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Ma Luditek – Une application communautaire pour le jeu de société

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Salut les Joueurs! Pas de chronique sur un jeu de société aujourd’hui, mais sur une application qui leurs est dédiée. L’application Ma Luditek, sera consacrée à la gestion de collection mais pas que. C’est l’équipe du Coffre à Jouer qui est à l’initiative de ce projet, on les connaît déjà pour leurs box Le Coffre des joueurs, ils continuent de proposer des idées intéressantes pour les joueurs. Il existe déjà pas mal d’applications ou de sites permettant de gérer sa collection de jeux, qu’apporte Ma Luditek ?

Présentation du projet en V1

Ma Luditek servira à la gestion de collection mais est d’ores et déjà prévue comme communautaire et évolutive. La première version de l’application devrait arriver prochainement et offrira des fonctionnalités classiques de classement de collection mais également de recherche.

Un outil de recherche devrait permettre de trouver un jeu selon des critères précis comme le nombre de joueurs et leur âge, les auteurs…
Chaque utilisateur pourra soumettre un jeu pour l’ajouter à la base de données commune et ainsi l’enrichir.

On trouve ensuite quelques fonctionnalité inutiles, donc indispensables, comme le poids total de la collection, pour ceux qui veulent se faire un peu de mal ou prendre conscience de l’ampleur des dégâts le prix total de la collection… 😉

Jusque là tout est très classique. Utile et appréciable, surtout sur une application gratuite, mais classique. Mais ce n’est pas tout, la première version devrait également proposer la possibilité de trouver les boutiques de jeux à proximité, gérer une liste de souhaits avec vos envies du moment et de suivre l’actualité du jeu via des flux RSS. Vous pourrez retrouver les articles de vos blogs favoris, dont le nôtre, directement dans l’application !

Une V2 déjà à l’étude

L’équipe du Coffre à Jouer ne s’arrête pas là et voit encore un peu plus grand pour cette application et pense déjà aux futures améliorations comme une gestion de parties recueillant vos stats de jeu. Personnellement j’adore cette idée, surtout pour voir quels jeux sont le plus sortis et garder les scores en mémoire. La visite des luditeks de vos amis devrait être ajoutée. Pour le moment l’appli est prévue uniquement pour les appareils Android, mais pourrait être déclinée sur iOS si le succès est au rendez-vous.

Nous avons pu échanger avec l’équipe du Coffre à Jouer sur les possibles évolutions de l’application. Il n’est pas impossible que l’ajout de jeux directement par scan du code barres fasse son apparition dans une future version de Ma Luditek.

L’application est ouverte aux professionnels qui pourront y intégrer leurs nouveautés ludiques mais aussi les événements comme des launch event ou des tournois. On imagine que les associations et les boutiques auront aussi accès à cette fonction pour pouvoir renseigner les événements qu’elles organiseront.

Le développement du projet

Pour lancer ce projet, une campagne de financement participatif a été ouverte sur Ulule. Bien que l’application soit gratuite, ce n’est évidemment pas le cas pour son développement. La V1 de l’application est attendue pour fin mars 2019. La somme demandée est de 1500 € et vous trouverez plusieurs niveaux de contribution allant de 5 à 50€. La campagne s’achèvera dans une quarantaine de jours. On souhaite une belle réussite à ce projet qui s’annonce très pratique et on a hâte de voir les premiers retours sur la version Beta! 

Disgaea 1 Complete Edition – un TRPG démesuré

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Salut les Prinnies! On vous a parlé de Nippon Ichi Software il y a peu de temps avec Labyrinth of Refrain – Coven of Dusk, et bien on y revient avec la sortie prochaine de Disgaea 1 Complete Edition. Il ne s’agit pas d’une nouvelle licence mais du remaster du premier opus de Disgaea, monument du Tactical RPG. Cette nouvelle version du jeu est l’occasion de marquer comme il se doit le quinzième anniversaire de la licence. Disgaea 1 Complete Edition est distribué en Europe par Koch Media depuis le 12 octobre sur PS 4 et Nintendo Switch.

Welcome to the Netherworld

Disgaea 1 nous raconte l’histoire de Laharl, jeune prince du Netherworld. Le roi du Netherworld vient de mourir et les prétendant au trône sont légion, vous allez devoir aider Laharl à reprendre sa place légitime. Petite précision sur le Netherworld, bon nombre de jeux NIS prennent place dans les Netherworlds, ce sont des mondes dirigés par des démons et dans lesquels toutes les activités criminelles des humains sont monnaie courante et totalement banales.
Après une petite sieste de deux ans Laharl sort de son sommeil et, aidé par Etna, part en quête de son trône. Le scénario est riche en rebondissements, personnages hauts en couleurs et en situations comiques.

Gameplay

Disgaea 1 est un tactical RPG qui a posé les bases d’une des plus grosses séries du genre. Le gameplay est extrêmement riche et ce sont de nombreuses dizaines d’heures que vous pourrez passer a explorer le Netherworld et dans les menus.

Parlons rapidement du système de combat. Les affrontements se déroulent dans de arènes en 3D isométrique fermées, et découpées selon un quadrillage. Les personnages sont déployés depuis un portail magique et vous les placez comme vous le souhaitez pour attaquer. Tout se déroule au tour par tour, vous pouvez planifier des actions qui seront résolues en terminant le tour ou en les validant une par une (il est possible d’annuler et reprogramer une action non exécutée). En avançant dans le jeu vous aurez une troupe de héros de plus en plus étoffée mais seuls 10 personnages pourront être appelés en jeu en même temps. Vous pourrez choisir qui intervient et quand en cours de combat, il n’y a pas d’équipe à sélectionner avant d’entrer dans l’arène.

