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[Test] Armello – Quand le jeu vidéo met en scène le jeu de société

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Salut les Aventuriers! Vous le savez, chez Pixel Adventurers, on aime les jeux vidéo et les jeux de plateau, c’est pourquoi aujourd’hui nous allons vous parler d’Armello, un jeu qui propose l’expérience d’un jeu de société sur votre console ou PC. Disponible depuis septembre 2015 sur Steam, le jeu de League of Geeks et Soedesco revient dans l’actualité aujourd’hui parce qu’il sort en version physique sur PC, PS4 et Xbox One et sera distribué en France par Just For Games.

Bienvenue dans le monde magique d’Armello :

Le jeu fait la part belle à la Fantasy, Armello est un royaume médiéval fantastique dans lequel vivent des créatures animales anthropomorphes, la magie est omniprésente et il est question de lutte pour le pouvoir!

En effet, le Roi lion (rien à voir avec le dessin animé, vous pouvez arrêter de chanter “C’est l’histoire de la vie” en soulevant votre chat!) avait unifié le royaume des lapins, des rats, des ours et des loups. Tous vivaient en harmonie jusqu’à ce que le Lion soit en proie à un mystérieux mal qui le fit sombrer dans la folie. Afin de ramener la paix dans le royaume d’Armello, il faut vous emparer du trône.

Toute l’histoire d’Armello est là. C’est un des points qui m’a surpris après ma première partie sur le jeu. Je n’avais que très peu d’informations sur Armello avant de me lancer dans le jeu. Je m’étais volontairement cantonné au trailer de lancement, qui m’avait beaucoup intéressé, pour me préserver la surprise et je ne m’étais pas plus renseigné sur le jeu. Je pensais trouver un jeu vidéo avec un gameplay et une esthétique jeu de plateau, un peu à la Grand Kingdom, mais non, c’est tout l’inverse ; c’est un jeu de plateau en jeu vidéo.

Ok… C’est bonnet blanc, blanc bonnet ça non? Et bien pas tout à fait. Armello ne propose pas de grande quête scénarisée mais juste un plateau de jeu et un objectif. On se lance dans Armello un peu comme dans un Monopoly où l’on a un objectif identique à chaque partie. C’est un point qu’il est important de souligner pour éviter de faire des déçus. 

Les règles du jeu sont exposées dans un prologue découpé en six parties (la première et la dernière sont des cinématiques) dont quatre jouables vous proposant d’incarner des héros issus des quatre clans du jeu : les loups, les lapins, les rats et les ours. Ces prologues sont absolument indispensables, ils apprennent progressivement à se familiariser avec les règles. La somme d’information à assimiler au début est assez importante. Chaque clan à son propre type de victoire. Pour remporter la partie, vous devrez vous rendre dans le château royal, au centre de la map, pour y affronter le Roi. Pénétrer dans l’enceinte du palais consommera toutes vos actions du tour.

  • Le clan des loups remporte la partie si le héros bat le Roi sans mourir.
  • Le clan des lapins remporte la partie si le héros bat le Roi alors qu’il est champion du Prestige (joueur avec le plus de Prestige).
  • Le clan des rats remporte la partie si le héros tue le Roi alors qu’il a un déclin plus élevé que le souverain.
  • Le clan des ours remporte la partie en battant le roi alors que le héros possède quatre pierres d’esprit.

Les héros sont tous différents et possèdent des attributs qui leurs sont propres en début de partie :

  • Physique
  • Valeur d’attaque
  • Présence d’esprit
  • Spiritualité
  • Un pouvoir spécial

Au cour de la partie plusieurs facteurs varieront, les points de Prestige en remportant des combats et en complétant des quêtes annexes, de déclin (-1 de santé à chaque tour), l’Or et la Magie.

En ce qui concerne la progression dans le jeu tout est bien expliqué et relativement simple. Vous disposez de trois actions de déplacement dans le tour en règle générale (certains effets vous en ajouterons ou en retireront). Si durant votre voyage vous passez sur une case déjà occupée par un héros adverse ou un garde royal, le combat s’engage, et poursuivre votre déplacement, si vous avez survécu.

Les combats se résolvent en lançant des dés, pour les deux participants. La quantité de dés de base est définie par la Combativité du héros (5 en combativité vous donnera 5 dés en main). On peut lancer les dés en passant le doigt sur le pavé tactile de la manette, petit clin d’oeil qui ajoute à l’immersion en rapprochant les contrôles d’un vrai lancé de dé, ça fait plaisir. Les dés ont six faces uniques :

  • +1 en attaque,
  • +1 en défense,
  • une face de relance
  • une face ajoutant +1 en attaque ou +1 en défense si le tour se déroule de jour ou de nuit (et nulle durant l’autre phase)
  • une face nulle
  • une face accordant un coup et une relance.

On ajoute les dés à la réserve d’attaque et de défense, pareil pour l’adversaire et on résout le combat. Si la valeur d’attaque est supérieure à la valeur de défense, des dégâts sont infligés/subis, si jamais la valeur est supérieure à celle des points de vie restants au héros, il est défait. Mais rassurez vous, ça ne signifie pas une fin de partie, le héros tombé au combat retourne dans la forteresse de son clan immédiatement et perd un point de Prestige.

