Salut les navigateurs ! DTDA, comme pour le très bon Light Hunters, fait un tour des grandes villes de France pour présenter son nouveau projet : Efemeris. Lors du festival Paris est Ludique, leur stand était constamment pris d’assaut et nous n’avons pas pu essayer Efemeris, nous nous sommes donc rendus à La Fabrik à Jeux, à Nantes, pour y passer la soirée et y remédier. Nous avons pu faire quelques parties avec l’équipe de DTDA et échanger avec eux sur leurs projets. Voici un petit retour sur notre soirée et les impressions que nous a fait Efemeris.
Efemeris est un jeu de conquête et domination spatiale dans lequel vous incarnez des commandants de flottes stellaires cherchant à étendre l’empire de leurs nations respectives. A deux joueurs, le premier à coloniser 5 planètes remporte la partie, ou alors, si un joueur ne contrôle plus de planète, il perd la partie immédiatement. En l’état, trois nations s’affrontent pour le contrôle des cieux :
Les Anglais : Sont redoutés pour leurs grandes stratégies.
Les Espagnols : Sont tournés vers la négociation.
Les Français : Ces navigateurs aguerris se déplaceront rapidement.
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Pour conquérir les planètes, les joueurs disposent de plusieurs commandants avec des capacités spéciales, de membres d’équipages à recruter pour commercer, attaquer ou encore déclencher la capacité spéciale du commandant, de galions et de frégates. Les déplacements le positionnement sont extrêmement importants dans Efemeris. Si une planète est libre, vous devrez déplacer un de vos vaisseaux dessus et payer son coût en ressources pour l’obtenir, en épice pour être précis, la vanille et le poivre. En revanche, si une forteresse ou un vaisseau est stationné dessus, vous devrez préalablement les détruire avant de pouvoir payer son coût en ressources.
Les tours de jeu sont divisés en quatre phases :
La phase d’exploration durant laquelle le joueur actif pioche deux tuiles et les place en jeu, elles ne doivent pas être disposées à plus de deux tuiles de distance de la tuile Rose des Vents centrale. Le but étant de conquérir une majorité de planètes, le positionnement des tuiles sera extrêmement important. Placer près des chez vous des tuiles avec une planète minimisera votre trajet pour les conquérir, mais vous devrez faire plus de chemin pour obtenir des ressources… La possibilité de placer des tuiles du côté de votre adversaire est déterminante, vous pouvez renverser une situation avec de bons placements, tout sera question de stratégies et d’optimisation.
La phase de collecte : en début de tour vous collectez les ressources produites par vos planètes (poivre ou vanille) et récoltées par vos vaisseaux s’ils se sont arrêtés au tour précédent sur une case avec un symbole poivre ou vanille. S’ils se sont arrêtés sur une case de mouillage, symbolisée par un rond, vous piochez un bonus dans le sac bonus et placez le jeton sur votre plateau joueur.
La phase tactique : durant cette phase on peut effectuer plusieurs actions différentes comme : déplacer ses vaisseaux, utiliser un bonus pour attaquer, déplacer un vaisseau ou échanger des ressources, et enfin utiliser des cartes équipages conférant de puissantes actions.
La phase de construction : vous pourrez construire des frégates pour étendre votre flotte, des forteresses pour protéger vos planètes, reconstruire votre galion s’il a été détruit ou acheter de nouvelles cartes équipage.
Avec Efemeris, DTDA reste fidèle à sa philosophie de jeux : des conditions de victoires et des règles simples, un design et un gameplay épurés. Mais attention, cette sobriété est au service du jeu. Même si les actions sont peu nombreuses par tour, vous aurez de nombreuses possibilités stratégique. Il faudra utiliser de toutes les combinaisons possibles au bon moment et gérer vos ressources pour pouvoir acquérir de l’équipage et des planètes avant votre adversaire, et savoir les protéger !
Efemeris est une course à la victoire, personnellement je me suis fais surprendre dans ma première partie, en essayant de développer un peu mon empire de deux planètes dans mon coin, mais c’était sans compter sur la férocité de Younz en face… Je me suis lamentablement fait rouler dessus. Il faut bien garder en tête cet esprit de course et optimiser son expansion pour acquérir ressources et puissance militaire rapidement.
Nous avons ensuite fait une partie en 2vs2, dans ce mode de jeu les ressources peuvent être mises en commun pour acquérir des planètes, c’est rapide, intense, on a également beaucoup apprécié ce mode de jeu.
Nouvelle partie cette fois à trois et en Free For All, c’est le festival de l’opportunisme et des coups bas, c’était également très intéressant.
Les parties se sont enchaînées sans lassitude et avec plaisir. Notre première partie était assez longue, surtout à cause de nos discussions avec l’équipe de DTDA, sinon il faut compter à peu près 30-40 minutes pour une partie, moins par la suite avec l’habitude. Nous avons joué avec une version prototype d’Efemeris et le matériel est bien entendu amené à évoluer. Les vaisseaux notamment auront une base transparente pour faciliter la lecture de la carte stellaire en dessous, les pions de faction seront également translucides pour les mêmes raisons.
La campagne Kickstarter pour Efemeris est actuellement en cours et se porte plutôt bien puisque le jeu est déjà financé et un premier Strech Goal est débloqué. Si vous n’êtes pas encore convaincus par le jeu, et que vous souhaitez vous en faire une idée plus précise, les règles sont disponibles en ligne et il est également possible d’essayer Efemeris avec une démo jouable en ligne !
Il existe trois niveaux de pledge pour soutenir le projet : l’édition standard d’Efemeris à 42€ + port qui contient évidemment la boîte de base du jeu ainsi que tous les Strech Goals débloqués, L’édition de luxe à 69€ + port comprenant la boîte de base, les SG, 2 artworks signés, un carnet et un tapis de jeu aux couleurs d’Efemeris. Nous avons pu voir le tapis de jeu lors de la présentation, il est magnifique! Le dernier niveau de pledge est à 67€ + port et contient l’édition standard d’Efemeris avec les SG ainsi que Light Hunters et son extension.
