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[Test] When I Dream – Déduction et manipulation au pays des rêves

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Salut les amateurs de grasse mat’! On va parler de When I Dream, un jeu de Chris Darsaklis, édité par Repos Production (pour le coup, on peut dire que tout est raccord : le theme, le titre et l’éditeur). Il a été illustré par une vingtaine d’artistes, donc on ne les nommera pas tous, mais notamment Anne Heidsieck et Miguel Coimbra ont participé à la réalisation des illustrations. Pour connaître les autres noms, il vous faudra regarder dans le manuel du jeu! 😉 Mais on y reviendra dans la partie dédiée à la direction artistique du jeu un peu plus loin. Le jeu est tout récent, il est sorti le 26 octobre dernier, juste avant Noël et c’est à cette occasion qu’un ami me l’a offert. Ce n’est pas le genre de jeu vers lequel je me serai orienté tout seul (à première vue, ca manque de vaisseaux spatiaux et je ne pensais pas être le public pour ce jeu) mais j’aurai eu tort, je vais vous dire pourquoi dans la suite de ce test.

When I Dream se joue à partir de 4 joueurs et jusqu’à 10. Quatre joueurs minimum, ça peut être un peu contraignant pour lancer une partie, mais ça passe tout de suite mieux en soirée avec des copains et en famille. La simplicité des règles, l’univers, le graphisme et le matériel le rendent accessible et attractif pour les enfants (à partir de 8 ans), pour des parties durant autour de 30 minutes. Evidemment à 10 c’est un peu plus long.

Il est temps de vous dire concrètement en quoi consiste When I Dream, même si les anglicistes ont déjà un indice. Dans le livret, le jeu est introduit de la manière suivante :

« La nuit est tombée et vous vous endormez paisiblement. C’est l’occasion parfaite pour les esprits du rêve de vous rendre visite et d’influencer, en bien ou en mal, vos songes…

Ecoutez la voix des Fées, méfiez vous des Croque-Mitaines et des Marchands de Sable. Lorsque le jour se lève, vous souviendrez vous de votre rêve? »

Derrière ces quelques phrases vous avez presque toutes les règles et le but du jeu. When I Dream est un jeu de rôles et de déduction dans lequel les Esprits des rêves devront faire découvrir (ou induire en erreur) des mots au rêveur.

Avant d’attaquer les mécaniques de jeu, on va passer en revue le matériel présent dans la boîte. Pour ce jeu, le concept du rêve et du sommeil à été poussé à fond on retrouve dans la boîte :

  • Un masque de nuit
  • Un plateau en carton
  • Un lit en plastique pour y disposer les cartes rêve, une tête de lit à poser dessus.
  • Un sablier
  • 110 cartes rêve, 11 cartes Esprit du rêve.
  • des jetons points.

Tout le matériel est rangé dans un joli thermoformage, bien pensé. Tout a sa place et rentre bien, les petits « bols » pour les jetons de points sont super pratiques. Petit point négatif tout de même (pour moi) les cartes Esprit du Rêve ne tiennent plus dedans si elles sont protégées. Pareil pour les cartes Rêve qui ne rentrent plus dans le lit si on les place sous sleeves… Ca me chagrine un peu, pour quelques millimètres en moins de ne pas pouvoir protéger le jeu, mais c’est mon côté maniaque qui parle.

Pour mettre le jeu en place, on met au centre de la table le plateau de jeu, avec le lit au milieu, les cartes rêve dedans et on place la tête de lit sur l’ensemble. Les cartes rêve sont imprimées recto verso et comportent deux mots par face (un en haut et un en bas), la tête de lit cache un des deux mots de la face.

Chaque tour sera divisé en deux phases : la phase nuit et la phase jour. Au début de la phase nuit, un joueur va endosser le rôle du rêveur, mettre le masque de nuit et les autres joueurs se verront attribuer les rôles de Fées, Croque-Mitaines et Marchand de Sable à l’aide de cartes distribuées au hasard. les joueurs regardent leur carte, mais ne la révèlent pas aux autres. Et pour ajouter du piment, le paquet distribué par le Rêveur contient une carte rôle de plus que de joueurs, une carte restera donc non distribuée et secrète!. Suivant le nombre de joueurs il y aura plusieurs fées, Croques-Mitaines et Marchands de Sable. 

 

Ensuite,  toujours dans la phase nuit, le rêveur (avec le masque sur les yeux) devra deviner le mot visible sur la carte Rêve en haut de la pile. Pour cela, les Esprits du rêve n’auront le droit de lui dire, tour à tour, qu’un seul mot. Une fois que chacun à parlé, le rêveur annonce le mot qu’il pense avoir identifié, s’il est correct on met la carte à droite de la pile, sinon à gauche. Tant que le sablier n’est pas écoulé, on recommence.

Cependant, et c’est là que le jeu prend toute sa saveur, certains seront plus ou moins bien intentionnés, mais le rêveur ne sait pas à qui se fier. Je m’explique, à la fin du tour les Esprits du rêve et le rêveur marqueront des points, mais de manières différentes. Le rêveur marquera un point par mot qu’il découvre correctement, tout comme les Fées, en revanche, les Croque-Mitaines marqueront des points si le rêveur se trompe, le Marchand de Sable marquera des points si en fin de phase nuit les Fées et les Croque-Mitaines ont le même nombre de points.

