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[KS] DIG – Dans le monde il y a deux catégories de personnes…

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digSalut les excavateurs, le monde se divise en deux catégories de personnes… Ceux qui ont pledgé DIG et les autres… Heureusement pour vous, DIG est de retour sur Kickstarter ! Premièrement pour présenter son extension : Dragon mais également pour proposer un réédition du jeu de base.

Commençons par vous présenter le jeu de base, DIG.

Créé par Julien CHARBONNIER et édité par sa société Mangrove Games, DIG est un jeu de “Stop ou Encore”, comme Diamant ou La Légende du Cerisier qui fleurit tous les dix ans. La mécanique de base est la suivante : Dois-je continuer dans ce choix pour maximiser mes gains et risquer de tout perdre ou mettre à l’abri ce que j’ai durement acquis jusque là.

La première campagne de DIG, faite en mars 2017 fut couronnée de succès avec un objectif à plus de 200% et plus de 400 jeux précommandés pour un total de 13 732 € récoltés sur un objectif initial de 6 000 €.

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Attardons nous un peu sur le jeu : DIG porte bien son nom car votre principal objectif va être de creuser des galeries dans une colline pour y dénicher les trésors enfouis et surtout les gemmes qui lui apporteront la victoire. Dans cette entreprise, vous devrez vous entourer de compagnons qui contre un salaire accepteront de vous rejoindre et de vous apporter leur aide grâce à des compétences spécifiques.

Les joueurs, de 2 à 4, doivent choisir entre creuser peu de galeries de plus en plus profondes pour engranger rapidement des gemmes avec le risque de tomber sur des pièges, des éboulements et ainsi tout perdre ou diviser leurs efforts avec plusieurs galeries qui si elles rapportent moins de gemmes, seront des pertes moins dramatiques si elles s’effondrent.

DIG à un choix graphique très marqué : le Pixel Art. Rappelant les beaux jours des consoles 8 bits, le graphisme des cartes reste simple et compréhensibles, les compétences des Recrues et Compagnons sont représentées par une iconographie simple à comprendre qui facilite la lecture des cartes.

Concernant ce reprint du jeu, des petits changements ont été effectués, au niveau de la règle, quelques imprécisions ont été corrigées et des ajustements ont été effectués, modifiant des cartes et retirant certaines pour équilibrer au mieux le jeu.

Une partie des Strech Goals débloqués l’année dernière sera inclue dans cette réimpréssion. Les anciens contributeurs peuvent télécharger le nouveau livret de règles mis à jour gratuitement.

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Concernant l’extension Dragon, elle permet d’avoir une nouvelle pile nommée “Trésor du Dragon”, dans cette pile, des joyaux, des trésors et votre avarice. Vous aurez la possibilité de tirer autant de cartes que vous le souhaitez, mais prenez garde, le Dragon sommeille et si vous tombez dessus, vous perdrez tout !

De nouveaux compagnons pourront être recrutés, Les Spécialistes, qui comme leur nom l’indique, sont spécialisés,elles travaillent seules mais apportent 2 gemmes à la place d’une.

De nombreux SG sont promis par l’auteur et vu la générosité de la première campagne, on ne peut qu’être rassuré sur ce point.

La seconde campagne a commencé le 24 avril à 17h, c’est tout frais et pour un tarif raisonnable (27€ hors frais de port) vous repartirez avec le jeu de base ainsi que l’extension.

[Test] Hero Realms – Simple reskin de Star Realms ?

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Hero RealmsSalut les Héros, aujoud’hui on va vous parler de la dernière sortie de Iello : Hero Realms !

Hero Realms c’est le dernier né de Darwin Kastle et Robert Dougherty, les deux sont des champions de Magic The Gathering qui se sont associés pour créer la maison d’édition White Wizard Games, on sent l’influence de leur jeu de prédilection, ils sont également les créateurs d’Epic et de Star Realms.

Dès que l’on connait cette histoire, on ne peut s’empêcher de noter la ressemblance des noms de Star Realms et de Hero Realms, laissant penser à une affiliation voir un reskin.

Et on aurait tout à fait le droit de le penser car Hero Realms ressemble énormément à Star Realms mais n’est pas la copie conforme de ce dernier. Le jeu apporte son lot de nouveautés et il serait dommage de passer à côté.

Les similitudes :

Pour ceux ayant déjà lu notre test de Star Realms ou tout simplement pratiqué le jeu, vous allez vite vous trouver en terrain connu ici.
On reprend le principe de deckbuilding, chaque joueur commence avec 10 cartes dans son deck, à chaque tour il en pioche 5 qui lui permettent d’avoir de l’or en main ou de faire des dégâts.

L’Or permet d’acheter des actions, objets et champions qui lui apporteront or, puissance de combats et d’autres capacité (piocher une carte, faire défausser l’adversaire, se soigner, etc…)

Chaque carte achetée va dans la défausse du propriétaire, quand votre deck est vide, vous prenez la défausse, vous la mélangez et elle devient votre nouveau deck. Ce dernier se construisant selon vos choix d’achat de cartes.

La Puissance de combat permet d’infliger des dégâts à l’adversaire et à ses champions. Le joueur qui met ses adversaires à 0 points de vie remporte la partie.

Les actions et objets fonctionnent de la même façon que les vaisseaux dans Star Realms, après les avoir joué, vous les défaussez. Les champions quant à eux ont les mêmes mécaniques que les bases, ils restent en jeu et peuvent vous apporter des ressources à chaque tour. Certains champions ont un bouclier noir et la notion “Garde” cette mention signifie qu’ils doivent être traité comme les avants postes de Star Realms. Pour ceux n’ayant pas joué à ce dernier, les avants postes sont des bases qu’il est obligatoire de détruire en premier pour pouvoir infliger des dégâts à son adversaire où à ses autres bases/champions.

Les Factions

Nous avons à nouveau 4 factions dans le jeu, elles reprennent les couleurs de Star Realms : Rouge, Bleu, Vert et Jaune. Le Jaune tire énormément sur le Blanc, on suppose que c’est un clin d’œil à nouveau à Magic.

Ces 4 factions ont des tendances différentes qu’il faut connaître pour orienter son jeu dans la bonne direction :

  • La faction de Nécros (Rouge) : Culte vénérant la Mort et les démons, très axée sur les dégâts, elle permet de sacrifier des cartes de sa main ou de sa défausse pour épurer son jeu à la manière du Techno-Culte
  • La faction de la Guilde (Bleu) : C’est la faction des commerçants, si vous cherchez à avoir un gros pouvoir d’achat pour acheter les meilleures cartes le plus rapidement possible, c’est vers cette faction qu’il faudra se diriger, c’est le pendant de la Fédération du Commerce
  • La faction Impériale (Jaune) : Axée sur les points de vie et la pioche de cartes, pour ce deuxième point elle se rapproche de l’Empire Galactique.
  • La faction Sauvage (Vert) : C’est la force brute du jeu, des dégâts violents qui mettent à mal comme les Blobs.

