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Fade to Silence – Un trailer qui fait froid dans le dos

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A une douzaine de jours de la sortie de Fade To Silence, le prochain jeu d’aventure et de survie de Black Forest Games et THQ Nordic distribué par Koch Media, un nouveau trailer fait son apparition.

L’ambiance post-apocalyptique, mais surtout glacée de ce titre est très intéressante. on découvre dans cette bande annonce une entité maléfique qui répand le froid sur notre monde et son pouvoir semble implacable. Le héros semble tourmenté et harcelé par cet être tentaculaire et ses sbires.

Le gameplay de Fade To Silence se veut exigeant et avec de l’implication morale dans les choix à effectuer et la gestion de son groupe de survivants. L’exploration semble être au rendez-vous également… Que de bons ingrédients dans cette recette alléchante!

On a hâte de découvrir cette oeuvre de fantasy contemporaine et de partir à la chasse aux tentacules! Fade To Silence sortira le 30 avril 2019 sur PC, Xbox One et PS4.

Feed Ze Troll ! – Les ogres défendent leur marais, les trolls leur caverne

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Salut les p’tits trolls ! On s’éloigne des gros jeux demandant une mise en place lourde et des explications de règles compliquées. On va vous parler d’un petit jeu sympa qui s’installe en 2 secondes et qui plaira à vos p’tits monstres. Préparez les massues et les pommes, on vous parle de Feed Ze Troll !

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie 5 à 10 minutes par joueur
Age conseillé à partir de 6 ans
Auteur Jonathan Favre-Godal, Julien Seisson
Illustrateur Régis Torres
Éditeur Yoka by Tsume
Prix 20 euros

Dernier jeu de Yoka by Tsume, Feed Ze Troll est contrairement à leurs productions habituelles une création originale sans licence. De Jonathan Favre-Godal (Kikafé?) et Julien Seisson ce titre vous emmène dans la vie quotidienne des trolls, les monstres qui vivent dans des grottes et sous les ponts, pas ceux qui nichent sur des forums ou Twitter. Leur routine est partagée entre deux activités :

  • Voler de la nourriture chez leurs voisins.
  • Se défendre de ces mêmes voisins quand ils viennent à leur tour tenter de piller leur garde manger.

Troll d’opportunisme

Chaque joueur prend son paravent et le troll associé. Le premier servira à cacher le stock de nourriture que vous aurez réussi à sécuriser. Le deuxième vous représentera lors des descentes dans les grottes de vos voisins.

Le reste du matériel est composé de

  • Tuiles représentant la grotte.
  • Pions victuailles pour représenter les points de victoires.
  • Jetons pièges ou non.

Peu de matériel, nous sommes dans un jeu qui ne fait pas étalage de matériel superflu, tant mieux la mise en place est rapide !

Niveau matériel, les tuiles ont épaisses et les jetons de qualité poker comme ceux de Contract sont très agréables à manipuler. Yoka fait toujours des productions aussi qualitatives. 

Dans ma grotte…

Feed Ze Troll s’articule autour de deux phases : Celle d’attaque et celle de défense.

Dans la première, vous allez tenter de piller la nourriture d’un joueur sur 5 niveaux pendant que lui sera dans le rôle de défenseur.

Le défenseur va poser ses 3 jetons sur les 3 cases de la grotte.
Un de ces jetons représente le troll en embuscade qui attend les voleurs de pommes pour leur fracasser le crâne.

Le défenseur va indique quelle tuile est piégée puis les autres joueurs vont venir placer leur troll sur la tuile de leur choix. Au risque qu’elle soit piégée ou non…

Le défenseur annonce la tuile du milieu comme piégée, Bleu et Vert jouent la sécurité avec une tuile rapportant 1, Rose joue le risque sur celle rapportant 3

Tout le jeu va se se dérouler entre prise de risque des attaquants et bluff du défenseur. Assez simple dans ses mécaniques, il faudra essayer de tromper vos adversaires pour ne pas leur accorder de points et surtout en faire ! Un Troll qui se fait piéger vous donnera 2 points, s’il est piégé sur la case que vous avez indiquée, il vous en donnera même 4.

Les joueurs bleus et vert ont essayé de jouer la prudence mais se sont fait avoir, le Rose a joué l’opportunisme et a eu raison ! Le défenseur marque 2 points pour avoir piégé Bleu et Vert

Quand aux attaquants, ils feront des points en allant sur les pièces où vous n’êtes pas en embuscade. Les tuiles ont des valeurs différentes pour attirer le joueur sur celle rapportant le plus. Donnant au défenseur un appât de choix.

Si un Troll attaquant se fait attraper, il perd toutes les provisions qu’il avait accumulées jusque là. Le seul moyen de sécuriser son butin est de le mettre dans un tonneau. Mais se faisant, il perd l’avantage de collecter des points ce tour-ci.

Bleu et Vert n’avaient rien à perdre à jouer ce tour ci mais Rose a préféré sauvegarder son butin en allant sur le tonneau. Aucun point pour le défenseur

2 jeux en 1

Chaque tuile de Feed Ze Troll est recto/verso. Vous trouverez d’un côté, simplement un nombre de pommes indiquant le nombre de points que vous pourrez marquer en vous arrêtant dessus (si vous ne vous faites pas piéger). Et de l’autre des pouvoirs liés à cette tuile, les effets sont variés et peuvent être bénéfique aux attaquants comme aux défenseurs.

Vous pouvez mixer les côtés recto/verso à votre convenance. Si les tuiles de bases sont très bien pour apprendre le jeu à des enfants, ils vont très vite vous lasser. Les tuiles avec des pouvoirs offrent un peu plus de finesse dans le jeu. On reste dans un titre léger destiné à un public jeune. Ne vous attendez pas a trouver des tuiles de gestion de ressources façon Caverna.

La patte de Troll graphique

Coloré et cartoon, Feed Ze Troll s’adresse directement aux enfants, l’aspect des Trolls le prouve bien. ^^

A mon avis, le troisième c’est Vegeta…

Les dessins de Régis Torres (When I Dream) sont clairs et faciles à retenir. Une fois qu’on a lu les descriptions des pouvoirs des tuiles, on n’a plus besoin de revenir à la règle. C’est très agréable avec les enfants qui ont tendance à perdre patience dès qu’on arrête le jeu pour vérifier un point de règle…

Petit bémol sur les jetons de poker, on a eu du mal à comprendre que c’était une patte de Troll qui prenait une pomme lors des premières parties, on ne comprenait pas pourquoi une flaque de morve était représentée… Réflexion sûrement due à la fatigue ou à une soirée trop arrosée 😀

Au final ?

Feed Ze Troll est un jeu de bluff, de prise de risque et de stop ou encore avec des règles expliquées en 2 minutes et un matériel posé tout aussi vite.
Pendant qu’un joueur tente de défendre sa grotte en posant un piège et en indiquant sa position, les autres joueurs devront décider où ils doivent se placer pour tenter de récupérer de la nourriture tout en évitant l’embuscade tendue par le défenseur.