DTDA Games est une petite maison d’édition pleine de passion et ça se sent au travers de leurs jeux. Si vous désirez posséder ce jeu de société, ne loupez pas le Kickstarter qui se termine dans moins de 10 jours !
Salut les festivaliers ! On est passé dimanche dernier au festival PEL (Paris Est Ludique) et voici un petit débrief de notre journée parisienne !
Je vous passerai les premières heures de la journée qui furent éprouvantes entre le réveil à 4h et les heures de routes qui ont suivi. Heureusement nous étions en bonne compagnie Panzer et moi, nous faisions route commune avec Jérémy Pinget et sa compagne auteur de Outlawsqui sera disponibles chez les Pixies au mois de novembre.
Après avoir trouvé une place inespérée devant la pelouse de Reuilly et découvert avec bonheur que le stationnement n’était pas payant le dimanche, nous avons enfin pu rentrer dans le festival.
Le premier accueil fut celui des bénévoles du PEL et même si je le répète à plusieurs reprises dans cet article, je pense que je ne le dirai pas assez, ces gens sont formidables, toujours le sourire, toujours prêts à rendre service et à répondre à nos questions. Bravo et merci à eux !
Après avoir été formidablement accueillis, la journée pouvait commencer ! Nous avions prévus de saluer un maximum de personnes et de jouer, on a vraiment sous-estimé le temps que nous prendrait le tour des stands…
Premières heures, le festival n’est pas encore ouvert et nous déambulons dans les allées du festival comme tout bon touriste à Paris, en regardant partout et en souriant bêtement… Et nous tombons sur le stand de Lucky Duck Games, qui nous a, il y a peu, gentiment envoyé un prototype de leur prochain Kickstarter Jetpack Joyride. Nous allons remercier Vincent Vergonjeanne pour cet envoi et discutons de leurs jeux passés et leurs projets futurs : Vikings Gone Wild forcément, gros succès de l’éditeur, Fruit Ninja le jeu basé sur la licence mobile, Zombie Tsunami, une autre adaptation d’un runner mobile se déroulant au tour par tour ainsi que leurs nouveautés à paraître. Mutants – Genetic Gladiators, jeu de Deck-Building par Sen-Foong Lim et Jessey Wright pour 2 à 4 joueurs qui utilise des paquets asymétriques pré-construits ainsi que Chronicles of Crime un jeu d’enquête coopératif qui a fait une belle campagne Kickstarter ont été mentionnés. Nous devrions vous parler de plusieurs de ces titres prochainement.
Nous avons rencontré, sur le stand de Yoka By Tsume, Benoit Miclotte auteur de Arkans, qui nous a parlé de la genèse de son projet, de sa coopération avec Yoka et des possibles extensions pour Arkansrajoutant des mercenaires et des mages qui peuvent complètement changer votre façon de jouer ! On espère beaucoup voir cette extension se concrétiser !
Juste après notre entrevue avec Benoit Miclotte, nous avons pu rencontrer Cédric Szydlowski, responsable de Yoka By Tsume, nous a invité à jouer à leurs nouveautés : Saint Seiya Deckbuilding et Contract, tous deux pour septembre 2018. Le premier est adapté de la célèbre licence animée avec un rendu tout simplement magnifique, 200 cartes foils, une horloge aimantée pour faire tenir les heures qui défilent, un tapis de jeu pour une somme modique de 35€… Forcément les quelques exemplaires en vente sur le festival ont disparus dans les premières heures du PEL, on a pas pu s’en procurer… 😥 Et le deuxième, de l’auteur de Mauw, Vincent Joassin, dans lequel vous jouez des mafieux qui devront faire preuve d’influence pour contrôler les trafics et ainsi devenir le mafieux le plus fortuné de la ville. Faute de tables libres, nous n’avons pas pu tester ces deux jeux mais vu l’effervescence autour des jeux, on s’attend à du très bon !
Nous continuerons de vous présenter des jeux Yoka By Tsume en commençant par Killing Time co-signé par DEDO et Nicolas Badoux ainsi que Orodeloro et One Punch Man du même auteur.
Juste après nous avons pu voir deux personnes de l’équipe de Sorry We Are French : Matthieu Verdier et Emmanuel Beltrando qui avaient apporté les premiers tirages de Ganymède leur nouveau titre, ils ont été dévalisés, toutes les boîtes ont été vendues et c’est mérité vu la qualité du jeu ! On n’a pas pu s’arrêter discuter longtemps avec eux mais nous essayerons de vous faire un article sur notre expérience avec Ganymède dès que possible ! Nous avons pu essayer le jeu lors d’une soirée de démonstration la semaine précédente au bar La Fabrik à Jeux de Nantes, la soirée est elle aussi passée trop vite!
On a pu apercevoir une table avec Immortal 8 également, nous sommes très content que malgré l’interruption prématurée de la campagne Kickstarter, le jeu puisse arriver bientôt entre les mains des joueurs. Un gameplay qui va vous mettre les neurones en feu si vous décidez de vous y investir !
Passant d’un stand à l’autre, nous sommes arrivés chez Exod Games qui présentait deux jeux : Déglobinade et After The End. Si nous ne nous sommes pas attardé sur le premier, c’est la faute du second ! Complètement happés par la direction artistique post-apo du titre, nous avons écouté Hélène Barralnous parler avec passions de la création du jeu et de la future campagne Kickstarter prévue pour octobre. Nous suivons les informations autours de ce jeu depuis le début et nous avons hâte de voir la campagne débuter. On vous proposera bientôt une review du prototype, on a vraiment hâte de pouvoir y jouer ! 😀
Nous avons profité du festival pour rencontrer Charlotte Noailles, CM de Funforge qui nous a parlé du reboot de Monumentalleur KS avorté de ce début d’année, nous en saurons plus rapidement et nous vous tiendrons au courant bien évidemment. Nous n’avons pas pu avoir plus de détails sur l’extension de Professor Evil et la Citadelle du Temps car elle ne disposait pas encore d’informations définitives, mais on espère en savoir plus très vite ! Détail important à noter chez l’éditeur, c’est la belle opération mise en place pour le weekend : tous les profits de la vente de leurs jeux allaient à l’UNICEF pour aider les réfugiés. Une belle opération accompagnés de beaux jeux, se faire plaisir et aider son prochain, bravo pour le geste !
