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The Caligula Effect : Overdose – en mars sur PS4 et Switch !

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NIS America est heureux d’annoncer aujourd’hui que The Caligula Effect: Overdose sera disponible en Europe sur Nintendo Switch™ et PlayStation®4 dès mars 2019 !

À l’occasion de cette annonce, l’éditeur a également révélé une bande-annonce inédite mettant en avant le système de combat du jeu. Quelle sera votre tactique pour triompher de vos ennemies ? Vous montrerez vous prudent… ou risquerez-vous le tout pour le tout ?

Sorti initialement sur PlayStation Vita en 2017 sous le nom de The Caligula Effect, The Caligula Effect: Overdose propose de nouvelles fonctionnalités et un mode histoire dont le contenu a été multiplié par deux. Les joueurs pourront en effet profiter d’une interface entièrement repensée, de protagonistes inédits, dont un personnage féminin jouable, ainsi que de nouveaux chemins de scénario et fins supplémentaires.

À propos du jeu :

Mobius. Un monde idyllique créé pour que les gens puissent oublier la douleur et les problèmes de la réalité. Dans ce monde conçu par un programme vocaloid sensible, μ (Mu), la réalité et la fantaisie se confondent, permettant aux gens de revivre leurs années de lycée dans la félicité. Pourtant, dans ce monde apparemment beau et parfait, quelque chose ne va pas. Échappez-vous de ce faux paradis avec vos camarades et revenez à la réalité dans The Caligula Effect: Overdose !

Si vous souhaitez en savoir plus, le jeu est déjà sorti sur PS Vita et nous avons déjà réalisé un test qui vous donnera une bonne idée sur le titre ! 

Caractéristiques :

  • Profitez d’une overdose de nouvelles fonctionnalités The Caligula Effect: Overdose bénéficie de graphismes améliorés et d’un gameplay entièrement retravaillé. Explorez de nouveaux scénarios et lancez-vous sur la « Forbidden Musician Route » pour échapper au monde virtuel de Mobius.
  • Découvrez les nouveaux visages de Kishima High – Incarnez le nouveau personnage féminin jouable et rencontrez les deux nouveaux membres du Go-Home Club !
  • Utilisez la Chaîne Imaginaire ! – Le combat au tour par tour s’allie à l’action effrénée dans un système de combat JRPG entièrement repensé ! Développez une stratégie sans faille en utilisant la Chaîne Imaginaire pour prédire ce que vos ennemis feront ensuite !
  • Unissez-vous et échappez-vous – Parfois, il est difficile de faire cavalier seul. Devenez ami avec plus de 500 autres étudiants dans ce paradis imaginaire pour améliorer vos compétences et retourner à la réalité.

Lapis x Labyrinth – arrive sur PS4 et Switch !

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NIS America est heureux d’annoncer aujourd’hui que Lapis x Labyrinth sera disponible en Europe sur PlayStation®4 et Nintendo Switch™ en 2019 ! L’édition limitée de Lapis x Labyrinth sur PlayStation®4 et l’édition limitée XL sur Nintendo Switch™ seront les seules éditions physiques disponibles en Europe.

Dans la version collector PS4 sera à 49,99$/euro, vous trouverez :
  • Lapis x Labyrinth pour PS4™
  • Un album photo de Lapis x Labyrinth
  • La bande son de Lapis x Labyrinth
  • Une boite collector
Dans la version collector Switch sera à 59,99$/euro, vous trouverez :
  • Lapis x Labyrinth pour Switch™
  • Un album photo de Lapis x Labyrinth
  • La bande son de Lapis x Labyrinth
  • Une boite collector
  • Un poster de Lapis x Labyrinth Poster (Nintendo Switch exclusif)
  • Mayor’s Special Feast Mini Art Print (Nintendo Switch exclusif)
  • Dango Delights Mini Art Print (Nintendo Switch exclusif)

À propos de Lapis x Labyrinth :

Laissez-vous emporter par ce Dungeon-RPG d’action qui vous placera au centre d’une chasse au trésor survoltée ! Affrontez de grands dangers et obtenez des récompenses plus grandes encore ! Aurez-vous ce qu’il faut pour anéantir les hordes de monstres et remporter des richesses dépassant vos rêves les plus fous ?

Lorsqu’un petit village traverse une période difficile et que les caisses sont désespérément vides… il n’y a plus qu’une solution ! Rassemblez vos compagnons et aventurez-vous dans le labyrinthe, au-delà de la Golden Forest, pour y récupérer les innombrables pièces d’or et les trésors qui s’y trouvent. Vous aurez besoin de faire parler votre courage et votre ingéniosité pour survivre aux dangers qui vous attendent, mais les trésors qui vous récompenseront en valent la peine ! Personnalisez votre équipe avec plus de 4 000 combinaisons uniques et utilisez le système d’empilement créatif pour réaliser des attaques synchronisées. Lorsque vous aurez accompli suffisamment de destructions, vous pourrez libérer la puissance explosive du mode « Fever » ! Avec 8 classes de personnages, des combats passionnants et un style visuel époustouflant, cette aventure contient tout ce qu’il vous faut pour remporter le jackpot !

Caractéristiques de Lapis x Labyrinth :

  • Le pouvoir de Dango – Choisissez parmi 8 classes de personnages uniques, du puissant combattant au chasseur agile, pour construire votre équipe. Empilez jusqu’à 4 personnages et passez de l’un à l’autre pour déclencher différentes attaques ou faire un assaut groupé contre vos ennemis.
  • Chaud devant ! – Engrangez des points et accumulez les richesses en utilisant le mode « Fever » ! Détruisez suffisamment d’ennemis pour activer ce mode spécial qui anéantira vos adversaires et vous permettra de récupérer une montagne de trésors ! Cela participera également à augmenter votre score à la fin de chaque niveau, vous octroyant encore plus de récompenses ! Hourra !
  • À vaincre sans péril … – Combattez des hordes de démons puissants et de créatures féroces pour accéder au trésor tant espéré. Avec plus de 100 monstres différents cachés dans le labyrinthe, vous aurez du pain sur la planche !

PS Vita 3 sorties physiques pour fin 2018 et début 2019 !

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Vous la croyiez morte ? Vous la croyiez enterrée ? Elle prend la poussière chez les possesseurs de Switch ? Elle n’aura pas de descendance ? Pourtant elle résiste plus que des Gaulois dans un village !

 Commençons ! 

I AM THE HERO aura le droit à une sortie physique chez Play-Asia le 13 décembre avec uniquement  1300 exemplaires ! Comprenant le jeu en version physique, le manuel, le CD avec la BO du jeu, un certificat numéroté et une magnifique boite pour contenir le tout !

I AM THE HERO - CE

I Am The Hero est un jeu de pixel qui raconte l’histoire d’un “héros” au passé glorieux mais mystérieux. Est-il le héros qu’il pense être ou y a-t-il une autre face de cette figure légendaire?

C’est un hommage aux jeux rétros. Inspiré des souvenirs vidéoludiques de l’enfance du développeur, qui était passionné par les jeux de combat. Si vous voulez une réinterprétation vraiment moderne du jeu classique, alors il est temps de rejoindre le destin et de répondre à une question simple: “Êtes-vous le héros?”

Caractéristiques de I Am The Hero : 

  • Coopérative locale et en ligne
  • Déplacement rapide, combat fluide
  • Combos Free Style: piétinez, jonglez, précipitez et écrasez vos ennemis pour les soumettre avec vos propres styles de combat
  • Blink critique: en chronométrant parfaitement vos attaques, vous pouvez infliger des dégâts considérables à vos ennemis grâce à Clink Blink

Les modes de jeu : 

  • Campagne solo
  • Coopérative Locale
  • Co-op en ligne en mode survie

Super Destronaut DX: Intruders Edition aura aussi le droit à une sortie physique chez Play-Asia le 13 décembre avec uniquement à 1000 exemplaires ! Comprenant le jeu en version physique, le manuel, le CD avec la BO du jeu, un certificat numéroté et une magnifique boite pour contenir le tout !