Certaines cases du terrain sont colorées et offrent un bonus ou malus aux unités (alliées ou ennemies) présentes dedans. En plus de ça, des géoblocs sont présent et détruisent les cases de la couleur associée, infligeant des dégâts aux unités présentes dessus ou en changent la couleur. Vous pourrez ainsi faire des enchaînements meurtriers si vous gérez bien l’ordre de destruction. Le placement sera également très important car si un personnage lance une attaque alors qu’il est à côté d’un de vos autres personnages, ils feront une attaque combinée à la place!

Mais ces aspects ne sont que la partie émergée de l’iceberg, Disgaea 1 Complete Edition révèle toute sa profondeur hors des combats qui sont déjà bien techniques). C’est le jeu de la démesure. Déjà, les niveaux des personnages peuvent grimper jusqu’à 9999! Nul besoin de vous dire que pour l’atteindre, vous aurez besoin de farmer.

Un des points qui m’ont surpris lors de la prise en main du jeu c’est cette nécessité de farmer. J’avançais tranquillement dans l’histoire tableau après tableau jusqu’à rencontrer des ennemis contre lesquels je n’avais aucune chance, et paf game over et générique de fin. C’est d’ailleurs pour ça que je vous recommande de sauvegarder après chaque combat, tout peut aller très vite.

Mais certains stages rapportent beaucoup d’expérience et peuvent être faits rapidement en boucle pour upper ses persos, ce qui rend le farm moins contraignant que dans certains autres titres.

En dehors de ça, les objets ont également des niveaux et vous pourrez rentrer dans l’objet pour le faire monter. Le monde des objets vous propose différents stages de combats, a chaque niveau traversé, vous augmenterez le niveau et les stats de l’objet.
Dans Disgaea tout est question d’optimisation et de farm.

L’assemblée permet de recruter de nouveaux personnages et de faire voter des lois. Les lois consistent en pas mal d’améliorations pour vous faciliter le jeu comme trouver des objets de meilleure qualité. Mais pour que la loi passe, elle doit être votée, et dans le Netherworld, tous les moyens sont bons pour convaincre! La corruption ou la violence sont tout à fait acceptables la bas.

Portraits de démons

Les productions NIS ont une identité particulière. Leur style Anime avec des personnages délirants donne aux jeux cette touche spéciale. Pour cette Complete Edition les graphismes PS2 ont été retravaillés et sont à présent parfaitement lisses pour les dessins 2D. Les environnements en 3D isométrique des combats, bien que retravaillés restent un peu datés, mais ce n’est pas dérangeant.

Le jeu était déjà beau sur PS2 et DS, mais avec cette version HD il est sublimé. Le charadesign est génial, les personnages sont charismatiques et pleins d’humour.Le jeu est entièrement traduit en français, vu la quantité de paramètres à gérer, c’est très agréable!

La musique est un élément important de l’univers de Disgaea et les compositeurs ont su donner à et univers sonore toute la folie et l’humour si caractéristiques du jeu.

Conclusion

Disgaea 1 Complete Edition est le moyen le plus simple de profiter de Disgaea 1 et dans les meilleurs conditions. Attention par contre c’est un TRPG exigeant et dans lequel il faudra passer un temps considérable dans des menus et des combats à la recherche d’optimisation. Le jeu n’est donc pas pour tous les joueurs et bien que les tutos soient bien faits, Disgaea demande de la recherche pour en découvrir les secrets. Cette version HD du grand classique PS2/DS remet en lumière pour ses 15 ans une licence qui a su s’imposer au fil du temps comme une référence du Tactical RPG.

Donjon-RPG pour Konosuba sur PS4 et PS Vita

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Voilà Entergram surfe sur l’engouement Japonais pour KonoSuba en sortant prochainement le jeu KonoSuba: God’s Blessing on this Wonderful World! qui sera un donjon RPG sur Playstation Vita et Playstation 4.

Vous pouvez visite le site officiel en cliquant ici 

Vous pouvez voir le trailer d’introduction avec la musique d’ouverture du jeu “Stand Up!” chantée par Machico.

Lost Cities – Attention à ce que la rentabilité ne soit pas aussi perdue que les citées…

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Salut les Explorateurs ! On continue avec la gamme 2 joueurs de chez Iello en vous proposant un jeu pas tout récent une fois encore : Lost Cities !

Coup de poussière sur les antiquités !

En cette fin d’année, Iello a choisi de faire plaisir aux joueurs se retrouvant souvent à deux. Après Kahuna, c’est Lost Cities qui arrive sur le marché français. A la manière de Kahuna, on est sur une édition française d’un jeu de Reiner Knizia (Amun Re, El Dorado, Amun Re-le jeu de cartes…)ayant quasiment 20 ans. Le jeu n’a pas changé, les règles n’ont pas bougées, sauf graphiquement, quand un jeu est bon, pas besoin d’y toucher !  😀

Principe de base pour faire du profit: Miser sur les bons chevaux

Ce principe s’applique à Lost Cities, vous êtes un riche philanthrope qui finance des expéditions à travers le monde qui compte bien récupérer un retour sur investissement.

Vous allez devoir parier sur des destinations exotiques sans savoir quel sera le résultat de ces dernières en espérant avoir fait les bons choix.

Le matériel d’une bonne expédition

Assez simple :

  • 72 cartes, réparties en 6 couleurs et numérotées de 2 à 10
  • 1 plateau de jeu

Tant qu’à parler du matériel, parlons des graphismes, le jeu a eu un gros coup de jeune grâce aux dessins de Vincent Dutrait (TIME Stories), on apprécie toujours autant son style. Les illustrations nous donnent une vraie impression de progression tout au long des 10 cartes. Si on arrive à toutes les poser on parvient à se sentir avancer dans l’expédition.

Si vous réunissez toutes les cartes, elles forment une frise.

Ludiquement, comment ça se passe ?

Chaque joueur reçoit 8 cartes en mains en début de partie et à son tour, il peut décider de

  • Démarrer une expédition en commençant une série de cartes d’une couleur donnée.
  • Continuer une expédition en poursuivant une série de cartes d’une couleur déjà présente.
  • Défausser une carte.