En plein Kickstarter pour Solomon Kane, le stand Mythic Games était toujours plein, les démo s’enchaînaient sans discontinuer. On a pu observer les figurines du jeu, superbement mises en valeur grâce à une peinture splendide. On a eu un petit coup de coeur/frisson devant les sœurs jumelles en référence à Shinning. On leur souhaite le meilleur pour la fin de cette campagne !
Juste à côté, comment louper l’espace Asmodee ? Énorme place tournée autour de l’éditeur/distributeur, notre regard s’est tout de suite posé sur Star Wars Legion et l’envie de repartir avec une palette complète du jeu n’a jamais été aussi forte, heureusement qu’on m’a raisonné sinon je pense que mon banquier m’appelait pour signaler une possible tentative de vol de carte bancaire… x)
On remercie José Chaves de nous avoir reçu et d’avoir pris le temps de discuter avec nous, ses conseils sur les sorties nous on fait regarder très près de Shadows – Amsterdam qui, avec son style de jeu proche de Mystérium et de Dixit nous a donné sacrément envie de faire une partie. Nous avons pu avoir quelques nouveautés et vous aurez très rapidement des nouvelles de Kero ainsi que d’autres jeux qui auront leurs articles dans les semaines à venir.
Le soleil étant écrasant lors de ce PEL, la couleur de mes coups de soleil en sont la preuve formelle, nous avons été attirés inexorablement vers Repos Production et leurs sombreros. L’envie d’être à l’ombre de leurs grands chapeaux n’a été égalée que par le plaisir du rendez-vous avec Nicolas Pastor, qui nous a présenté leurs 3 prochaines sorties qui sont toujours en Work In Progress (WIP) et donc amenées à changer :
7 Wonders Armada, l’extension tant attendue de 7 Wonders, 7 c’est aussi le nombre d’années qu’il aura fallu au développement cette extension. Un développement long pour une extension essentielle à tous les joueurs de 7 Wonders, enfin nous pourrons interagir avec d’autres joueurs que nos voisins de gauche et droite, enfin la guerre totale pourra avoir lieu ! On vous en parlera plus en détail en septembre !
Just One, la réédition de We are the Word, par les créateurs du 7ème Continent, un party game coopératif où vous devez faire deviner des mots en trouvant des associations d’idées. La première version du jeu souffrait d’un matériel de moindre qualité, la version que nous avons vu, malgré qu’elle soit toujours en développement, sera beaucoup plus qualitative mais ne fera pas exploser le prix. Les cartes seront « classiques », mais les chevalets et les marqueurs ont été retravaillés pour un plus grand confort de jeu et une meilleure durée de vie. La sortie est également prévue pour la rentrée, on a hâte de vous en dire plus ! 😀
Les versions jeunes joueurs des titres ados et adultes sont à la mode cette année, tous les éditeurs commencent à faire des versions pour enfants de leurs jeux. Repos Production se lance dans le secteur avec la version pour petits de Concept : Concept Kids Animaux. Et sincèrement, pour nous c’est un coup de cœur, les enfants doivent deviner ou faire deviner des animaux. Tout le monde joue ensemble pour essayer de trouver l’animal représenté sur la carte. Pas besoin de lire, grâce au plateau hyper bien pensé, c’est l’achat immédiat en septembre pour mon neveu !
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Merci à Nicolas d’avoir trouvé du temps pour nous et de nous avoir montré ces superbes projets !
Il était temps de rencontrer Antonin Boccara, auteur chez OldChap Games à qui nous devons Panic Island et Gobbit, dont nous vous parlerons négalement très bientôt, qui nous a présenté leurs nouvelle sortie pour cet été : Par Odin! Si vous aimez réfléchir avec des chiffres et briser les cases têtes de plus en plus compliqués tout ça dans un bel emballage nordique, Par Odin devrait vous plaire au plus haut point. Jeu de résolution de dés où chaque face à une valeur et où il faut arriver à séparer les armées de dés en deux camps de force équivalente, le principe est simple, résoudre les défis le sera beaucoup moins ! Certaines faces ont des pouvoirs spéciaux qui, combinés proposent des Pour vous donner une idée du jeu, une démo en ligne vous présentera les premiers défis. Par Odin est une excellente surprise de ce festival : le principe est très malin et promet de bons moments de réflexion. Le livret (présenté, comme les dés, en version XL) superbement illustré et accompagné d’extraits de l’Edda poétique donne au jeu un enrobage narratif de grande qualité! Attendu pour juillet également, nous vous présenterons le jeu avec plaisir !
Le nouvel acteur du milieu c’est Bragelonne, un éditeur bien connu du monde du livre qui se lance dans les jeux de société, s’ils ont commencé avec des jeux très grand public comme les Geekme Quizz, Oliver et Tom ou Assassin’s Creed Vendetta, dont on vous parle très bientôt, ils se dirigent vers une gamme plus diversifiée en présentant Cult, un Kickstarter réussi en début d’année dans l’univers du Grand Ancien bien connu. On trouvera fin septembre chez eux Nightmarium où vous devrez devenir le maître des cauchemars…
Nous avons fait un petit arrêt chez IELLOmais hélas, pas de table disponible pour nous et ayant loupé notre rendez-vous la veille (on est des boulets ! on le sait !), nous ne pouvions nous permettre de monopoliser quelqu’un. Mais ce n’est que partie remise, 8 Bits et Raids restent dans notre ligne de mire !