Inspiré d’un classique de l’arcade, Super Destronaut DX est un jeu de tir rétro qui vous oppose à un ennemi plus redoutable qu’un ovni, un tableau de bord. Avec plusieurs modes de jeu et des classements mondiaux en ligne, c’est un jeu qui vous mettra sur la voie de la réalisation d’un score aussi élevé que possible. L’édition physique exclusive Intruders Edition contient de nouveaux modes de jeu et mises à jour, notamment:

Caractéristiques de Super Destronaut DX : 

  • Nouveaux modes de jeu (Intruders, Tate, Hardcore +, Multijoueur)
  • Nouveaux défis
  • Nouveau BGM
  • Effets améliorés
  • Trophées mis à jour


La dernière annonce n’est pas des moindres ! En effet, Signature Edition vient d’annoncer la sortie pour l’année prochaine de  Darkest Dungeon ! Mais pas en une simple version physique mais en version COLLECTOR ! Pour 49,99euros, un prix carrément donné car la version Japonaise qui contient l’anglais est déjà à 40euros sans aucuns DLCs et bonus…
Cette version collector comprendra la version physique de Darkest Dungeon sur PS Vita (sera aussi disponible en version PS4 e Switch) avec TOUS LES DLCs ! C’est-à-dire :

  • The Shield Breaker
  • The Color of Madness
  • The Crimson Court
  • The Musketeer

Mais c’est pas tout! Cette collector aura comprendra un comic book de Darkest Dungeon, 2 pin’s, le CD de la BO du jeu, un certificat et une carte collector! 

Comme d’habitude Signature Edition offrira une pièce collector si vous précommandez cette version avant le 25 décembre.

Nyctophobia – On l’a pas vu venir

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Salut les Aventuriers! Le jeu que nous allons vous présenter aujourd’hui est très particulier sur ses mécaniques : Nyctophobia. Ce jeu de Catherine Stippell propose une expérience asymétrique pour 3 à 5 joueurs dans des parties allant de 30 à 45 minutes.
Edité en France par Pandasaurus Games, et distribué par Asmodée, Nyctophobia est l’adaptation en jeu de plateau du genre cinématographique du Slasher. Voyons comment le jeu s’y prend pour retranscrire cette atmosphère.

Nyc… quoi?

Petit point linguistique sur le nom du jeu , pour cela, passons par la page Wikipedia dédiée au mot : La nyctophobie (également appelée kénophobie et scotophobie) désigne une phobie caractérisée par une peur intense de l’obscurité. Elle est déclenchée par l’ignorance de ce qui pourrait arriver dans un environnement sombre, puisque la vue devient inefficace, ou encore par une peur d’être aveugle.

Qui a dit que jouer c’était perdre du temps et ça n’apprenait rien?

Avec notre récent passage aux Utopiales de Nantes , et notamment après avoir assisté à la table ronde “Soigner par les jeux”, avec Younz on a discuté de l’accessibilité aux jeux de société aux personnes en situation de handicap. On l’a vu lors de la conférence, de nombreux efforts sont faits pour rendre le jeu accessible au plus grand nombre de joueurs, parfois à des fins thérapeutiques, mais ces initiatives concernaient souvent le jeu de rôle. Il est en effet “facile” de faire travailler l’imagination des joueurs et de les emmener à l’aventure.
Nyctophobia propose une expérience différente de ce qui se fait actuellement et en restant dans cette optique d’accessibilité. En effet le jeu prive certains joueurs du sens de la vue et les mettraient ainsi sur un pied d’égalité avec des joueurs non voyant le temps d’une partie.

C’est sympa, mais je en vois pas bien de quoi ça parle

Dans Nyctophobia, un joueur va incarner un tueur qui pourchasse ses proies : les autres participants. Les futures victimes du tueur devront lui échapper mais leur tâche ne sera pas facile car ils seront aveugles pour la partie. Pour cela, ils porteront des lunettes en plastique complètement opaques. Le but des Proies est de rejoindre leur voiture pour mettre les voiles et laisser le chasseur seul dans la forêt, loin derrière eux.
Petit point sur les lunettes, elles sont opaques pas de souci la dessus mais on voit un peu en dessous et sur les côtés pour peu qu’on essaye. Il va sans dire que l’expérience n’a plus d’intérêt si les joueurs ne se prêtent pas au jeu et essayent de voir le plateau. Comme tout le monde est là pour passer un bon moment personne ne triche!

C’est le Chasseur qui va faire la mise en place de Nyctophobia. Les proies ne doivent pas avoir connaissance du plateau de jeu. L’installation est rapide, on place les arbres comme indiqués sur le livret à la fin, chaque joueur reçoit deux points de vie, éventuellement une carte personnage et une carte référence, le chasseur place les pions des joueurs toujours suivant le livret et les jetons Pierre à divers endroit du plateau. Sur les côtés de l’aire de jeu, il dispose les cartes points cardinaux qui serviront de repères pour l’orientation. Le chasseur reçoit un deck de cartes Action qu’il utilisera tout au long de la partie.

La survie en ligne de mire

La communication est un élément essentiel de Nyctophobia, les survivants devront tout mettre en oeuvre pour optimiser leurs déplacements et éventuellement se mettre en garde contre les menaces de la forêt.

Le but du jeu sera simple. Le chasseur devra éliminer une de ses proies. Les autres joueurs devront eux trouver la voiture sur le plateau et appeler à l’aide.

Les Proies ont plusieurs actions possibles durant leur tour :

Fouiller leur permet d’explorer les environs immédiats de leur pion sur le plateau. Le joueur dont c’est le tour tend sa main pour que le Chasseur lui prenne et la pose sur son pion sur le plateau de jeu. Il tente alors, au toucher, d’identifier le passage environnant : des arbres, le bord du plateau, une case libre… Le chasseur…

Les joueurs peuvent se déplacer pour tenter de retrouver leur voiture. Un déplacement est obligatoirement de deux cases et de façon orthogonale (pas de diagonales) mais peut fractionner son déplacement pour faire un coude.

Les proies peuvent également effectuer des actions spéciales avant ou après le déplacement comme le Sprint qui les fait se déplacer d’une case supplémentaire, se dissimuler pour échapper au chasseur mais dans ce cas, le joueur ne pourra plus communiquer avec les autres!

Autre action spéciale, jeter une pierre. Certaines cases du plateau de jeu contiendront des cailloux que les survivants pourront jeter sur le Chasseur pour le blesser ou détourner son attention

Le chasseur à le choix entre deux decks d’action : Tueur à la hache ou le mage. Le Mage est particulier car avec ses pouvoirs il influe sur le plateau en cours de jeu. Il pourra jouer une des deux cartes qu’il a en main. Ces cartes contiennent les consignes de jeu du tueur. Premièrement la case “Paroles” indique si le Chasseur doit mentir ou dire des vérités aux autres joueurs ensuite des actions suivant la présence ou non de pions Bruit sur le plateau. Le Chasseur à un rôle particulier dans Nyctophobia. Il doit évidemment tenter d’éliminer ses proies, mais il joue également le rôle de maître du jeu. C’est à lui que revient la tâche d’instaurer l’ambiance du jeu et de diriger les joueurs en les orientant quand ils touchent un obstacle. Il pourra tourner autour des joueurs aveugles pour la partie afin de susciter la peur chez eux, laisser aller son imagination pour effrayer les autres participants

Evidemment le Chasseur se déplace sur le plateau. Si à un moment quelconque son pion se retrouve adjacent avec celui d’un survivant, le combat s’engage. La proie subit une blessure, peut tenter de se défendre s’il possède une pierre pour faire reculer le Chasseur. Il bat ensuite en retraite.

Du vu et revu ?

Quatre scénarios sont présents à la fin du livret de règles et vous en trouverez deux supplémentaire sur le site de Pandasaurus Games. Mais rien ne vous empêche de laisser votre imagination s’exprimer et créer vos propres plateaux de jeu. Les cartes Personnage donneront des capacités spéciales aux joueurs incarnant les proies comme par exemple le Bourrin qui placera un pion bruit sur une case après l’avoir quittée. Vous aurez de quoi varier les situations de jeu et offrir une bonne rejouabilité à Nyctophobia. Mais… On a tellement apprécié le jeu qu’on ne serait pas contre voir arriver de nouveaux decks de Chasseur, et pourquoi pas de nouveaux scénarios avec des objectifs différents en extension!