Se cachera-t-il là où il y a plus de points ? Ou a-t-il anticipé que vous seriez prudent ? Il va falloir essayer de deviner ce qu’a pensé votre adversaire pour déjouer sa stratégie. On s’amuse à tenter de comprendre la stratégie de l’adversaire sur un ton léger sans prise de tête.

Les tuiles possèdent une face avec et sans pouvoir, nous vous conseillons de jouer rapidement avec les faces en ayant. Les faces sans pouvoir permettent d’apprendre à jouer aux jeunes joueurs mais elles perdent rapidement de leur intérêt et la descentes des 5 niveaux à 4 joueurs peut être longue pour des enfants.

Jeu simple qui ne révolutionnera pas votre ludothèque de « core gamer » mais qui permet de passer des moments sympa avec des enfants ou des joueurs occasionnels, Feed Ze Troll convient parfaitement au public qui lui est destiné.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie 5/10 minutes par joueur
Éditeur Yoka by Tsume
Prix 20 euros

Voyages en Terre du Milieu – Aventures épiques et numériques !

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Salut les Hobbits! On revient plus tôt que prévu sur Voyages en Terre du Milieu. On a pu avoir un accès anticipé à l’application et lancer une campagne pour vous donner nos impressions avant la sortie du jeu le 19 avril. On ne va pas brûler les étapes, commençons par faire la présentation du titre en bonne et due forme. Voyages en Terre du Milieu est le nouveau jeu de Nathan Hajek et GraceHoldinghaus qui met en scène l’univers de Tolkien pour nous proposer de vivre des aventures épiques. Il est édité par Fantasy Flight Games et distribué par Asmodee dans notre terre française. Ce titre met en relation le jeu de figurines traditionnel avec une application (Android, iOS et Steam), comme le fait également Les Demeures de l’Épouvante dans un univers Lovecraftien.

Nombre de joueurs  de 1 à 5 joueurs
Durée d’une partie entre 60 et 120 minutes
Age conseillé à partir de 12 ans
Auteurs Nathan I. Hajek, Grace Holdinghaus
Illustrateurs Une quarantaine ! 😀
Éditeur Fantasy Flight Games
Prix 99 €

Le paquetage des aventuriers

En ce qui concerne le matériel, on vous renvoie à notre précédent article sur Voyages en Terre du Milieu pour avoir un aperçu détaillé. Mais brièvement, on retrouve 31 figurines, certaines sont un peu plus imposantes que d’autres (normal, il y a des hobbits et un ogre), mais toutes sont de très bonne qualité, avec une belle sculpture. Pas de dés, les actions seront effectuées et gérées à l’aide de cartes et on a en notre possession bon nombre de tuiles plateau, recto verseau, pour vivre bon nombre d’aventures.

Lors de notre précédent article, nous n’avions pas pu vous faire de retour sur le jeu en tant que tel car une application est nécessaire pour commencer la mise en place. Tout simplement pour jouer d’ailleurs. Que les allergiques au numérique s’écartent, on va beaucoup parler d’application car c’est un élément essentiel de Voyages en Terre du Milieu !

Tour d’horizon de l’application

Avant de se lancer à l’aventure, promenons nous un peu dans ce compagnon numérique pour découvrir une petite info :

L’onglet “Collection” a retenu notre attention. On peut y sélectionner les jeux en sa possession, et on découvre qu’une extension est d’ores et déjà prévue : Fléaux de l’Eriador. On se doutait que le jeu aurait des extensions, la première sera donc un pack d’antagonistes.

Mais avant de se projeter dans le futur, revenons sur la boîte de base et sa campagne ! A la création d’une partie, on a déjà une très bonne surprise : cinq emplacements de sauvegarde sont proposés! On pourra donc suivre des campagnes avec potentiellement des joueurs différents, sans souci. Toute la progression sera enregistrée dans l’appli et il n’y aura qu’à suivre la mise en place pour reprendre là où on s’est arrêté. Beaucoup moins de contraintes de ce côté là, c’est une vraie bonne nouvelle.

Et ne croyez pas que c’est accessoire et seulement réservés aux joueurs qui ont plusieurs groupes. L’application génère des scénarios aléatoirement, vous n’aurez jamais 2 fois la même progression. Même un joueur solo peut s’amuser a avoir plusieurs sauvegardes pour vivre des expériences différentes.

Le jeu propose également deux difficultés : normale et difficile, ce qui apportera en rejouabilité.

On quitte la Comté

Assez tergiversé, partons à l’aventure. Après avoir sélectionné les héros qui constitueront votre troupe, il faudra constituer leurs decks de cartes action personnel. Ce paquet est composé des cartes propres au héros, de cartes compétences de base ainsi que de cartes métier et une carte Faiblesse qui viendra le parasiter un peu. Il sera amené à évoluer au fil des parties et est extrêmement important car il sera utilisé lors des tests, sur lesquels nous reviendrons.

La campagne proposera des actions sur deux échelles. Les aventures se dérouleront soit à grande échelle, soit à plus petite sur les tuiles tactiques. C’est le scénario qui, lors de la mise en place vous l’indiquera. A grande échelle vous disposerez les tuiles terrain comme indiqué et certaines se révèleront à vous en fonction de votre progression. Les tuiles sont d’abord enveloppées d’une sorte de brouillard de guerre que les amateurs de jeux de stratégie connaissent bien. Il se dissipera quand vous explorerez pour la première fois la tuile, laissant apparaître son contenu en pions et unités ennemies.

Les tours de jeu sont très simples et s’enchaîneront rapidement et de manière très fluide. On dispose de deux actions à choisir parmi trois pendant son tour, c’est la phase Action des joueurs.

Il sera possible de :

  • Voyager, c’est à dire déplacer sa figurine de deux cases (peu importe l’échelle).
  • Attaquer on choisit un ennemi à portée, grâce à l’application, et on fait un test d’attaque : la caractéristique à tester dépend de l’arme équipée.
  • Interagir avec un objet ou un élément de jeu. Ici encore, c’est l’application qui gèrera la caractéristique à tester et le résultat.

Il est possible de choisir deux fois la même action à réaliser dans un tour. On pourra parcourir de grandes distances ou lancer un assaut implacable sur des unités ennemies pour tenter d’en venir à bout. Attention, ils contre attaqueront !

Voyons plus en détail les tests. Dans les Demeures de l’Épouvante, ils étaient résolus en lançant un nombre de dés égal à la caractéristique donnée du personnage et en obtenant des succès et des indices pouvant être convertis en succès. On retrouve une mécanique très proche dans Voyages en Terre du Milieu mais avec le deck de cartes personnel à la place des dés. Lorsqu’on devra effectuer un test d’Esprit avec Elena par exemple, il faudra révéler 4 cartes du dessus de son deck. Les cartes avec un symbole * sont un succès et les icônes Feuille qui peuvent être transformés en succès en dépensant un point d’Inspiration.

