cool que le jeu soit disponible à prix réduit (25€) dans toutes les boutiques. La version Deluxe est à réserver aux fans inconditionnels du jeu ou à ceux qui souhaitent se faire un gros kif. 

Petite info en passant, il y a eu une erreur sur une carte, normalement vous devez disposez d’un errata dans votre boite. D’après certains retours, cette carte est manquante parfois, vérifier bien qu’elle est présente et dans le cas contraire, faites une demande à Lucky Duck pour avoir la carte corrigée.

What a game, what a lovely game

Radlands est un jeu de Daniel Piechnick, illustré dans un thème post-apo de toute beauté par Lina Cossette, Damien Mammoliti et Manny Trembley. Vous serez à la tête d’un clan qui devra protéger ses 3 camps mais surtout détruire ceux de l’adversaire. Le jeu est vraiment excellent, pile dans ce qu’on aime dans l’équipe : du duel, une DA monstrueusement classe, des centaines de combinaisons grâce à des cartes variées qui amènent des combos. On est limité dans ses actions à chaque tour par des ressources rares et précieuses qui forceront à optimiser ses actions et ses choix. Les tours sont rapides, on doit anticiper les actions futures pour se protéger des attaques tout en créant des ouvertures. C’est malin et rapide, la grande variété de cartes et de camps changent la dynamique de chaque partie. Si vous cherchez un jeu qui a de la gueule et qui en a dans le deck, Radlands fera votre bonheur !

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 joueurs
Age conseillé A partir de 14 ans
Durée d’une partie Environ 30 munutes
Auteurs
Daniel Piechnick
Illustrateur Lina Cossette, Damien Mammoliti et Manny Trembley
Éditeur Lucky Duck Games
Prix : environ 25€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez  Philibert.netPlayinLudum et Mille et un jeux . En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

 

 

Colorado – La conquête de l’Ouest en cochant des cases

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Salut les Cow-boys et les Cow-girls! Aujourd’hui on part à la découverte de Colorado, un Call and Write de Joachim Thôme, illustré par Emir Durmisevic et paru au catalogue des éditions Sylex

Un Call and Write?

Et oui, cette nouvelle déclinaison de jeu à cocher propose en quelques sortes une revisite de la mécanique du jeu des 7 familles. Dans Colorado, les joueurs ont un plateau personnel à cocher, ainsi qu’une main de cartes. A son tour, le joueur actif va appeler une carte à un autre joueur de son choix, en énonçant sa couleur et sa valeur (de 1 à 3). Si le joueur en question la possède, il la cède au joueur actif qui la posera dans son espace personnel. S’il ne possède pas la carte le joueur donne alors une carte répondant à un des deux critères, couleur ou valeur, et le joueur actif prend une pépite en compensation. S’il ne peut fournir aucune carte de la sorte, le joueur actif pioche au hasard dans la main du joueur. Quand un joueur reçoit une carte d’un autre joueur, il la pose dans son espace personnel.

Quand un joueur pose une carte dans son espace perso, tous les joueurs appliquent un des deux effets en bas de la carte. Cette action pourra entraîner des gains de ressources, pioche de cartes ou pose d’autres cartes. Dans le cas de nouvelle pose, seul le joueur ayant posé la carte profitera de son effet. Cette partie est intéressante car elle peut mener à un enchaînement d’actions selon ce qu’on a planifié et ce qu’on a en main.

Ca va cocher !

On s’est penchés sur le côté « call », voyons à présent le côté « write ». Les actions des cartes peuvent permettre aux joueurs de cocher des cases sur leur plateau personnel. Les actions à réaliser sur les cartes peuvent permettre de noircir des cases de son plateau personnel. Cette Map simplifiée du Colorado est divisée en zones de couleur contenant toutes un drapeau. 

Comme dans tous les jeux du genre, cocher des cases débloque des récompenses, qu’elles soient en cartes, en pépites d’or ou en points de victoire. On ne peut cependant pas trop se disperser au début dans Colorado, avant de passer à une région suivante, il faudra compléter une série de couleur (de 1 à 3) avant de pouvoir conquérir de nouveaux territoires.

En complétant son plateau personnel on progresse également sur le plateau des Primes, commun à tous les joueurs et servant à suivre l’avancée des scores de toute la tablée. On marque des points en découvrant de nouvelles régions, cochant diverses cases de son plateau personnel comme les tipis, les portes de saloons… On est récompensés à presque chaque action, certaines offrant plus de points pour le premier joueur à compléter la ligne. L’aspect course est important à prendre en compte dans sa planification d’actions.