 

Certaines cartes possèdent une Capacité Allié qui se déclenche uniquement si un autre membre de la même faction qu’elle est présent dans votre espace de jeu.

Néanmoins, si Hero Realms à énormément de ressemblances avec Star Realms comme nous venons de le voir, il a aussi des particularités qui font qu’il ne doit pas être considéré comme un simple reskin médiéval fantastique.

Les différences :

Avec un deck de base, vous ne pouviez jouer qu’à deux à Star Realms sauf règles alternatives bricolées. Avec Hero Realms vous pouvez directement jouer à 4 joueurs.

Hero Realms

Pour compter les points de vie, fini les cartes de points d’unités et de dizaines de Star Realms qu’on avait arrêté d’utiliser car pas assez pratique, ici des compteurs de points bien fichus pour suivre l’évolution de ses points de vie, c’est deux cartes, c’est simple, ça fait le boulot.
D’ailleurs la boîte de base n’est plus le deck classique mais une boîte où l’on peut ranger correctement les cartes et même protégées !
La qualité des cartes est accrue, on se retrouve avec du microtoilage sur les cartes, garant d’une durée de vie et d’une solidité exemplaire !
Ce sont des détails mais c’est un vrai plaisir à utiliser, quand ça évolue dans le bon sens il faut le dire !

Hero Realms

Les illustrations forcément, adieu le vide sidéral, bonjour les Orcs, Vampires, Loups Garous, preux chevaliers et boules de feu ! L’esthétique est plus proche de Epic et les fans d’Heroic Fantasy y trouveront leur compte aisément.

La première différence arrive dès le deck de départ que chaque joueur à en sa possession au début du jeu. Dans Star Realms vous disposez de sept cartes “1 or” et trois cartes “1 dégats”, dans Hero Realms vous partez avec sept cartes “1 or”, une carte “2 or”, une carte “1 dégat” et une carte “2 dégâts”. C’est une petite différence mais qui influence beaucoup le début de partie en le rendant plus nerveux et plus agressif.

De même les gemmes de feu remplacent les Prospecteurs en changeant un léger détail, en sacrifiant un Prospecteur vous pouviez infliger 2 dégâts, c’est maintenant 3. Une fois de plus le jeu est rendu plus agressif.

Une nouvelle mécanique fait son entrée, celle d’engager ses champions pour effectuer leurs actions. Cette mécanique seule n’apporte pas grand chose vu que les champions se dégagent à la fin de votre tour sauf qu’avec les capacités de désengagement des champions de certaines cartes, vous vous retrouvez avec la possibilité d’utiliser deux fois de suite un champion dans un même tour. Une fois encore, Magic a insufflé un peu de ses mécaniques dans Hero Realms.

Mais la différence la plus notable se trouve dans les packs d’extension de héros.

5 packs de Héros sont disponibles Assassin, Archer, Clerc, Guerrier et Sorcier.

Hero Realms

Ces packs viennent changer votre main de départ, vos points de vie et vous donnent des capacités spécifiques à votre classe qui sont présents sur votre aire de jeu dès le début de la partie et ne sont pas mélangées à votre défausse. 

Chaque pack est composé de la même façon :

  • Une carte représentant le héro avec un côté masculin et un côté féminin.
  • Le compteur de point de vie spécifique au héros
  • Des cartes « 1 Or » et Rubis en nombre différent selon le héros
  • Des armes thématiques avec la classe du héros
  • Deux cartes de capacités unique pour chaque héros et qui changeront votre style de jeu et au dos de ces deux cartes, les règles précisant comment jouer le personnage

 

Ces decks de départ changent énormément votre façon de jouer et chacun trouvera son bonheur tellement les stratégies offertes par les différents héros sont différentes. En donnant de nouvelles cartes de deck de départ dans chaque extension, Hero Realms peut être joué à plus de joueurs, si vous achetez le pack complet des 5 extensions et du jeu de base, vous pouvez vous faire des parties à 9 joueurs.

On note une petite mention dans les règles pour jouer les héros : “Les decks de héros peuvent être joués non seulement en un contre un, mais également dans des formats de jeu coopératifs. Partez à l’aventure avec vos amis, exécutez de périlleuses missions et combattez de redoutables boss ! Plus d’information sur le jeu coopératif sur : www.HeroRealms.com/coop

Adorant les jeux en coopération, on a été y faire un tour forcément, la page n’est qu’en anglais mais nous parle d’une extension dédiée à l’aventure et la coopération : Les Ruines de Thandar qui, pour l’instant, n’est toujours pas traduite en français.

En fouinant sur le site de Philibert, on se rend compte que des packs de boss et même des dés sont disponibles en anglais. Promettant une aventure bien plus grande qu’un simple jeu de cartes.

Après avoir questionné Iello à ce sujet, ils nous confirment que les extensions seront traduites en français sans pouvoir nous donner de précision sur la date de parution.
Le côté coopératif et aventure qu’il manquait à Star Realms sera présent et c’est une sacrée bonne nouvelle ! Se défier en combat est un plaisir qu’on ne boude pas mais s’allier pour vaincre des puissants ennemis est un sentiment qu’on adore chez Pixel Adventurers.

Au final :

Hero Realms est bien un reskin de Star Realms dans un univers Héroic Fantasy. Pour les gens n’accrochant pas à l’univers SF, c’est un excellent moyen de découvrir cette mécanique de Deckbuilding qui marche tellement bien qu’on enchaîne les parties sans s’en rendre compte.

Mais ce n’est pas qu’un simple reskin, des petits ajouts font de Hero Realms la version 1.5 de Star Realms, que ce soit au niveau du matériel ou des ajouts de Héros qui donnent de vrais changements aux parties. C’est un plaisir de retrouver un jeu qui est sûrement le jeu auquel j’ai le plus joué en 2017 sous une nouvelle forme et avec assez d’originalité pour le redécouvrir une nouvelle fois.