Lors des tests de combat, vous pourrez dépenser des succès pour infliger plus ou moins de touches et d’effets en fonction des armes , lors des tests d’interaction, le nombre de succès déterminera le degré de réussite ou d’échec de l’action. Vous apprendrez vite à optimiser votre deck pour laisser des cartes avec des succès dedans !

L’application gère les résultats des tests en fonction de vos succès et donne des embranchements différents.

Une fois que tous les joueurs ont fait leurs actions, c’est la Phase Ombre durant laquelle l’IA va agir. Les Unités ennemies vont progresser sur la carte, attaquer vos héros… Cette phase est entièrement gérée par l’application et il y a juste à suivre les instructions.

Voyages en Terre du Milieu propose peu de figurines différentes et par conséquent peu d’ennemis variés. C’est vrai qu’il n’y a que 6 types figurines différentes d’antagonistes, mais l’application est bien plus riche en adversaires. Dans notre dernière partie, nous avions un chef Orc face à nous. La figurine n’était pas différente des autres, une simple bannière était rajoutée à ses côtés pour marquer la différence, mais dans les stats de ce dernier, c’était le jour et la nuit ! On a prit une belle défaite d’ailleurs… Ne vaut il pas mieux moins de figurines qui peuvent être utilisées de différentes manières plutôt que des stocks entier de figurines qui ne serviront qu’une fois ?

J’entends les peintres me dire que non… Bon je vous comprends, j’aime les belles figurines également, laissons la gamme s’installer et nous offrir des extensions, l’univers du Seigneur des Anneaux est assez riche pour combler tout le monde à terme.

Dissimulée aux yeux de tous?

Nouveau petit point sur l’application : elle affiche Certains des résultats et les points de vie restants des ennemis dans les phases de combat, ainsi que la narration évidemment. De notre côté on pensait l’afficher sur la télé pour que tout le monde en profite, mais on s’est ravisés par la suite en voyant ces informations. On préfère jouer avec “Maître du jeu” qui gère l’appli et retranscrit le récit aux autres. La surprise des évènements est gardée et il y a une tension un peu plus importante au niveau des tests, vu que les autres joueurs n’ont pas l’indication d’un résultat favorable. Ça entraîne quelques fois des dépenses de points d’Inspiration superflues et une plus grande réflexion sur les actions mais ça nous a bien plus comme ça. Chacun pourra trouver la façon de jouer qui lui convient le mieux.

Une rejouabilité exemplaire pour le genre

On parlait plus tôt de la rejouabilité avec les deux niveaux de difficulté, mais ce n’est pas qu’avec cette dernière que vous allez trouver du renouveau dans vos parties. Le déroulement même des aventures est affecté. On a testé plusieurs débuts de campagne et les différences sont vraiment frappantes. Les Objectifs restent les mêmes, mais les maps changent du tout au tout. Les objets et unités placées sur la carte sont également différents, mais surtout le comportement des ennemis n’est pas le même. C’était une grosse surprise, on ne s’attendait pas à ça. Pour la première mission qui est orientée investigation, on ne peut pas se dire qu’on l’a déjà faite et rusher à l’ouest pour obtenir les indices par exemple. 

Point que l’on a trouvé très intéressant : les défaites font partie intégrante du jeu. Si vous perdez un scénario suite à la fuite d’un antagoniste ou un combat qui a mal tourné. Ce n’est pas la fin de votre aventure. Votre quête se passera simplement différemment.

A fireside chat

Entre chaque aventure, des étapes de “feu de camp” sont représentées, c’est pendant ces phases que vous allez pouvoir améliorer votre personnage et son équipement. Plus vous progresserez et en apprendrez sur le monde qui vous entoure, plus vous allez gagner en “connaissance” ce qui vous permettra d’améliorer les objets que vous possédez. Les coûts sont élevés, vous incitant à révéler tout ce qui peut vous en apporter lors de vos parties. C’est un peu le côté “quête annexe” du jeu. Chaque combat réussi vous rapportera de l’expérience. Celle-ci est différente de la connaissance car elle vous permettra d’augmenter vos paquets de cartes en y incluant de nouvelles capacités en lien avec votre rôle (muscien, gardien, chasseur, etc). Le système est bien foutu, vous pouvez vendre et racheter les compétences à prix constant, vous ne perdez rien à faire des essais. Vous pouvez en vendre 2 pour en acheter 1 plus chère sans problème et inversement.

Mais vous comprendrez rapidement que ce moment de “deckbuilding” est plus important qu’il n’y parait. Si vous prenez trop de compétences de bas niveau, sans succès sur leur carte, vous allez noyer votre paquet de cartes et réussir des test en piochant des succès deviendra beaucoup plus compliqué. Réfléchissez bien, nous ça nous a perdu !

On apprécie énormément nos parties sur Voyages en Terre du Milieu. Les règles sont très simples et les tours vraiment fluides. L’application apporte en immersion avec des textes d’ambiance et un fond sonore très sympa. La musique est assez discrète pour ne pas gêner le jeu et assez intéressante pour ne pas être une vulgaire musique d’ascenseur.

Conclusion

Voyages en Terre du Milieu est un jeu de figurines assisté par une application numérique, indispensable à son fonctionnement. Et c’est clairement un de nos coups de cœur de l’année ! Il est jouable en solo, l’application gérant les antagonistes et le déroulement du scénario. On le dit tout de suite pour les allergiques au numérique, attention elle est ultra présente, quasiment toutes les actions passent par elles. Pour les autres, vous vous retrouvez devant un jeu reprenant les mécaniques des Demeures de l’Épouvante, le système de résolution par les dés en moins. Tous les tests se résolvent grâce à un paquet de cartes représentant votre personnage, votre rôle et votre équipement.

Ce paquet pourra être modifié grâce à l’expérience acquise. Permettant de jouer plusieurs rôles avec le même personnage, les decks sont variés et peuvent être adaptés en fonction du type de mission. Même si vous ne saurez jamais ce que peut vous réserver l’application !

La rejouabilité est énorme, cheminements, objectifs, ennemis, carte, objets, événements, tout est généré aléatoirement en début de scénario, vous assurant une aventure unique et épique. Certains reprocheront à Voyages en Terre du Milieu d’avoir une application trop présente qui le relaye presque au rang de jeu vidéo. Mais on vous assure que les sensations de jeu sont bien celles d’un grand jeu d’aventure où un Maître du Jeu virtuel vous guide dans vos tribulations. On est pris par la main et on a juste à vivre l’épopée qui nous est offerte. Les sensations de jeux sont épiques, on se concerte, on discute, on prend des risques, on explore tous ensemble autour de la table. On a prit un plaisir fou a arpenter les paysages et les lieux du Seigneur des Anneaux. Chaque nouveau scénario est un nouveau morceau de la saga. Voyages en Terre du Milieu mélange déjà Legolas et Bilbon dans la boîte de base, on peut s’attendre à une exploitation de toute l’univers de Tolkien si le succès est au rendez-vous et on le souhaite ! Des aventures aussi passionnantes autour de la table, ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas vécues !