En vous arrêtant sur des donjons, une exploration automatique vous octroiera un bonus en or, un compagnon ou un objet. Les objets sont des cartes qui peuvent être équipées, votre héros dispose de trois emplacements d’équipement. Les équipements ont des effets différents : +1 dé d’attaque, +2 défense, -1 dé mais +2 dégâts… Libre à vous d’adapter le stuff de votre héros en fonction des situations et des équipements dont vous disposez évidemment.

Il arrivera également que vous tombiez sur des cases contenant un Péril. Il s’agit d’une épreuve que vous aurez à passer en réalisant une combinaison de faces de dé. Vous pourrez augmenter vos chances de réussite en brûlant une ou plusieurs de vos cartes en main pour retirer un dé de la combinaison, vous simplifiant grandement les choses.

En parlant de cartes, il en existe de trois types. Les équipements que nous venons d’aborder, les sortilèges et les ruses. Elles peuvent être jouées à tout moment, soit sur vous soit sur un adversaire. Pour les jouer, vous aurez généralement besoin de magie ou d’Or, que vous obtiendrez à chaque tour ; vous pourrez augmenter le rendement quotidien en or en annexant des colonies. Les ruses confèrent des avantages en combat, des pièges, manipulations politiques pour ralentir vos adversaires, elles peuvent être décisives dans une partie. Les Sortilèges ont de puissants effets d’attaque, de défense, d’amélioration ou de malédiction.

C’est la valeur de présence d’esprit de votre héros qui déterminera le nombre de cartes que vous pouvez avoir en main.

Le prestige de votre héros est important, outre la condition de victoire pour les lapins, à tous les tours le Roi donne au Champion du Prestige la possibilité de faire la Déclaration royale. Comprenez par là que vous pourrez choisir une annonce parmi les deux que le Roi souhaite faire. Ces annonces ont un impact sur toute la partie, en faisant par exemple perdre de l’or à tous les joueurs ou en leur enlevant du prestige. Ici encore, la possibilité d’influencer la partie peut faire pencher la balance en votre faveur.

Pour finir, les quêtes annexes ont également une grande importance, elles vous feront “perdre” du temps à accomplir leur objectif, mais le temps investi sera récompensé par de nouveaux objets, compagnons (« équipables » eux aussi) ou autres cartes. Elles fonctionnent toutes sur le même principe : elles se basent sur une de vos caractéristiques (Physique, présence d’esprit…) et proposent deux voies pour être résolue. La première voie, prudente, vous confère généralement un point supplémentaire dans la caractéristique associée et un point de Prestige, mais la seconde plus risquée offre une récompense à la hauteur des dangers encourus.

Cette solution périlleuse consiste en une probabilité de succès basée sur la caractéristique de la quête, et vous octroiera en cas de succès les mêmes récompense que la voie sûre mais avec des bonus supplémentaires (objets, compagnons…) en revanche en cas d’échec vous pourrez perdre des points de caractéristique ou des points de vie.Tout sera question d’audace et de chance.

Armello propose deux modes de jeu, en solo contre des I.A. ou bien en multijoueurs en réseau.

Armello possède des règles complètes et intéressantes qui sauront intéresser les fans de jeu de plateau. Le challenge proposé est assez relevé, cependant certains pourront trouver que la chance à une trop grande place dans le jeu. Autre petit point négatif, le rythme du jeu. Étant au tour par tour, le rythme est assez lent et dépend de la vitesse à laquelle jouent vos adversaires, au nombre de trois. Contre des IA, vous pouvez accélérer le rythme de la partie, en revanche contre des humains… Ça peut être long. Les différentes conditions de victoires ne sont pas faciles à remplir et la victoire du clan des lapins semble la plus facile. Il faudra de l’entrainement et de la persévérance pour parvenir à réaliser les autres, ce qui pourra en rebuter certains. La communication est également un peu mise de côté. Alors que dans un jeu de plateau traditionnel c’est souvent une composante importante, dans Armello, on ne peut communiquer avec les autres joueurs que par le biais de quelques mots pré-enregistrés, ce qui ne rend pas facile la création de stratégies collectives. 

Les parties durent entre une demie heure et une heure, toujours selon le rythme de jeu, mais sont parfaites pour une “petite partie de temps en temps”. J’ai passé beaucoup de temps sur le jeu d’affilée, mais je le ressortirai volontiers à l’occasion. Les plateaux de jeu sont générés aléatoirement en début de partie et les quêtes annexes ne sont pas proposées dans le même ordre, de plus vous aurez plusieurs choix de quêtes à chaque fois, donc la rejouabilité est assurée!

En ce qui concerne la direction artistique du jeu, le chara-design est très sympathique. Ces petits animaux sont sympathiques et attachants. Les graphismes sont simples et colorés, mais cela rend le jeu très lisible et accueillant. Les cinématiques en anime sont belles, l’ensemble du jeu soutenu par un sound design également de qualité. Les musiques et ambiances de jeu sont calmes et féériques. Les cartes du jeu quand à elles ont également de belles illustrations, légèrement animées.

En conclusion Armello est un bon jeu de plateau sur consoles et PC, il mérite largement qu’on lui accorde du temps. Il demande un peu d’investissement mais récompense les joueurs avec des parties intéressantes, pleines de rebondissements. Ses graphismes sympathiques le rendent attrayant et facile d’accès au plus grand nombre, vous l’aurez compris on a passé (et on continue) un excellent moment sur ce titre un peu à part. Armello sort en version physique sur PS4, Xbox One et PC aujourd’hui, le 13 mars et est proposé à moins de 30 euros.

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