Il est inscrit dans le manuel que le Chasseur à le droit de jouer de façon “sous-optimale” c’est à dire de ne pas tout mettre en oeuvre pour remporter la partie le plus rapidement possible. Personnellement je trouve que c’est la meilleure façon de jouer. L’expérience que propose Nyctophobia est tellement originale qu’elle mérite d’être savourée. Au final, même si les proies s’en sortent à la fin tout le monde passe 

Jusqu’à présent nous avons beaucoup parlé mécaniques mais en ce qui concerne le ressenti en jeu Nyctophobia n’est pas un jeu facile.

Etre privé d’un sens pour jouer n’est pas évident. Il faut se faire une carte mentale du plateau , considérer ses évolutions et le déplacement des joueurs, c’est assez perturbant. Pour peu que le Chasseur soit doué, c’est d’autant plus déroutant. Personnellement, je suis un très mauvais Chasseur, je ne suis pas du tout doué pour instaurer une ambiance oppressante en jeu. Mais j’ai vraiment aimé les parties que j’ai faites en tant que Proie. D’ailleurs, pour rajouter à l’ambiance vous pourrez rajouter de la musique ou des bruitages en fond sonore, ça marche très bien.

Un look retro

En ce qui concerne la direction artistique du jeu on va distinguer le matériel plastique du matériel carton.

Le plateau de jeu, les pions et les arbres ont des formes extrêmement simples et n’ont rien de “beau” en soi. Ils se doivent d’être fonctionnels et facilement identifiables par des joueurs ne les voyant pas! Ils remplissent parfaitement leur rôle et font travailler le sens du toucher aux joueurs.

En revanche, les cartes et tokens cartonnés sont superbes. Tout est en noir et blanc, avec simplement quelques touches de rouge par moments. C’est le même genre de visuel que l’on retrouve dans Sin City ou dans le jeu vidéo Madworld (qui à fait son effet à l’époque sur Wii!)

Conclusion

Nyctophobia est pour nous une très bonne surprise. Le gameplay asymétrique entre le chasseur qui doit coincer ses proies et ces dernières qui tentent de lui échapper est grisant pour les deux camps. On apprécie vraiment la prise de risque sur les mécaniques de jeu pour les Proies. C’est très intéressant de se retrouver privé de la vue le temps d’une partie et ça remet beaucoup de choses en perspective. La représentation mentale du plateau n’est pas aisée et demande quelques efforts d’adaptation et de mémoire. La qualité des parties sera liée au capacités du Chasseur à instaurer une ambiance oppressante et stressante pour la session de jeu. On vous recommande vivement cette expérience ludique!

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 3 à 5 joueurs
Durée d’une partie environ 45 minutes
Editeur Pandasaurus Games
Prix 40 €

Nemeton – Et si vous embellissiez votre forêt sacrée ?

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Salut les druides, aujourd’hui petite news rapide pour vous parler d’un concours organisé par Blam! autour de Nemeton, le jeu de placement qui vous fait incarner un Druide chargé de redonner toute sa splendeur à une forêt magique.

S’il fallait d’autres arguments que les qualités du jeu pour vous convaincre de prendre le titre de Johann Favazzo, Blam! a glissé dans la première édition de Nemeton une nouvelle écrite par Stéphane Longeray, déjà auteur des nouvelles sur Time Arena, s’intitulant “La Plume et le Chêne

Voici un court extrait de cette nouvelle :

« La respiration saccadée, je m’éloignai sans tarder de cette eau saturée de corruption. Des arbres mourants m’entouraient. Une sève sombre et malodorante suintait des troncs noircis, comme calcinés, me faisant songer à du sang qui coulait d’une plaie profonde. Des feuilles tombaient lentement, mortes elles aussi avant même de toucher le sol, parsemé de mousse souillée. Je ressentais l’aura malsaine de ce lieu façonné par le vice et la maladie. »

Et pourquoi je vous parle de ça ?

Blam a décidé de rendre son jeu encore plus attractif en vous permettant de gagner

  • 3 set complets peints avec Twinples pour les 3 premiers tirés au sort
  • 7 sets classiques (non peints) + Twinples pour les suivants
Les druides sont magnifiques !

Le genre de goodies qui rendront Nemeton encore plus agréable à jouer !

Pour tenter de gagner ces sets, il vous suffit de vous rendre à cette adresse et de répondre aux questions en bas de page liées à la nouvelle et espérer que les esprits de la forêt soient avec vous !

Cuzco – Course au pouvoir sur les hauteurs péruviennes

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Salut les Incas! Pour retrouver un peu de soleil et de chaleur durant l’hiver, que diriez vous d’une petite escapade au Pérou? Et en période de fêtes en plus! C’est ce que propose Cuzco, le jeu de M. Kiesling et W. Kramer. Originellement paru sous le nom de Java, Cuzco est la réédition par Super Meeple de ce jeu édité par Ravensburger en 2000. On varie un peu les plaisirs en délaissant les jeux à figurines pour s’orienter vers quelque chose de plus germain. Cuzco est un jeu de placement de tuiles et de majorité pour 2 à 4 joueurs, les parties tournent autour d’une grosse heure de jeu en général. Laissez vous bercer par la chaleur des Andes et départ imminent pour le Pérou avec Cuzco!

Nouveau Look pour une nouvelle vie?

Cuzco est le troisième volet de la Trilogie des Masques à être réédité par Super Meeple. Cette série de jeux, comprenant également Mexica et Tikal, a été créée par les très réputés auteurs M. Kiesling et W. Kramer. Lors de sa première édition, le jeu avait pour théâtre l’Indonésie sur l’île de Java (d’où le nom…) mais pour coller aux souhaits des auteurs et à la thématique des deux autres jeux, Java a été relocalisé au Pérou.

Pour l’occasion, Super Meeple a mis les petis plats dans les grands et propose une superbe édition. Voilà, le ton est donné, on a été séduits par le matériel en ouvrant la boîte. Personnellement je n’ai pas essayé Java, mais après quelques recherches sur le net, on voit que le matériel a subi une grosse hausse de qualité. D’ailleurs Super Meeple propose une comparaison du matériel de Java / Cuzco.

Les tuiles de terrain ont des couleurs plus vives, et sont en punch très épais. Elles seront pas mal manipulées au cours des parties, donc on se réjouit de les voir en carton de cette qualité.
Les pions en bois de la précédente édition laissent place à de jolis petits meeples détaillés à l’effigie d’incas parés de coiffes de fête. Les cartes sont également de bonne qualité, elles sont bien épaisses et rigides, les illustrations vraiment sympathiques.

Mais la plus grosse amélioration de matériel porte sur les temples. Dans Java ils étaient représentés par des tokens en carton, ici ce sont de superbes pions en résine avec un effet patiné qui colle parfaitement au thème et rend vraiment bien. Les temples sont découpés en plusieurs niveaux et leur taille décroissante. Le rendu est excellent.

On ne peut que faire des éloges sur la qualité du matériel et son traitement. Visuellement parlant on est devant un jeu typé à l’Allemande mais vraiment joli pour le style. Les cases colorées, et l’ensemble du matériel rendent le jeu attractif et sont une véritable invitation à lancer une partie.

Les réjouissances commencent

Dans Cuzco, vous incarnez un chef de clan Inca qui vient s’installer sur le plateau de Cuzco et va commencer à développer son village. Pour satisfaire le Dieu du Soleil il faudra construire des temples et organiser des festivals. Si vous vous débrouillez bien, vous pourrez devenir le personnage le plus influent du plateau, et devenir Empereur des Incas.

Le principe est assez simple. Durant votre tour, vous disposerez des 6 points d’action à dépenser comme vous le souhaiterez, mis part que votre première action doit être de placer une tuile de terrain sur l’aire de jeu. Les tuiles peuvent être placées sur n’importe quelle case, pas forcément adjacentes les unes aux autres, et vous pourrez même recouvrir d’autres tuiles pour gagner en hauteur. La hauteur est importante pour la suite du jeu.