Aux amoureux de Star Realms, dont nous faisons partie, nous vous conseillons Hero Realms parce qu’il est assez nouveau pour vous charmer par ses petits ajouts et parce qu’il a su garder toute la fluidité de son prédécesseur.
Aux joueurs de Magic, nous vous conseillons de découvrir ce jeu qui vous rappellera votre jeu fétiche dans un format différent.
Aux autres, nous vous conseillons l’un comme l’autre, préférez le thème spatial ou héroic fantasy selon vos affinités, les deux sont bons et vous emmèneront dans des dizaines de parties sans que vous ne vous en rendiez compte.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 dans la version de base
1 joueur en plus par deck de héros
Age conseillé à partir de 12 ans
Durée d’une partie 20 minutes
Auteur Darwin Kastle et Robert Dougherty
Illustrateurs Vito Gesualdi, Randy Delven, Antonis Papantoniou
Éditeur Iello
Prix 18 € le jeu de base
4 à 9€ pour les extensions
Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

[Test] Professeur Evil et la Citadelle du Temps – Ocean’s 5 ?

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Salut les voleurs, nous allons vous parler d’un jeu original qui mêle le Steampunk à l’ambiance de films de braquages : Professeur Evil et la Citadelle du Temps. Si vous aimez ces univers, il y a de fortes chances que ce jeu vous séduise, mais y a-t-il quelque chose derrière cette jolie esthétique? C’est ce que nous allons voir tout de suite !

Professeur Evil et la Citadelle du Temps est un jeu de Matthew Dunstan et Brett J. Gilbert (Fairy Tile), illustré par Biboun et édité par Funforge. Il propose à une équipe de 2 à 4 joueurs de s’infiltrer dans le manoir du Professeur Evil dans des parties allant de 30 à 60 minutes selon le nombre de joueurs.

Dit comme ça, on a l’impression qu’on nous propose d’incarner les méchants et que le Professeur porte mal son nom. Et bien les apparences sont trompeuses, tous les joueurs incarnent des aventuriers en quête de justice alors que le Professeur Evil sera uniquement géré par des lancés de dés, ce qui en fait un jeu 100% coopératif. Pour la petite histoire, le Professeur Evil est un vil scientifique (avec un nom pareil on s’en doutait…) qui a créé et utilisé une machine à voyager dans le temps afin de s’emparer des plus belles reliques et œuvres d’art de l’Histoire. Il a entreposé toutes ces magnifiques pièces dans son manoir qu’il a méticuleusement piégé pour s’assurer de les garder, mais c’était sans compter sur l’ingéniosité de votre petite équipe!

Chaque joueur incarnera un personnage (parmi cinq) avec ses propres atouts et capacités qui vous permettront de mener votre quête à bien. Pour sortir victorieux d’une partie de Professeur Evil et la Citadelle du Temps, vous devrez voler quatre reliques avant que le Professeur n’en sécurise quatre.

Les reliques sont disposées aléatoirement en début de partie, ainsi que des pièges allumés et éteints. Chaque relique est représentée par un jeton de couleur sur le cadran au centre du plateau de jeu, tout comme le Professeur. Lorsqu’il rattrapera un de ces jetons sur le cadran, il sécurisera la relique en question. De votre coté, pour les subtiliser au scientifique, vous devrez désactiver tous les pièges indiqués sur la tuile de l’artefact et vous rendre dans la pièce ou elle est entreposée.

Chaque joueur dispose de trois actions par tour parmi ces quatre :

  • Déplacement d’une pièce à une autre
  • Ouvrir une porte
  • Désamorcer un piège
  • Sécuriser une  relique

En plus de ça, chaque personnage à un petit deck de cartes actions spécifiques. Chaque personnage à sa spécialité :

  • Nathan Goodspeed est un spécialiste des mouvements
  • Destiny Bradshaw est une spécialiste des relances de dés
  • Edward Wyre est un spécialiste des pièges
  • Irène Elder est une spécialiste du temps
  • Leeroy Johnson est une combinaison de Edward Wyre et Destiny Bradshaw

A chaque tour, vous en piochez deux et en jouerez une selon l’effet qui vous arrange le plus à ce moment là. Les deux cartes sont mises dans la défausse quand la pile est vide, on mélange la défausse et on recommence.

Dernière petite particularité, les personnages ont également une tuile que vous pourrez retourner quand le pion du Professeur s’avance à 3h et 9h sur le cadran central. Au dos de cette tuile, une capacité permanente (tant que la tuile est retournée), comme ne plus avoir à utiliser d’action pour ouvrir une porte, et une action très puissante mais qui vous demandera de retourner la tuile personnage après utilisation, et donc de vous passer de l’effet permanent pendant un moment.

Après le tour de chaque joueur, il faudra lancer les dés du professeur. Ces dés auront des effets variés :

  • Faire avancer le pion du professeur sur le cadran central,
  • Déplacer le pion professeur dans sur le plateau, réactivant les pièges et fermant les portes à son passage,
  • Faire avancer vers lui les jetons Relique du cadran.

C’est comme ça qu’est gérée la progression du Scientifique, basée sur l’aléatoire. Le hasard sera votre plus grand ennemi et chaque lancé de dés sera une épreuve qui mettra vos nerfs à rude épreuve !

Le jeu est réputé difficile, et ce n’est pas usurpé, mais dans l’ensemble il est bien équilibré. Evidemment si la chance n’est pas avec vous sur des lancés de dés la partie sera compliquée.. mais rien n’est perdu non plus (on en a fait l’expérience sur quelques parties). Mais c’est au travers de cette exigence que Professeur Evil et la Citadelle du temps révèle ses principales qualités, à mon sens : la coopération et les échanges entre joueurs. La communication est omniprésente au sein du jeu et chacun partage ses idées sur les stratégies à adopter pour dérober les Reliques le plus rapidement possible. L’optimisation des déplacements et des actions est au cœur du jeu. Pendant nos parties tout le monde a été pris par cette “nécessité” de communiquer et ça a été un vrai plaisir. Si chacun fait son petit bout de chemin dans son coin, vous aurez très peu de chances d’empêcher le Professeur de sécuriser ses quatre reliques avant vous.

En ce qui concerne le matériel j’ai été très surpris, et dans le bon sens. Le plateau est grand (quatre fois la taille de la boîte) et magnifiquement illustré. Le découpage en pièces du manoir avec chacune sa fonction/illustration est très réussi. Les cartes de personnages, lieux et leurs tuiles sont elles aussi bien illustrées, de bonne taille et de qualité. Pas de figurines dans ce jeu, mais des Stands à l’effigie du Professeur et des héros. Ils ont une taille correcte et ont le mérite de rendre les personnages identifiables d’un seul coup d’œil, là ou des figurines (non peintes) auraient pu brouiller la compréhension et faire monter le prix du jeu. J’ai beaucoup aimé les dés, avec leurs motifs gravés, qui assurent donc une meilleure durée de vie.