Vous pouviez y découvrir les nombreux titres déjà sortis chez eux et y rencontrer certains auteurs. Promis la prochaine fois on sera mieux organisés et on vous en dira plus !
Le stand de DTDA Games était partagé entre Light Hunter et leurs nouveau Kickstarter Efemeris, un jeu de conquête spatiale à la direction artistique toujours aussi sublime grâce au talent de Manon Potier mais toujours aussi bon stratégiquement grâce à Sergio Matsumoto. Pour vous rendre compte de la qualité du jeu, vous pouvez vous cliquer sur ce lien et essayer le jeu en ligne. N’hésitez pas, la campagne KS ne fini que le 10 juillet, il est encore temps d’embarquer dans l’aventure spatiale !
Le prochain arrêt était par pur fanboyisme, nous sommes allés voir les Space Cowboys pour nous présenter et les remercier de leurs échanges par mail. On est passés juste à côté de la boite d’Orbis et notre envie d’y jouer n’a été freinée que par le manque de tables disponibles, on ne connaît rien du jeu mais l’ambiance autour des tables et la superbe couverture donnaient envie de l’essayer. Orbis sortira en octobre et on veut en savoir plus rapidement ! 😛
En dernier, nous avons pu rencontrer Matthieu Perréard, auteur de HubyWoky, sur le stand de Hubvious. Si nous ne sommes pas la cible première de ce jeu, nous l’avons grandement apprécié et nous souhaitions parler à la personne qui nous avait fait assez confiance pour nous envoyer un exemplaire de son jeu pour en parler. C’est chose faite et ce fut un vrai plaisir d’apprendre que HubyWoky se portait bien et qu’une saison 2 est en approche, ainsi que d’autres projets que nous avons cœur de vous présenter, dès que nous pourrons vous en dire plus ! 🙂
C’est ainsi que s’est achevé notre journée ludique parisienne, je vous passerai les détails du retour et du lendemain matin qui fut horrible pour aller au boulot… 😕
Nous n’avons pas pu visiter tous les éditeurs que nous voulions, une journée ce n’est pas suffisant pour rencontrer toutes ces formidables personnes qui font vivre le jeu de société. Ces rencontres étaient une première pour nous et nous espérons que d’autres aussi plaisantes seront plus nombreuses dans le futur. Ce sont des gens comme eux qui donnent une âme à cette passion, qu’ils soient auteur, éditeurs, joueurs ou bénévoles, chacun nous a accueilli avec le sourire et si l’on sait que le jeu de société estfédérateur, c’est avec des festivals de cette qualité qu’on en prend toute l’ampleur. Près de20 000 personnes se sont côtoyées ce weekend et malgré la fatigue de tous, il n’y avait que de la bonne humeur sur la pelouse de Reuilly.
Merci encore une fois à toute l’organisation du Paris est Ludique qui a été formidable ainsi qu’à tous les acteurs du monde ludique que nous avons rencontrés et qui nous ont toujours reçus avec bienveillance et plaisir.
Notre plus grand regret est de ne pas avoir pu voir tous ceux que nous aurions aimé croiser ainsi que de n’avoir pu essayer qu’un seul jeu, ironique pour un festival du jeu… 😀
Nous reviendrons avec plaisir l’année prochaine et d’ici là nous espérons revoir un maximum de personnes à Parthenay et en rencontrer encore plus ! 🙂
Salut les rhétoriciens ! Vous aimez parler pour ne rien dire ? Avoir le dernier mot ? Les associations improbables ? On a le jeu parfait pour vous ! Killing Time !
Killing Time c’est la rencontre de Dedo, l’humoriste faisant du Stand Up à la chevelure la plus soyeuse du milieu et de Nicolas Badoux (Naruto Shippuden, Terra Formars, Orodeloro, One Punch Man, Saint Seiya, on vous parle des 3 derniers rapidement !) auteur chez Yoka By Tsume. On vous a déjà présenté cet éditeur via notre article sur Arkans, pour le premier, Dedo est assez actif, après le Jamel Comedy Club et ses propres spectacles, vous pouvez le retrouver régulièrement sur sa chaîne Youtube “L’histoire racontée par des chaussettes” et bientôt en BD.
Killing Joke part 1 c’est le spectacle de Dedo que vous pouvez retrouver un peu partout en France en ce moment. Pourquoi “part 1” ? Parce qu’il voulait prolonger son spectacle au travers de divers supports.
Dont un party game à l’image de Dedo, pas prise de tête, de la vanne, de l’argumentaire vaseux débouchant sur une explication farfelue mais toujours de mauvaise foi !
Ainsi est né Killing Time part 2, jeu vendu à la sortie de son spectacle pour prolonger la soirée, une création née de la coopération entre Dedo et Tsume, renommé simplement Killing Time depuis sa réédition dans un nouveau packaging, pour éviter les « Bon bah j’achète pas le 2 tant que j’ai pas trouvé le 1 ».
C’est gentil l’historique mais comment on joue à Killing Time ?
Killing Time est un party game qui reprend le principe du Taggle, chacun pioche une des 160 cartes, sur celles-ci deux parties :
Une question.
4 réponses.
Un joueur est désigné suprêmeleader et lit sa question, les autres joueurs devront répondre avec l’une des réponses sur leurs cartes mais contrairement à Taggle il faudra convaincre le leader que sa réponse est la meilleure.
Le leader désigne la meilleure réponse, sur la base d’un avis complètement subjectif, convaincre, faire rire, choquer, avoir pourri l’argumentaire des autres, toutes les stratégies sont valables pour gagner ! Puis il offre la carte avec la question au gagnant, ce qui lui rapporte 1 point et ce dernier devient le leader à son tour.