Attention néanmoins quelques règles de pose de cartes s’imposent :

  • Vous ne pouvez ajouter des cartes à votre expédition que dans l’ordre croissant.
  • Chaque expédition commencée vous coûtera d’office 20 points.

Vous pouvez parier sur la réussite de votre expédition en plaçant, avant des cartes de valeurs, des cartes de Paris qui multiplieront la valeur de vos expéditions.

Une fois la carte jouée, il en pioche une autre soit dans la pile ou dans celles défaussées.

Les tours s’enchaînent jusqu’à épuisement de la pioche puis on compte les points

Rien de plus compliqué dans Lost Cities, les règles sont simples ! Une variante est disponible, elle rajoute une destination de plus à explorer, rallongeant la durée de la partie.

Entre gourmandise et opportunisme…

Si on aurait tendance à vouloir démarrer un maximum d’expéditions pour engranger le plus de points possible, il faut bien se rendre compte que le coût initial des expéditions de – 20 est assez élevé pour dissuader de faire n’importe quoi.

Surtout avec les cartes paris, si elles multiplient les résultats des expéditions, elles multiplient aussi les scores négatifs, se lancer dans des paris à x2 ou x3 quand on ne possède pas les cartes pour atteindre au moins le score de 20 est très risqué mais peut être aussi très rentable.

6 destinations différentes à explorer

Tentations et coups bas…

Les cartes que vous défaussez sont accessibles à votre adversaire et s’il y a bien une stratégie honteuse à réaliser, c’est celle de poser des cartes qui pourraient le pousser à la faute.

Mettez lui quelques cartes assez fortes pour le pousser à lancer une expédition mais juste ce qu’il faut pour qu’il ne puisse pas remonter au dessus de 20 points.

Pousser son adversaire à la faute est un petit plaisir sadique assez génial :p

Au final ?

Lost Cities est un excellent petit jeu, il est facile à sortir, les parties étant relativement courtes. On le sort dès qu’on a envie de jouer 15/20 minutes sans faire chauffer les neurones mais en gardant une dose de stratégie. Vous allez devoir apprendre rapidement s’il est opportun de disperser vos efforts dans plusieurs expéditions ou si vous ne devez vous concentrez que sur quelques unes pour maximiser le score. Mais votre adversaire faisant de même, qui réussira à aller au plus loin dans l’expédition ? Les cartes qu’il vous laisse sont-elles défaussées pour l’aider à progresser ou vous faire tomber dans un vilain piège et vous faire perdre tout bénéfice… ? A vous de le découvrir ou de lui poser le même genre de dilemme…  Le jeu ne prenant pas beaucoup de place, il peut même s’alléger du plateau pour être encore plus transportable.

On apprécie ce coup de jeune aux graphismes qui rend l’expérience encore meilleure, c’est un plaisir de redécouvrir 20 ans plus tard, un jeu qui traverse les années sans perdre de son intérêt ludique.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 investisseurs
Age conseillé à partir de 10 ans
Durée d’une partie 30 minutes
Auteur Reiner Knizia
Illustrateur Vincent Dutrait
Éditeur Iello
Prix 20 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Kahuna – Matata Quel jeu magnifiiiiquueee

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Salut les insulaires, même si la météo nous fait croire le contraire, Winter is Coming ! Les températures vont descendre, le soleil sera moins chaud, adieu les apéros en terrasse, bonjour les plaids et les journées jeux de société. Si la perspective d’un weekend Raclette/Jeux de société n’est pas vraiment pour me déplaire, on sait que la saison hivernale est toujours propice à un petit coup de mou au moral. Que diriez-vous de partir pour les îles de Kahuna pour se redonner un petit coup de boost ?

Une valeur sûre

Kahuna c’est l’une des nouveauté de Iello dans sa gamme 2 joueurs mais c’est loin d’être une nouveauté en soi. Édité pour la première fois en 1998 par Kosmos, société Allemande de jeux de société, ce jeu de Günter Cornett a subi de nombreuses rééditions en 20 ans mais à part un rafraîchissement des couleurs  de l’illustration, le jeu est resté inchangé.

Généralement quand un jeu ne bouge pas pendant 20 ans et que la demande est suffisante pour faire une traduction en français, c’est qu’on a à faire à un bon jeu.

Comment ça se passe sous les cocotiers ?

Dans Kahuna, vous êtes deux grands prêtres polynésiens qui souhaitent démontrer leur puissance en s’assurant le contrôle de plus d’îles que son adversaire.
Pour le prouver, vous allez construire des ponts entre les différentes îles, celui qui possède plus de la moitié des liaisons d’une île vers les autres peut asseoir son influence sur l’île en question.

Aucun grain de sable dans la mécanique

Chaque joueur commence avec 5 cartes en mains. A chaque tour de chacune des 3 manches, il aura le choix de jouer autant de cartes qu’il le souhaite mais ne pourra en piocher qu’une à la fin de son tour.

Les cartes vous serviront à faire deux choses :

  • Placer des ponts en jouant 1 carte en partance de l’île nommée sur la carte
  • Retirer des ponts adverses en jouant 2 cartes correspondant aux îles reliées par ce pont

Dès que vous avez plus de la moitié des liaisons d’une île aux autres, vous en prenez le contrôle et de fait, vous retirez tous les ponts adverses qui étaient reliés à cette île.

Si en retirant des ponts d’une île, vous faites perdre la majorité de liaisons d’une autre île, vous pouvez retirer le contrôle de l’île à votre adversaire et par la suite placer un de vos ponts pour en récupérer le contrôle.

Insulaire, Insulaire, est-ce que j’ai une gueule d’Insulaire ?

Tout le jeu se déroule avec ces quelques règles, j’ai des cartes en main, si je les utilise toutes je peux étendre mon pouvoir mais si je joue toutes mes cartes je n’aurai plus de possibilité de contrer la stratégie adverse.