Professeur Evil et la Citadelle du Temps nous à séduit de bout en bout. De l’ouverture de la boîte et la découverte de son matériel de toute beauté jusqu’à la fin des nombreuses parties que l’on a faites. Son gameplay coopératif est pour nous le meilleur argumentaire pour ce jeu, si vous voulez jouez de 2 à 4 en vous creusant la tête pour déterminer la meilleure stratégie tout en ne redoutant pas le terrible hasard des dés qui peuvent détruire toute votre préparation, vous obligeant à revoir tout depuis zéro, vous avez en main le jeu parfait pour des soirées qui se révèlent aussi gratifiantes que frustrantes selon que vous gagnez ou non vos parties.

Néanmoins si vous êtes réfractaire au hasard des dés, Professeur Evil et la Citadelle du Temps risque de ne pas vous amuser et d’être une source de frustration.Cette tension induite par le chaos des dés a été pour nous une tension bienvenue pour donner au jeu une pression constante où tout peut basculer à chaque fois que le Professeur joue.

Pour tout vous avouer, c’est un de nos coups de cœur et on y joue beaucoup trop, c’est de la faute de ce jeu si on a du retard sur les articles !

Récap de la Rédac

Nombre de joueurs De 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie 30 à 60 minutes
Editeur Funforge
Prix 35€

Mary Skelter 2 un long trailer et beaucoup d’infos sur son univers

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Compile Heart à publié ce jour un trailer de 9 minutes pour Mary Skelter 2, la suite de Mary Skelter : Nightmares sorti sur PS Vita en septembre 2017 en Europe. Par contre, exit la Vita pour ce nouvel épisode, il est prévu exclusivement sur PS4 pour le 28 juin au Japon.

Ce long trailer nous présente en détails les personnages principaux, des combats, des phases d’exploration… Un bel aperçu de ce Dungeon Crawler coloré et intriguant.

Pour les amateurs du titre ou du genre, voici quelques détails supplémentaires sur le jeu et son lore (attention les paragraphes suivant spoileront des éléments du premier épisode!) :

Mary Slekter 2 prend place dans le même univers que le premier opus, on y retrouve Jail, la prison vivante du premier épisode. Jail est un organisme vivant qui est apparu soudainement et a fait s’écrouler le sol de la ville. Il a créé une prison géante à 666 mètres sous la surface, avec des murs d’enceinte si raides et périlleux qu’il est impossible pour les gens d’en sortir. Jail possède une tour en son centre, qui semble s’agrandir. Les gens considèrent cette tour comme leur seul espoir de s’échapper.

Jail a créé de multiples zones ressemblant à des prisons, et on dit que chaque zone abrite quelque chose qu’on appelle un « noyau ». Chaque zone est également remplie d’étranges geôliers monstrueux appelés « Cauchemars ».

Les Blood Maidens :

Un groupe rare de filles nées en prison, au sein de Jail. Elles possèdent des prouesses physiques au-delà des capacités des êtres humains normaux, et emploient une grande variété de pouvoirs spéciaux. Ces filles ont toutes des noms tirés d’histoires anciennes et de contes populaires, mais le raisonnement qui les sous-tend est un mystère…. Bien qu’elle ne soit pas vérifiée, l’existence d’un « Blood Youth » est également très possible.

Le quartier libéré d’Hamelin : 

Une base d’actions où vivent Tsuu, la Petite Sirène, Mamoru et d’autres. La base a été construite en utilisant le métro, et était à l’origine où Hamelin vivait. C’est ainsi que Hamelin lui a donné le nom de « Hamelin Liberated District ».

Les personnages :

Cinderella (Cendrillon), doublée par Asami Imai : 

Une jeune Blood Maiden qui a disparu quand Tsuu et les autres étaient très jeunes. Certains la soupçonnent de meurtre. Elle reste très énigmatique et il ne faut pas se fier à son apparente fragilité.

 

Red Riding Hood (Le petit Chaperon Rouge), doublée par Rumi Ookubo :

La première Blood Maiden découverte par la Dawn Liberation Force. C’est pourquoi, en tant que sœur aînée des Blood Maidens au sein de Dawn, elle veille sur les autres Blood Maiden – parfois héroïquement, parfois de manière insensible.

Alors que les interventions de Tsuu et de la Petite Sirène gardent son comportement impitoyable sous contrôle, elle pense elle-même qu’ils s’inquiètent trop. Dans l’ensemble, les autres Blood Maidens comptent sur elle.

C’était comme ça jusqu’à cette époque….

Alice, doublée par Asami Imai :

Une fille qui a été emprisonnée dans la zone de la cellule avec Jack. Elle a été secourue par Tsuu et les autres, mais est devenue une Blood Skelter tout en essayant de retourner dans le district libéré.

Elle a un lien très fort avec Jack, qui est devenu un cauchemar, et elle interagit toujours avec lui comme d’habitude, démontrant ainsi sa profonde affection pour lui.

Mamoru, doublé par Ryouta Oosaka :

Un garçon que Tsuu et les autres ont rencontré quand ils se sont perdus dans la grotte souterraine. Alors que ses yeux et son apparence sont quelque peu maléfiques, c’est une personne fiable qui prend soin de ses amis. Il est le premier ami précieux que le Tsuu sans défense et la Petite Sirène font après qu’ils se sont séparés de tout le monde.

Il fait normalement du gardiennage et des petits boulots au Hamelin Liberated District, où Tsuu et les autres sont basés, et est un partenaire fiable qui soutient les Blood Maidens dans les coulisses. Il parle toujours à son ami d’enfance Hikari comme il le souhaite.

Hikari, doublée par Manami Numakura :

Une fille que Tsuu et les autres ont rencontrée quand ils se sont perdus dans la grotte souterraine. Elle a la capacité de faire briller et d’énergiser les gens, comme s’il s’agissait d’éclairer l’humeur en étant tout simplement là.

Elle est habituellement dans le bureau de premiers soins du Hamelin Liberated District, et guérit même les serviteurs Marchen de Hamelin, qui sont négligés par les humains.

Mécaniques de combat : 

Nouveauté : Les deux actions par tour de Tsuu et Nightmare Jack : 

Le protagoniste Tsuu et Nightmare Jack doivent agir pendant le même tour. Cela signifie que vous pouvez agir deux fois en un seul tour. Mais en changeant la combinaison d’actions, la bataille peut prendre une tournure très différente.