Ensuite, vous pourrez faire entrer un de vos incas sur le plateau, le déplacer, bâtir un temple ou l’agrandir, créer un bassin d’irrigation, piocher des cartes Fête et même organiser une fête.

Party like it’s 1441

Le but du jeu est de collecter un maximum de point de prestige. On obtient ces précieux gages de reconnaissance tout au long en bâtissant des temples, et de nouveaux étages, mais également en organisant des fêtes. Pour ce dernier point, lorsqu’un joueur décide de lancer des festivités, les autres joueurs présents dans la même ville peuvent participer.  On a un système d’enchères de reliques pour savoir quel joueur fera les meilleurs offrandes au Dieu solaire. Au moment de l’organisation de fêtes, les joueurs vont enchérir à l’aire des cartes Fête qu’il aura en sa possession. Il faudra proposer au Dieu des offrandes du même type que la première carte de la défausse du paquet Fête, soit avec des carte présentant 1 ou 2 offrandes dessus. Les joueurs enchérissent et surenchérissent jusqu’à décider de stopper ou ne plus pouvoir monter. Le, ou les joueurs s’ils sont à égalité se partagent les points de prestige rapportés par la fête en se référant aux aides de jeu. Cette valeur varie en fonction de l’élévation du temple et du nombre de joueurs gagnants. On place alors un Disque Solaire sur l’étage du temple pour indiquer qu’aucune fête ne pourra être de nouveau organisée, il faudra attendre de rajouter un étage pour refaire la fête! 

On fait les comptes!

Mais le vrai décompte de points intervient en fin de partie, quand un joueur a posé la dernière tuile de terrain triple. Chacun fait encore un tour et marquera des points s’il est en première ou deuxième position dans une ville. Pour déterminer ces positions, on se réfère à la position de l’Inca du joueur le plus haut dans la ville. A ce moment là il marquera autant de points que la valeur du temple s’il est premier, la moitié s’il est second.

Il faudra donc être vigilant à tous ces aspects en jeu et c’est une petite gymnastique assez plaisante au final. On s’est rapidement pris au jeu. On se réfère un peu aux règles le premier tour de chaque joueur, mais les suivants tout coule tout seul. Les aides de jeu sont claires au possible et remplissent bien leur rôle. En un coup d’oeil on a la réponse à notre question sur les différentes actions possibles, leurs coût en points d’action et le nombre de points rapportés par les Fêtes.

Conclusion

Cuzco propose un mélange très intéressant entre les mécaniques de pose de tuiles pour le terrain, de majorité avec le placement des Incas sur les terrains de différentes hauteurs et d’enchères pour l’organisation de fêtes. Si les points tombent assez rarement en cours de partie, c’est véritablement lors du décompte final que tout s’accélère. Les places sur les hauteurs du plateau de Cuzco sont chères et c’est une véritable course qui s’amorce sur les dernières tours de jeu. L’aspect tactique est présent tout au long de la partie, il faut réfléchir mais le jeu n’est pas une usine à gaz allemande, pour les novices que nous sommes avec Younz dans ce style de jeu, c’est une excellente porte d’entrée vers les jeux un peu plus germains.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie Environ 90 minutes
Editeur Super Meeple
Prix 53 €

Unearth – l’archéologie à coups de dés

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Salut les Archéologues! On délaisse les villages inondés et pleins d’orcs de Zombicide pour se plonger dans un univers beaucoup plus calme et apaisant. Unearth de Brotherwise Games (qui a également fait Boss Monster) par Jason Harner et Matthew Ransom vous met à la tête d’une tribu de fouilleurs et est jouable par 2 à 4 joueurs. Edité par Edge en Europe depuis quelques petites semaines, voici ce que nous avons pensé de notre petit périple onirique dans cet univers reposant.

Le matériel de Unearth

Pas de plateau pour Unearth, le jeu se concentre essentiellement sur les cartes et les dés. En ce qui concerne les cartes, elles sont de 3 formats différents : en grand format version Tarot, taille Keyforge et plus petite du même type que les cartes commandement dans Assaut sur l’Empire. Bien qu’elles ne soient pas constamment manipulées, personnellement je les trouve un peu fines et elles ont l’air un peu fragiles. Je pense qu’elles ont besoin d’être protégées si vous voulez conserver le jeu en bon état dans le temps. L’inconvénient c’est qu’une fois protégées, les cartes ne rentreront plus dans les emplacements prévus du thermoformage.

Les tuiles en punch sont également un peu fines mais, comme les cartes, elles font bien le travail. Les tuiles de Pierres seront rangées dans un petit sac en toile bien solide et pratique en jeu, estampillé au nom du jeu, c’est agréable.

Ensuite, on a quatre sets de 6 dés, qui sont au coeur du jeu. Chaque set a sa couleur et est composé de 1 D4, 3 D6 et un D8. Les dés représentent votre pool d’excavateurs qui partiront à l’assaut des ruines a la recherche de richesses et de leur passé.

Tout un monde à découvrir

Le but du jeu est très simple : envoyer des équipes de fouille rechercher la gloire perdue de votre peuple. En creusant ils découvriront des pierres que vous récupérerez et des ruines que vous pourrez également revendiquer. Il existe plusieurs manière de scorer dans Unearth : en collectionnant des ruines et en construisant des merveilles, mais nous y reviendrons.

On place au centre de la zone de jeu la pile de cartes Ruines, on en révèle 5 et on fait de même avec les merveilles Renommées. En dessous on place les cartes merveilles Majeures et Mineures ainsi que leurs jetons dessus, il ne reste plus qu’à creuser, ou presque. Chaque joueur reçoit deux  cartes Prospection et une carte Ruine qu’il peut regarder mais doit tenir secrète jusqu’à la fin de la partie.

Le tour d’un joueur est découpé en deux phases. Durant la première, la phase Prospection, il peut jouer autant de cartes Prospection qu’il le souhaite et les résout. Ces cartes peuvent avoir pour effet de modifier le résultat d’un jet de dé à venir par exemple.

Ensuite durant sa deuxième phase, la phase Fouille, le joueur choisit un dé (pas encore placé sur une carte ruine s’il en a, sinon il reprend le dé qu’il souhaite) le lance et va pouvoir le placer sur une carte Ruine. Chaque dé est donc un ouvrier qui va creuser pour mettre les ruines à jour.

Pour bien comprendre la suite, il faut s’attarder sur les cartes Ruine. La valeur en haut à gauche indique à partir de quelle valeur un joueur pourra la réclamer. Le nombre d’hexagones en bas est le nombre de pierres que l’on met sur la carte Ruine.

Les expéditions, au coeur du jeu

Le joueur doit déterminer avant de lancer son dé sur quelle Ruine il va l’envoyer creuser, c’est important. Le choix se porte sur le type de ruine ou bien sur les pierres présentes dessus. L’action dépendra du résultat du dé : si c’est un score entre 1 et 3, le joueur place son dé sur la carte et peut prendre une pierre sur la Ruine, ou dans le sac s’il n’y en a plus sur la carte. si c’est un score entre 4 et 8, le joueur place son dé sur la carte et il n’y a pas plus d’action.
Pour la revendication des ruines, c’est le joueur ayant le dé avec le chiffre le plus grand sur la carte qui l’emporte. Pas celui ayant le plus de dés ou le plus gros total ! Et c’est là que les joueurs vont s’en donner à coeur joie pour se tirer dans les pattes. Quand on voit une ruine qui nous intéresse prête à être revendiquée par un adversaire, c’est souvent là qu’on décide d’utiliser des cartes Prospection pour déplacer un de ses dés, diminuer leur valeur…

 

Les cartes Ruines permettent de scorer en fin de partie. Elles sont réparties en 5 couleurs et présentes en 5 exemplaires de chaque couleur. mais plus vous en aurez d’une même couleur, plus leur valeur en points sera élevée : 1 carte = 2 points, 2 cartes = 6 points… plus éventuellement un bonus s’il complète une série de 5 Ruines de couleurs différentes.

