Penny-Punching Princess, la dernière sortie sur PS Vita et Switch de NIS America/Europe, est-elle une petite pépite ou à fuir absolument ? On vous raconte ce qu’en a pensé la rédaction dans ce test complet.

Dans ce beat’em up, avec un soupçon d’action-RPG, qui dispose d’une vue isométrique, le capitalisme est roi. Vous incarnez une jeune princesse aidée de son majordome Sebastian qui est un scarabée avec un noeud papillon rouge. La jeune princesse qui ne sourit jamais souhaite récupérer son royaume. Pour cela elle possède l’arme ultime ! Le capitalisme en effet, tout le monde peut être acheté, il suffit d’y mettre le prix.

Voici le speech de base de Penny-Punching Princess !

L’histoire de Penny-Punching Princess 

Capture d'écran 02 - Penny-Punching PrincessL’histoire de Penny-Punching Princess se présente à la fin de chaque segment. Sur fond d’images 2D statiques, les personnages parlent les uns aux autres.

Avec un doublage aux petits oignons, par le grand Hōchū Ōtsuka pour les voix japonaises! 

L’histoire est comme le concept, complètement barrée et une pure création NIS.Gif dialogue - Penny-Punching Princess

Bien qu’on vous proposera de passer les dialogues pour vous concentrer uniquement sur l’action, je n’ai jamais passé aucun dialogue, sauf quand j’ai refait des niveaux.

Il y a longtemps la Princesse a perdu son sourire avec la fortune de ses ancêtres. Après avoir vécu pendant des années dans la misère, la divinité Zenigami lui offre une calculette qui permettra à la Princesse d’acheter ses ennemis mais également d’invoquer des miracles. Avec l’aide de son majordome Sebastian, la Princesse va essayer de reconstruire son royaume.

Le gameplay de Penny-Punching Princess

Comme vous l’avez compris Penny-Punching Princess est un beat’em up où vous allez fracasser des monstres à coups de poing, grâce à vos pouvoirs ou leurs pouvoirs. Les combats se font principalement en petites arènes qui se refermeront sur le long du niveau que vous allez parcourir. Il faudra vaincre tous les monstres pour être libérée. Mais par vaincre, je veux dire qu’ils peuvent aussi rejoindre vos rangs. Car oui vous allez acheter les monstres pour ensuite les utiliser, il en va de même pour les pièges. Chaque monstre et  chaque piège ont un prix, il faudra leur donner la bonne somme pour les utiliser au cours du niveau et également les ajouter à vos citoyens. C’est là où repose tout le principe du jeu et il faut dire qu’il marche très bien.

« J’aime l’argent »

Lorsque vous tapez les ennemis il faudra atteindre le point de  « Break » des ennemis pour leur soutirer un maximum d’argent en tournicotant votre joystick droit. Ainsi avoir plus d’argent pour acheter d’autres monstres ou invoquer des miracles. Miracles qui pourront faire tomber une pluie de météores ou vous ressusciter.

L’ensemble des achats passe par la calculette pour la Princesse mais par pour Isabella. Même si l’utilisation de la calculatrice rend les combats confus car elle occupe une bonne partie de l’écran. L’avantage c’est que l’utilisation du tactile sur la PS Vita est très facile avec le pouce droit.

Avec les monstres que vous allez acquérir, vous allez pouvoir fabriquer des armures qui ont chacunes des pouvoirs spécifiques. De plus elles augmentent votre puissance offensive, défensive et ajoutent des effets passifs comme le poison par exemple. Les pouvoirs de chaque armure sont expliqués dans un mini-tutoriel qui vous permet de vous entraîner mais également qui raconte l’histoire de l’armure !