Dans le paquet se cachent des cartes spéciales :
Ces cartes sont des contraintes supplémentaires à effectuer lors de son argumentaire. Quand on en pioche une, elle offre un point supplémentaire à la personne ayant réussi à convaincre en réalisant cette contrainte.
Le premier joueur à atteindre 5 points gagne le titre de vainqueur de Killing Time !
Au final ?
Le jeu n’est vraiment pas compliqué dans ses mécaniques, mais il fait parti de ces jeux qui sont dépendant du public avec qui vous jouez. Si vous êtes face à un public qui se contente de lire les réponses aux questions sans argumenter, le jeu fera un flop, vous n’aurez le droit qu’à des remarques soulignant le côté absurde du jeu. Et votre soirée sera aussi fun qu’une vente de sextoys chez Christine Boutin.
Quoi que, on connaît pas la nature de ses soirées en famille…
Au contraire si vous faites des parties avec des gens qui se prennent au jeu et qui cherchent à tout prix à faire valoir leurs avis, vous trouverez avec Killing Time, un excellent moyen pour animer une soirée.
Rapide à sortir et à expliquer mais totalement dépendant des joueurs autour de la table, il faudra choisir le public avec qui vous souhaitez jouer mais dans les bonnes conditions, Killing Time est un jeu où mauvaise foi et l’absurde sont rois, les discussions s’enflamment autant que les joueurs et vous vous souviendrez longtemps de cet argumentaire complètement abracadabrantesque qui vous a convaincu qu’une personne âgée faisant le grand écart est le plus fashion des sacs à dos !
La maison d’édition Mana Book avec une ligne éditoriale clairement orientée autour de l’univers geek et de la pop culture ne se repose pas sur ses lauriers et continue de nous proposer des ouvrages sur nos licences favorites.
Après des ouvrages de grande qualité comme Bloodborne – l’Artbook Officiel et Tout l’art d’Overwatch, l’éditeur français à proposé des livres traitant de God Of War ou encore Dragon Age. Attention, ils vont frapper fort pour cet automne avec un livre dédié à mon jeu du coeur : Final Fantasy VII!
Même si vous n’êtes pas amateur de JRPG, vous avez certainement entendu parler de Final Fantasy VII. Avec ses personnages tourmentés, son propos mature et écologique et un système de combat fantastique le septième opus de la licence Final Fantasy à marqué énormément de joueurs à travers le monde.
L’ouvrage de Mana Books retrace un panorama complet de l’univers Final Fantasy VII, il traite évidemment du jeu original mais aussi des spin off et films qui en sont tirés. Cet ouvrage devrait être richement illustré et même commenté par l’équipe originale tout au long de ses 240 pages. L’occasion de parfaire sa culture et découvrir de nouvelles anecdotes sur ce jeu de rôle mythique.
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Final Fantasy VII Ultimania par Mana Books est attendu pour le 4 octobre 2018 au prix de 39.90€, autant vous dire qu’on a déjà hâte que l’été se termine pour plonger dans cet ouvrage qui s’annonce magique!
Voilà Mixed Bag vient d’annoncer leur dernier titre sur la PS Vita. Oui, il semble bien que Mixed Bag va maintenant arrêter de développer et distribuer des jeux sur PS Vita. Après un Futuridium et un Forma.8 qui étaient tous deux de très bons titres sur PS Vita, ils ferment le rideau en annonçant un dernier titre : Waking Violet. Le jeu sortira également sur PS4, Switch, Smartphone et Steam.
Mais Waking Violet, ce chant du cygne, c’est quoi ?
Waking Violet est un jeu de casse-tête classique en 2D où vous pouvez vous déplacer de bas en haut, avec des sorts impressionnants et un système unique pour remonter dans le temps.
Vous incarnez Violet, une adolescente timide qui souhaite grandir et vous vous retrouvez attrapé dans un rêve sans pouvoir vous réveiller.
Chaque casse-tête résolu vous rapproche du réveil et du retour à la vie réelle. Mais vous êtes dans le rêve pour une raison, et en sortir pourrait ne pas s’avérer aussi facile que vous le pensez…
Waking Violet - capture d'écran
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Les caractéristiques de Waking Violet :
42 niveaux impitoyables
Apprenez des sorts palpitants
Explorez un monde magique, et découvrez ce qui vous maintient là
Gagnez du mana, lancez des sorts, échouez, annulez vos mouvements et réessayez
De beaux graphismes dessinés à la main au style unique
Une musique à tempo lent magnifique pour stimuler votre concentration
London Detective Mysteria était originalement sorti sur PSP en 2013 au japon sous le titre de Eikoku Tantei Mysteria. Il est sorti 3 ans après sur PS Vita sous le nom de Eikoku Tantei Mysteria: The Crown, cette fois-ci. XSEED games vient d’annoncer la sortie du titre de Karin Entertainment en Amérique du Nord et en Europe sur PS Vita et PC.
Le jeu sortira uniquement en version dématérialisée cet hiver.
Espérons que Limited Run Games ou un autre revendeur spécialisé dans les versions physiques fera en sorte que ce titre soit disponible également en version physique.
Synopsis de London Detective Mysteria :
Évitez les frivolités de la haute société londonienne du 19ème siècle et plongez au contraire dans les curiosités qui se cachent dans les coins les plus sombres de Londres, avec le détective Mysteria. Jouant en tant qu’héritière de la Maison Whiteley, les joueurs nommeront leur propre Lady Whiteley alors qu’ils enquêtent sur les mystères de Londres et interagissent avec des personnalités inspirées par des personnages fictifs célèbres, y compris le détective Holmes, Jack l’Éventreur, et plus encore.
Prenez le contrôle total de l’expérience en ajustant la vitesse du texte ou même les volumes vocaux des personnages individuellement ainsi que le volume des voix japonaises originales. Les joueurs doivent choisir leurs mots avec attention lorsqu’ils interagissent avec d’autres personnages, car les décisions prises tout au long de l’histoire affecteront non seulement les récompenses spéciales mais détermineront également si Lady Whiteley trouve l’amour ou quelque chose de plus sinistre dans les ombres du 19ème siècle.