Des monts et merveilles

On a parlé Pierres et Merveilles un peu plus tôt, c’est le deuxième moyen de scorer en fin de partie. Les Pierres sont acquises immédiatement en plaçant un dé (d’une valeur allant de 1 à 3) sur une carte Ruine. A ce moment là le joueur prend une pierre présente sur la ruine et la place devant lui, dans son espace personnel. Pour pouvoir la poser, elle doit être reliée à d’autres. Lorsqu’il parvient à faire un anneau, il peut placer en son centre une merveille s’il remplit les conditions.

Ces conditions sont indiquées sur les cartes des Merveilles renommées ou alors 6 pierres identiques pour les merveilles majeures et n’importe quelle autre combinaison de pierres pour les merveilles mineures. Une fois construites elles vous rapportent des points en fin de partie. Soit un nombre défini de points marqué sur la tuile, soit en fonction d’un type de pierres que vous possédez par exemple, 1 point par pierre rouge sur votre espace personnel. Les Merveilles renommées peuvent également avoir des pouvoirs permanents pour la suite de la partie pour le joueur qui les construit. Certaines peuvent permettre de relancer des dés, et apporter ainsi un avantage non négligeable pour le reste du jeu. La partie prend fin quand toutes les merveilles sont revendiquées.

Les parties sont variées car on ne joue pas toujours avec les mêmes merveilles renommées, les mêmes ruines… De plus, les différentes merveilles Renommées ainsi que la carte Ruine dissimulée que chaque joueur a en sa possession au début du jeu apportent beaucoup en matière de stratégie. On doit composer avec l’aléatoire au cours de la partie avec les lancés de dés ainsi que sur le tirage des pierres.Il faudra sans cesse réajuster ses objectifs tout au long du jeu, mais on arrivera toujours a s’en sortir en jonglant entre revendication de ruines et construction de merveilles. Sur toutes nos parties, les scores étaient assez serrés, personne ne s’est retrouvé loin derrière les autres.

T’as de beaux lieux tu sais!

En ce qui concerne la direction artistique du jeu, c’est une très belle réussite. La boîte attire l’oeil avec son visuel rappelant ceux de Monument Valley. ils dépeignent de superbes cités en ruines, le tout dans des couleurs douces et apaisantes. Les couleurs des cartes Ruine représentent différents environnements comme la forêt, les îles, des endroits un peu plus désertiques. L’ensemble de l’univers visuel du jeu est très épuré, et au final très agréable.

Conclusion

Unearth est un jeu simple sur ses mécaniques, mais pas simpliste ! S’il est facile à prendre en main, il demandera plusieurs parties et de la réflexion pour parvenir à décrocher la victoire. Chaque joueur ayant sa stratégie et oeuvrant de son côté pour récupérer les pierres et mettre la main sur les ruines qui l’intéressent, les projets se croisent et les Ruines convoitées sont souvent source de coups plus ou moins bas pour les récupérer. Il ne faut pas se fier à l’imagerie zen d’Unearth, on l’est un peu moins quand on vient de se faire piquer une ruine ou une merveille ! C’est un jeu de dés, mais on n’est jamais vraiment coincé si on fait un lancé qui nous est défavorable. Ca conduira peut-être à manquer l’acquisition d’une ruine mais on peut compenser par la construction de merveilles. Au final c’est très équilibré et dynamique. On va vers Unearth pour son design mais on y retourne pour ses mécaniques.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 Joueurs
Durée d’une partie environ 45 minutes
Editeur Edge
Prix 30 €

Juste One – Un mot pour de multiples façons de penser

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Salut les Aventuriers ! Les fêtes approchent doucement, on commence à préparer ses cadeaux de Noël et on attend avec impatience ces repas de 12 heures où le café du déjeuner s’enchaîne avec l’entrée du dîner. Entre deux plats, on vous propose de détendre l’atmosphère familiale, on vous avait déjà parlé de ce jeu lors de notre débrief du PEL, mais cette fois, on a pu mettre les mais sur la version définitive de Just One

Just One ? Il a pas de prénom ?

Je viens de vous le dire : Just One…  Réédition de We Are The World de Ludovic Roudy et Bruno Sautter, les Serious Poulp (Le 7ème Continent). La version originale n’avait pas vraiment trouvé son public, c’est pourquoi Repos Production a repris le jeu en main, l’a amélioré et le met à disposition en cette fin d’année.

Parlons du matériel pour mieux expliquer le jeu par la suite

Il est assez simple mais de très bonne qualité, on trouve dans Just One :

  • 7 chevalets
  • 7 feutres effaçables de couleurs différentes
  • 110 cartes avec 5 mots sur chacune d’entre elle

Les chevalets servent à poser les cartes quand on doit vous faire deviner un mot et à écrire sur leur face effaçable quand on donne des indices.

Vu le nombre de parties que l’on a jouées, on peut vous assurer que les chevalets et les feutres sont de bonnes qualité, aucune trace résiduelle ne reste, dès qu’on efface avec la petite brosse inclue sur chaque stylo, le chevalet est comme neuf.

Mais pourquoi “Just One” ?

Dans Just One, vous devrez tous jouer en coopération pour faire deviner UN mot à UN joueur en lui donnant UN indice.

Plutôt simple dans le principe mais l’intérêt du jeu se trouve dans un point de règle : Si deux joueurs donnent le même indice, ces derniers s’annulent, ne laissant que moins d’indice pour trouver le mot recherché.

C’est à ce moment que Just One s’adapte au public de joueurs qui le pratique. Si les associations de mots les plus évidents viennent souvent à l’esprit dans un premier temps, on arrive régulièrement à une réflexion “Ah mais non c’est trop évident, je suis sûr qu’ils vont mettre ça aussi, il faut que je change”.

Pour faire deviner le mot Bouteille, plusieurs indices mais hélas deux identiques

Généralement cette réflexion, tout le monde se la fait et personne ne met les mots les plus évident… ^^

Pour trouver le mot bouteille, il ne reste plus que deux indices sur quatre…

Pour faire deviner un mot, chaque joueur va utiliser son relationnel avec la personne qui doit découvrir ce mot. En utilisant des anecdotes ou des références communes qui ne parleront qu’à ces deux joueurs, vous réussirez à créer une ambiance particulière avec Just One.

Le jeu se déroule en 13 tours, à chaque fois, la personne désignée pour deviner le mot inscrit sur la carte posée devant lui à 3 possibilités :

  • Trouver le bon mot et marquer 1 point en mettant la carte de côté
  • Se tromper sur le mot et retirer la carte ainsi que la prochaine, vous perdez 2 points
  • Passer, vous ne perdez que la carte en cours.

Il faudra être sûr de ce que l’on va annoncer si on veut réussir à faire un maximum de points. Mais sincèrement l’intérêt du jeu n’est pas là, on se surprend à abandonner le système de points et à enchaîner les cartes pour continuer à s’amuser.

Just One a passé l’épreuve du feu avec un repas en famille multigénérationnel, nous avons pu constater que tout le monde peut s’amuser facilement avec le principe du jeu. On sent les disparités de générations avec des références de films que certains ont ou n’ont pas (Les jeunes ne connaissent plus La Cité de la Peur, j’ai honte de ma famille…) mais on s’amuse aussi des façons de penser des gens, certains s’attardent sur des détails, d’autres font de grosses généralités. La maxime de Platon résume bien Just One : “On peut en savoir plus sur quelqu’un en une heure de jeu qu’en une année de conversation.”

Au final ?

Just One est un excellent jeu d’ambiance coopératif pour tous publics. Vous devrez faire preuve d’imagination pour faire découvrir un mot mystère à un joueur en lui donnant des indices sans jamais en avoir 2 similaires sous peine de les voir s’annuler. En utilisant tout le référentiel que vous avez en commun avec la personne qui doit trouver le mot, vous vous assurez non seulement des points mais une bonne expérience ludique. On le conseille vraiment pour les fêtes de fin d’années, des règles simples, une bonne ambiance, la possibilité de scorer ou non, des parties qui s’enchaînent vite. Il a tout pour amuser petits et grands ensembles. Les 550 mots apportant une rejouabilité énorme, vous n’avez pas fini de sortir Just One!