Récap de la Rédac

Nombre de joueurs  de 1 à 5 joueurs
Durée d’une partie entre 60 et 120 minutes
Editeur Fantasy Flight Games
Prix Environ 90€
Chez Philibert
Chez Playin

 

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Playin et Philibert.net. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Ratalaika Games – My Big Sister sur PS4/PSVita, XboxOne & Nintendo Switch

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My Big Sister - 01

Ratalaika Games vient d’annoncer sur Twitter leur prochaine sortie vidéoludique. Il s’agira de My Big Sister qui devrait sortir dans les prochaines semaines sur PS Vita, PS4,  Xbox One et Nintendo Switch.

Je m’appelle Luzia… et ceci, est l’histoire de ma soeur.

L’histoire de My Big Sister

Luzia est une fille âgée de huit… »tousse »… douze ans avec un ton très sarcastique et amusé. Son histoire prend place durant une triste nuit où tout ce qu’elle connaît se détériore. Sa grande soeur, Sombria, est touchée par une étrange malédiction alors qu’elle tentait, avec Luzia, de rentrer à la “Maison”. Est-ce un fantôme, un ange? Est-elle vivante? Désolé, j’en dis sûrement trop…je crois ?

Gameplay de My Big Sister

Le jeu utilise un RPG style top-down qui consiste à trouver des objets, secrets et à résoudre des énigmes afin d’avancer dans l’histoire. Le jeu est réparti en chapitres, chacun rempli de secrets et d’easter eggs! Grâce aux indices et à votre instinct, il est possible d’avoir plusieurs fins.

Le coffre des joueurs n°10 – Vers l’infini et au delà !

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Salut les joueurs! Nous avons reçu le dernier coffre des joueurs paru à ce jour sur le thème de la science fiction. A l’annonce de cette nouvelle box on s’est lancé entre nous sur les pronostics des jeux présents dedans, on n’a pas été très clairvoyants mais on en avait un de bon sur les trois.

Avec cette nouvelle box,on retrouve une formule traditionnelle de coffre des Joueurs, thématisée. Cette offre est en parallèle de la version 2 joueurs que nous vous avons présentée la semaine dernière. Au programme, trois jeux et des goodies, que l’on retrouve dans un colis de grande taille, on va avoir des grosses boîtes \o/.

Attaquons tout de suite avec le déballage du carton et de ses surprises.

Premier titre de ce nouveau coffre :

se démarque par 2 originalités. Dans un premier temps, vous devrez non seulement drafter les bâtiments mais aussi les projets qui sont des objectifs bonus à effet ou non. Le draft en tant que tel est aussi original, car contrairement à du draft classique où vous ne gardez qu’une carte, dans vous sécurisez 1 carte que vous placez tout de suite sur votre village, l’autre est une option que vous vous gardez ou non pour le prochain tour. Ce qui vous laisse ainsi la possibilité de créer une stratégie à court terme.

Les bâtiments, et le plateau, possèdent des “connexions”, des fragments de sources qui, une fois réunies vous octroieront une ressource bonus, comme dans Viceroy. Il faudra les agencer judicieusement pour réussir à maximiser les bonus qu’ils offrent.

Chaque bâtiment peut produire plusieurs ressources différentes : Militaire, Nourriture, Religion. Les 3 manières permettent de marquer des points. C’est votre habilité à choisir les bons bâtiments et les placer correctement qui fera de vous un des prochains leader de .

On reviendra sur  un peu plus en détails prochainement !

Deuxième jeu : Space Gate Odyssey

Voici le jeu qu’on avait pressenti pour ce coffre! Le petit dernier de chez Ludonaute (CIV) est là ! Attention, on change de catégorie et on passe sur du gros jeu. Dans Space Gate Odyssey, vous allez devoir coloniser des planètes pour réussir à gagner le plus d’influence et ainsi remporter la partie.

Mais l’intérêt n’est pas là ! Vous trouverez avec Space Gate Odyssey, un jeu de pose d’ouvriers et de gestion de station spatiale qui va vous faire fumer les neurones.

Demandant optimisation et opportunisme, le jeu ne vous laissera aucun temps mort. Si vous vous placez bien, vous aurez des actions supplémentaires lors des tours de vos adversaires. Et clairement, il faudra bien vous positionner si vous comptez ne serait ce qu’effleurer l’idée de remporter la partie. D’une partie sur l’autre, les planètes que vous devrez coloniser ne seront pas les mêmes et chacune à sa façon de scorer. Chaque partie sera différente et la courbe d’apprentissage vous fera apprécier le jeu de plus en plus.

Dernier jeu de cette box n° 10 : Kepler 3042

Bienvenue dans Kepler 3042, dernier titre de cette box spéciale science fiction. Il sera question une fois de plus d’espace et de conquête spatiale avec ce titre. Cette fois vous devrez coloniser les planètes voir les terraformer pour gagner des points. Ce jeu sera celui du développement de l’humanité à travers le cosmos, basé sur la gestion des ressources mais surtout sur la technologie. Vous devrez faire des choix pour diriger votre développement technologique tout en gardant à l’esprit que des grandes découvertes seront partagées avec le reste des joueurs, vous faites progresser l’humanité après tout.

Le jeu est un équilibre entre gestion de ressources, exploration et recherche.

Et comme chaque bon coffre à jouer, des goodies !

Ces derniers sont les mêmes que dans la box n°10 pour 2 joueurs. Alors j’entends déjà râler ceux qui en auraient voulu des différents. Et je les comprends, moi aussi j’en aurai voulu d’autres. Mais, car il y en a un, Si les deux sets de goodies avaient été différents, n’aurions nous pas ronchonné également ? Il n’y a pas vraiment de bonne solution. Mais j’aime autant que les deux éditions aient les mêmes goodies pour ne pas “forcer à l’achat”.

Chacun peut choisir la version 2 joueurs ou science fiction sans craindre de louper des goodies. Et pour ceux qui ont les deux, faites des échanges avec d’autres joueurs, vous ne serez pas perdant.

Au final ce Coffre des Joueurs sur la SF nous a pleinement satisfait. C’était facile, on adore la Science Fiction chez Pixel Adventurers. Mais surtout on a pu jouer à des titres que l’on n’aurait pas approchés de prime abord. était passé sous nos radars et Kepler ne nous avait pas plus attiré que ça. Nous sommes bien contents qu’on nous ait mis entre les mains des jeux qui nous aurait échappé autrement.

Pour finir, nous pouvons déjà vous annoncer la box n°11 du coffre à jouer, elle sera livrée en juin et a pour thème “Enchaînement”. Personnellement j’y vois une notion de “combo” et ait quelques idées sur les jeux pouvant être présents dans cette nouvelle box… 😀 

Petite surprise qu’on n’attendait pas, une version 2 joueurs de la box n°11 est également prévue en juin ! Le succès de la box n°10 a encouragé le Coffre à Jouer à renouveler l’opération. Étant notre configuration préférée, on adore !

Avez-vous des idées sur le contenu de la box n° 11 ? et de sa version 2 jours ? N’hésitez pas à nous glisser en commentaires vos pressentiments !

LRG – Alone with you et Nurse Love Syndrome en vente le 19 avril !