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Vos prétendants
Si vous allez à la Anime Expo 2018 sachez que London Detective Mysteria y sera jouable.
On sent que Xseed et Aksys Games se réfugient de plus en plus dans la sortie de jeu Otome. Bien que je sois fan du genre, je trouve dommage de ne pas sortir d’autre visual-novel bien plus « classique » et tout public que ces titres. Qu’en pensez vous ?
Alors qu’Omega Labyrinth Z s’est fait bannir dans plusieurs pays d’Europe ainsi que certains pays outre-mer, c’est lorsque les dates de sorties d’Omega Labyrinth Z ont peu à peu disparues des différents sites de vente que les joueurs ont commencé à poser des questions à PQube qui s’est muré dans un silence.
Après de longue semaine d’attente PQube vient enfin d’annoncer ce que tous les joueurs de PS Vita et PS4 redoutaient :
Omega Labyrinthe Z ne sortira finalement pas en Occident.
Ce n’est pas une décision de PQube mais bien Playstation Europe et Amérique qui ont dit « non ». En effet, avec les polémiques actuelles Playstation a préféré ne pas sortir ce jeu même s’il s’adressait à un public de niche et adulte.
Nous voici face à un autre soucis qui commence à se faire de plus en plus sentir dans le monde du jeu vidéo… Qui fera l’objet d’un prochain podcast : LA CENSURE.
Pqube a cependant déclaré qu’un autre jeu devrait être annoncé très bientôt sur la PS Vita ! Elle n’a pas dit son dernier mot, pire qu’une gauloise !
There's actually one more in the pipes for Vita but I can't tell you anything else 😉
Salut les Rocketmen ! Nous avons eu la chance de pouvoir essayer le Prototype de Jetpack Joyride, l’adaptation en jeu de société du célèbre jeu vidéo du même nom. Une campagne Kickstarter sera prochainement lancée par Lucky Duck Games pour financer ce projet de jeu créé par Michal Golebiowski; et c’est dans ce cadre que nous avons pu recevoir un exemplaire du jeu afin de se faire une idée sur ce que pourrait donner cette improbable version cartonnée de ce runner mobile. Alors, Jetpack Joyride a-t-il quelque chose à proposer aux amateurs de jeux de plateau ou est-il un simple produit marketing qui surfe sur le succès de sa licence?
Si vous n’avez pas entendu parler de Jetpack Joyride, mais je vois difficilement comment ça pourrait être possible vu le succès du jeu, une petite présentation s’impose. Développé par Halfbrick Studio, ce runner à défilement horizontal est sorti pour la première fois en 2011 sur mobiles et a ensuite été porté sur PC et consoles comme la PS3 et la PS VIta.Jetpack Joyride est un free-to-play (gratuit à l’acquisition et proposant des micro-transactions payantes optionnelles) dans lequel vous incarnez Barry. Ce petit personnage entre dans un laboratoire, vole un jetpack propulsé par des mitraillettes et essaye de s’en échapper en brisant un mur tout en évitant les zappers, les lasers et essaye au passage de récupérer le plus de pièces possible.
Tout au long de son parcours, il pourra utiliser divers bonus et gadgets pour avoir de nouvelles capacités et même entrer dans des véhicules aux pouvoirs divers.
Maintenant que les présentations sont faites, nous allons pouvoir passer à l’adaptation réalisée par Lucky Duck Games (Vikings Gone Wild, Chronicles of Crime) pour 1 à 4 joueurs.
Le Matos :
Cette boîte de prototype contient :
16 cartes-plateau Laboratoire.
50 tuiles déplacement.
12 cartes mission.
12 cartes gadget.
un carnet de score et un livret de règles.
PROTOTYPE!
N’étant « qu’un » prototype du jeu, la qualité du matériel n’est probablement pas représentative de celle de la version finale qui sera proposée aux backers et éventuellement en boutique. Les cartes-plateau sont, actuellement, assez fines et mériteraient d’être cartonnées par la suite. Sinon, les tuiles déplacement sont en plastique translucide jaune de bonne qualité, et une fois placées rappellent la traînée de feu laissée par Barry dans le jeu vidéo. Les cartes mission et gadget sont au format 68*43 mm. Visuellement, le jeu est très coloré et fidèle au titre original.
La mise en place du jeu est extrêmement rapide, chaque joueur dispose devant lui quatre cartes Laboratoire qui seront son terrain de jeu pour la manche, on place toutes les tuiles déplacement au milieu des joueurs et le paquet de cartes mission également. On retourne les trois premières cartes Mission face visible et la partie peut commencer!
Tous les joueurs jouent en même temps, pas de temps morts, c’est un jeu de rapidité !
Une mise en place de début de partieLes pentominos pour créer votre trajectoire
Jetpack Joyride est un jeu de rapidité, dans lequel vous devrez faire traverser les quatre salles de laboratoire à votre Barry en agençant au mieux les tuiles déplacement et en prenant bien soin d’éviter les zappers, les lasers et les roquettes tout en essayant de le faire passer sur un maximum de pièces. La manche prend fin quand un joueur arrive à traverser les quatre zones, si tous les joueurs sont bloqués (aucune tuile disponible ne peut être posée) et décident conjointement de passer ou quand la dernière tuile de la pioche centrale est prise et posée.
Avec les tuiles de déplacement au milieu à disposition de tout le monde, il faudra être vif d’esprit pour optimiser le déplacement et chercher la tuile adéquat en même temps, avant qu’on ne vous la pique sous le nez.
Run Barry, Run!Les feuilles de scores
A la fin de la manche, on fait les calculs de points en comptant les pièces collectées par chaque joueur et on vérifie si les joueurs ont accompli des missions, si c’est le cas, on ajoute le nombre d’étoiles de la ou des missions accomplies et on voit qui remporte la manche. Ensuite, les joueurs pourront acquérir des gadgets, en commençant par le moins avancé au niveau des scores. On peut repartir pour deux manches supplémentaires, avec les mêmes règles. A la fin des trois manches on voit qui a été le plus adroit et est le plus riche des Barrys.