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 3 à 7 (voir 8 si la personne qui devine le mot se passe de chevalet)
Durée d’une partie 30 minutes
Éditeur Repos Production
Prix 25 €

Les Utopiales, le festival de l’imaginaire qui continue de nous faire rêver !

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Salut les Aventuriers, l’année dernière nous avions fait un saut aux Utopiales, le festival de Science-fiction et de l’imaginaire à Nantes et nous y avions découvert Okko. En attendant de recevoir mon kickstarter qui prend un peu de retard, nous avons réitéré l’aventure aux Utopiales ! Direction l’édition 2018 du festival de l’imaginaire !

C’est accompagné de Panzerodin que j’ai franchi les portes de cette nouvelle édition du festival nantais. Cette année il avait pour thématique “Le Corps”. Vaste sujet qui a donné lieu à 5 jours de conférences, débats, films, échanges, expositions, et activités diverses autour de ce thème.

Loin d’être exhaustif, nous allons tenter de vous donner un aperçu de tout ce qu’on a fait pendant les 3 jours de notre présence sur place. Vous parler chronologiquement de tout ce que nous avons vu sur place serait trop long et fastidieux voir surtout très inintérressant…

Regroupons donc par thématique ce que nous avons pu voir aux Utopiales de Nantes !

Les conférences

Le festival est entre autres réputé pour rassembler nombre de personnalités du monde scientifique et littéraire qui se réunissent autour de tables rondes publiques pour discuter divers sujets. Beaucoup de sujets divers et variés ont été traités cette année comme les Chimères, l’alimentation de demain, la mort…

Certaines étaient très axées sciences, d’autres plus jeu comme “Soigner par les jeux” ou “Le personnage, avatar des clichés ?” ou encore présentation d’œuvres comme la BD basée sur le voyage de Darwin autour du monde. 

Les conférences ouvrent des pistes de réflexions sur des sujets divers et toujours très intéressants. La conférence « Soigner par les jeux  » était très parlante et présentait plusieurs initiatives pour apporter un confort de soin plus grand à certains patients. On nous a mis en garde avant, ce n’est pas « guérir par les jeux », évidemment le jeu n’a pas de vertus miraculeuses mais dans certains cas il peut aider à prendre conscience de certains symptômes ou aider à communiquer.
La discussion était très orientée vers le jeu de rôle qui permettait aux patients de s’intégrer dans un groupe et parfois de dépasser des soucis de communication. Dans d’autres cas, le jeu était adapté pour qu’il puisse être pratiqué par des personnes non voyantes ou mal voyantes. Beaucoup d’initiatives très intéressantes pour rendre le Jeu accessible dans son ensemble. Le débat a évolué ensuite sur l’importance des outils de simulation numérique comme les applications en réalité virtuelle dans l’enseignement et l’apprentissage en milieu professionnel.

Vous retrouverez plusieurs de ces conférences sur le forum d’ActuSF et des photos bien plus belles que les nôtres ! ^^

Jeux Vidéo

Plusieurs jeux vidéo issus de studios de développement locaux étaient présents, les postes étant régulièrement pris, nous n’avons pas eu le temps de nous attarder sur les jeux pour les découvrir. Néanmoins une Game Jam a eu lieu durant le festival et a vu émerger des projets comme notamment Arena Spirit qui a remporté le prix du meilleur jeu vidéo réalisé pendant cet événement.

La partie jeux vidéos n’est pas la plus importante en terme de taille au sein du festival, mais les acteurs présents sont passionnés et sont réellement animés par l’envie de faire découvrir leur projet et de partager avec le public. C’est une très bonne chose que l’Organisation du festival n’ait pas oublié le jeu vidéo! Le festival regroupe tous les médias de l’imaginaire et chaque visiteur s’y retrouve.

Expositions

Des expositions sont en accès libre dans le festival, on trouve beaucoup d’œuvres graphiques en particulier celles de Beb-deum qui interpelle par ses créations. Ne connaissant pas du tout cet artiste, j’ai été plutôt interloqué par ses œuvres qui projettent le corps humain dans ce qu’il pourrait être dans un futur plus ou moins proche, mélange de sensualité et de dérive consumériste, le corps féminin devient support des excès de notre société tout en gardant sa moelle. Un traitement graphique particulier mais aussi agréable à contempler que dérangeant selon les œuvres.

Des expositions plus scientifiques étaient également présentes. YOURTUBE (mention spéciale à la personne ayant trouvé le nom, bravo, vous avez fait ma journée) est  présentée par un Docteur sur les nouveaux moyens non invasif de contrôler les voies digestives. Une présentation d’une mini caméra que l’on avale et des images obtenues tout au long de la digestion ainsi que les techniques de traitement d’images. Très intéressant, si certains s’inquiètent du futur et des risques de la technologie, ce genre de démonstration montre bien que la science est merveilleuse quand elle est au service de la santé.

Une exposition sur le centre de la galaxie proposait des superbes images du cosmos, on reste toujours aussi rêveur devant ces images spatiales, on se sent tellement insignifiant face à elles…

L’exposition que j’ai préférée est celle de “l’imaginaire de l’Orient” regroupant 3 artistes : XU Tianhua, REQUIN Dan et NICOTINE, les oeuvres sont justes magnifiques et les photos ne leur rendent pas hommage mais je vous laisse avec quelques exemples

Une reconstruction de l’imaginaire de Jules Verne était reconstruit en playmobils, un énorme diorama rassemblait les œuvres les plus emblématiques de l’écrivain, les adultes s’amusaient à chercher les références pendant que les enfants s’émerveillaient juste devant tant de playmobils.  

Dédicaces des auteurs

Les Utopiales sont toujours le lieu idéal pour rencontrer des grands noms de la littérature fantasy/Science Fiction. On peut y faire dédicacer les livres achetés sur places ou ceux qui trônent sur notre table de chevet depuis des années. J’ai pu rencontrer Patrick Couton, traducteur des Annales du Disque-Monde. Cet homme pas son travail m’a fait connaître Pratchett, à partir de là, je lui dois milles remerciements ! 

Tous les ans le Festival installe une grande librairie au rez-de-chaussée. C’est ici que les auteurs font leurs séances de dédicaces mais également l’Endroit pour se fournir en œuvres littéraires de l’Imaginaire. C’est un plaisir de déambuler au milieu de tous ces ouvrages et souvent de dénicher le titre qu’on cherchait depuis longtemps.

Projections

Le festival est aussi réputé pour ses projections de films et courts métrages. Plusieurs de ces derniers étaient d’ailleurs en compétition. A la fin des projections, le public est sollicité pour voter pour le court métrage qu’il a préféré. Plusieurs prix sont d’ailleurs décernés durant le festival, vous pourrez retrouver tout le palmarès de l’édition 2018 ici. Au niveau des films, plusieurs grands classiques sont également projetés comme Hellraiser 2 et La Mouche par exemple. L’occasion de découvrir ou redécouvrir ces œuvres essentielles du fantastique dans les conditions d’un cinéma.

Vous retrouverez la liste des projections ici, la sélection est toujours de qualité aux Utopiales, on peut le deviner d’un coup d’œil en voyant la foule se presser 20 minutes avant une séance pour être sûre d’avoir une place. 

Le gros morceaux en ce qui nous concerne a été le pôle ludique.

Encadré par l’association Ludinantes (qui va organiser le premier festival Nantais de jeux de société ! On y sera !), le pôle ludique est divisé en deux lieux, tout l’étage -1 lui est consacré avec des dizaines de tables, et un espace au rez de chaussée. Au niveau -1 on y retrouve beaucoup de jeux en démo présentés par la boutique Sortilèges, des jeux différents pour des publics différents, passant d’un Orbis, par un Planet, Les Montagnes Hallucinées, un Jurassic Snack mais aussi des jeux de figurines, des wargames, du Bloodbowl ou bien X-Wing.

Tout le fond de la salle, agrandie cette année, était consacré aux jeux de rôle. Beaucoup de thèmes et d’ambiances opposées mais toutes réunies autour des aventures procurées par les maître du jeu présents sur place.