Les Croque-Mitaines devront donc donner de fausses indications au rêveur mais sans s’éloigner trop du thème principal pour ne pas être démasqués trop rapidement. Si le mot à trouver est « Dauphin », que les indices donnés par les joueurs tendent à faire découvrir un animal et qu’une personne dit “coton-tige”, le rêveur identifiera clairement celui-ci comme Croque-Mitaines et ne tiendra pas compte de son indice. La subtilité sera donc de rigueur! D’autant plus que le rêveur ne doit pas savoir s’il s’est trompé ou non dans l’identification de ses mots avant d’enlever son masque, à la fin de la phase jour. 

Pareil pour le Marchand de Sable. Il marque des points en cas d’égalité entre Fées et Croque-Mitaines, donc selon l’avancement du tour et des réponses données par le rêveur ils devront se ranger d’un coté ou de l’autre. Le rêveur aura donc à composer avec tous ces indices et les rôles qu’il pense attribuer à chacun des autres joueurs.

Une fois le sablier de deux minutes écoulé, on fait les comptes de points, le rêveur s’éveille et on passe à la phase jour. Durant la phase jour, le rêveur raconte aux autres joueur son rêve. Pour ça, il créée une petite histoire en essayant d’employer tous les mots qu’il à deviné au cours de la phase nuit. S’il y parvient il remporte 2 points bonus.

Lorsque cette phase est terminée, le rêveur passe son masque au joueur suivant et on redistribue les rôles pour un nouveau tour.

Une fois que tout le monde a endossé le rôle de rêveur on fait les comptes des points et voilà. Mais des expériences qu’on à pu avoir avec Younz et les copains, pour nous les scores étaient vraiment secondaires. Tout le monde s’est pris au jeu en endossant les rôles et essayant d’influencer les rêveurs mais le score final nous importait peu.

En ce qui concerne la direction artistique du jeu, tout est très travaillé et ça fait plaisir! Premièrement, l’illustration de la boîte m’avait séduit en magasin ; je n’avais pas pris le jeu pour les raisons évoquées en introduction mais elle m’avait agréablement surpris. Le plateau est bien fait, les jetons de points sont mignons, rien à redire la dessus. Mis le gros morceau de When I Dream c’est les cartes. Vous l’avez lu également en introduction, 20 artistes ont collaboré pour produire les illustrations de ce jeu, et pourtant tout est cohérent. Quand j’ai discuté du jeu avec des amis ils m’ont rapidement dit “Ah c’est comme Dixit?”, et bien non. Le format des cartes est le même mais les représentations sont bien plus concrètes. Pas d’interprétation possible puisqu’elles illustrent les deux mots de la face à faire deviner.  Mais elles remplissent très bien leur rôle. On reste tout de même dans le domaine des rêves puisqu’on trouvera par exemple une carte avec un Koala cosmonaute qui part dans l’espace sur un crayon en guise de fusée… A la fin de chaque tour, on faisait une petite pause pour scruter chaque carte passée.

Au niveau de la rejouabilité, j’avais peur de faire rapidement le tour des mots proposés mais avec quatre mots par carte, c’est plus de 400 mots que vous avez à disposition pour les parties… De quoi en faire quelques unes avant de tourner en rond.

When I Dream est un jeu très bien pensé et agréable à jouer. Il anime vraiment une soirée et fait passer un bon moment à tout le monde. Personnellement je le trouve excellent pour jouer avec des plus jeunes : tout le monde s’amuse, ça fait travailler leur mémoire et leur déduction et leur imagination lorsqu’il faut compiler les mots dans une histoire. Les illustrations sont de qualité, tout comme le matériel. Et enfin pour ne rien gâcher, le jeu est proposé autour d’une trentaine d’euros. Pour sa durée de vie, la qualité de son matériel et de son concept, le prix est plus que raisonnable. When I Dream est un très bon jeu familial, mâlin, drôle et qui possède la qualité d’impliquer les joueurs de tous âges. On a adoré et du coup, on vous le recommande vivement!

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 4 à 10 rêveurs
Age conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie Environ 30 minutes
Auteur Chris Darsaklis
Illustrateurs Julien Delval, Zong, Sébastien Caiveau, Christine Deschamps, Miguel Coimbra, Asterman Studio, Cyrille Bertin, Anne Heidsieck, Loic Billiau, Éric Azagury, Cyril Nouvel, Maëva da Silva, Ismaël Pommaz, Swal, Jonathan aucomte, Nicolas Fructus, Vincent Dutrait, Frédéric Navez, Gael Lannurien, Régis Torres
Éditeur Repos Production
Prix 30 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Bandai Namco dévoile New Gundam Breaker

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Bandai Namco vient d’annoncer la sortie en 2018 sur PS4 de New Gundam Breaker. Il sortira sans surprise au Japon ainsi qu’en Asie avec une version anglaise sous-titrée mais de manière plus étonnante le jeu sera aussi disponible en Europe et en Amérique!