Quant aux actions réciproques de Tsuu et Nightmare Jack, allez-vous attaquer les ennemis deux fois de suite avec Tsuu ? Ou purifier les alliés deux fois de suite en utilisant le pouvoir cauchemardesque de Nightmare Jack? Faites le meilleur choix en fonction de la situation !

Nightmare Jack devient fou : « Jack l’Eventreur »

En utilisant des commandes spécifiques pendant la bataille, la conscience de Nightmare Jack sera engloutie par les impulsions meurtrières.

Quand la conscience de Jack entre dans un désordre complet, il se transforme en «  »Jack l’Eventreur » déchaîné. Le Jack transformé revient à sa forme originale lorsque son tour passe, mais devient agressif et commence à attaquer avec sa puissance cauchemardesque indépendamment de l’ennemi ou de l’allié.

Les consciences de Jack et de Tsuu sont liées. Pour cette raison, le Jack déchaîné fait en sorte que le corps de Tsuu recueille une grande quantité d’impuretés. Il y a aussi une possibilité que Tsuu devienne un Blood Skelter le tour après celui de la transformation de Jack en Jack l’Eventreur…. ! Avant qu’il ne devienne Jack l’Eventreur, Tsuu peut apaiser le cœur de Jack en le conseillant !

Le jeu s’annonce aussi intriguant et captivant que le premier, espérons qu’il bénéficie lui aussi d’une sortie occidentale. En attendant, Mary Skelter 2 sortira le 28 juin au Japon sur PS4.

Cosmic Star Heroine arrive sur PS Vita

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Bannière - Cosmic Star Heroine

Il y a un tout petit peu plus d’un mois, Tentacle parlait de l’arrivée de Cosmic Star Heroine sur PS Vita dans une précédente news présentant également le jeu. Et bien c’est chose faite pour l’Amérique du Nord dans un premier temps le 24 avril, donc dans une semaine tout pile!

Cette annonce faite sur la page Kickstarter du jeu, s’accompagne également d’autres informations, notament sur la sortie Européenne du jeu. Elle est en train d’être finalisée et ne devrait donc plus se faire attendre longtemps!

L’actu Kickstarter poursuit sur le caractère cross-buy du titre. En effet en achetant la version PS Vita du jeu, vous bénéficierez du titre sur PS4, et inversement. Mais c’est également rétroactif, si vous possédiez le jeu en version PS4, la version Vita sera automatiquement ajoutée à votre compte lors de sa sortie!

[Test] Penny-Punching Princess

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Bannière - Penny-Punching Princess

Penny-Punching Princess, la dernière sortie sur PS Vita et Switch de NIS America/Europe, est-elle une petite pépite ou à fuir absolument ? On vous raconte ce qu’en a pensé la rédaction dans ce test complet.

Dans ce beat’em up, avec un soupçon d’action-RPG, qui dispose d’une vue isométrique, le capitalisme est roi. Vous incarnez une jeune princesse aidée de son majordome Sebastian qui est un scarabée avec un noeud papillon rouge. La jeune princesse qui ne sourit jamais souhaite récupérer son royaume. Pour cela elle possède l’arme ultime ! Le capitalisme en effet, tout le monde peut être acheté, il suffit d’y mettre le prix.

Voici le speech de base de Penny-Punching Princess !

L’histoire de Penny-Punching Princess 

Capture d'écran 02 - Penny-Punching PrincessL’histoire de Penny-Punching Princess se présente à la fin de chaque segment. Sur fond d’images 2D statiques, les personnages parlent les uns aux autres.

Avec un doublage aux petits oignons, par le grand Hōchū Ōtsuka pour les voix japonaises! 

L’histoire est comme le concept, complètement barrée et une pure création NIS.Gif dialogue - Penny-Punching Princess

Bien qu’on vous proposera de passer les dialogues pour vous concentrer uniquement sur l’action, je n’ai jamais passé aucun dialogue, sauf quand j’ai refait des niveaux.

Il y a longtemps la Princesse a perdu son sourire avec la fortune de ses ancêtres. Après avoir vécu pendant des années dans la misère, la divinité Zenigami lui offre une calculette qui permettra à la Princesse d’acheter ses ennemis mais également d’invoquer des miracles. Avec l’aide de son majordome Sebastian, la Princesse va essayer de reconstruire son royaume.

Le gameplay de Penny-Punching Princess

Comme vous l’avez compris Penny-Punching Princess est un beat’em up où vous allez fracasser des monstres à coups de poing, grâce à vos pouvoirs ou leurs pouvoirs. Les combats se font principalement en petites arènes qui se refermeront sur le long du niveau que vous allez parcourir. Il faudra vaincre tous les monstres pour être libérée. Mais par vaincre, je veux dire qu’ils peuvent aussi rejoindre vos rangs. Car oui vous allez acheter les monstres pour ensuite les utiliser, il en va de même pour les pièges. Chaque monstre et  chaque piège ont un prix, il faudra leur donner la bonne somme pour les utiliser au cours du niveau et également les ajouter à vos citoyens. C’est là où repose tout le principe du jeu et il faut dire qu’il marche très bien.

« J’aime l’argent »

Lorsque vous tapez les ennemis il faudra atteindre le point de  « Break » des ennemis pour leur soutirer un maximum d’argent en tournicotant votre joystick droit. Ainsi avoir plus d’argent pour acheter d’autres monstres ou invoquer des miracles. Miracles qui pourront faire tomber une pluie de météores ou vous ressusciter.

L’ensemble des achats passe par la calculette pour la Princesse mais par pour Isabella. Même si l’utilisation de la calculatrice rend les combats confus car elle occupe une bonne partie de l’écran. L’avantage c’est que l’utilisation du tactile sur la PS Vita est très facile avec le pouce droit.

Avec les monstres que vous allez acquérir, vous allez pouvoir fabriquer des armures qui ont chacunes des pouvoirs spécifiques. De plus elles augmentent votre puissance offensive, défensive et ajoutent des effets passifs comme le poison par exemple. Les pouvoirs de chaque armure sont expliqués dans un mini-tutoriel qui vous permet de vous entraîner mais également qui raconte l’histoire de l’armure !