C’est pas l’El Dorado pour nous

Même si on est actif pendant quasiment toute la durée de la partie grâce au déclenchement de potentiels combos, on a regretté le fait que la majorité des joueurs passent leur temps le nez sur leur espace personnel. 

Dans l’équipe on n’apprécie pas que les jeux à interactions fortes, mais pour nous Colorado propose quelque chose qui coupe trop les joueurs les uns des autres. Certes il faut observer l’évolution des plateaux adverses, mais on ne relève la tête de ses combos que trop rarement pour demander une carte à notre goût. 

La gestion de sa main et de son espace personnel en fonction des actions à réaliser ne sont  pas inintéressantes, mais on n’a pas été pleinement séduits par ce qu’offrait Colorado. Nos parties sont restées sans grand enthousiasme avec des échanges se limitant à des « t’as un 2 Bleu? » Avant de baisser la tête à nouveau pour voir ce qu’il était possible de faire en fonction de la réponse. Le jeu est un peu plus varié à 3 ou 4 joueurs, mais toujours pas convaincant pour nous. On s’est assez peu amusés sur ce jeu, nous ne sommes visiblement pas le public. 

Un look cartoon maronnasse 

Du côté de l’esthétique du jeu, on n’y a pas été particulièrement réceptifs non plus. Les couleurs sont un peu ternes, le marron prédominant assombri tout le jeu et ne nous a pas paru trop attirant. Certaines illustrations de personnages sont tout de même sympathiques et l’iconographie du jeu assez claire.


Le matériel est de bonne qualité, les plateaux personnels et le Tableau des primes sont réinscriptibles. Les marqueurs effaçables sont fournis avec le jeu et même après plusieurs utilisations on ne retrouve pas de traces sur les plateaux, ce qui est un bon point à souligner. 

Conclusion

Colorado est un jeu de Call and Write de Joachim Thôme paru au catalogue des éditions Syllex. Il propose une revisite de la mécanique du jeu des 7 familles, couplée à des mécaniques de roll/flip ou ici call and write. Les joueurs devront appeler des cartes par leur couleur et leur valeur pour tenter de déclencher des effets à combo et ainsi dompter le grand ouest sauvage. Dans l’équipe, nous n’avons pas été séduit par la mécanique ni par la direction artistique de Colorado. Cette dernière est assez terne, très portée sur le marron, quant à la mécanique, on l’a trouvé assez peu stimulante. Nous ne sommes pas les plus grands amateurs de Roll and Write et dérivés mais celui-ci nous a laissé froid.
Si vous vous retrouvez généralement dans nos critiques, nous ne pouvons vous conseiller ce titre. A contrario, si vous êtes fan de roll and write, nous serions curieux de connaître votre avis sur ce jeu.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs De 2 à 4 joueurs
Age conseillé A partir de 12 ans
Durée d’une partie Entre 30 et 60 minutes
Auteurs
Joachim Thôme
Illustrateur Emir Durmisevic
Éditeur Editions Syllex
Prix : environ 30€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

Les liens présents dans le tableau récap sont affiliés chez  Philibert.netPlayinLudum et Mille et un jeux . En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

 

 

Motocultor 2023 – Un début d’affiche prometteur

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Grahou les metalleux ! Vous n’êtes pas sans savoir que l’année dernière nous avions fait 3 des 4 jours du Motocultor, et comme notre expérience a une fois de plus été concluante, nous avons décidé d’y retourner du 17 au 20 août 2023 ! Je dois avouer que j’ai été pas mal déçu du déménagement du festival de St-Nolff à Carhaix (sur le site des Vieilles Charrues) pour deux raisons. La première, c’est que pour nous qui sommes du côté de Saint-Nazaire ça nous rajoute quasiment 1h30 de route, mais surtout j’étais attaché au site de Kerboulard. Je le trouvais parfait pour un festival de cette ampleur avec ses parkings à proximité, sa forêt bien sympa pour la balade du matin en direction du bourg, et surtout cette végétation qui borde tout le festival et donne l’impression d’être coupés du monde. La plus petite scène, la Supositor Stage, était parfaite dans cette environnement, et j’espère que la production arrivera à proposer quelque chose d’équivalent sur le nouveau site de Kerampuilh.

Passée cette déception, on ne va tout de même pas cracher dans la soupe : l’édition 2023 s’annonce énorme en terme de programmation ! On va disséquer jour par jour les noms qui sont déjà sortis, et surtout spéculer sur ce que l’on aimerait voir dans les prochaines annonces !