Contrairement à Gundam Versus sorti en Septembre 2017 et qui s’adressait principalement à un public exigeant habitué au combat en arène en 2 VS 2 (que je vous recommande vivement si le genre vous parle ), New Gundam Breaker reprends les principes phares de la licence Gundam Breaker: la construction de maquettes, des Gunpla, à partir de pièces de méchas récupérées pour les envoyer se battre et casser les autres méchas dans divers niveaux. Je ne reviendrai pas plus sur les détails de cette formidable licence et vous invite à voir les avis de toute l’équipe sur les précédentes moutures (notamment dans le Vitapéro 5).

New Gundam Breaker apportera bien sûr des évolutions par rapport à l’excellentissime Gundam Breaker 3 (sorti au Japon et en Asie en version anglaise sous-titrée) avec entre autre le « real-time customization battle system » ou système de combat personnalisé en temps réel qui permettra aux joueurs de personnaliser leurs Gunplas y compris durant les missions. Les frames, le squelette sur lequel les modélistes posent les différentes éléments de la maquette de leur méchas, sont désormais visibles dans le jeu et vous permettront d’effectuer des actions y compris lorsque vous perdez des éléments. Fini donc d’attendre bêtement que toutes vos pièces reviennent vers vous lorsqu’un coup critique vous prive de vos jambes.

Du côté technique on notera bien sûr l’abandon d’une version PS Vita contrairement à ses prédécesseurs. Mais soyons honnête: quiconque ayant joué suffisament à Gundam Breaker 3 sur la portable de Sony vous dira que la console a tout donné pour cet excellent opus et qu’on ne pourra faire mieux techniquement. Les développeurs en ont d’ailleurs profité pour échanger l’excellent moteur de jeu Orichi 4 de Silicon Studio en faveur de l’Unreal Engine 4 déjà utilisé pour Gundam Versus. La qualité graphique en profite forcément et personnellement je signe directement pour avoir un tel niveau de détail sur les méchas dans les niveaux de New Gundam Breaker.

Plus d’informations sur le jeu devraient être dévoilées lors d’une présentation qui se déroulera le 28 Janvier. Soyez certains que nous serons dans l’équipe à l’affut des nouvelles annonces.

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Monster Hunter World – 3 vidéos et 1 console collector!

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Amis chasseurs de monstres, vous trépignez  d’impatience en attendant l’arrivée prochaine (mais toujours trop loin) de Monster Hunter World, vous avez fait le tour de la Beta et n’avez plus rien à vous mettre sous la dent ? Et bien Capcom pense à vous et à sorti ce jour trois nouvelles pubs pour préparer la sortie de son prochain jeu de chasse : Monster Hunter World.

Même si elles sont courtes et qu’on retrouve certaines images d’une vidéo à l’autre, elles apportent tout de même leur lot d’images inédites.

La première vidéo s’attarde sur les duels entre monstres. Le jeu nous promet un écosystème vivant et « autonome », les monstres ont l’air de faire leur vie sans trop s’attarder sur le petit chasseur qui passe à leurs pieds. On a pu voir dans la Beta qu’il n’était pas rare qu’un Monstre se joigne au combat en s’en prenant au monstre que vous étiez en train de taper, cette vidéo confirme que la chasse risque de ne pas être de tout repos.

La deuxième vidéo présente rapidement l’aspect coopératif et convivial du titre, en montrant un groupe de chasseurs en action.

Et la dernière vidéo introduit le nouveau dragon qui sera introduit dans le bestiaire du jeu avec l’épisode World, le Nergigante. Il sera également présent dans la Beta du 19 janvier prochain.

Ces quelques secondes de vidéo me donnent encore plus envie de me jeter sur le jeu qui sort sur PS 4 et Xbox One le 16 janvier. La version PC suivra cet automne. Par contre, autre bonne nouvelle, la PS4 édition collector Monster Hunter (avec la superbe manette) arrivera en Europe ! Et c’est Micromania aura l’exclusivité de la distribution, ils ont mis en place une offre de reprise de votre ancienne console pour acquérir cette nouvelle édition à tarif préférentiel.

[KS] Immortal 8 – 8 Dieux, 2 manches et 1 interview !

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Immortal 8

Salut les Immortels, aujourd’hui on va vous parler d’un nouveau jeu à venir : Immortal 8.
Le Kickstarter commencera en mars et sera porté par Sorry We Are French.

Lors des prochaines semaines, nous allons vous présenter les quelques mécaniques du jeu pour essayer de vous donner envie de faire parti de l’aventure !

Déjà Immortal 8 qu’est-ce que c’est ? Un jeu de cartes pour 3 à 8 joueurs d’Emmanuel Beltrando et illustré par David Sitbon qui avait pour ancien nom Civ8 et où il faudra bâtir une civilisation autour d’un Dieu que vous incarnerez. Chaque Dieu ayant sa façon de marquer des points, et avec pour ambition de faire des parties à 8 minutes par joueur, oui c’est court, c’est normal, le jeu se joue en deux manches, c’est fait pour être intense !

La mécanique principale sera celle du Draft, mécanique bien connue des joueurs de Magic, qui consiste à garder une carte dans celles que l’on possède en main, ici 5, et de passer le reste à son voisin, on répète l’opération jusqu’à ce que toutes les cartes aient été choisies.

Point de règle important, sur les 5 cartes que vous aurez sélectionnées, seules 3 pourront être jouées (face visible), les 2 autres resteront face cachée et vous rapporteront de l’or, puis seront remises dans la pioche. Vous pourrez donc prendre des cartes seulement pour le plaisir de les enlever à vos adversaires.