Il sera aussi possible de fabriquer des statues Zenigami, celles-ci comme les armures utilisent vos citoyens ainsi que de l’argent. Elles débloquent des points d’aptitudes qui vont plus tard vous permettre d’augmenter les caractéristiques de votre personnages telles que la vie, la force, la défense et j’en passe…

Les graphismes de Penny-Punching Princess

Inspirer par les jeux 16-Bits, Penny-Punching Princess est très coloré. Rappelant Criminal Girls 1 et 2, niveau graphisme on y retrouve la patte très spécifique de NIS. Bien que les assets graphiques se répètent un peu et que le swap color soit de mise. Le jeu reste charmant avec un univers propre et un caractère design qui correspond à l’ambiance et au concept du jeu. J’apprécie vraiment l’aspect des monstres et des pièges. Les boss sont gigantesques et prennent quasiment toute la taille de l’écran.

L’avis net et précis ! 

Mon avis est clair et précis, Penny-Punching Princess est un bon jeu. Un bon jeu qui aurai du avoir une version physique sur PS Vita surtout vu son prix sur le PSN Store de 39,99US/EUR. C’est à cause de ce prix d’ailleurs, que le jeu ne va pas trouver son public sur la console de Sony. Le jeu est clairement adapté pour la PS Vita contrairement à la Switch.

Alors il faut le dire directement Penny-Punching Princess est à l’origine un jeu PS Vita. Je pense que c’est pour cela que beaucoup de notes sur la version Switch ne sont pas super haute, en moyenne 5/10. En effet, le jeu est vraiment fait pour la portable de Sony. La calculette est placée directement au bord droit de l’écran parfaitement accessible via le pouce droit. Vu la taille de la PS Vita cela ne pose aucun souci mais sur une Switch qui fait la taille d’une tablette et le poids de la console, difficile de jouer à une main.

Penny-Punching Princess est coloré avec une bonne dose de challenge surtout sur les boss des chapitres 6 et 7. Les monstres sont vraiment choux avec une bonne variété tant dans l’apparence que de leurs pouvoirs. Les pièges sont vraiment tops même s’ils ne sont pas aussi originaux que dans Deception IV.

Un super jeu sur PS Vita ! 

L’univers reste cohérent tout du long avec cependant peu d’environnements qui changent vraiment d’un univers à l’autre. Mais on se laisse embarquer dans le jeu. J’apprécie particulièrement les dialogues, ils sont vraiment drôles avec une bonne répartie entre les personnages. La traduction semble fidèle à la version japonaise avec une bonne adaptation pour le public occidental.

63 000 pour l’armure… OUTCHA!

Néanmoins, vous allez farmer et farmer encore, que ce soit l’argent ou les monstres pour débloquer telle ou telle armure surtout si vous souhaitez Platiner le jeu. Sinon vous pouvez faire quasiment toute l’histoire sans vraiment devoir refaire des niveaux pour obtenir de l’argent ou un monstre.

Ah si une fois! Il vous faut une armure qui peut contenir 10 000 pièces vers la fin de l’histoire. 

BON MAIS SINON ? 

Il faut souligner que le jeu est répétitif. Oui, le gameplay est fouilli avec l’utilisation de la calculatrice qui demande d’avoir les yeux de partout. Je trouve cependant que dans ce bordel constant, le jeu est un challenge continu pour notre esprit de gamer. Oui, j’ai ragé devant le jeu parce que je n’ai pas réussi à acheter tel ou tel monstre ou que je me suis fait tuer en un coup car je ne disposais pas d’un équipement suffisamment puissant. Oui, le jeu est punitif pour un occidental.

Pourtant, je suis complètement rentré dans le jeu. Je ne sais pas si c’est le design ou l’histoire complètement loufoque comme dans The Longest Five Minute, mais j’ai aimé Penny-Punching Princess. C’est un titre fait avec 3 fois rien mais qui fonctionne. Par contre, le prix de 39,99US/EUR est vraiment trop élevé surtout pour une version numérique. Je vous conseille donc d’attendre les soldes et de le mettre dans votre wishlist!

Monster Crown – un Pokémonlike en Kickstarter !

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Monster Crown est un kickstarter qui vient de se lancer et celui-ci fait beaucoup parler de lui. Car en quelques jours il a déjà atteint son financement de 5000$. Financement faible car en fait, le jeu est déjà terminé !

Inspiré des jeux des années 90 de capture et dressage de monstres, de l’exploration du monde accompagné de votre monstre de compagnie, voici l’inspiration principale des créateurs.

Des combats très Pokémon !

Vous l’aurez compris c’est Digimon !
Non, Pokemon !
Digimon je te dis !
Non, POKEMON !
Bref la team que vous voulez…

Le soucis principal pour le créateur, c’est que les monstres qui se reproduisaient, donnaient lieu à une nouvelle espèce où il était dur, voir impossible, de reconnaître les parents. Dans Monster Crown la descendance est un vrai mélange entre les deux parents, qui est totalement la votre, elle ne porte même pas de nom.

Intéressant n’est-ce pas ? Je vous en parle en détail plus bas.

Maintenant voici l’histoire de Monster Crown

Il y a 20 ans, Crown Island (l’île de la Couronne) était dirigée par les sadiques et monstrueux Philosopher Kings(Les Rois Philosophes). Quelque part entre l’homme et la bête, ils ont utilisé la magie noire pour infliger des souffrances et exercer leur tyrannie. Un groupe de jeunes hommes et femmes se leva, renversant les Philosopher Kings pour le peuple.

Maintenant, une jeune femme dangereuse nommée Beth menace de ranimer les Rois et de les ramener sur leurs trônes. Voyagez à travers Crown Island  avec vos compagnons monstres pour mettre un terme à cette intrigue sombre, secrète et d’empêcher le retour de la tyrannie.

Il arrive un jour dans le voyage de chaque héros où ils doivent choisir avec qui s’allier. Votre décision fera-t-elle de vous un Sauveur? Ou un sombre Messie?

Seul le temps nous le dira.

L’accouplement de monstre : 

Lorsque vous multipliez ou fusionnez des monstres dans Monster Crown, le résultat est un véritable croisement des deux parents. Vos créations sont vraiment indépendantes, de nouvelles espèces. L’apparence, la couleur, les mouvements, le type, les statistiques, et même les attaques que le monstre est capable d’apprendre sont tous héritées. Après quelques générations, il sera impossible de dire avec quels monstres vous avez même commencé.

Vos monstres sont votre héritage.

Caractéristique de Monster Crown

  • Plus de 200 monstres à collectionner.
  • Combinaisons innombrables de monstres.
  • Un monde tentaculaire et sauvage.
  • Une histoire profonde et sombre.
  • Un choix pivot qui change radicalement la fin et l’après fin du jeu.
  • Combat en ligne et échanges.