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Limited Run Game va sortir ce 19 avril deux nouveaux titres en version physique sur PS4 et/ou PS Vita.

Le synopsis de Nurse Love Syndrome

L’histoire suit Sawai Kaori, qui a failli mourir lors d’un accident de la route à l’âge de 10 ans, mais qui a été réanimée par le personnel de l’hôpital. Depuis lors, Kaori était déterminée à devenir une infirmière pour remercier les médecins qui l’avaient sauvée. Et donc à 21 ans, elle commence son parcours d’infirmière… L’histoire débute avec Kaori qui entame sa première journée d’infirmière à l’hôpital dans lequel elle commence à travailler et où elle rencontre d’autres personnes, dont certaines sont liées à son passé.

Nurse love Syndrome sera disponible dans une version collector et standard. La version collector comprendra  :

  • Le jeu sur PS Vita
  • La BO du titre
  • 8 cartes
  • Le badge de Kaor Sawai
  • Une boîte collector

Le synopsis d’Alone With You

Est-ce que l’amour peut fleurir sur une colonie spatiale condamnée? Alone With You est la suite science-fiction du tragique et horrifique Home. Vous y découvrirez le destin de votre installation délabrée à l’aide d’un compagnon très ému, de l’IA et d’un hologramme réalisé de bouts de ficelle. Offrant une histoire riche qui vous prend au corps, Alone With You est le jeu d’aventure à la rencontre de Cupidon que vous ne saviez pas que vous vouliez – jusqu’à présent!

Alone With You sera disponible également le 18 avril prochain sur PS Vita et PS4 avec boîte type Sega CD deluxe !

Furwind – une version physique sur PS Vita et PS4

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Furwind est un jeu de plates-formes d’action coloré, en pixel art, qui est inspiré du gameplay difficile de ses prédécesseurs. Lancez-vous dans cette aventure épique et contrôlez un joli petit renard alors qu’il combat les ténèbres menaçantes qui envahissent son pays!

  • Guidez un petit renard dans son aventure pour vaincre les forces qui dévastent la forêt.
  • Terminez les différents épisodes en explorant des niveaux pleins de vie et de couleurs avec un style de pixel art unique.
  • Naviguez dans des zones dangereuses, remplies de pièges risqués et de personnages dangereux!
  • Utilisez vos pouvoirs pour atteindre des endroits inaccessibles, panser vos blessures et détruire vos ennemis.
  • Profitez d’une OST inspirant avec des effets sonores ambiants et atmosphériques qui donnent vie au monde que vous explorez.

Où le trouver ?

1 500 copies Vita seront produites et 1 000 copies PS4 seront mises en vente au prix de 34,99$ et disponibles à la vente le 11 avril chez Play-Asia. Les frais de port seront offert comme d’habitude avec les ventes Eastasiasoft et vous pouvez avoir 3$ de réduction avec le code PIXEL.  Le jeu sera traduit en anglais, espagnol, japonais, coréen et chinois traditionnel. Veuillez noter qu’il n’est pas prévu de réimpression.

Cette version physique de Furwind comprend : 

– Une boîte collector
– Le jeu PS4 ou PS Vita
– Un manuel en couleur
– La BO en version CD
– Un certificat avec le numéro du collector.

Outward – La survie à l’état brut

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Salut les aventuriers. Nous vous présentons aujourd’hui notre review sur Outward, un RPG en monde ouvert développé par le studio indépendant Nine Dots, édité par Deep Silver et distribué en France par Koch Media. Mettant la survie au coeur de son gameplay, Outward nous promet de nombreuses aventures à vivre et de toutes aussi nombreuses quêtes à compléter. Sorti le 26 mars sur PS4, Xbox One et PC via Steam, voici ce que nous avons pensé d’Outward.

Un point de départ bien tragique

L’histoire commence par le naufrage du navire que vous empruntez. Un mystérieux dysfonctionnement dans le phare tenu par votre famille semble être à l’origine de la catastrophe. Etant un des rares survivants, les villageois vous font bien comprendre leur animosité et vous réclament la dette familiale. Car dans la ville de Cierzo, pour pouvoir profiter de sa tranquillité, si une personne faute, toute sa famille doit s’acquitter d’une somme d’argent, afin de faire perdurer un climat de paix. Votre aïeul a fauté et ruiné le village… Vous écopez en plus de sa dette conséquente.

Ce sera d’ailleurs votre première quête, réunir 150 pièces d’or pour éponger un peu cette dette et acheter la tolérance des villageois à votre égard. Outward se chargera vite de vous rappeler que rien n’est gratuit ou acquis dans son monde.

“Je ne suis pas ton pote” – Outward, 2019

La survie sera l’élément principal de gameplay d’Outward. Vous verrez qu’une bonne préparation est indispensable avant de quitter une ville ou un village. Cet aspect survie ne se cantonnera pas à triompher de quelques monstres et sortir vainqueur des affrontements.

L’équipement est évidemment un aspect important du jeu. On ne part pas à l’aventure sans être préparé. Une arme et quelques pièces d’armure seront indispensables, mais ce qui à mon sens, est le plus important est votre sac à dos. Il sera capital d’avoir de quoi stocker des provisions et du matériel tout au long du jeu.Mais les places sont chères, ne ramassez pas n’importe quoi! Le craft est un élément fondamental du jeu, vous pourrez progresser en vous créant des éléments d’équipement plus adaptés à votre environnement et plus puissants , ne vous en privez pas!

Living simulator

Tout au long de votre périple, il vous faudra gérer le sommeil, la faim, la soif, le froid et votre inventaire. Si le sommeil se gère assez facilement, en dormant dans un lit en ville ou dans un coin assez sûr près d’un feu de camp, pour le reste c’est un peu plus chaud de composer avec. Lorsque vous êtes hors d’un village, vous devrez vous alimenter et vous hydrater, c’est pourquoi vous devrez penser à faire des provisions avant de partir en eau et en nourriture. L’eau peut être collectée en ville ou dans les rivières avec une gourde, mais il est souvent préférable d’en obtenir en ville et de prendre plusieurs gourdes pour ne pas en manquer.

Faire des provisions c’est bien, mais il faut aussi prendre en compte le fait que votre nourriture est périssable. Donc acheter de la bouffe en grande quantité pour un long voyage n’est pas une très bonne idée non plus car c’est risquer de s’intoxiquer en mangeant de la nourriture avariée. La cueillette et la chasse seront donc un bon moyen de subsister dans le monde d’Outward.

Chasse, pêche et traditions

Attention lors de la chasse ou de la rencontre avec divers ennemis si vous êtes blessé. Une plaie non traitée avec des bandages pourra s’infecter et entraîner la mort. Mais elle n’est pas définitive dans Outward, vous pourrez reprendre votre partie, en revanche elle est très pénalisante.