Il existe 3 catégories de cartes que vous pourrez piocher :

  • 12 bâtiments différents en double exemplaire (donc 24, merci aux champions des Chiffres et des Lettres).
  • 12 héros.
  • 12 merveilles.

Chaque joueur devra sélectionner les meilleures cartes en adéquation avec son Dieu pour marquer le plus de points et ainsi gagner la partie.

Si le principe est simple, le jeu propose des combos plus ou moins complexes que vous devrez apprendre à maîtriser ou du moins, à reconnaître pour comprendre la façon de jouer de vos adversaires et mieux la saboter. On est là dans un jeu où les coups bas seront un point fort.

Le jeu est en équilibrage depuis deux ans et avec plusieurs centaines de parties à son actif, l’équipe de SWAF compte bien sortir un jeu aux petits oignons. Ils ouvrent régulièrement leurs bureaux aux joueurs pour venir tester leurs protos. Si vous êtes du côté de Paris, surveillez leur Facebook, ils font souvent des annonces.

Pour ce qui est de la direction artistique, c’est simple, le peu qu’on en a vu est superbe, David Sitbon fait un travail magnifique pour cet univers héroic-fantasy, regardez moi cette boîte (même si ce n’est pas le visuel définitif, il fait son effet!) : 

Immortal 8

Tous les lundi, Sorry We Are French présentera un nouvel aspect de leur jeu sur leur site et nous tâcherons de vous retranscrire (beaucoup moins bien?) l’essentiel ! 😀

Petit points en plus (faut bien qu’on en ait !), l’équipe a accepté de répondre à quelques questions :

Q) Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur Sorry We Are French (SWAF) et surtout d’où vient son nom ?

R) SWAF est un studio de développement de jeux indépendant. Nous sommes affiliés à aucun distributeur. Nous développons des jeux pour certains éditeurs et nous travaillons sur nos propres jeux. On est un peu fous dans nos têtes, mais c’est cool. Le nom vient d’un délire il y a quelques années lors d’un barbecue chez un éditeur Versaillais !

Q) Vous êtes aussi connu sous la société Moonster Games qui publie des jeux en Asie, pouvez-vous nous expliquer la différence entre les deux entités ?

R) Moonster Games publie des jeux famille et casual destinés à sortir en magasins, en Europe, aux USA mais aussi en Asie. SWAF fera principalement du KS (ex : Immortal 😎 et du développement pour d’autres éditeurs (ex : Ganymède).

Q) Pour ce Kickstarter, vous pouvez nous en donner quelques détails ? Fourchette de prix ? Pledges différents ? Addons ? KS exclusifs ? Date hypothétique de livraison ?

R) On ne peut pas donner trop de détails pour le moment, cela sera officiel d’ici 2 semaines environ. Le prix ne sera pas trop haut. Moins de 40€. Il y aura des add-ons. Livraison avant la fin de l’année. Voilà, pour en savoir plus, visitez https://immortal8.sorryweare.fr/ régulièrement.

Merci à toute l’équipe de SWAF pour ces réponses, nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des nouveaux journaux de l’éditeur.

On sort le journal d’éditeur n°1 alors que le numéro 2 vient de sortir, c’est ça être au top de l’information !
Nous vous donnerons notre résumé du deuxième dès que possible !  😛

 

[Test] Vague 8 d’extensions pour Star Wars Assaut sur l’Empire

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Salut les contrebandiers, aujourd’hui on revient à notre passion pour les sabres lasers en vous présentant la vague 8 d’Assaut sur l’EmpireCette vague accompagne la sortie du Royaume de Jabba dont on a déjà parlé, les figurines présentes dans cette vague sont donc en rapport avec ce dernier.

C’est pourquoi nous trouvons Jabba :

La limace galactique est là, et tel le Parrain elle sera un atout de choix mais pas au combat rapproché, ses capacités se trouvent dans ses actions, jugez par vous même :

Brutal : Permet de faire 3 dégâts à une figurine située à 3 cases ou moins, parfait quand on ose s’approcher trop près du Hutt. Les capacités de défense ne s’appliquent pas vu que ce n’est pas une attaque, 3 dégâts directs peuvent être un gros problème pour beaucoup de figurines.

Incitation : Vous concentrez la figurine mercenaire de votre choix, pas de ligne de vue ou de nombre de cases nécessaires, envoyez vos troupes loin et motivez les de loin pour ne pas risquer votre peau.

Combine : Piochez une carte commandement, faut-il en dire plus ?

Contrat : Pour 2 PV, une figurine mercenaire de votre choix effectue une attaque puis 2 de déplacement, le point important c’est “de votre choix” si vous jouez contre une équipe Mercenaires, vous pouvez faire faire une attaque avec n’importe quelle figurine de votre adversaire et créer un vent de panique dans ses rangs. Il n’y a pas de condition de ligne de vue ou de nombre de cases, vous pouvez déclencher cette action de l’autre côté du plateau sans souci. Une capacité qui vous coûtera des points de victoire mais qui valent largement la peine ! Rien que pour faire rejouer un IG. Cette action à quand même l’inconvénient de vous coûter les deux actions de votre personnage, ce qui paraît normal pour l’équilibrer.