Le jeu devrait sortir sur PC (Windows & Linux), Switch, Android et surtout sur PS Vita ! Comptez 10$ pour avoir le jeu sur la plateforme de votre choix ! Moi je dis oui ! 

[Test] Diamant – Les diamants sont éternels, pas vous!

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Salut les Aventuriers! Vous vous sentez l’âme d’un explorateur? Iello vous propose avec un “petit” jeu intitulé Diamant de vous mettre dans la peau d’aventuriers en quête de richesses. Diamant est un jeu de Bruno Faidutti et Alan R. Moon, pour 3 à 8 joueurs à partir de 8 ans. Les parties durent environ 30 minutes.

Le matériel présent dans la boîte de Diamant est simple mais terriblement efficace. Vous y trouverez huit petits coffres en carton à monter soi-même, les pièces sont simples et les grands enfants que nous sommes ont pris du plaisir à assembler ces petits objets. On a commencé à s’amuser dès le déballage. Viennent ensuite 8 pions explorateurs en bois, les silhouettes sont simples mais quand même plus travaillées que les meeples de base.

Les coffres des huit aventuriers

Diamant est essentiellement un jeu de cartes, on trouvera donc dans la boîte 35 cartes Exploration et 16 cartes Décision. Le jeu s’articule autour d’un petit plateau carré, sur lequel on placera les 5 tuiles Barricade en temps voulu. Mais les avides explorateurs que vous êtes ont noté que l’on parlait de richesses en introduction, soyez rassurés, il y a 100 pierres précieuses (60 rubis et 40 diamants).

Le trésor que renferme la grotte de Tacora

Le but est très simple, et colle vraiment bien avec le thème : en bon explorateur vous avez entendu les rumeurs d’un trésor dans la grotte de Tacora et devrez vous y aventurer de plus en plus profondément pour récupérer un maximum de richesses. Mais attention! Cette grotte renferme bon nombre de pièges mortels. Les plus téméraires, et accessoirement chanceux, rentreront les poches pleines, les autres ne pourront que contempler la fortune des premiers depuis le campement après avoir lâchement fui.

Comment se déroule une partie de Diamant?

Le camp des explorateurs avant le départ

La grotte est un endroit hostile et qui ne sera jamais pareil d’une partie sur l’autre (et même d’un tour à l’autre). Elle est représentée par les cartes  Exploration. Au début du tour, on retourne une carte de la pile, les explorateurs se rendent sur cette carte.

Les cartes explorations sont réparties en 3 types : Les cartes Trésor, avec un nombre de pierres précieuses indiqué dans les coins, les cartes Danger, symbolisant les pièges mortels et les cartes reliques utilisée dans une variante de jeu, nous y reviendrons plus tard.

Une grotte assez hostile

Lorsque les joueurs sont sur une carte Trésor, on partage équitablement les pierres précieuses entre chaque joueurs et on laisse le surplus sur la carte. Par exemple pour une partie à quatre joueurs, sur une tuile rapportant 11 pierres, chaque joueur recevra 2 pierres et 3 resteront sur la salle de la grotte. Les explorateurs placent les gemmes ainsi récupérées à côté de leur coffre.

Les cartes Décision

Après qu’une carte ait été révélée, les joueurs vont secrètement indiquer leur souhait de continuer ou non l’exploration. Chacun des joueurs dispose de deux cartes décisions : une “Sortir” et une “Continuer” avec un dos identique. Les aventuriers poseront devant eux la carte de leur choix face cachée,et elles seront révélées simultanément.

En fonction de leurs choix, l’aventure continuera ou s’arrêtera pour eux. Les joueurs choisissant de stopper l’expédition sortent de la grotte, récupèrent (en se partageant) les gemmes laissées sur les cartes et mettent dans leur coffre leur trésor. Les autres continuent leur exploration, au risque de tomber sur des pièges.

Les pièges de Tacora

Les cartes Danger représentent les pièges mortels de la grotte. Il y à trois cartes de chacun des 5 pièges. Tomber sur un danger n’est pas dramatique, ce n’est grave que si l’on retombe sur le même danger une deuxième fois. Dans ce cas là, les explorateurs courageux mais pas téméraires fuient lâchement la grotte, laissant leurs précieuses découvertes derrière eux.

Et c’est avec cette mécanique simple mais efficace que Diamant arrive à installer une tension chez les joueurs. Au début on avance sans trop de pression dans la grotte mais après les premiers Dangers, ce n’est plus du tout pareil. On est tiraillés entre l’envie de continuer pour récupérer quelques pierres de plus que les autres, au risque de tout perdre et l’envie de sécuriser celles qu’on a pu récupérer. Diamant c’est le “stop ou encore” (comme La Légende du Cerisier qui fleurit tous les 10 ans)dans toute sa splendeur. Les (trop) téméraires s’en mordent souvent les doigts et font la risée des prudents qui ont sauvé quelques cailloux.

Le matériel d’un aventurier

Lors de nos parties, on ne l’attendait pas sur ce terrain là mais niveau communication et échanges entre joueurs c’était le top. Chacun y allait de son petit mot d’encouragement plus ou moins bien intentionné. Un des joueurs à magnifiquement endossé le rôle du petit diable sur l’épaule des autres les incitant à continuer encore et encore jusqu’au piège fatal.

Les cartes reliques

Diamant propose également une variante de règles en tenant compte des 5 cartes Relique du paquet de cartes Trésor. Elles fonctionnent différemment en revanche. Contrairement aux cartes Trésor classiques, elles ne se déclenchent que si un seul aventurier sort de la grotte. Dans ce cas là, en quittant la grotte, il emporte avec lui les cartes reliques qui lui rapportent des joyaux supplémentaires. Si par contre deux joueurs ou plus sortent en même temps, les reliques restent sur le sol de la grotte. Ce petit changement de règle rajoute encore de la tension aux joueurs. Les jeux de regards lorsque cette règle est active sont nombreux, chacun essayant de jauger quand les autres vont quitter la grotte.

Une partie de Diamant se joue en cinq tours, à la fin desquels on compte ce que chaque aventurier a pu sauver dans son coffre, celui qui en a le plus remporte la partie.

Le vernis sélectif, mon péché mignon

En ce qui concerne la direction artistique de Diamant, personnellement je trouve que c’est un sans faute. La boîte reprend la police et la présentation d’un Indiana Jones, preuve de bon goût s’il en est et l’illustration de Paul Mafayon est magnifiquement réhaussée par une touche de vernis sélectif. Les cartes sont belles, l’ensemble est cohérent.