Après s’être fait battre à mort dans un combat ou avoir subi une infection particulièrement grave, on se réveille en prison, dans un village ou en pleine nature mais avec son slip et son couteau. Vous aurez perdu la majorité de votre équipement si durement gagné et vos provisions…. donc autant dire qu’il ne faut pas s’amuser à prendre le jeu à la légère. S’il y a bien une chose que l’on peut accorder au titre de Nine Dot, c’est sa fidélité à son concept et ses principes.

L’univers Fantasy d’Outward intègre évidemment créatures fantastiques et magie. Mais fidèle à ses principes, la magie ça se mérite et surtout ça s’apprend! Comme pour les autres compétences, vous devrez trouver un instructeur qui vous transmettra son savoir, mais qu’il faudra payer. Les coûts de ces leçons sont assez conséquents et vous devrez, d’une part bosser dur pour vous les offrir, et d’autre part sélectionner ceux qui correspondront à votre style de jeu.

Au niveau de l’interface, on retrouve quelques éléments oldschool. L’inventaire rappelle celui de la série Might and Magic, qui m’est chère.
La carte, élément clé du jeu, est elle aussi “réaliste”. Pas de pointeur indiquant votre place dans ce monde. Lorsque vous ouvrez cette map, vous devrez vous repérer et vous orienter à la dure!

Chose étonnante, les tutos ne sont pas intégrés au jeu, ils sont disponibles dès le menu principal. Je vous recommande chaudement d’y jeter un oeil pour ne pas être largués, et perdus, dans l’univers d’Outward. Ils sont clairs, et à mon sens indispensables. Pour continuer sur les singularités du titre, la sauvegarde. Le jeu sauvegarde en permanence, donc pas question de retour en arrière après une erreur, une mauvaise prise de décision… Il faut assumer son aventure telle qu’on l’a vécue et composer avec ses faiblesses. Mais tout n’est qu’apprentissage!

Mais Outward n’est pas qu’impitoyable! Vous pourrez parcourir le monde en compagnie d’un ami. Que ce soit en réseau ou en local avec écran splité, vous pourrez vous soutenir l’un l’autre et affronter les rudesses du monde ensemble.

Look rétro

Visuellement, je trouve assez compliqué de parler d’Outward. A l’écran de création du personnage, j’ai cru que le jeu était en chargement, pendant longtemps… Mais non, la modélisation des personnages est vraiment datée et disons le… assez moche. On a une vue à la troisième personne donc on n’est pas constamment confronté au visage de son personnage, c’est une bonne chose. Par contre on voit celui des autres PNJs et ce n’est pas non plus franchement une réussite.

A y regarder de près, les textures des environnements sont pixellisées et peu détaillées. Les animations de course et de combat ne sont pas folles non plus… Ce qui rend les affrontements peu fluides. Pourquoi est difficile d’en parler alors?

Il se dégage d’Outward une atmosphère pleine de nostalgie. La modélisation simple des environnements et de l’architecture rappelle les vieux jeux de rôles occidentaux comme Might and Magic ou encore les premiers Elder’s Scrolls. Outward m’a donné l’impression de jouer à un titre de ce genre en HD. La lumière du jeu est très agréable et baigne réhausse l’ensemble de l’univers d’Outward d’une chaleur très agréable.  

Conclusion

Outward propose une expérience intéressante. Il prend le parti de soumettre le joueur à la rudesse de l’environnement et l’incite à se dépasser pour en sortir vivant. Rien ne sera simple dans le monde d’Outward, et encore moins acquis. En revanche on tire une réelle satisfaction à progresser dans ce jeu. Pour un peu que vous passiez outre ses graphismes datés, les nostalgiques leur trouveront un charme désuet.

Le plaisir qui se dégage d’Outward est à la hauteur de son exigence. De ce fait, il ne conviendra pas à tous les profils de joueurs, mais si vous êtes amateurs de RPGs old schools et de challenge, il mérite votre attention.

Voyages en Terre du Milieu – Premier aperçu du prochain jeu de figurines dans l’univers du Seigneur des Anneaux

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Salut les Hobbits! On a la chance d’avoir reçu le tout nouveau jeu de Fantasy Flight Games dans l’univers du Seigneur des Anneaux : Voyages en Terre du Milieu. Ce titre de Nathan Hajek et Grace Holdinghaus arrive très prochainement en français. Nous allons vous faire une petite présentation du matériel dans un premier temps, et nous lui consacrerons bien-sûr un article dédié au gameplay dans quelques temps. Encore un peu de patience!

On part pour une aventure !

Voyages en Terre du Milieu est un jeu de figurines accompagné d’une application, un peu comme dans le jeu Les Demeures de l’Épouvante. Ces deux jeux sont narratifs et coopératifs, tous les joueurs travaillent de concert pour mener leur quête à bien. Une application gère les antagonistes ainsi que le déroulement du scénario.

Elle n’est malheureusement pas encore disponible, c’est pour cela qu’on ne peut pas encore vous parler de notre ressenti sur les parties. Mais ce n’est pas grave, on a tout de même le matériel à passer en revue.

Vous ne passerez pas à côté !

Au dessus de tout le matériel de la boîte, les traditionnels deux livrets des jeux FFG. Le livret de règles et son inséparable compagnon, le guide de référence qui détaillera les points et termes singuliers de ce titre. Les règles ne sont pas très denses et vite assimilées.

Sept planches de punch et deux tuiles énormes, voilà le contenu cartonné de cette boîte immense. On y trouve bon nombre de tuiles plateau à dépuncher ainsi que des jetons et autres éléments de décor comme des murets, des arbres et des rochers.

Voyages en Terre du Milieu proposera un jeu sur deux échelles différentes. On fera voyager ses personnages à travers la Terre du Milieu, passant de région en région mais les affrontements se déroulent à une échelle beaucoup plus petite. Les deux très grandes tuiles serviront aux affrontements, à une échelle tactique. Elles sont découpées en grandes zones et seront agrémentées de divers éléments en punch leur donner vie.

Contrairement aux Demeures de l’Épouvante qui a des tuiles bien distinctes pour chaque lieu, ici deux grandes tuiles recto-verso personnalisables. On ne cherchera plus une tuile donnée pendant quelques minutes parmi toutes celles disponibles mais on customisera la Tuile tactique. A voir ce que ça donnera en jeu, si c’est plus rapide et ne coupe pas l’immersion.

Beaucoup de cartes, toilées, pour les objets, les états, les dégâts et les compétences des personnages. En petit format, style cartes de commandement Assaut sur l’Empire (on cite toujours cet exemple mais c’est parce que c’est un de nos jeux favoris).

Les couleurs de la communauté

Les fiches Héros sont assez petites mais joliment illustrées. On a des illustrations de belle taille et originales. Pas d’images tirées du film de Peter Jackson, on apprécie! Les graphistes ont fait un superbe travail, sur tous les éléments du jeu d’ailleurs. Legolas n’est plus peroxydé! Les inconditionnels du JCE Le Seigneur des Anneaux vont retrouver des illustrations qui leur sont familières. Une multitude d’artistes ont travaillé sur ces visuels, mais personnellement c’est les travaux de Magali Villeneuve qui m’ont le plus séduits. Je suis un grand amateur de ses œuvres, que j’ai découvertes grâce aux cartes Magic, mais que je retrouve toujours avec grand plaisir dans divers jeux.