Note perso : Lors d’un tournois, cette capacité m’a fait prendre un avantage certain. Le joueur adverse ne s’attendait pas, en début de partie, à ce que je prenne le contrôle pour une attaque d’un de ses droïdes HK contre son Gidéon, qui n’a pas survécu. La surprise passée, son équipe était amputée d’une figurine clé qu’il pensait à l’abris.

En capacité passive, Jabba vous fera gagner une point de victoire supplémentaire pour chaque figurine que vous allez vaincre. Une capacité magique quand on est face à une liste troopers, et qui permet d’utiliser sans souci Contrat .

Quand on lit ses capacités, on comprend tout de suite que Jabba est fait pour rester loin du champ de bataille et donner des ordres, mettez le dans un coin de la map, bien caché et déclenchez ses capacités pour maximiser les dégâts de vos troupes. La limace ne coûte que 6 avec une santé de 10 et deux dés d’attaque (rouge et vert) mais ça reste un Hutt donc une vitesse de 2 n’est pas surprenante, c’est adapté au personnage. Il n’est pas taillé pour le combat rapproché et le mouvement mais se défend quand même relativement bien.

Parlons un peu de la figurine, elle est superbe et rend honneur au Jabba qu’on aime, celui d’une grosse limace qui se traine, il ressemble plus aux vieux animatronics des films qu’aux images 3D qu’on nous a imposées par la suite, et je dois avouer que ça me réjouit ! Je vous mets un lien vers la vidéo de Sorastro ayant peint sa figurine, le résultat est top!

Pour accompagner la figurine, on trouve 3 cartes Commandement qui ne laisseront pas de marbre les mercenaires :

Assassiner permet d’infliger 3 dégâts de plus lors d’une attaque, elle coûte cher mais elle peut faire la différence !

Tirer sur le messager fait défausser 3 cartes de commandement à l’adversaire après avoir vaincu une figurine, la carte est parfaite dans une équipe basée sur la défausse.
Vendetta, la carte de commandement de Jabba, pour une action vous mettez cette carte sur la carte de déploiement adverse, dès lors chaque attaque sur ce groupe gagne + 1 dégât. De quoi faire tomber une figurine adverse rapidement.

Une dernière carte de déploiement accompagne l’extension de Jabba, Marché noir : A la fin de chaque round un contrebandier peut dépenser du stress pour regarder la première carte du paquet commandement et choisir de se l’approprier, de la remettre sur le paquet ou de la défausser pour gagner un nombre de point de victoire égal à son coût.

Jabba étant contrebandier, on peut tout de suite trouver un intérêt à mettre cette carte dans sa liste de déploiement mais attention de ne pas abuser du stress.

Deuxième extension de cette vague : Les Rangers de l’Alliance

Quand on les voit, on sait qu’on a affaire à des guerriers aguerris et habitués aux terrains difficiles comme la planète Endor, ça se ressent tout de suite dans leurs capacités :

Guérilla permet de devenir caché après avoir vaincu une figurine.
Sniper donne la possibillité de relancer jusqu’à 2 dés si la cible est à 5 cases ou plus.

Les dés des rangers étant tous les deux bleus, on comprend rapidement que le but de ces unités est de faire du dégât en restant à distance.

D’un coût de 9 pour la version de base et de 12 pour la version élite voici les caractéristiques qui les différencient :

La version élite à un perforant de base en plus et peut augmenter sa précision de 3 au lieu de 2. De plus la capacité Sniper des Rangers communs ne peut relancer qu’un 1 dé d’attaque.

Passant de 5 à 7 points de vie, ce sont des unités qui survivront plus longtemps aux dégâts mais avec une telle portée, voulez-vous les mettre sous le feu ennemi ? Prendre la version de base ou élite dépendra de votre stratégie et de vos possibilités en nombre de points, 3 points pouvant permettre de rajouter une unité supplémentaire.

Pour accompagner les Rangers, l’amélioration d’escarmouche Survivaliste permet aux chasseurs ou soldats d’ignorer les coûts de déplacement supplémentaires au travers des terrains difficiles mais aussi des figurines adverses. Si vous voulez tenter une percée, c’est la carte qu’il vous faut. Cette carte permet d’éliminer un dégât par round si vous êtes sur une case d’extérieur, l’utilité de cette capacité dépendant des maps jouées.

Les figurines sont comme à l’habitude bien détaillées et bien finies, c’est agréable d’avoir du matériel de cette qualité.

3 cartes commandements accompagnent cette extension :

Appeler l’avant-garde : Au début du round, un soldat d’un coût maximal de 4, un Ranger élite par exemple, peut effectuer un déplacement ou une attaque.
En finesse permet de relancer un dé d’attaque. Ce n’est pas hyper puissant, mais ça peut vraiment dépanner par moment.
Réflexes surhumains retire un dé de défense et ses résultats à la défense de la figurine ciblée.

Des cartes qui s’accordent très bien avec la dominante de sniper des Rangers de l’Alliance. Il manquait des unités capables de fournir un appuie à longue distance chez les rebelles, c’est comblé désormais.

Troisième extension de cette vague : Le Capitaine Terro

Terro est le capitaine des chevaucheurs de Dewback, ces gros lézards qu’on voit à plusieurs reprises dans la saga Star Wars et on va commencer par les présenter d’ailleurs.