Jetpack Joyride transforme l’essai?
Pour nous, oui. On ne savait pas trop à quoi s’attendre avec ce portage de jeu mobile avant de poser les mains dessus, et ça a été une bonne surprise. Les sensations vidéo-ludiques sont bien retranscrites, c’est réellement la course pour récupérer les bonnes tuiles de déplacement et optimiser au maximum sa trajectoire.
Jetpack Joyride n’est pas un jeu sur lequel on passe des soirées, mais on le sort volontiers en début de soirée avec des jeunes joueurs ou pas, avant de passer sur des titres plus velus. Pour plus de rejouabilité, les cartes Laboratoire sont imprimées recto/verso, donc en les mixant entre elles, les parcours seront variés, et les objectifs vous obligeront à penser vos parcours différemment à chaque partie.
Parlons du Kickstarter :
La campagne Kickstarter de Jetpack Joyride débutera le mardi 10 juillet, nous avons posé quelques questions à Vincent Vergonjeanne, co-fondateur et CEO de Lucky Duck Games pour avoir quelques informations supplémentaire et qui a gentiment accepté d’y répondre :
Pixel Adventurers – Bonjour Vincent ! Comment vous est venu l’idée d’adapter un runner en jeu de société ?
Vincent Vergonjeanne – Notre mission a Lucky Duck Games est d’adapter des licences de jeux vidéo sous une forme analogue.
Le genre du Runner est inévitable. Apres plus de 8 mois de recherches, et beaucoup de prototypes reçus d’auteurs internationaux, c’est finalement un auteur Polonais qui nous a présenté un prototype utilisant des pièces de Blokus.
Toute l’équipe est immédiatement tombée amoureux du jeu, et il était signé 2 semaines plus tard.
Pixel Adventurers – Pourquoi Jetpack Joyride ?
Vincent Vergonjeanne – Jetpack Joyride est l’un des jeux le plus joue par toute l’équipe LDG.
Nous avons été en contact avec Halfbrick pendant des mois afin de negocier la license 🙂
Pixel Adventurers – Le KS commence le 10 juillet, mais quand doit-il se terminer ? Campagne courte ou longue ?
Vincent Vergonjeanne – Mardi 31 Juillet !
Pixel Adventurers – A combien sera le pledge de base et y aura-t-il beaucoup de niveaux de pledge différents ?
Vincent Vergonjeanne – Il y en aura trois :
Jeu boutique 20 EUR + frais de port.
Version Deluxe 35 EUR (contient 3 extensions de plus, dont les véhicules et des nouvelles pièces)
Version Collector 60 EUR (grosse boite, figurine vinyle de Barry, une pièce unique, etc.)
Pixel Adventurers – Tu peux nous annoncer quelques SG ?
Vincent Vergonjeanne – On a pas mal de nouvelles cartes Missions, Gadgets et de nouveaux labos.
Mais aussi des tetromino pour l’extension vehicules, etc.
Pixel Adventurers – Donc on aura les vaisseaux comme dans le jeu mobile?
Vincent Vergonjeanne – Oui dans la version Deluxe.
Pixel Adventurers – Aura-t-on des SG en rapports avec les events du jeu ? Par exemple les pirates.
Vincent Vergonjeanne – Oui on va essayer !
Pixel Adventurers -Avez-vous une date de livraison estimée ?
Vincent Vergonjeanne – Mars 2019
Merci à Vincent d’avoir répondu à nos questions et nous vous donnons rendez-vous le 10 juillet pour le lancement du Kickstarter de Jetpack Joyride, d’ici là vous pourrez le tester au PEL sur le stand n°77 !
Ca y est, c’est officiel, Valkyria Chronicles 4 a une date de fixée pour sa sortie française. Le quatrième opus de la série de Tactical RPG au style si particulier de Sega arrivera le 25 septembre sur Nintendo Switch, Xbox One et Playstation 4.
La « Launch Edition », en version physique, est déjà précommandable sur les trois supports. Elle contiendra le jeu et un autocollant de Ragnarok, le chien Medic du jeu que l’on aperçoit dans les trailers.
Une version collector est également prévue :
Avec cet épisode, Valkyria Chronicles revient sur consoles de salon, après une longue absence, pour notre plus grand plaisir. Cet opus se situe dans le même espace géographique et temporel que le premier épisode : sur le continent d’Europa et pendant le même conflit armé opposant l’Alliance Impériale et la Fédération Atlantique. Valkyria Chronicles 4 narre les aventures de Claude, Riley, Raz, Kai, Minerva… et Ragnarok qui vont tenter de rétablir la paix et de survivre à cette guerre.
En attendant le 25 septembre pour pouvoir mettre la main sur le jeu, voici le trailer du jeu présentant l’Escouade E, regroupant les héros :
Salut les Stratèges, les contrées d’Eryn disposent d’une formidable source de pouvoir, des portails magiques. Les grands peuples de ce pays se battent sans relâche pour gagner leur contrôle, prenez la tête d’une des quatre armées pour conquérir les Arkans !
Nouveau jeu de société sorti chez Yoka by Tsume, branche ludique de l’éditeur de produits dérivés de licences Tsume, leur gamme de jeux est aussi composée de créations originales. Arkans en est le dernier né.
Créé par Benoit Miclotte et illustré par Régis Torres (King of Tokyo), Arkans vous transpose dans une guerre de territoire pour le contrôle des 4 portails magiques aux 4 coins du plateau.
Le plateau avec ses 29 emplacements pour placer vos tuiles
Pour contrôler ces points, vous devez réussir à poser vos tuiles de troupes dessus et posséder la majorité des portails à l’issu des 20 tours de jeu.