Jeudi

Comme les dernières éditions, l’équipe du Motocultor a prit le pari de proposer un quatrième jour moins extrême pour équilibrer les comptes. C’est un parti pris que je n’approuve pas car au bout de trois jours je suis déjà rincé, et donc je ne pense pas que j’irai dès le jeudi. C’est un crève cœur car il y a quand même un de mes groupes actuels préféré : Hällas qui est assez discret niveau concerts en France, et que j’ai eu la chance de voir une fois en première partie de Kadavar à Nantes. C’est une sorte de rock psychédélique avec une esthétique très kitch. Je vous invite grandement à aller écouter, c’est un style de musique qui plait généralement au plus grand nombre. Deuxième très bon groupe que j’aurai aimé voir : Zeal & Ardor qui propose… on ne sait pas trop quoi mais qui fonctionne parfaitement. Plus que des mots, je vais vous laisser avec un extrait pour vous faire une idée.

Deafheaven je me souviens avoir apprécié l’album Sunbather à sa sortie en 2013, mais je n’ai jamais rejeté une oreille à ce que propose ce groupe de post-black Américain. Le reste de la journée me laisse de marbre, puisque Kadavar je n’arrive pas à apprécier malgré plusieurs concerts vus et Steve’n’Seagulls … ce n’est pas ma came !

Vendredi

Le vendredi c’est raviolis, mais aussi grosses mandales dans les gencives. Le running order (ordre de passage des groupes) n’est pas encore disponible, donc on va prendre dans l’ordre des noms pour l’instant. Carcass c’est un groupe que je n’écoute que très rarement, et toujours sur les deux mêmes albums. Ils sont passés du grind qui ne me parle pas, au death plus mélodique. Je ne peux que vous conseiller d’aller écouter les albums Heartwork et Surgical Steel. Crisix j’ai eu l’occasion d’en écouter un peu, et le thrash dynamique qu’ils proposent me plait beaucoup. Sur scène il parait que c’est assez intense, donc à voir ! Hypno5e c’est un peu mes petits chouchous mais j’ai l’impression que le sort est contre moi avec ce groupe. Ils ont été obligés d’annuler au dernier moment l’année dernière, et au dernier concert que j’avais fait d’eux à Nantes, un pote (coucou Alex) était malade et nous n’étions resté que pour le groupe de première partie. Insomnium c’est également du death mais assez mélancolique. J’en ai un bon souvenir en live et j’ai hâte de les revoir car ils sorti pas mal d’albums depuis ma dernière fois. Terror… que dire. C’est un groupe que j’affectionne particulièrement. J’ai bien du les voir 7 fois en l’espace de 3 ans, puis plus rien depuis 2015. C’est un peu les patrons du hardcore, avec des concerts toujours propres et des morceaux fédérateurs qui restent en tête.

De son côté, Panzer se réjouit de voir une nouvelle fois les suédois de Marduk. Leur Black Metal Brutal est d’une efficacité redoutable. Ce sont des légendes du genre, on comprend pourquoi en voyant leurs shows. Ils ne font que dans l’efficacité, pas d’effet de scène superflus, juste du Black Metal et de la violence. Ensuite, c’est Deicide qui a retenu son attention. Bien que moins fan de Death Metal en général, il faut reconnaitre que la clique de Glen Benton en impose aussi. Faisant partie des grands noms du Death Metal US, le groupe de Tampa en Floride devrait jouer l’album Legion, leur deuxième opus. Ce n’est pas notre préféré, loin derrière Scars of The Crucifix, mais l’album faisant 25 minutes sur CD, on n’est pas à l’abri d’avoir quelques titres bonus comme Scars of The Crucifix justement ou Hommage For Satan. Ca sera une première occasion pour nous de les voir en live, on est donc plus que curieux.

Samedi

Amenra j’avais découvert ça avec l’affiche du Motocultor Days lorsque les concerts avaient recommencé en 2021 (mais bon, festival annulé quelques semaines avant). C’est puissant, lent et ça prend aux tripes. Ça ne plait pas à tout le monde car c’est un mélange de chants clairs ressemblant à des lamentations, et des hurlements déchirants. Gatecreeper c’est du gros death à moustache. J’ai beaucoup aimé leur album Deserted donc j’attends de voir ce que donne le reste de leurs morceaux.