Le chevaucheur de Dewback n’existe qu’en version élite, coûtant 5 points de victoire avec 9 de santé, 4 points de vitesses et 3 dés d’attaque, il est de base une bonne créature mais elle devient excellente si on prend en compte ses capacités :

Monté : Capacité passive, au début de l’activation, on bénéficie de 3 déplacements gratuits, pouvant emmener la créature à 7 cases et ensuite attaquer.

Lance paralysante : Vous lancez un dé jaune en ciblant une figurine à 2 cases ou moins (avec les 7 de déplacement du début, ça fait une belle porté) la figurine subit les dégâts égaux aux nombre de dégâts sur le dés et devient affaiblie si vous avez des adrénalines sur votre tirage. De quoi bien entamer une figurine rapidement, et démoraliser l’adversaire.

Le Capitaine Terro est la version améliorée du chevaucheur de Dewback, pour 7 points, il possède 13 points de vie et un point de déplacement supplémentaire. Bien qu’il ait lui aussi la capacité Monté, il n’a pas la lance paralysante. A la place il possède la capacité Lance-Flamme qui est autrement plus puissante : Après avoir choisi une case à 2 cases ou moins, toutes les figurines situées dessus ou adjacente subissent 1 dégât, 1 stress et deviennent affaiblies. On est sur un autre niveau de violence. C’est le genre d’action qui oblige l’ennemi à revoir son placement rapidement.

Une amélioration de créature fait son apparition avec cette extension : Frénésie vorace.

Uniquement pour les créatures, le Chevaucheur et le Capitaine Terro possèdent ce trait, vous pouvez épuiser cette carte quand vous attaquer une créature ayant subit des dégâts pour lui faire un dégât supplémentaire. De plus si vous attaquez une créature adjacente, vous gagnez la possibilité d’éliminer 2 dégâts pour une adrénaline. J’ai un petit plaisir à mettre cette carte sur un Nexus élite, pouvoir le soigner agace au plus haut point mes adversaires en général !

On trouve 3 cartes de commandements dans cette extension :

Coups féroces, pour les créatures, vous remplacez chaque dé de votre pool d’attaque par des dés rouges, stratégie violente quand on ne compte pas trop sur ses bonus d’adrénaline.
Connaissances du champ de bataille, une figurine amicale située à 3 cases ou moins peut relancer un dé, que ce soit pour attaquer ou défendre
Charge de la cavalerie, carte du Capitaine Terro, vous gagnez 1 de défense pour le round et tous les soldats à 2 cases ou moins de vous gagnent une adrénaline à leur résultat d’attaque.

Vous l’aurez compris avec les Dewback, on fait pas dans la douceur, on est là pour détruire disperser les foules et si on doit utiliser un lance-flamme pour ça, on s’en prive pas, au contraire !

Dernière extension de la vague 8 : Luke Skywalker

Comment? Encore ? Et oui! Voilà le retour de Luke Skywalker en chevalier Jedi! Cette fois, on laisse tomber les habits de paysans de Tatooine et le blaster pour prendre la tunique noire et le sabre laser. On est plus là pour faire des tirs de loin, on rentre dans le tas et on laisse pas le temps aux ennemis le temps de poser des questions.

Vous allez le voir rapidement, Luke dans cette nouvelle version est d’une puissance dévastatrice.

Pour un coût de 12, oui c’est pas donné, mais ça les vaut, Luke dispose de 16 points de vie (oui oui, 16) d’une vitesse de 4 ainsi que d’une attaque au corps à corps à 3 dés (bleu, vert et jaune) Il possède de base 1 dégât et 1 esquive. Ainsi que comme tous ceux ayant un sabre laser, un perforant 3.

Déjà on voit bien qu’on a affaire à un tank qui risque de faire de sérieux dégâts dans les rangs adverses. Mais si on s’intéresse à ses capacités, c’est là qu’on voit la puissance brute du personnage :

Déflection : permet de renvoyer un dégât quand vous ou une figurine adjacente est ciblée par une attaque à distance. Quand une escouade de troopers peut vous tirer dessus, ils y réfléchissent à deux fois avant de le faire, ils savent qu’ils vont y laisser des plumes…
Héroique : Une fois par activation, vous pouvez effectuer une attaque sans dépenser d’action. Alors concrètement ça veut dire deux choses, soit vous vous déplacez de 8 et vous attaquez ou bien vous vous déplacez de 4 et vous attaquez deux fois.

Voilà où est la violence de ce nouveau Luke, une double attaque à chaque activation, c’est TRES efficace, il va devenir la cible prioritaire de toutes les attaques pour ne pas le laisser trop jouer et faire des trous dans l’armée adverse.

Une amélioration d’escarmouche accompagne Luke, Motivation, elle vous permet de cibler une figurine avec un coût inférieur au votre et avec une ligne de vue vers vous, cette figurine défausse un état néfaste ou d’éliminer un dégât puis de gagner 1 point de déplacement.

Pour un coût de 1, c’est une carte à ne pas négliger.

Bien évidement vous avez des cartes de commandement avec Skywalker :

Parade, permet de rajouter un de défense lors d’une attaque.
Attaque éclaire, permet de rajouter une adrénaline lors d’une attaque.
Positionnement avantageux, donne un dégât de plus lors d’une attaque.