C’est diaboliquement simple, il faut savoir anticiper les coups adverses pour les bloquer mais aussi préparer sa stratégie, si vous jouez bien un combo de cartes, vous pouvez retourner la situation à votre avantage.

On se rend compte des stratégies possibles et de l’importances de contrôler certaines îles assez rapidement, la première manche est souvent celle du placement aléatoire, la deuxième devient plus sérieuse et la troisième est celle du vrai combat, les parties suivantes sont jouées avec des objectifs en tête dès les premiers tours.

 

Graphiquement, Kahuna est relativement simple mais aussi relativement beau pour un jeu allemand, des couleurs chaudes, des îles attrayantes.

Le matériel est bien pensé, les pions en bois représentant les ponts et le contrôle d’une île sont classiques mais efficaces. Les cartes îles disposent de quatre représentations de dauphins et de tortues de couleurs pour pouvoir les mettre dans le bon sens et se représenter rapidement la place de l’île dans l’Atoll. C’est peut être un détail mais le placement étant la clé du jeu, c’est loin d’être sans importance.

Au final ?

Si Kahuna n’est pas un jeu récent, (1998) et qu’il est toujours proposé 20 ans plus tard, c’est pour une bonne raison : C’est un excellent jeu ! Dépenser ses cartes pour acquérir des nouvelles terres ou les défausser pour priver l’adversaire d’une liaison est un choix difficile mais les possibilités offertes par la stratégie ne dépendent que de vous. Les règles simples ne sont qu’une porte entrouverte vers un nombre de stratégie aussi grand que votre nombre de partie, aucune partie ne se ressemblera.

La rapidité de mise en place du jeu et la rejouabilité en font un titre à posséder absolument pour qui veut jouer à 2 rapidement et de nombreuses fois.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2
Durée d’une partie Environ 30 minutes
Éditeur Iello
Prix 25€

Village Attacks – Oh mon château!

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Salut les Châtelains ! Ca fait longtemps qu’on n’avait pas fait de jeux de figurines, ça me manquait un peu, Younz était également demandeur alors on s’y est replongés avec Village Attacks. Ce titre met le ou les joueurs dans la peau de monstres assaillis par les villageois qui veulent se débarrasser de vous et retrouver la tranquillité dans leurs campagnes, et surement piquer votre déco… Créé par Adam Smith, édité par Grimlord Games et distribué en France par Légion Distribution, Village Attacks est un subtil mélange de Tower Defense et de stratégie. Issu d’une campagne Kickstarter ayant rencontré un franc succès, terminé avec un financement de plus de 500 000 £ (pour 72 000£ demandées) le jeu est à présent disponible en boutique. L’occasion pour ceux qui l’ont loupé à l’époque de rattraper le coup et de mettre les mains dessus. Voici en quelques mots ce que nous avons ressenti en jouant à ce titre.

Il était une fois…

« Il existe un lieu que le Mal appelle foyer. Loin dans les collines d’un pays reculé dresse un château où vivent des créatures mythiques et légendaires et dont elles surgissent pour répandre la terreur sur le monde. Depuis trop longtemps, les villageois locaux ont vécu sous la menace de cet endroit, mais cela suffit! Un appel aux armes a été lancé et des héros et aventuriers du monde entier y ont répondu! Les villageois viennent maintenant pour détruire la demeure du mal et ils ne doivent pas réussir! »

Igor ! Mets en place le plateau !

Village Attacks est rangé dans une grosse boîte et elle est bien remplie! Les figurines sont triées dans deux plateaux thermoformés, pratique pour les joueurs qui peignent leurs figs. Elles peuvent être rangées sans risque d’être abîmées. Les sculptures des miniatures sont de grande qualité, dynamiques et fourmillent de détails. Sur cet aspect, je trouve que l’Alchimiste est le meilleur exemple, à tel point qu’elle risque d’être compliquée à peindre. Pour nuancer un peu au niveau des figs, certaines ont quand même quelques petites lignes de modelage. Rien de méchant, elles sont rares et discrètes, un petit coup de grattage et elles sont parfaites!

On a au total 66 figurines, réparties en 5 figs Monstre, 5 Héros et le reste en villageois et chasseurs de plusieurs types.

Les 6 dés de base

On a également des dés, 6 noirs (les classiques) un blanc translucide et un bleu nuit qui rappelle les billes avec lesquelles on jouait étant gamins. Les tuiles de jeu sont évidemment en carton de bonne qualité et on a toute une panoplie de jetons en carton pour l’expérience, les dégâts…

La Liche et son plateau personnel

Village Attacks est un jeu entièrement coopératif qui met les joueurs dans la peau de Monstres devant défendre leur château contre une horde de villageois en colère. Si on osait un parallèle vidéoludique, on serait en présence du rejeton qu’auraient eu Dungeon Keeper et Deception IV dans une union démoniaque. Pour protéger votre fief contre cette vague de paysans qui déferle dans vos salles sans avoir nettoyé leurs chaussures, vous pourrez compter sur vos pouvoirs maléfiques et de redoutables pièges. Les monstres sont inspirés de plusieurs folklores variés, on y retrouve une banshee aux côtés d’un vampire, d’une ravissante succube, du Dullahan et d’une liche.

Bâtir son Château

En ce qui concerne la mise en place du jeu, elle est simple et rapide. Les tuiles sont en grand format et on ne les clipse pas entre elles. Deux avantages : c’est facile à assembler et on ne les abîme pas sur la durée comme ça peut être le cas avec certaines d’Assaut sur l’Empire par exemple. Chaque joueur prend son plateau perso, on place les figurines Monstre sur le Coeur du Château,  les Villageois sur leurs points de Spawn, on prend le plateau résumé et c’est prêt!

Une mise en place efficace

Monstres oui mais civilisés ! On attend son tour !