On a pu voir des peintres donner vie à des figurines et nous rappeler cruellement que nous sommes incapables de colorier un dessin sans dépasser des traits… Je vous admire autant que je vous jalouse… Si jamais quelqu’un veut peindre mes figurines d’Assaut sur l’Empire, je suis preneur !

Quelques créateurs sont venus montrer leurs prototypes et proposaient d’essayer leurs créations, malheureusement pour nous à chaque fois que nous passions, les tables étaient prises et nous n’avons pas pu essayer les possibles futurs hits de demain. Mais c’est très bon signe pour les auteurs !
S’ils nous lisent, qu’ils n’hésitent pas à nous contacter ! 😀

C’est ici aussi que se déroule la nuit ludique. Un événement rassemblant, jeux de rôle, GN, et jeux de sociétés en tout genre à partir de 21h jusqu’à tard dans la nuit, les aficionados du ludique se retrouvent pour une soirée où les jets de dés sont rois.

Un peu plus sage, l’espace situé au rez de chaussé est l’endroit où des éditeurs présentent leurs jeux. Nous avons pu apercevoir Cocktail Games qui présente Twin it ou son indémodable Jungle Speed mais également Profiler et une version géante de Plouf Party.

mais aussi les éditions Lui-Même qui organisaient des sessions de loup garous en plus de présenter leur nouveauté SnowTime mais aussi les classiques, Skulls et Dolores. Nous ne nous sommes pas arrêté longuement sur les éditions Lui-même, le temps étant limité et surtout nous allions les voir la semaine suivante dans un petit festival Ludique du côté de Saint ViaudNous vous en parlerons bientôt ! On a quand même pris le temps de faire une partie de Dolores pour le découvrir 😉

Bombyx était aussi présent lors de cette édition avec Imaginarium et Décrocher la lune. Nous n’avons pu jouer qu’à décrocher la lune tellement l’attente pour Imaginarium était importante. Dommage dans un sens, mais nous avons passé un excellent moment sur Décrocher la lune! ce jeu d’adresse ravira aussi bien les enfants que les parents, les échelles enchevêtrées donnent à chaque fois des sculptures qu’on croirait impossibles au premier regard. La thématique onirique est très bien retranscrite mais entre adultes la compétition prend le pas sur le rêve ! On cherche à déceler la moindre erreur des adversaires et on s’en amuse autant que l’on s’émerveille devant les concepts d’architectures qu’on arrive à inventer pour que tout tienne en place.

Un bon jeu d’adresse pour toute la famille !

Nous avons assisté à quelques rondes du tournoi Destiny organisé par Asmodee, malheureusement nous n’avons pas pu voir le match final, pris par une conférence. Le jeu suit sa route en devenant de plus en plus riche au fil des extensions.

L’éditeur avec qui nous avons passé le plus de temps, c’est Bragelonne, le petit nouveau dans le monde ludique. Ayant déjà sorti plusieurs titres comme Assassin’s Creed, Olive et Tom et Safari Go, nous connaissions déjà un bout de catalogue mais nous étions intéressé par leurs prochaines sorties. Nous avons passé pas mal de temps avec l’animateur présent (Coucou Manu !), profitant des moments de creux pour essayer tout leur catalogue à venir.

Nous avons commencé par un jeu qui annonce la volonté de Bragelonne de percer dans le milieu ludique : Cult, issu d’un kickstarter de Cryptozoic Entertainment où vous devez mener votre religion aux sommets en récoltant un maximum d’adeptes et d’influence. Le jeu est un mélange de pose d’ouvriers, de placement et de majorité. On a énormément apprécié le jeu et on compte bien vous en reparler prochainement !

Deuxième jeu que nous avons pu essayer Nightmarium, un jeu de construction de monstres, le premier qui réussi à construire 5 monstres remporte la partie. A chaque monstre complété on applique les pouvoirs que l’on a réussi à insuffler dans notre créature. Le jeu est un clairement un jeu de coups bas permanents, sa thématique et sa direction artistique en fait un jeu plus destiné aux enfants mais dès les premiers tours on comprend que la mécanique du jeu est bien de faire les pires crasses aux adversaires pour détruire leurs monstres. Là encore, on vous en parle très bientôt !

Nous avons enchaîné avec un deckbuilding original : La Vallée des Marchands. Vous devez constituer un étalage devant vous avant vos concurrents. Chaque peuplade à son pouvoir spécifique et sa façon de jouer, le potentiel de combo est très intéressant et même si on est loin de la nervosité d’un Star Realms, la partie est très agréable et on se prend vite au jeu. La direction artistique très manga et le thème loin des aspects guerriers des autres deckbuildings en fait une porte d’entrée pour initier des joueurs au style.

Troisième jeu que nous avons pu essayer, Cthulhu l’avènement, chez Bragelonne ils savent comment traiter le Grand Ancien! Le livre illustré par François Baranger en est la preuve, on a d’ailleurs hâte de voir sa vision des Montagnes Hallucinées ! Dans ce jeu de cartes pour 2 joueurs, vous devrez gagner en ayant le plus haut nombre d’adorateurs. Il faudra réaliser des suites ou des concordances dans vos adorateurs pour déclencher des effets via des artefacts et des monstres. Les Grands Anciens sont de la partie et déclencheront des effets puissants. Le style BD fait penser aux œuvres pop des années 80, on adore s’attarder sur les monstres, les villes et les Grands Anciens pour apprécier le coup de crayon.

Dernier jeu mais pas le moindre Gogyo, vous devrez compléter votre maîtrise des arts martiaux en vous emparant de 5 pions représentant les 5 mouvements de bases : Feu, Terre, Eau, Vent et Chaos. Le jeu est une un mélange de placement et de coups fourrés, si le thème du jeu peut paraître zen, les cartes actions qui permettent de pourrir les adversaires sont nombreuses et rendent le jeu très interactif, on passe autant de temps à se demander comment faire pour entraver la progression des autres que d’avancer soi même, exactement le type de jeu qu’on adore chez Pixel Adventurers. Le jeu n’était qu’a l’état de prototype mais la mécanique est là et est déjà excellente ! 

Nous vous parlerons en détails de ces jeux dès que nous aurons l’occasion de mettre la main sur un exemplaire et fait plusieurs parties pour en parler correctement ! 

Au final ? 

Les Utopiales sont encore et toujours un festival pour les amoureux de la science fiction et de l’imaginaire. Entre les invités de choix, la programmation riche et variée, une organisation magnifiée par des bénévoles souriants et des espaces ludiques, c’est LE festival qu’il faut faire pour apprécier toute la richesse et toute la passion qui se dégage du palais des congrès le temps de ces 5 jours dédiés à la magie de l’intelligence humaine.
Chaque édition nous transporte et nous ouvre de nouvelles perspectives de réflexions. Nous n’avons pas été déçus une fois encore, c’est avec plaisir que nous reviendrons l’année prochaine pour nous émerveiller à nouveau.

 

Zombicide Green Horde – Mettez vous au vert!

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Salut les Chasseurs de zombies! La nouvelle extension/stand Alone du jeu culte Zombicide vient d’arriver et c’est l’occasion de se (re)plonger dans cet univers de chair en décomposition plastifiée! Personnellement je ne connaissais Zombicide que de nom et n’avait fait qu’une (extrêmement) courte partie sur le tout premier jeu. C’est donc une découverte pour Younz et moi de ce titre encensé par la critique. On a récemment replongé dans les gros jeux de figurines avec Village Attacks, on continue sur notre lancée avec Zombicide Green Horde. Ce jeu de Nicolas Raoult, Jean-Baptiste Lillien et Raphaël Guiton, édité en France par Edge, est jouable de 1 à 5 joueurs pour des parties avoisinant l’heure et de mie de jeu.

Petite mise au point sur les extensions de Zombicide. Le jeu de base se déroule dans un univers contemporain et a eu une extension Stand Alone baptisée Black Plague qui prenait place dans un univers médiéval fantastique. Green Horde, dont nous allons parler aujourd’hui est également jouable seule mais également une extension pour Black Plague, vu que les deux s’inscrivent dans la même temporalité.

