Salut les musclés ! On aurait aimé faire une introduction tournée sur Juan Carlos et sa célèbre maison d’hôte axée sur la fraternité des poings, mais on va se contenter aujourd’hui de vous présenter respectablement Le poing sur la table, le jeu d’ambiance d’Olivier Mousseau, illustré par Thierry Mercier et édité par Funnyfox. On vous a déjà pas mal parlé du catalogue de l’éditeur au renard tout mignon, et dans l’ensemble nous avons toujours apprécié ce qu’ils ont eu à nous proposer, que ce soit dans des jeux d’ambiance (Hot & Cold, Photoshoot) ou les titres un peux plus importants (Dinner in Paris pour ne citer que lui).
Avec l’été s’achève également la saison des barbecues et autres sorties à la plage qui sont toujours un bon moment pour partager un jeu d’ambiance. Rassurons-nous, cela signe l’ouverture de la période de la raclette que l’on attendait avec impatience et donc l’occasion de se retrouver pour échanger quelques parties. Lors de la première de l’année c’est donc Le poing sur la table qui nous a occupé le temps de chauffe de l’appareil.
Le but du jeu est d’associer des informations inscrites sur des cartes pour en ressortir un mot ou une expression. Comme tout jeu d’ambiance, la mise en place est rapide. Plusieurs types de cartes correspondent à autant de critères. Les cartes jaunes déterminent un contexte (en vacances, en ville …), les bleues des caractéristiques (ancien, vivant …), les vertes l’aspect (couleurs, textures) et les roses sont plutôt axés sur la taille et le poids de l’idée que l’on cherche. Quelques cartes sont également à ajouter au jeu si l’on souhaite jouer dans une version un peu plus complexe, et définissent une lettre que l’on doit retrouver dans l’idée ou le mot à énoncer.
Au début de la partie, on forme un paquet de 32 cartes avec 8 cartes des 4 couleurs décrites plus haut. Pour une partie avancée, on y ajoute également les 8 violettes pour complexifier la chose. Les cartes sont alors mélangées et le premier joueur prend en main le paquet face cachée. Il retourne une première carte et énonce un mot ou une idée que lui inspire la carte révélée. Par exemple, si celle-ci indique “Avec des boutons”, le joueur peut annoncer le mot “Chemise”. Si les autres joueurs valident le mot, ils ne font rien. Cependant s’ils ne sont pas d’accord ils peuvent taper du poing sur la table et si la majorité suit le mouvement, le joueur actif reçoit un jeton indiquant qu’il a perdu un tour. Il peut cependant justifier son idée, et certains joueurs ayant tapé du poing peuvent revenir sur leur décision. A la fin de la partie, le joueur avec le moins de jetons remporte la victoire.
Le paquet de cartes change alors de mains et le nouveau joueur actif dévoile une carte. Si la couleur n’est pas encore présente sur la table, il la place à côté des autres. Dans le cas contraire, la carte de la même couleur est recouverte par la nouvelle. Ainsi, il ne peut jamais y avoir plus de 4 cartes (ou 5 dans la version avancée) visibles sur la table. Plus il y a de cartes sur la table et plus les idées deviennent difficiles à trouver, et en plus de ça les autres joueurs peuvent exercer une pression sur le joueur actif. En effet, un joueur qui n’a pas la main et qui aurait trouvé une idée de son côté, peut lancer un compte à rebours de 5 secondes pour mettre la pression. Le joueur dont c’est le tour doit alors trouver une idée avant la fin de celui-ci, ou bien écouter la proposition du voleur. On tourne ainsi jusqu’à ce que le paquet de cartes soit épuisé. Bien sûr il faut compter sur la bonne foi des autres joueurs, et c’est clairement pas chez nous que l’on trouve ça ! On cherche toujours à pousser l’autre à la faute, et la bâton nous revient bien sûr toujours dans les dents lorsque c’est notre tour de joueur. Prévu pour 3 à 8 joueurs, on ne peut que vous conseiller de jouer en plus grand comité pour une meilleure ambiance, car à 3 joueurs ça tourne assez vite en rond.
Conclusion
Le poing sur la table est un jeu d’ambiance d’association d’idées dans lequel il faut pousser les autres joueurs à la faute en leur mettant la pression ou en faisant preuve de mauvaise fois. Sans clairement proposer de mécaniques exceptionnelles, le titre fait passer un bon moment et c’est tout ce que l’on demande à ce type de jeu. La mise en place est rapide, les règles simples et le seul défaut réside dans l’illustration des cartes qui a fait associer à notre esprit salace ce pictogramme au logo de la Fistinière qui arbore un design assez proche. Les parties sont rapides et font que l’on aura pas beaucoup de mal à ressortir le jeu de temps en temps pour alterner avec tous les autres bons jeux d’ambiance qui pullulent dans nos ludothèques.
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | de 2 à 4 joueurs | |
Age conseillé | A partir de 12 ans | |
Durée d’une partie | Environ 1h/1h30 | |
Auteurs | Olivier Mousseau | |
Illustrateurs | Thierry Mercier | |
Éditeur | Funnyfox | |
Prix : environ 15€ | Philibert | Playin |
Mille et un jeux | Ludum |
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Merci pour ce texte. Etant un ancien d’internet (je dois avouer avoir quelques cheveux gris sur les tempes), j’apprécie le format choisi : un vrai texte, personnalisé, qui raconte comme si on y était…
Merci également pour l’introduction et la référence qui m’a bien fait rire ! La Fistinière 😉
Si j’avais su, la première fois que j’ai vu ce reportage que je signerai un jour un jeu avec ce logo… 😉