Mes préciiieuux !

On l’a dit plus tôt, c’est un jeu de figurines, il est temps de vous les dévoiler. Voici les personnages pouvant être incarnés par les joueurs. On retrouve la sculpture et la qualité de modelage élevée des titres FFG. Peu de lignes de modelage, pas mal de détails et des poses dynamiques, on aime beaucoup! Ces vaillants personnages pourront recevoir de l’équipement pour parcourir la Terre du Milieu. On retrouve 6 héros dans cette boîte (vraisemblablement “de base”) avec parmi eux les célèbres Legolas, Aragorn, Gimli, Bilbon ainsi qu’Eléna et Beravor.

Même constat pour les figurines d’antagonistes. Les Ouargues ont une belle texture de pelage, l’Ogre a de beaux détails sur la peau des épaules, c’est top.

Les peintres devraient s’en donner à cœur joie. D’ailleurs, Sorastro a fait une première vidéo de peinture sur les antagonistes du jeu, c’est de toute beauté. On vous partage le lien vers sa vidéo Youtube pour que vous puissiez admirer son travail, et les figurines sous toutes les coutures. Avec un total de 31 figurines, les batailles s’annoncent épiques.

Un peu de jeu quand même!

Concernant le jeu en lui-même, voici les éléments que nous donne la règle et qui nous font trépigner d’impatience sur la sortie de l’application :

Au début de chaque campagne, l’application ira piocher dans un stock d’aventures différentes pour vous donner un scénario unique, des éléments de décors peuvent changer tout comme des ennemis et des événements. Vous pourrez recommencer Voyages en Terre du Milieu sans jamais jouer la même partie.

Les héros possèdent leurs propres caractéristiques mais chacun peut prendre un rôle qui ne lui est pas attribué au départ. On vous conseillera de mettre Legolas en Chasseur mais si vous voulez, vous pouvez en faire un Gardien ou un Musicien. Il y a bien une corde à son arc, pourquoi ne pas faire de la musique avec ? Le jeu sera un poil plus complexe mais c’est votre aventure. Ces rôles peuvent être changés a chaque début de scénario, n’hésitez pas à faire des essais.

Chaque héro à son paquet de carte et un paquet accompagnant sa classe. Cette notion de “deckbuilding” est accentué au fil de l’aventure par l’achat et la découvertes d’objets qui viendront améliorer votre deck.

L’application vous indiquera quelles tuiles poser à quel moment pour garder une sensation de découverte teintée de brouillard de guerre qu’on adore.

Le jeu est relativement semblable aux Demeures de l’Épouvante pour la résolution des “tests”. A la différence près que vous n’utiliserez pas de dés. Quand vous rencontrez une difficulté ou que vous devez combattre, pour valider vos touches, vous devrez retourner un nombre de cartes égal à votre valeur dans le trait demandé. Par exemple si Aragorn à 4 en force et qu’il effectue une épreuve de ce trait, il pourra retourner 4 cartes de son paquet. Chaque carte avec un icône succès pourra valider votre action. Jusqu’à 4 cartes capacités pourront être mises de côté pour pouvoir les utiliser au moment voulu. Mais vous vous priverez de ces cartes qui généralement ont des icônes succès.

Un point que l’on aime beaucoup : En cas d’échec d’un scénario, l’aventure continue quand même ! Avec les implications de l’échec de mission. Vous n’êtes pas obligé de recommencer en boucle un scénario pour avancer. On adore cette notion de “l’échec est prévu” qui vient donner du sel aux actions.

Une application pour les gouverner tous

Pour ceux qui veulent un premier aperçu d’une partie, vous trouverez une vidéo Youtube (en anglais) sur la chaîne de FFG.

Concernant l’application, elle sera disponible sur IOS, Android et via Steam. Chacun y trouvera son compte pour peu que vous tolériez les applications dans le jeu de société. De notre côté, on attend sa sortie avec impatience pour pouvoir se lancer à l’aventure en Terre du Milieu. La sortie de Voyages en Terre du Milieu est prévue pour le 19 avril. 

Autant dire qu’on attend beaucoup de ce nouveau jeu, on adore Le Seigneur des Anneaux et la gestion par application des Demeures de l’Épouvante nous a donné des soirées mémorables ! Le même système transposé au monde de Tolkien avec prise en compte d’échecs lors de la campagne peut donner des moments épiques que nous avons hâte de découvrir ! D’ici là… On surveille la sortie de l’application et on reprend un deuxième petit déjeuner…

Res Arcana – Transmutation d’un jeu de cartes en perle ludique

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Salut les Alchimistes! On vous parle aujourd’hui du dernier jeu créé par Tom Lehmann, Res Arcana, premier titre du catalogue de Sand Castle Games, un nouvel éditeur ludique. Il s’agit d’un jeu de cartes dans un univers Fantasy où vous devrez créer et utiliser des Essences pour obtenir artefacts, lieux magiques, monuments et donc la victoire. 

Nombre de joueurs  de 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie entre 30 et 60 minutes
Age conseillé à partir de 12 ans
Auteur Tom Lehmann
Illustrateur Julien Delval
Editeur Sand Castle Games
Prix 35 €

Le matériel magique

Res Arcana est un jeu basé autour de cartes. Pas étonnant d’en trouver 60 dans la boîte donc ; elles sont de très bonne qualité, sans être toilées pour autant. Par contre, bonne surprise pour les lieux et objets magiques : là où je m’attendais à trouver des cartes, l’éditeur nous propose des tuiles en punch épais. Étant donné qu’ils sont amenés à être manipulés assez souvent, c’est une bonne chose. On insiste souvent sur la qualité du matériel, mais c’est un aspect important pour nous. On prend soin des jeux mais on apprécie quand l’édition fait en sorte que le matériel perdure dans le temps durablement.

Les énergies sont représentées sous la forme de petits pions découpés, en bois peint. Chacune a sa forme et sa couleur qui lui sont propres. elles sont facilement identifiables, même pour les daltoniens j’imagine, grâce à leurs formes. Ils sont rangés dans un plateau thermoformé amovible, on peut le mettre au centre de l’aire de jeu directement, tout est trié, on gagne vraiment en praticité et en temps de mise en place. Il y a même un petit espace au centre pour y ranger les jetons X5 pour les énergies.

En parlant du thermoformage, celui qui reste dans la boîte est bien fait également. Chaque élément y a sa place et l’emplacement dédié aux cartes peut les accueillir une fois sleevées! Ca aussi c’est une initiative qui a l’air de se répandre, comme dans Naga Raja, et qu’on apprécie!

Race Arcana?

Res Arcana, est donc le nouveau jeu de Tom Lehmann (le papa de Race for the Galaxy) est une course au points dans lequel les joueurs incarnent un alchimiste qui doit collecter 10 points de victoire.