Tranchons Entrons dans le vif du sujet

« Cela faisait deux ans que nous combattions les orques sauvages quand l’épidémie zombie s’est abattue sur le royaume. Ayant épuisé leurs ressources, nos adversaires vinrent piller nos fermes pour éviter la famine. Ils combattaient comme les bêtes affamées qu’ils étaient devenus et nous leurs rendions coup pour coup. […] Lorsque les orques réapparurent, ils aaient changé. »

Pour cette nouvelle boîte, les zombies ne seront plus humains mais orcs!

Heading For Decapitation

Au niveau du matériel, on voit au premier coup d’oeil que CMON, Edge et Guillotine Games ont de l’expérience dans ce type de jeux et ont mis le paquet. N’ayant eu qu’une brève expérience sur le Zombicide original, j’ai été surpris par l’évolution du matériel de jeu et en particulier de la fiche personnage (je le découvre avec cette version mais c’était déjà le cas dans la version Black Plague). Exit la fiche cartonnée et place au plateau en plastique. Les nombreuses versions du jeu ont été mises à profit pour proposer une interface super ergonomique aux joueurs. On peut y placer la carte Personnage au centre, une carte objet de chaque côté symbolisant les objets en mains gauche et droite. Les pistes de points de vie et de compétences sont perforées sur le plateau et on suit l’avancement grâce à des petits pions en plastique. La piste d’expérience à son propre curseur mobile, bien plus pratique que le cube à déplacer le long de la fiche cartonnée du Zombicide premier du nom. L’inventaire est symbolisé par des cartes que l’on peut placer verticalement sur le plateau, c’est vraiment pratique et agréable à l’usage.

On a ensuite pas mal de cartes (finition toilée), de jetons carton (en punch dense et épais), 6 dés, très basiques… ils dénotent un peu avec le reste du matériel mais le gros du jeu est dans les figurines!

Superbe qualité avec les figurines de ce Zombicide Green Horde. La sculpture est fine, détaillée et dynamique. En ce qui concerne la réalisation, là encore c’est un sans faute. Il n’y a quasiment aucune ligne de modelage sur l’ensemble des figurines. On a des figurines de toutes les tailles la plus impressionnante étant le trébuchet.

Le livret de règles est impressionnant mais propose 10 scénarios à la fin, donc pas de panique. Tout est rangé dans une grosse boîte comme sait les faire Edge, mais chaque chose a sa place et le rangement est bien pensé. On a tout d’abord une petite boîte contenant tout le matériel plastique, les figs sont rangées dans des plateaux thermoformés. Et ensuite, en dessous, les tuiles de jeu.

Chopping Spree

La mise en place du jeu se fait en suivant l’installation imposée par les scénarios. Le plateau de jeu est composé de grosses tuiles carrées, assurant une installation rapide. On place ensuite les jetons d’apparition de zombies et les objectifs de mission. Les joueurs choisissent leurs héros et leur équipement de base et la partie peut être lancée.

Zombicide est une expérience entièrement coopérative, tous les héros sont dans la même équipe. Les Héros vont devoir arpenter les zones de jeu à la recherche des objectifs à accomplir et surtout faire face à des hordes de zombies sans cesse grandissantes et plus fortes.

Les héros ont plusieurs actions par tour pour parvenir à leurs fins. Allant de l’attaque à la fouille de pièce en passant par l’ouverture de porte, le panel est large.

Mais rien n’est simple dans Zombicide ! Après la phase des joueurs, c’est au tour des zombies d’agir. Ceux présents sur le plateau avancent ou attaquent et on en fait apparaître de nouveaux sur les points d’invasion, en même temps on en met un du même type de côté pour constituer la Horde. Certaines cartes invasion font apparaître la Horde sur le plateau. C’est une véritable marée de chair en décomposition qui déferle sur vos héros.

On retrouve une grande composante RPG dans Zombicide. En éliminant les zombies, les héros prendront de l’expérience et gagneront des niveaux. Ils deviennent plus puissants et pourront ainsi débloquer de nouvelles capacités. Le niveau de la Horde de zombies est basé sur celui du héros le plus haut, il ne faut pas en laisser un faire tout le travail et les autres à la traîne niveau XP sous peine de voir tout le groupe se faire dévorer… C’est une erreur que nous avons commise, et qui nous a été fatale, mais on a comprit la leçon 😉

Pour continuer sur l’aspect RPG, les héros pourront acquérir de l’équipement, de plus en plus fort au cours de leurs aventures. Il faudra gérer les objets équipés et l’inventaire, personnellement j’aime beaucoup cette mécanique. Les scénarios peuvent être rejoués différemment en variant les héros et leurs capacités.

Dragged Through The Mud

Le principe de base du jeu reste inchangé, mais Green Horde apporte tout de même son lot de nouveautés.

Le Trébuchet fait son apparition. On le remarque directement avec sa figurine imposante mais en jeu il se distingue également. Cette arme de siège a une puissance de feu redoutable et est un des deux seuls moyens (avec le feu du Dragon) d’éliminer une Abomination dans Green Horde. Il n’y a pas d’arme équipable par les héros faisant les 3 dégâts requis pour venir à bout de l’Abomination dans cette extension. Le trébuchet peut également tirer hors du plateau de jeu pour réduire les effectifs de la Horde avant qu’elle n’entre en jeu

Et autre nouveauté de Green Horde, en restant dans la thématique du vert, les haies. Ces obstacles végétaux permettront aux héros de se cacher derrière et ainsi gagner un peu de temps face à la marée verte qui se déverse dans les ruelles de ce village médiéval. En parlant de villages et de campagne, certaines zones sont inondées, et gênent la progression des héros, leur demandant d’avantages d’actions pour se déplacer.

Un point important à souligner, le jeu n’est pas simple. Il faudra faire preuve de stratégie, d’anticipation et de persévérance pour parvenir au bout des 10 quêtes du livret. Parfois l’aléatoire ne sera pas avec vous, c’est un point qui peut déplaire à certains joueurs. En revanche les amateurs de défis relevés trouveront leur compte dans cette nouvelle itération de Zombicide!

Dead But Walking

Au niveau de la direction artistique, on est encore en présence de choses très réussies. Dans un univers d’Heroic Fantasy, les personnages sont charismatiques, détaillés et ont un aspect comics, qui accentue des traits de caractère. On retrouve le barbare torse nu et musculeux avec la mâchoire carrée, les zombies dans des poses dynamiques mais parfois presque grotesques. Les grands plateaux sont bien illustrés mais restent tout de même lisibles en jeu. Il est agréable de voir notre petite troupe de valeureux héros évoluer dans les environnement ruraux représentés sur les tuiles Terrain. Les joueurs qui peignent leurs figurines trouveront l’inspiration avec pas mal d’artworks disséminés tout au long du livret de règles et sur la boîte.

Conclusion

Zombicide Green Horde reprend bien évidemment les bases du système de jeu Zombicide. Il a l’avantage de pouvoir être joué seul ou bien en extension de Black Plague. On retrouve ce qui a fait le succès de la licence : une aventure coopérative dans laquelle les héros devront affronter une horde de zombies dévastateurs et un challenge relevé. Cette fois-ci, on s’attaque aux Orcs pour changer des cibles habituelles. Les apports de cette édition comme le trébuchet et les haies ne révolutionnent pas le jeu mais sont assez importante et agréables pour être soulignées. La coordination et la coopération entre les joueurs sera toujours le fer de lance d’une partie. Si un joueur se prend pour Conan et décide de tout détruire sur son passage, sa puissance augmentera en même temps que celle de la horde.Mais pas celle de ces camarades qui restera à un niveau plus faible et qui généralement les conduira vers une mort certaine. Et vous aussi par la même occasion…
Soyez plus malins que les zombis ! Ils sont morts après tout, ça ne devrait pas être si compliqué… C’est ce que l’on peu croire tant que la horde ne s’est pas déchaînée… 

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 1 à 5 joueurs
Durée d’une partie 60-120 minutes
Editeur Edge
Prix 99 €

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