Niveau Black Metal il faut noter la présence de Watain. Les suédois proposent en général un set avec une grosse mise en scène rituelle pour accompagner leur musique empreinte de satanisme. On ira y jeter une oreille curieuse plus que passionnée. Lors de leur dernier concert auquel nous avions assistés en 2016 à Rennes, la prestation ne nous avait que très moyennement convaincus. La profusion d’accessoires, le côté ritualiste trop poussé tournait un peu l’ensemble en quelque chose de clownesque. Le clou enfoncé par la prestation de Mayhem qui avait joué De Mysteriis Dom Sathanas et pour le coup, proposé une vraie messe noire convaincante.

Et bien-sûr, Little Big devrait être de la partie. Le due d’électro-rave (on a pris le therme sur Wikipedia) a pris une pace bien trop importante dans nos playlists de soirées pour qu’on fasse l’impasse sur leur passage au Motocultor. Bien qu’assez éloignés musicalement du Metal, avec leurs sonorités électroniques et leurs mélodies accrocheuses, leur côté punk et décalé nous ont séduits. On a hâte de se casser la voix sur leurs tubes comme Give Me Your Money ou Everyday I’m Drinking.
On salue une fois de plus la programmation du festival qui ajoute toujours des groupes hors Metal musicalement mais qui font toujours mouche.

Dimanche

Jour du seigneur, à l’église et sur l’affiche. La fatigue se fait généralement ressentir et j’aime bien quand l’affiche est moins alléchante le dimanche pour justement me poser entre les concerts. Manque de chance, là ça risque d’être un enchainement intensif. 1914 c’est un groupe qu’on aurait aimé voir l’année dernière mais qui a également annulé le matin de leur prestation. Abbath c’est un peu la promesse de passer un bon moment. S’il est en forme le concert sera génial, s’il est « fatigué » alors ça sera l’occasion de se marrer. La dernière fois que je l’ai vu au Motocultor c’était assez triste niveau performance, mais il a apparemment pris un nouveau départ donc pourquoi pas lui redonner une chance. Et puis entendre du Immortal c’est toujours cool. Alestorm je ne pense pas que j’irai. J’aime bien quelques morceaux mais l’ambiance dans la fosse me gonfle et donc pour ça je pense que je regarderai de loin. Carpenter Brut, c’est soit génial soit ennuyant. Tout dépendra de la setlist choisie, mais j’ai peur que le syndrome Perturbator de l’année dernière ne revienne. On est également moins réceptifs à leurs productions depuis Trilogy… Mais entendre Le Perv en live peut tout de même nous faire passer un bon moment !Rise of the Northstar, c’est français et pourtant je n’ai jamais eu l’occasion de les voir. C’est du hardcore avec des thématiques japonisantes et otakus que j’aime bien. Mine de rien l’affiche est assez fournie en hardcore, puisque l’on aura également Stick To Your Guns pour un côté un peu plus « mélodique ». J’imagine que la journée et le festival se concluront sur Wardruna. Ce n’est pas ma came en album, mais peut être que dans l’ambiance et avec un état de fatigue avancé ça sera appréciable de terminer de façon calme sur des airs vikings.

Vite la suite !

On a hâte de connaître le reste de l’affiche qui, si elle est du même acabit que ces premières fournées risque de nous convaincre (même s’il n’y a plus besoin de ça !) de faire un peu plus de route. On vous rappelle que si vous voulez en savoir un peu plus sur le festival vous pouvez lire notre report de l’année dernière. On espère aussi que le temps sera de la partie, parce que 3 ou 4 jours sous la pluie c’est un peu crevant. Du côté de nos envies de groupes, j’espère secrètement Blind Guardian qui est en Belgique le week-end d’avant, et en Suisse quelques jours après … Le reste, on fait confiance à l’organisation du Motocultor pour nous ravir une fois de plus !

Drones VS Goélands – Pas de pitié pour ces saloperies !

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Salut les aventuriers ! Dans l’équipe on aime bien les jeux à 2 joueurs et encore plus quand ils sont en duel, on les apprécie parce que généralement ils sont rapides à mettre en place, facile d’accès et plein d’interactions bien sales comme on aime !

On vous a parlé récemment de Tokaido Duo et Splendor Duel qui sont de cette veine, il nous restait à vous parler du 3ème jeu de duel sorti en fin d’année dernière : Drones VS Goélands.

C’est quelle espèce ? 

Drones VS Goélands est un jeu de Léo Blandin et Delphine Robert, illustré par Romain Lubière et sorti chez Chèvre Editions, la maison d’édition créé par Léo.
Dans ce jeu à 2 joueurs vous allez voir s’affronter deux factions,  les Drones et les Goélands qui vont tenter de capturer une majorité d’avant-postes (ou “bases” pour éviter les trop grandes répétitions) en jouant des cartes de valeurs pour prendre le contrôle des avant-postes et déclencher leur pouvoir pour réaliser des combos vous assurant la victoire.