Les 4 clans qui s’affrontent dans les contrées d’Eryn sont les : Orlok, Khampa, Trisk, Tamak.
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Les Orlok
Les Khampa
Les Trisk
Les Tamak
Chaque peuple dispose de 20 tuiles, elles sont réparties en 3 groupes : 3 Chefs, 6 Créatures et 11 Fantassins.
Sur chacune de ces tuiles vous trouverez 5 informations importantes :
4 chiffres de 1 à 8 ou un symbole du clan qui a une valeur de 9.
un drapeau central qui donne la puissance totale de la tuile.
Les chefs possédant une puissance plus grande que les créatures, elles-mêmes plus puissantes que les fantassins.
Comment ça se joue ?
Très simplement ! On mélange les tuiles, on les divise selon leurs grades, on en pioche 4, dans la ou les piles que l’on souhaite et c’est parti ! Pour pouvoir poser une tuile, il faut que la valeur sur le côté adjacent à une autre tuile, ou à la tuile centrale, soit égale ou supérieure.
Quand vous posez la tuile, deux effets sont possibles :
Tous les côtés adjacents à des tuiles sont égaux, vous avez le droit de faire un “recrutement” autrement dit de compléter votre main pour arriver jusqu’à 4 tuiles en main.
Si le chiffre est supérieur à celui de la tuile adjacente, le “retrait des troupes” intervient, la tuile plus faible est retirée de la partie, même si c’est une tuile du même clan.
La règle du “retrait des troupes” prévaut toujours sur celle du recrutement. Si deux côtés de la tuile sont égaux à ceux d’à côté mais que le troisième est supérieur, il n’y aura pas de “recrutement” possible.
La fin du jeu intervient au bout de 20 tours quand toutes les tuiles de clan ont été posées, le clan qui possède le plus grand nombre de portails magiques est déclaré vainqueur. En cas d’égalité, c’est le clan qui contrôle un portail avec la plus petite petite puissance, le drapeau sur la tuile, qui remporte la partie.
Dans cette partie à 4, Bleu et rouge ont gagnés en contrôlant 2 coins et en ayant la plus petite puissance (17) sur la tuile en haut à gauche
Si tous les joueurs partent avec le même nombre de tuiles réparties de la même façon, elles n’ont pas la même répartition de puissance, chaque clan part avec des tuiles différentes mais toutes aussi puissantes. On joue un jeu asymétrique mais équilibré, il sera difficile d’anticiper les coups adverses, on peut bien surveiller quelles tuiles ont été joué mais pas se souvenir de la configuration de chaque tuile. Certaines tuiles seront plus puissantes sur des côtés, d’autres plus équilibrées, chacune ayant son utilité à un moment précis.
1 de 4
Au niveau du matos ?
Peu de matériel, 80 tuiles de bonne épaisseur réparties entre les 4 clans, 1 plateau et c’est tout. On ne s’embarrasse pas avec du kilo plastique, l’essentiel est là, on ne perd pas de temps à mettre le jeu en place, c’est agréable.
Le plateau est recto/verso, avec une face jour et une face nuit, cette dernière donne une tuile centrale de départ plus compliquée à jouer pour les joueurs qui veulent corser les parties.
Si la boîte est belle, son rangement et son utilisation sont très malins, les tuiles sont réparties dans 4 espaces différents pour bien les ranger et les “murs” séparateurs servent aussi à poser le plateau de jeu par dessus. Juste à la bonne hauteur pour que le rebord de la boite serve à ce que les tuiles ne tombent pas.
Un espace de rangement pour chaque clan
C’est malin, c’est bien pensé et agréable à utiliser.
Le travail de Régis Torres sur les illustrations est superbe, les couleurs sont belles, les clans sont typées et l’allure générale des personnages plutôt jeunesse rend très bien. On a plaisir à sortir le jeu rien que pour son esthétique.
Au final ?
Le jeu est vraiment très simple à prendre en main, les règles sont facilement assimilées, la mise en place est rapide mais on se creuse la tête tout du long, s’il est difficile d’anticiper les coups adverses, la stratégie pour mettre en place des “verrous” avec nos cartes autour des portails pour bloquer l’adversaire est bien présente. Placer des tuiles au hasard en espérant gagner ne sera pas une tactique viable longtemps.
Les différences de répartition des puissances des clans ne sont pas si anodine et après plusieurs parties, on se retrouve à préférer tel ou tel clan. Certain favorisant l’attaque sur quelques côtés, les autres étant plus équitablement répartis permettant une gestion plus équilibrée de sa stratégie.
Ma première partie était un peu désordonnée, je l’ai lamentablement perdue, les suivantes ont été plus réfléchie avec une vision à 2 ou 3 coups à l’avance selon ma main et les coups de mon adversaire.
Le jeu pouvant se jouer jusqu’à 4, un mode en 2vs2 est conseillé pour que vous puissiez vous allier, la version 1vs1vs1vs1 est possible mais beaucoup plus chaotique, pas désagréable en soi mais le mode en équipe permet de donner une nouvelle notion stratégique au jeu que j’apprécie particulièrement.
Un jeu familial mais pas que, il conviendra très bien aux amoureux des jeux de stratégie et de placement, on vous le conseille fortement !
Le jeu s’inscrit dans une gamme, Arkans est la première chronique d’Eryn, d’autres sont prévues, annoncés comme des jeux différents mais dans le même univers avec toujours des mécaniques de stratégies familiales.
Le jeu sort le 18 juin et il sera possible d’essayer ce dernier au stand n°2 au Paris Est Ludiques et même d’affronter l’auteur du jeu !
Pour nos amis parisiens, Yoka by Tsume sera le mercredi 20 à La Revanche et le jeudi 21 à la Yoxi Arena entre 19h00 et 00h00, passez leur dire bonjour de notre part ! 😀
Pour quelques infos supplémentaires, n’hésitez pas à visiter la page Facebookdu jeu.