Les tours de jeu sont divisés en différentes phases. Premièrement c’est aux joueurs incarnant les monstres d’agir. Tous jouent leurs personnages, l’un après l’autre, et ce sera ensuite aux Villageois, gérés par le jeu de s’activer. S’en suivra une phase d’entretien durant laquelle on “nettoie” le plateau et on recommence.

Durant leur phase, les Monstres devront planifier soigneusement leurs actions pour empêcher les Villageois de s’aventurer trop profondément dans le bâtiment. En effet, s’ils atteignent le coeur du château et lui font assez de dégâts, la partie est perdue pour vous!

L’attribution des actions

Les actions sont déterminées par un lancé de dés, ensuite, le joueur place ces dés dans les emplacements de son plateau personnel pour effectuer des actions. Chaque Monstre à ses propres caractéristiques, par exemple la Succube (mon perso préféré, allez savoir pourquoi…) ne peut placer qu’un seul dé en défense, mais trois en réserve pour le tour d’après. Le Dullahan quant à lui à une défense plus conséquente avec deux dés mais ne peut en placer qu’un en réserve…

Les monstres peuvent effectuer différents types d’actions pendant leur activation :

  • Attaquer au corps à corps
  • Attaquer à distance
  • se déplacer
  • Mettre des dés en réserve pour l’activation suivante
  • Déterminer une défense / riposte utilisée lors de l’activation des villageois
La Liche, niveau 2
Les nouvelles capacités

On a une vraie dimension RPG dans ce jeu de plateau, les Monstres vont gagner en niveaux et donc en puissance. Leurs capacités spéciales se débloqueront au fil de l’aventure et vous vous rendrez vite compte que ces nouvelles actions sont indispensables pour venir à bout de tous ces pécores venus casser votre petit nid maléfique.

Rallumez torches, brandissez fourches!

Toc toc

Les Villageois sont gérés intelligemment par le jeu. Durant leur phase, les péons attaquent et se déplacent vers le coeur du château. La foule en colère est vraiment bien gérée, on sent que l’on peut être submergés à tout moment et le plateau est souvent chargé en figs. Les 56 figurines ne sont pas de trop! Les héros feront leur apparition au cours de vos parties. Attention à bien gérer rapidement ces ennemis plus corriaces que la plèbe. Ils disposent de capacités spécifiques les rendant encore plus dangereux! 

Les 5 héros présents dans la boîte de base

Mais ce n’est pas la seule action automatique du jeu. Lorsque vous éliminez un Villageois, le moral du village tout entier baisse. Le faire tomber a 0 est souvent une condition de victoire. A chaque phase d’entretien, on augmente également la valeur Evénement du Village sur le plateau de résumé. Lorsque l’on atteint certaines valeurs définies par le scénario, des Événements se déclenchent. Ils peuvent constituer des menaces pour les Monstres en faisant apparaître des villageois dans le château ou en désactivant les pièges placés. Ca fait quelques paramètres à garder en mémoire, mais le plateau de résumé est bien fait avec ses cadrans et emplacements de cartes, on suit toute la progression du scénario en un coup d’oeil.

Le plateau résumé, hyper pratique

La concertation et l’élaboration de stratégies communes sont les clefs de la réussite dans Village Attacks. Si les premiers scénarios sont assez simples, il n’en est rien pour les suivants et vous demanderont une organisation sans faille. En parlant de ces premiers scénarios, ils servent de didacticiel et introduisent les règles du jeu petit à petit. On se familiarise donc avec les et mécaniques en douceur et c’est très bien, on évite l’indigestion. Ils peuvent être joués sous forme de campagne en gardant les personnages et leurs niveaux ou en One-Shot, c’est vous qui voyez! Le jeu peut évidemment être pratiqué en solo, avec un joueur qui incarne plusieurs monstres. Personnellement, j’ai aimé les deux façons de jouer, mais j’ai quand même une petite préférence pour le multijoueur. Mais Younz et moi apprécions que le jeu offre à chacun la possibilité de vivre l’expérience comme il l’entend et ne délaisse pas les joueurs plus solitaires.

Des châteaux à perte de vue

Niveau rejouabilité Village Attacks propose plusieurs variantes pour les joueurs les plus stratèges. En plus d’une génération des villageois aléatoire, via un deck de cartes qui fait que vous n’aurez jamais deux fois la même partie sur un scénario, le jeu propose d’ajouter un Troll et un cycle jour/nuit à vos parties.

Le Troll est la force brute par excellence, allié à personne, il errera dans les couloirs et salles de votre château et s’attaquera à quiconque croisera son chemin.

Le cycle jour/nuit est une variante que j’aime beaucoup. suivant la phase du cycle, les joueurs remplacent un de leurs dés par le dé correspondant. La journée, les Monstres qui sont souvent des créatures de la Nuit sont affaiblis par le Soleil, et utilisent le dé blanc qui ne possède que des faces nulles ou Villageois. En revanche, la nuit ils sont dans leur élément et utilisent le dé bleu avec des faces attaques au corps à corps ou à distance. On a une variante de jeu thématique et cohérente qui reste équilibrée, le top.

On remonte le pont-levis

Village Attacks se rapproche en bien des points d’un Tower Defense, on subit en continu les agressions des Villageois mécontents de votre présence à proximité de leurs habitations. Il faudra user de stratégie et de tous les moyens à votre disposition comme les pièges pour mettre fin à cette révolte. Le tuto bien pensé est étalé sur plusieurs missions pour que les joueurs appréhendent facilement les mécaniques qui restent assez simples au final. Autre gros point fort du jeu : le matériel. Les amateurs de belles figurines vont être aux anges : beaucoup de belles figs à manipuler dans les parties, mais le jeu reste toujours lisible. La sensation de foule qui déferle sur votre fief est très bien retranscrite. On passe d’excellents moments sur Village Attacks à élaborer conjointement les stratégies et à discuter tactique. Et pour ceux qui veulent prolonger l’expérience ou la diversifier, des extensions permettent de rajouter des monstres, des héros voir des éléments de décors supplémentaires comme les pièges en 3D ou le troll.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 1 à 5 joueurs
Durée d’une partie entre 30 et 90 minutes
Editeur Grimlord GamesLegion Distribution
Prix 90€

Adios Casa – Le système d’Escape Game à la maison

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Salut les enfermés ! Vous avez fait le tour des escapes games du commerce? Pas de nouvelle boîte d’Unlock, de Deckscape ou de Exit à vous mettre sous la main? Et l’Escape Room du coin n’a toujours pas changer son panel de scénarii ? Pas de souci, aujourd’hui on vous emmène vers d’autres contrées ludiques avec Adios Casa !