 

Pas de carte dédiée à Luke Skywalker dans cette extension, il a déjà Fils de Skywalker disponible et la puissance de cette carte suffit largement !

Voici les extensions de la vague 8, chez nous elles ont bien changé la meta, surtout du côté des mercenaires, Jabba à fait une entrée fracassante dans le jeu et il risque bien d’y rester un long moment.

 

 

La Récap de la Rédac 

Nombre de joueurs 2 à 5
Age conseillé à partir de 12 ans
Durée d’une partie 60 minutes
Éditeur Fantasy Flight
Prix Entre 10 et 15€ par pack

[Test] Unlock, Secret Adventures : On y retourne ?

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Unlock : Secret Adventures

Unlock : Secret AdventuresSalut les aventuriers, aujourd’hui on vous parle de la troisième boîte de Unlock : Secret Adventures !

Nous vous avions déjà parlé de Unlock et c’est pourquoi nous allons vous rappeler que rapidement les mécanismes de ce type de jeu : Unlock est une série d’ “escape game” simulant une escape room chez vous au moyen de cartes qu’il faudra associer.
Il faudra être observateur, malin, logique et un peu fou pour sortir de l’aventure dans le temps imparti.
Une application est là pour vous accompagner tout le long en vous donnant un chronomètre ainsi que pour simuler les diverses machines que vous allez rencontrer, pour plus d’explications, je vous renvoie vers notre premier test.

Dans cet article on va vous parle des 3 nouvelles aventures, sans vous spoiler, parce qu’en dire trop c’est gâcher le plaisir de ce jeu !

La première aventure de Unlock : Secret Adventures nous remet face à un ennemi qu’on a déjà connu : Le Docteur NOSIDE.

Unlock : Secret Adventures

Unlock : Secret AdventuresAyant pour auteur Lewis Cheshire, la première histoire a pour auteur Alice Caroll (vous sentez l’entourloupe?) et toujours illustré par @LeGruth (allez lire Barouf – l’Héritage d’Elric d’ailleurs!).
Cette aventure sent bon le rétro point&click, on a l’impression d’être dans un projet de Unlock : Secret AdventuresLucasArts façon Days of the Tentacle. C’est drôle, c’est déjanté, les illustrations sont géniales. Un gros coup de coeur pour cette aventure qui met parfaitement dans le bain. Des énigmes toujours aussi bien pensées, je vous détestes les Space Cowboys pour l’énigme du fax ! Tellement évident en fait… Par contre très content d’avoir revu James et que la bande son soit la même. <3
Nous avons joué avec des personnes n’ayant jamais fait la première boîte, il n’est pas nécessaire d’avoir fait la première aventure pour attaquer A NOSIDE STORY.

La deuxième aventure : Tombstone Express, illustré par Arnaud Demaegd et ayant pour auteur Arch Stanton. (Si vous avez vu Le Bon, la Brute et le Truand, vous devriez avoir la référence aussi 😉 )

Unlock : Secret Adventures

Unlock : Secret AdventuresCette deuxième aventure sur le thème du Far West vous emmène dans un ambiance complètement différente et c’est génial. On continue toujours à associer des cartes, chercher des indices et résoudre des énigmes mais le rythme est complètement différent dans cette aventure, on y retrouve tous les stéréotypes d’un bon Western Spaghetti : brigands, harmonica, indiens, poker, femme pulpeuse, etc…

L’action est beaucoup plus présente que dans les autres aventures et c’est un régal, on se sent aussi bien impliqué dans l’affaire que pressé par les événements. La bande son colle parfaitement aux moments de l’aventure. Et je dois avouer que c’est l’aventure qui m’a le plus frustré, nous sommes passé à côté d’un élément tellement évident que s’en est génial.

Unlock : Secret Adventures

 

C’est lors de cette aventure que l’on introduit pour la première fois les éléments physiques en plus des cartes et c’est franchement rafraîchissant, ça peut en sortir quelques uns de l’aventure mais moi j’ai trouvé que ça rajoutait une touche de fun.

Le dernier scénario de Unlock : Secrets Adventures est Une aventure aux pays d’Oz.

Unlock : Secret Adventures

Unlock : Secret Adventures

Les plus littéraires penseront tout de suite au roman de Lyman Frank Baum, les autres penseront sûrement à la série carcérale sur la prison de Oswald State Correctional Facility. Je dois avouer qu’une aventure dans la prison de Oz serait sûrement une idée géniale mais on passerait tout de suite sur un jeu de société 18+… Pensez-y quand même les Space Cowboys ! Moi je suis partant !

Unlock : Secret AdventuresL’auteur Thomas Cauët, déjà responsable du scénario l’Ile de Goorse, et l’illustrateur Mahulda Jelly nous livrent une aventure dans le pays au chemin de briques jaunes où il faudra défier la Sorcière de l’Ouest et rendre visite au Magicien.

Dans cette adaptation du roman, vous trouverez toutes les étapes importantes du récit, que ce soit l’enlèvement de la maison par une tornade à la rencontre de nouveaux amis en passant par la Forêt Interdite.