Il sera aussi possible de fabriquer des statues Zenigami, celles-ci comme les armures utilisent vos citoyens ainsi que de l’argent. Elles débloquent des points d’aptitudes qui vont plus tard vous permettre d’augmenter les caractéristiques de votre personnages telles que la vie, la force, la défense et j’en passe…

Les graphismes de Penny-Punching Princess

Inspirer par les jeux 16-Bits, Penny-Punching Princess est très coloré. Rappelant Criminal Girls 1 et 2, niveau graphisme on y retrouve la patte très spécifique de NIS. Bien que les assets graphiques se répètent un peu et que le swap color soit de mise. Le jeu reste charmant avec un univers propre et un caractère design qui correspond à l’ambiance et au concept du jeu. J’apprécie vraiment l’aspect des monstres et des pièges. Les boss sont gigantesques et prennent quasiment toute la taille de l’écran.

L’avis net et précis ! 

Mon avis est clair et précis, Penny-Punching Princess est un bon jeu. Un bon jeu qui aurai du avoir une version physique sur PS Vita surtout vu son prix sur le PSN Store de 39,99US/EUR. C’est à cause de ce prix d’ailleurs, que le jeu ne va pas trouver son public sur la console de Sony. Le jeu est clairement adapté pour la PS Vita contrairement à la Switch.

Alors il faut le dire directement Penny-Punching Princess est à l’origine un jeu PS Vita. Je pense que c’est pour cela que beaucoup de notes sur la version Switch ne sont pas super haute, en moyenne 5/10. En effet, le jeu est vraiment fait pour la portable de Sony. La calculette est placée directement au bord droit de l’écran parfaitement accessible via le pouce droit. Vu la taille de la PS Vita cela ne pose aucun souci mais sur une Switch qui fait la taille d’une tablette et le poids de la console, difficile de jouer à une main.

Penny-Punching Princess est coloré avec une bonne dose de challenge surtout sur les boss des chapitres 6 et 7. Les monstres sont vraiment choux avec une bonne variété tant dans l’apparence que de leurs pouvoirs. Les pièges sont vraiment tops même s’ils ne sont pas aussi originaux que dans Deception IV.

Un super jeu sur PS Vita ! 

L’univers reste cohérent tout du long avec cependant peu d’environnements qui changent vraiment d’un univers à l’autre. Mais on se laisse embarquer dans le jeu. J’apprécie particulièrement les dialogues, ils sont vraiment drôles avec une bonne répartie entre les personnages. La traduction semble fidèle à la version japonaise avec une bonne adaptation pour le public occidental.

63 000 pour l’armure… OUTCHA!

Néanmoins, vous allez farmer et farmer encore, que ce soit l’argent ou les monstres pour débloquer telle ou telle armure surtout si vous souhaitez Platiner le jeu. Sinon vous pouvez faire quasiment toute l’histoire sans vraiment devoir refaire des niveaux pour obtenir de l’argent ou un monstre.

Ah si une fois! Il vous faut une armure qui peut contenir 10 000 pièces vers la fin de l’histoire. 

BON MAIS SINON ? 

Il faut souligner que le jeu est répétitif. Oui, le gameplay est fouilli avec l’utilisation de la calculatrice qui demande d’avoir les yeux de partout. Je trouve cependant que dans ce bordel constant, le jeu est un challenge continu pour notre esprit de gamer. Oui, j’ai ragé devant le jeu parce que je n’ai pas réussi à acheter tel ou tel monstre ou que je me suis fait tuer en un coup car je ne disposais pas d’un équipement suffisamment puissant. Oui, le jeu est punitif pour un occidental.

Pourtant, je suis complètement rentré dans le jeu. Je ne sais pas si c’est le design ou l’histoire complètement loufoque comme dans The Longest Five Minute, mais j’ai aimé Penny-Punching Princess. C’est un titre fait avec 3 fois rien mais qui fonctionne. Par contre, le prix de 39,99US/EUR est vraiment trop élevé surtout pour une version numérique. Je vous conseille donc d’attendre les soldes et de le mettre dans votre wishlist!

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