Un nouveau visage de l’Escape Game.

Adios Casa c’est le projet d’Arnaud Cebollaba une nouvelle façon d’envisager le style “Escape”, pas de jeu physique, pas de boîte à acheter dans le commerce.

Quelques feuilles à imprimer, une application et l’aventure peut commencer !

Une application ? Comme Unlock ?

Oui… Et surtout non en fait !

L’application n’est pas là que pour vous dire si vous avez résolu des énigmes ou non. Elle sert surtout d’interface de messagerie avec une expédition lointaine que vous allez aider à progresser grace aux indices qu’elle vous enverra.

L’application est un chat bot, vous savez, ces programmes qui servent aux société à rediriger vos demandes de SAV ? Ces programmes qui servent à simuler une discussion avec un être humain. Les plus aboutis sont très impressionnants et on se demande vraiment si ce n’est pas quelqu’un qui répond à la place du programme.

Revenons à Adios Casa, comment ça se présente ?

Vous avez un PDF à imprimer avec des morceaux d’indices, des cartes, des images. Beaucoup d’information mais rien de concret tant que vous n’avez pas établi la liaison avec votre “agent de terrain” qui pourra vous aider à comprendre ce que vous possédez.

Une fois l’aventure lancée, une heure pour la résoudre. Vous devrez aider les aventuriers à progresser dans l’histoire grâce aux indices en votre possession mais également à tout ce qu’ils peuvent vous fournir comme indices ou photos pour vous permettre de recoller les morceaux.

Un peu de visuel étant toujours plus parlant, je vous mets le trailer de l’application :

Et pourquoi je vous en parle aujourd’hui ?

Parce que le projet est encore à la phase de financement et que la période pour pouvoir backer l’application est presque terminée ! On était totalement passé à côté et on remercie notre gentil lecteur Nathanaël de nous avoir fait connaître le projet.

Le financement est assez simple et l’application devrait être disponible rapidement en février 2019.

La campagne est presque financée, il ne manque que quelques euros pour valider ce projet ! 

Nous espérons que le projet va trouver son public et que c’est le début d’une nouvelle façon de jouer, le monde ludique absorbe de plus en plus les éléments numériques pour en créer de nouvelles façons de jouer.

Nous vous tiendrons au courant des suites de cette aventure dès que nous aurons plus d’informations 😀

PS Vita – 3 sorties physiques !

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La PS Vita va avoir le droit à plusieurs sorties dans les quelques jours qui viennent!

Ce vendredi 26 Octobre Limited Run Games met en vente vente Dragon Sinker sur Playstation 4 et Playstation Vita !

Dragon Sinker c’est quoi ? 

Avec des graphismes et un son en 8 bits qui rappellent l’apogée des RPGs, Dragon Sinker offre un festin visuel et auditif aux joueurs nostalgiques des grands classiques d’hier!

Parcourez le monde à la recherche de nouveaux compagnons et collectez plus de 16 jobs. Puis menez jusqu’à 12 personnages dans des combats au tour par tour, en permutant librement entre 3 équipes pour affronter une horde d’ennemis redoutables! Les costumes des personnages changent selon les jobs, donnant encore plus à admirer aux amoureux des pixels!

Avec de nombreuses quêtes secondaires et des donjons secrets à explorer, voilà une aventure que vous n’oublierez pas de sitôt!


Rabi-Ribi le 9 novembre

Rabi-Ribi bien que sorti en Europe chez Ricedigital en version physique sur Playstation 4, Limited Run Games sort une version Nord Américaine pour la Playstation 4 et Playstation Vita.

Si vous voulez en savoir plus sur le titre je vous invite à lire notre test


Gundemoniums le 28 octobre 

Gundemoniums sera en vente le 28 octobre pour Playstation 4 et Playstation Vita chez Strictlylimitedgames.

Premier des trois titres de la collection Gundemonium, ce jeu au style pixel en déplacement horizontal vous apporte une expérience intense sur Steam. Choisissez parmi deux personnages et débloquez en un troisième. Personnalisez votre équipement, tentez de survivre dans 5 niveaux furieux. Un boss vous attend à la fin de chacun de ces niveaux. 3 modes de jeu sont disponibles ainsi qu’une bande son originale.

  • 5 niveaux d’action furieuse
  • Style rétro manga
  • 2 personnages jouables, un troisième est déverrouillable
  • L’histoire, l’entraînement et les missions vont porter vos aptitudes de tir à leur paroxisme
  • 33 Trophées PS4 et PS Vita
  • Classements complets en ligne
  • Arrangements musicaux par DM Ashura

Par Odin – Un jeu divin

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Salut Les Vikings! Après Lindisfarne, on continue dans la lignée des jeux petit format thématisés Viking avec la sortie récente de Par Odin! Créé par Antonin Boccara, l’auteur de Panic Island et Gobbit, édité par Oldchap Games. Originellement prévu pour avoir une sortie à Paris est Ludique, le jeu a accusé quelques reports mais tout cela est derrière lui, puisqu’il est disponible.

Par Odin est un jeu solo, narratif et dans lequel il faudra briser les défis lancés par les différents dieux du panthéon nordique.