La mise en place est extrêmement rapide. On place au centre de l’aire de jeu les Energies, on étale les 5 lieux et les huit objets magiques, chaque joueur reçoit un objet magique, deux cartes Mage, en choisit une et reçoit également 8 cartes artefact. Le reste du matériel est replacé dans la boîte, il ne servira pas pour cette partie.

La recette magique

La partie est découpée en plusieurs tours composés de phases successives. On commence par la phase de récolte, simultanée. C’est à dire que l’on récupère les énergies produites par les artefacts qui sont en jeu, les objets magiques et/ou les Mages. Ensuite en commençant par le premier joueur, et chacun leur tour, les joueurs vont effectuer une action. Ceci jusqu’à ce que tous les joueurs passent.

Les actions possibles sont au nombre de 5 :

  • Jouer un artefact depuis sa main, en en payant le coût en énergie, c’est à dire dépenser les énergies en sa possession pour le poser dans sa zone de jeu.
  • Acquérir un lieu de puissance ou un monument depuis le centre de l’aire de jeu. Les Lieux et monuments acquis le restent définitivement.
  • Défausser une carte de sa main pour obtenir deux essences de son choix ou un Or
  • Utiliser le pouvoir d’un artefact ou Mage en jeu, dégagé, en payant son coût qui peut être un engagement ou des ressources.
  • Passer. En plus de laisser la main, vous devrez échanger votre objet magique avec un encore présent sur la ligne du centre de la table. Le premier joueur à passer reçoit en plus le jeton « Passe » comptant pour un point de victoire, et devient le 1er joueur pour le tour suivant.

Une fois que tout le monde a passé, on procède à un décompte de points, si un joueur cumule un total de 10 points ou plus, il l’emporte.

On retrouve les points de victoire sur quelques artefacts, mais essentiellement sur les lieux magiques et les monuments. Ces tuiles ou cartes peuvent être achetées en dépensant des Essences ou de l’or pour les monuments. Evidemment ce n’est pas gratuit, c’est même assez cher, c’est pour ça qu’il faudra se créer un moteur à Essences.

La magie de l’optimisation

En combinant les pouvoirs de votre objet magique en jeu, de votre mage et des différents artefacts vous allez pouvoir engranger des essences de différents types pour vous emparer des sources de points de victoire. C’est ce qui va être le coeur de Res Arcana : comment optimiser la production d’énergie au sein de son tour pour s’en sortir? Si l’exercice est un peu retors dans les premières parties, on se prend vite au jeu et on a adoré se prendre la tête dessus. J’y ai retrouvé les sensations, encore plus poussées, que j’avais sur Magic avec les jeux à combos comme Meren et son moteur de sacrifices.

Les parties oscillent entre 30 et 60 minutes, ce qui laisse le temps de se développer sans que ça s’éternise. La fourchette est large car la durée des tours dépend évidemment du temps de réflexion de chacun et également du jeu reçu en début de partie.

40 artefacts et c’est (re)jouable?

On était assez dubitatifs avec Younz au début. On s’est dit qu’avec 40 artefacts et quelques lieux… la (re)jouabilité ne devait pas aller chercher bien loin et qu’on en aurait vite fait le tour, surtout en ne jouant qu’avec 8 artefacts par partie. Et bien, étonnamment non ! Depuis qu’on a posé les mains sur le jeu, on ne le lâche plus et on n’a pas l’impression de tourner en rond, bien au contraire.

En apprivoisant ce titre on découvre de nouvelles possibilités, des cartes pouvant se combiner à d’autres que l’on ne soupçonnait pas. Res Arcana demande à être pratiqué plusieurs fois pour bien en saisir toutes les subtilités et surtout de la profusion de possibilités qui s’offrent à nous. Les cartes vont combiner entre elles et vous devrez adapter l’ordre dans lesquelles vous les jouez à votre tour pour optimiser la production d’énergies et de points de victoire.

Les cartes sont vraiment bien équilibrées, et c’est essentiel pour que tout le monde passe un bon moment dans ce titre où le hasard régit le début de partie. On joue très souvent à Res Arcana depuis qu’on l’a et on n’a pas vraiment de parties déséquilibrées. Certaines victoires sont un peu plus larges que d’autres, mais on a trouvé à chaque fois ce qui avait causé cet écart… et il ne venait pas des cartes mais d’erreurs qu’on avait faites au cours de la partie.

Une des forces de Res Arcana c’est sa faculté à proposer une main de 8 cartes aléatoires jouables. Bien sûr des combos sont plus évident et si vous disposez d’artefacts réduisant le coût des dragons mais pas de dragons, l’utilité est moindre. Mais jamais inutile ! La possibilité de défausser un artefact pour avoir 2 ressources ou 1 or est très souvent salvatrice.

Certains préfèrent jouer en draft pour optimiser leur main. C’est un choix que l’on comprend parfaitement mais on a aimé Keyforge pour la manière dont on devait s’adapter à un nouveau deck et trouver les combos qui marchaient. Là c’est la même chose. Le draft fonctionne très bien et on ne peut que conseiller à ceux qui aiment du construit de le faire mais pour nous ça casse un peu l’esprit du jeu.

L’alchimie opère?

On aime beaucoup la direction artistique de Res Arcana. Les carte sont claires, avec très peu de texte, avec une iconographie limpide. L’illustration n’est pas parasitée par un gros cartouche plein de texte. Les icônes sont vraiment explicites et on se familiarise avec très rapidement, passé la première partie, on n’a plus besoin de revenir à la règle. De plus quatre cartes Aide de jeu sont présentes et se chargeront de vous remettre en tête le fonctionnement d’un pouvoir si jamais il vous échappe. Toutes les cartes et tuiles ont un style peint qui nous plait beaucoup.

On l’a dit plus tôt, mais les pions en bois pour les Essences font vraiment bien leur job et sont encore une fois très lisibles en jeu. On peut se concentrer sur l’optimisation de son jeu sans avoir à réfléchir à des détails.

Conclusion

Res Arcana, le petit dernier de Tom Lehmann est un jeu de cartes à combo. Avec une main de cartes limitée, vous devrez composer pour créer assez d’essences magiques afin de vous approprier des lieux magiques et autres monuments. Les actions possibles par tour sont également restreintes.

Ce jeu est un condensé de simplicité qui va jouer sur l’optimisation. On est très étonnés de la cohérence des parties avec une réserve de seulement 40 cartes. On ne pensait pas voir émerger autant de stratégies différentes. Beau, malin et avec une profondeur très intéressante, Res Arcana a tout ce qu’il faut pour amener les joueurs à lui et les y faire rester pour de nombreuses parties. La qualité du matériel n’est pas étrangère à son succès. Les illustrations et les pions en bois rendant le jeu parfaitement clair et lisible.
Si vous aimez l’optimisation et vous creuser les méninges pour vous sortir de situations qui peuvent semblez en cul de sac, ne cherchez pas plus loin, vous allez passer de bonnes parties !

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 magiciens
Age conseillé à partir de 12 ans
Durée d’une partie 30 à 60 minutes
Auteur Thomas Lehmann
Illustrateur Julien Delval
Éditeur Sand Castle Games
Prix 35 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

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