Diamant est, pour moi, une excellente découverte ludique. J’ai plaisir à le sortir régulièrement pour des parties entre copains. Les parties sont simples et rapides, on peut les enchaîner sans problèmes. Avec la tension qu’il arrive à installer entre les joueurs et ses mécaniques simples, Diamant peut être mis entre toutes les mains pour passer de bons moments.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 8 explorateurs
Age conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie 30 minutes
Auteurs Bruno Faidutti, Alan R. Moon
Illustrateur Paul Mafayon
Éditeur Iello
Prix 25 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Punchline arrivera en versions physiques cet été

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Punchline, le Visual Novel développé par 5Pb. sera localisé en Europe et en Amérique du Nord. C’est d’une manière originale que cette annonce est arrivée, en effet, dans les boîtes de Gal Gun 2, qui doit paraître demain, un petit insert annonce la localisation pour cet été de Punchline. Le jeu devrait être distribué par PQube.

De plus, le jeu est listé, sur le site de GameStop Irlande, en boîte pour Playstation 4 et PS Vita. Une excellente nouvelle pour les amateurs de Visual Novels et les collectionneurs de la portable de Sony, qui ont de moins en moins de titres à se mettre sous le dent.

Synopsis de Punchline :

S’il voit des sous-vêtements, l’humanité sera détruite ! Punchline est le dernier Visual Novel des créateurs de Zero Escape et de la série Science Adventure (Stein’s Gate entre autres) ! Incarnez Yuuuta Iridatsu, un lycéen qui s’évanouit à la vue d’une culotte. Après avoir été coincé sous forme de fantôme, c’est à vous d’aider Yuuta à retourner dans son corps et à résoudre le mystère de *pourquoi* il fait détruire la terre par un astéroïde à chaque fois qu’il est trop excité par la vue de sous-vêtements !

Caractéristiques :

  • Soyez un fantôme amical – hantez une maison pleine de filles pendant que vous résolvez des puzzles, jouez des tours et causez des ennuis.
  • Augmentez vos pouvoirs ! Apprenez à maîtriser vos capacités de poltergeist au fur et à mesure que vous progressez – du déplacement d’objets jusqu’à la possession de corps entiers !
  • Une aventure immersive – Des éléments Visual Novel mélangés avec des environnements 3D et des aspects point’n’click.
  • Soyez un esprit frappeur – jouez des farces élaborées sur vos colocataires, mais ne vous excitez pas trop si vous voyez leur culotte !
  • Devenez puissant – traînez avec des super héros tels que Strange Juice  et découvrez votre propre force !
  • Attention à votre faiblesse – Si vous voyez trop de culottes, vous détruirez l’humanité. (Ca va être hyper frustrant comme jeu).
  • Mettez votre chapeau de détective – Enquêtez pour récupérer votre corps avec l’aide d’un chat fantôme pervers.
  • Sauvez la planète – Utilisez le voyage dans le temps pour revenir en arrière et empêcher la terre d’exploser, tout en vainquant les terroristes en même temps !
  • Par les créateurs de Zero Escape – Écrit par Kotaro Uchikoshi, de la trilogie Zero Escape.
  • Vivez l’anime – Basé sur l’anime acclamé par la critique – avec une fin complètement différente !

En attendant la sortie du jeu et de nouvelles informations, voici le trailer japonais de Punchline :

Dreamscape – Morphée vous apporte un nouveau jeu…

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Dreamscape

DreamscapeSalut les rêveurs, il est temps de vous parler d’un nouveau projet kickstarter de rêve : Dreamscape. Premier jeu de la Sylex, la société c’est créée pour ce jeu, mais nous y reviendront un peu plus tard.

Revenons à la raison de cet article : Dreamscape.

Dans ce jeu vous voyagerez dans le monde des rêves à la recherche de fragments de paysages qui vous serviront à construire le plus beau paysage qui soit et à l’explorer, à la recherche des richesses qu’il renferme.

Les paysages que vous tenterez de construire sont déterminés par les cartes que vous avez en main en début de partie et qui vous accorderons des points de victoire. Mais vous n’êtes pas limité à ces cartes, d’autres façons de scorer rentrent en compte, comme voir la plus grande étendue d’herbe ou le paysage avec la plus grande rivière.

Dreamscape

Les cartes du rêve vous apporteront également des pouvoirs qui vous aideront à modeler plus facilement votre paysage de rêve, il faudra utiliser au mieux ces pouvoirs pour vous affranchir du hasard des cartes et ainsi maîtriser Dreamscape.

L’un des grands atouts de Dreamscape ce sont les pions qui composent le jeu. Votre paysage prend vie devant vos yeux, matériellement, vous disposez des arbres, vous agencez les pions pour qu’ils fassent une montagne, une plaine, une rivière.

Dreamscape

Tout est possible dans Dreamscape et c’est ça qui est beau, la seule limite c’est votre imagination.

Chaque rêve est unique, chaque paysage en découlant aussi.

Dreamscape

Pour qu’un jeu soit onirique, il faut que ses illustrations accompagnent le joueur dans son évasion. Avec Dreamscape on est gâté ! L’auteur David Ausloos est également responsable de toutes les illustrations. On ne peut pas espérer mieux pour illustrer parfaitement le propos d’un créateur de jeu de société.

Concernant le KS en tant que tel, il a été lancé le 27 mars et demandait 8000€ pour être financé.
Nous sommes à plus de 48 000 € au moment où je rédige ces lignes et l’argent supplémentaire récolté est bien utilisé : Les pions sont plus beaux, les arbres ressemblent vraiment à des arbres et pas simplement à des tuyaux sortis de super Mario Bros 3. Monsieur Cauchemar est devenu plus cauchemardesque avec ce pion le représentant.

De nouvelles cartes rêves sont aussi apparues ainsi qu’un nouvel élément pour construire votre rêve : La neige.

Une extension pour rajouter du gameplay vient de sortir : Will O the Wisp  et rajoute de nouveaux éléments de gameplay.

Dreamscape

Cette dernière a permis de financer un nouveau SG : White as Snow qui est une nouvelle extension mais celle-ci est offerte à tous les backers. Geste plus que sympathique !

Dreamscape

Le KS se terminera le 19 avril et il vous coûtera 45€ pour acquérir le jeu ainsi qu’une mini extension exclusive à kickstarter.

Dreamscape

Si vous souhaitez trouver un jeu original qui sort des productions habituelles, Dreamscape mérite que vous vous perdiez dans ses magnifiques illustrations et sa page kickstarter. Il serait dommage de passer à côté. Nous on a déjà craqué…

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