Les dés pipés du Destin

Loki vous propose de vous essayer au “Jeu des Dieux”. Depuis longtemps, les dieux aiment faire entrer les hommes en conflit et s’amusent en les regardant livrer bataille. Pour être sûrs d’être divertis longtemps, ils les font s’affronter en deux camps de force strictement identique.

Les outils divins

Le matériel de Par Odin est extrêmement minimaliste, mais c’est pour mieux dévoiler des trésors de réflexion : 9 dés, un livret de règles et une aide de jeu. Voilà on a fait le tour, mais on va quand même s’attarder dessus un peu plus en détail.

On trouve dans la boîte au format Panic Island, 7 dés blancs et 2 dés noirs représentant des animaux fantastiques. C’est à eux que l’on doit les différents reports, mais on leur pardonne car ils sont finalement de qualité. Le livret quant à lui est épais, près de 50 pages, mais rassurez vous, ce ne sont pas que les règles du jeu. Elles sont assez simples et tiennent en une demie page. Tout le reste du livret est consacré aux défis et aux illustrations.

Boire de l’hydromel ça se mérite !

Pour vous permettre de s’asseoir à leur table, les dieux vous lanceront 50 défis, à la difficulté croissante. S’il y a moyen de dîner à la table des dieux sans mourir l’épée à la main, mais en faisant travailler un peu sa cervelle, c’est plutôt bon à prendre! Mais revenons en au jeu, une place au Valhalla, ça se mérite.

Les unités de base

Le principe est très simple vous devrez séparer les armées de dés en deux camps de valeur égale. Les 7 dés blancs sont tous identiques et ont 6 faces différents. Chaque face de dé blanc est ornée d’un symbole et d’une valeur. Les trois unités de base sont le soldat, le capitaine et le héros avec des valeurs respectives de 1, 2 et 3. 

Le premier défi
Le reste de la troupe

D’autres unités viendront très vite enrichir ces rangs comme le mage par exemple, qui aura une force égale au nombre d’autre dés blancs présents dans son armée. Le traître vaut 1 point, mais assassinera un héros s’il est dans le même camp, donc au lieu d’avoir 3+1, seul le 1 point du traître sera compté sur les deux dés. Un guerrier porteur de l’anneau maudit enlèvera 1 point à la valeur d’une armée.

En avançant un peu dans l’histoire et les défis, vous rencontrerez les dés noirs. les deux dés sont identiques et proposent chacun également 6 faces différentes. Ils représentent les animaux fantastiques présents dans la mythologie nordique et ont de grands pouvoirs. On y retrouve notamment Fenrir qui multipliera par 2 la valeur du dé blanc le plus fort d’une armée et Sleipnir qui augmente de 1 la force de chaque dé blanc d’une armée. Vous l’aurez compris, les défis impliquant un ou deux animaux mythologiques seront plus corsés et vous demanderont d’avoir un peu d’entraînement.

Les dés Animaux Fantastiques, mais pas ceux d’Harry Potter

Toute une saga à parcourir

Lorsque vous parviendrez à surmonter le cinquantième défi, ne pensez pas que vous êtes parvenu au bout de l’aventure! Vous aurez atteint le niveau des dieux et pourrez lancez vos propres défis en laissant faire le hasard. Si les nornes sont avec vous, le défi que vous aurez ne sera pas trop difficile, sinon… il faudra mettre toutes vos compétences à profit pour le relever!

Le combo parfait

Je vous évoquais plus tôt l’aspect narratif de Par Odin, il est distillé tout au long du livret par les dieux et les petites citations après chaque défi. Ces citations sont issues de l’Edda Poétique pour certaines et c’est un point que j’apprécie beaucoup.
C’est une idée très maline pour, peut être amener des joueurs à s’intéresser à la mythologie nordique. Si les petits extraits après avoir résolus les défis vous ont plus, je ne peux que vous recommander de plonger dans l’imaginaire viking en lisant ce recueil de mythes.
En ce qui concerne les visuels, ils sont très agréables et colorés. Les dieux nordiques revêtent une apparence cartoonesque qui leur va bien et sont fidèles dans leurs représentations. Chacun a ses attributs, le tout dans le style de Michel Verdu qui a fait encore une fois un excellent travail graphique sur ce titre.

Si vous hésitez encore après avoir lu cet article, une démo en ligne est disponible sur le site d’Oldchap pour vous permettre de relever les défis des Dieux! Comme le jeu, elle est bien faite, Brokk le nain est plus pédagogue qu’il n’en a l’air et on est plongé dans la réflexion en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Le Ragnarök de cet article

Par Odin est un de ces jeux qui surprennent dans le meilleur des sens à la première partie. Immédiatement accessible et avec une courbe de progression bien dosée, on avance à son rythme dans l’aventure. Et si par hasard on est coincé sur un défi, on laisse les dés sur le coin de la table et on le reprend dès qu’on a l’occasion. Très bien illustré et avec un matériel de qualité, Par Odin respecte l’univers Viking et propose intelligemment de partir à sa découverte. Un « petit » jeu solo qu’on sort pour 5 minutes et sur lequel on passe beaucoup plus de temps : on enchaîne souvent les défis (il est dur de ne se contenter que d’un ou deux) et le jeu possède une rejouabilité infinie.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 1 futur Dieu
Age conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie Ça ne dépend que de vous ! 😀
Auteur Antonin Boccara
Illustrateur Michel Verdu
Éditeur Oldchap Games
Prix 15 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Bomb Squad – On coupe le bleu ou le rouge… ?

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Salut les Démineurs! On vous parle aujourd’hui de Bomb Squad, de Dan Keltner et David Short. Édité en anglais par TMG, le jeu est ressorti cette année avec une édition française signée Edge. Le jeu propose des parties d’une vingtaine de minutes pour 2 à 6 joueurs. N’étant pas spécialement familier du déminage et autres opérations policières/militaires en jeu de société, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce jeu. Bomb Squad est-il un pétard mouillé? Voici ce que nous en avons pensé au travers de nos parties.