Piste de décollage 

On installe rapidement le jeu en disposant 7 avant-postes au milieu de la table parmi les 12 disponibles dans la boîte en alternant les couleurs (1 côté rouge, 1 côté bleu, 1 côté rouge, etc…)

On distribue les 11 cartes de chaque faction aux joueurs et on est prêt à commencer. Le joueur ayant le moins de bases à sa couleur démarrant la partie. Le jeu s’installe en 30 secondes, c’est parfait pour un jeu à deux quand on veut se faire une partie rapide.

Les règles d’aviation ? 

Tout aussi rapide à expliquer : Chaque joueur dispose de cartes de forces différentes (2 de force 1 ; 3 de force 2 ; 3 de force 3 ; 2 de force 4 et 1 de force 5) et va à tour de rôle poser une carte sur un des 7 avant-postes posé devant lui. Si en posant sa carte il obtient la majorité, il peut retourner la base sur sa couleur et doit appliquer son pouvoir. Si via ce pouvoir, il s’approprie d’autres avant-postes, il continue de déclencher les pouvoirs jusqu’à épuisement des combos.

Le joueur adverse jouant à son tour et réalisant la même opération.

Les tours s’enchaînent jusqu’à ce qu’un joueur arrive à contrôler tous les avant-postes ou jusqu’à ce que la dernière carte soit posée, le joueur ayant la majorité de bases remportant la manche. Une partie se remportant en 2 manches gagnantes.

Bases/Nids 

Les pouvoirs des avant-postes se déclenchant seulement quand on capture une base, il faudra jouer judicieusement pour déclencher les bons combos au bon moment tout en sécurisant les bases qui pourraient donner un avantage à l’adversaire.

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Les pouvoirs sont principalement basés sur le déplacement et la destruction de cartes mais suffisamment divers pour permettre une variété de combos qui nécessiteront plusieurs parties pour assimiler toutes les possibilités.

Pourquoi c’est malin ? 

Parce qu’on peut défoncer des Goélands ! Ceux qui ne connaissent pas ces “majestueux oiseaux” ne connaissent pas la plaie que c’est ! Ça attaque facilement, ça vole toute la bouffe possible, ça éventre les poubelles, ça crie en permanence, ça s’amuse à vous prendre pour cible dès que ça veut se soulager et leurs petits émettent un bruit irritant au possible en permanence ! Mip Mip Mip Mip ! On dirait un camion qui recule en ultrason mais en permanence !

Oui j’ai un passif avec ces sales bêtes ! Merci de toujours prendre les Drones et de gagner les parties !

Plus sérieusement, le jeu est très simple dans ses mécaniques mais peut déclencher des combos très jouissifs si on arrive à bien enchaîner les prises d’avant-postes. Un pouvoir se déclenchant quand on s’empare d’une base, il faudra être prudent car plus vous en posséder, plus vous donnez à l’adversaire l’occasion de déclencher des pouvoirs pour lui.
Il n’y a pas de hasard comme dans d’autres jeux du style, toutes les informations sont sur la table et vu que vous avez les mêmes cartes que l’adversaire, vous savez ce qui lui reste en main et ce qu’il peut jouer.

On arrive à de moments de grâce où on se retrouve à réfléchir comme un personnage d’animé façon Death Note “Si je pose mon 3 ici, je capture cet avant-poste, ce qui me permettra de déplacer mon 1 sur cette base et ainsi en prendre le contrôle et d’utiliser ma capacité de rejouer pour sécuriser cette autre base avec mon 4 vu qu’il ne lui reste plus que des cartes 2 et 3 en mains mais il pourrait également déclencher l’avant-poste qui lui permettra de déplacer un groupe de cartes et contrer ma stratégie, mais il sait que je sais donc il va jouer autrement, c’est pourquoi je dois utiliser l’âme des cartes et combattre mon démon intérieur grâce à ma technique des 10 gros coups de poings”

Bon je m’emballe un peu sur la fin mais vous voyez le principe ! C’est frais, c’est efficace, c’est à petit tarif et ça se fait une place à côté des monstres comme Tokaido Duo et Spendor Duel sans avoir à en rougir !

La Récap de la Rédac 

Nombre de joueurs 2 joueurs
Age conseillé Conseillé à partir de 14 ans mais jouable avant
Durée d’une partie Entre 30 et 60 minutes
Auteurs
 Léo Blandin, Delphine Robert
Illustrateurs  Romain Lubière
Éditeur Chèvre Edition
Prix : environ 18€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

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