Breaking News

Une organisation criminelle inconnue a fait son apparition. Elle sème la terreur et compte tirer profit du chaos engendré. Il ne reste plus qu’un seul rempart entre ces ignobles malfaiteurs et la population innocente de Retro City : vous, vos collègues de la Bomb Squad et votre fidèle robot démineur

La trousse du démineur

Bomb Squad est un jeu complètement coopératif, dans lequel vous devrez programmer un robot démineur afin qu’il désamorce les bombes présentes dans les bâtiments et libère les otages captifs.

 

Au niveau du matériel, la boîte de Bomb Squad contient de grandes tuiles de jeu pour constituer le plateau et des éléments carton pour créer un cadre autour de ces aires de jeu. On retrouve quelques éléments en bois pour symboliser les portes, des petits cubes plastiques translucides (mes préférés) comme dans Pandemic Legacy pour marquer l’énergie du robot. Les points d’intérêt du jeu seront représentés par des tokens cartons. Viennent ensuite près de 70 cartes Ordre et Rôle. Les cartes sont très solides, avec une finition toilée, elles semble pouvoir résister à une explosion! Evidemment, il y a un livret de règles et un deuxième livret avec 12 missions.

En position!

La mise en place est très rapide, on sélectionne les tuiles de jeu selon le scénario choisi, et on construit le cadre autour pour terminer le plateau de jeu. On place ensuite les pions (bombe otage, obstacle) en suivant le scénario. Leur couleur est importante elle détermine le niveau de l’action à faire. Il existe trois niveaux de difficultés pour les actions (jaune, rouge et bleu).

Chaque joueur prend une carte Rôle, qui lui confère une action spéciale, et pioche une main de cartes Ordre. Le nombre de cartes Ordre est défini par le nombre de joueurs, a deux joueurs on a 6 cartes en main, à trois et quatre joueurs 5 et 4 cartes à cinq ou six joueurs. Mais attention, les agents démineurs ne doivent pas regarder leurs cartes, ils les tiennent dos vers eux. Ainsi chaque joueur voit toutes les cartes des autres, mais pas les siennes.

Action!

Durant son tour, un joueur dispose d’une seule action à choisir parmi quatre :

Il peut donner une indication sur les cartes qu’un autre joueur a en main. S’il décide de le faire il doit nommer toutes les cartes présentant cette caractéristique. Par exemple : Les cartes 1, 3 et 4 sont jaunes, ou les cartes 2 et 3 sont du déplacement. Au fur et à mesure des tours, les joueurs devront se souvenir et recouper les informations qu’ils ont reçues. Dans l’exemple donné, le joueur saura que sa troisième carte est un déplacement jaune.

Une fois qu’un joueur a assez d’informations sur les cartes qu’il a en main, il peut choisir d’en placer une sur la piste de programmation, face cachée. Après cela, il en pioche une nouvelle.

S’il juge que la séquence de cartes programmée correspond aux actions à accomplir, un joueur peut lancer la séquence. Dans ce cas, il retourne les cartes face visible, peut les réorganiser et le robot commencera à exécuter les actions.  
Attention toutefois, le robot dispose d’une autonomie limitée au niveau des batteries. Une carte Ordre dans la séquence lui fera dépenser un point d’énergie, et 2 si l’action est impossible. Donc en plus de mémoriser les cartes que vous avez en main, vous devrez vous souvenir de celles jouées par vous coéquipiers.

La quatrième action possible est de défausser une carte, en annonçant un ou deux des attributs de la carte pour remonter le curseur d’énergie du robot d’autant de point. En cas d’erreur, il n’y aura pas de gain d’énergie mais pas de pénalité.

Et que ça saute! Enfin…

Tout l’intérêt et le fun de ce titre repose dans la communication limitée et la mémorisation d’informations. On n’en a pas parlé jusqu’à présent mais il reste un élément crucial à mentionner, le temps! S’il n’est pas facile de se souvenir de toutes les infos nécessaires pour faire progresser le petit robot, avec un Timer qui défile et en étant stressé, ça l’est encore moins! Une application est disponible sur Android, elle est assez austère, mais simple d’utilisation. Elle propose directement les timer des bombes en fonction des missions, c’est pratique. Sinon, n’importe quel minuteur fait l’affaire.

 

Portrait robot du jeu

L’identité visuelle de Bomb Squad est un peu datée. Personnellement je trouve la jaquette peu attrayante… mais, comme on ne juge pas un livre à sa couverture, on ne juge pas un jeu de société à sa boîte!
Même s’il n’est sorti que cette année en français chez Edge, Bomb Squad est sorti dans la langue de Shakespeare en 2015, ce qui peut expliquer en partie ce graphisme un peu vieillot de la boîte et des plateaux.

Néanmoins, les cartes ont un design très sobre mais hyper efficace. Et il fallait quelque chose du genre pour que le jeu soit agréable à pratiquer. Avec leurs pictogrammes et couleurs bien tranchées, elles sont lisibles et permettent d’être décrites clairement aux autres joueurs.

 

Fin de rapport

Bomb Squad est un jeu de mémoire et de communication (limitée) dans lequel il faudra faire preuve d’organisation. Il vous faudra sélectionner les informations que vous communiquerez à vos coéquipiers en étant le plus pertinent possible et essayer de concevoir ensemble (sans vous le communiquer) une séquence de programmation pour le robot démineur. Vous devrez lui donner des ordres dans plusieurs missions à la difficulté croissante pour libérer des otages et désamorcer des explosifs. Vous pourrez varier les rôles sur vos différentes parties et même proposer vos propres missions personnalisées. Au final, on est concentrés, stressés, on essaye d’établir un plan et on rigole même en voyant les différentes interprétations ou erreurs qu’on a pu faire. 

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie entre 15 et 60 minutes
Editeur Edge
Prix 40€

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