Unlock : Secret Adventures

Cette aventure est la plus compliquée mais la plus imaginative, les énigmes avec les miroir de la vérité sont brillantes. L’ajout d’énigmes optionnelles est une très bonne idée même si quand on aime se creuser la tête, on n’a pas besoin de mettre de l’optionnel, on les fera toutes !

J’aimerai tellement vous parler des énigmes de ce scénario qui nous ont complètement submergées par leur inventivité mais ça serait gâcher le plaisir.

Unlock : Secret AdventuresPetit point noir, on a fait les 2 premières aventures à 4 et la dernière à 6, on s’est rendu compte que 4 était la configuration idéale (pour nous). A 6 joueurs, les cartes n’ont pas le temps de passer entre toutes les mains, ceux qui ont les cartes en premier trouvent rapidement des éléments pour poursuivre l’aventure ou bien s’approprient les cartes assez longtemps pour y réfléchir et on se retrouve avec des personnes qui sortent de l’aventure car pas assez impliquées dans la résolution des énigmes.

C’est bien le seul point négatif que je trouve à ce trio de scénario d’Unlock : Secret Adventures. L’immersion et le plaisir à chaque fois renouvelés, les auteurs trouvent à chaque fois de nouvelles façons tordues de nous faire nous creuser le cerveau. En ayant sorti 3 boîtes en 1 an et donc 9 aventures, on aurait pu craindre que le concept s’essouffle, que l’on tourne en rond, c’est tout le contraire.

Bon, et si vraiment il faut creuser pour trouver autre chose à redire c’est que ce sont des aventures qui ne se font qu’une fois. Je pensais qu’avec le temps les énigmes et leurs solutions me seraient sorties de la tête mais non, elles sont marquantes. On ne s’en souvient pas de prime abord, mais avec les cartes devant les yeux, tout revient très rapidement. Une fois de plus, cet aspect est atténué par le petit prix du jeu (et encore plus comparé à une escape room). Sans compter que vous pourrez toujours prêter la boîte à des copains qui organisent une soirée à laquelle vous ne serez pas invité! Ou bien avoir l’occasion de briller en société en endossant le rôle de Maître du Jeu en aiguillant (un peu pour ne pas leur gâcher l’aventure non plus) vos camarades. 

Vous l’aurez compris, Unlock : Secret Adventures est pour nous un plaisir ludique qu’on ne saurait que vous recommander si vous aimez vous creuser la tête. Son petit prix comparé à une escape room en fait un excellent jeu de soirée.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 1 à 6 mais nous conseillons 4
Durée d’un scénario 1H à 1H30 selon le scénario, plus si vous galérez
Éditeur Space Cowboys
Prix Environ 27€

Star Wars Légion : On va avoir besoin d’une grande table !

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Star Wars Légion

 

Salut les troopers, aujourd’hui on va vous parler d’un jeu qui risque de faire parler de lui en 2018 : Star Wars Légion.

 

 

-Oh du Star Wars… Quelle surprise…
-On en parle quasiment jamais ! Alors tu te tais sale rebelle impétueux et tu écoutes !

Star Wars Légion est la nouvelle gamme de jeux type Wargame de chez Fantasy Flight Games. En gros vous allez avoir des figurines pour recréer les batailles de l’univers Star Wars.

-Comme Assaut sur l’Empire ?
-Non pas comme Assaut sur l’Empire ! Dans AsE vous incarnez les personnages d’un groupe de rebelles qui essayent de faire tomber le magnifique Empire avec une petite équipe. Dans Légion vous allez être le commandant orchestrant des vastes batailles avec plusieurs dizaines de figurines si vous le souhaitez ! Et ça change tout !
-Han… (Solo! Pardon…)

Star Wars Légion

 

Quand dans AsE vous devez vous baser sur un système de cases pour avancer et calculer la portée, dans Légion vous reprenez les bases des Warhammer : un nombre de points pour faire votre armée, une règle de portée, des obstacles, des véhicules, etc…

Star Wars Légion

 

Autant dire que si vous voulez vous refaire la bataille d’Endor avec des TR-TT qui écrasent les rebelles, vous pourrez le faire !

 

 

Chaque unité aura la possibilité de faire deux actions parmi les suivantes  :

  • Avancer
  • Attaquer
  • Remplir les objectifs
  • Esquiver
  • Se reposer pour récupérer
  • Garder l’action pour plus tard

Star Wars Légion

A vous de choisir correctement quelles actions sont les plus indiquées selon la situation.

Sachant qu’une partie de Légion dure 6 rounds, il faudra bien choisir les ordres que vous donnerez à vos unités.

 

Au début de chaque round, il faudra choisir quel ordre de commandement vous donnerez, ces “ordres de commandement” sont des cartes qui définiront deux points cruciaux :

L’ordre d’initiative et le nombre d’unités que vous pourrez activer.

Star Wars Légion

Les unités non activées par les ordres de commandement le seront forcément à un moment dans le round mais vous ne pouvez pas prévoir à quel moment. Les pions qui déterminent leur ordre d’initiative seront dans un sac dans lequel vous allez piocher tour à tour pour les activer.

Star Wars Légion

Votre commandant étant incarné par un personnage ayant ce grade, par exemple Luke Skywalker ou Darth Vador, il faudra que vos unités soient à porté de ce dernier pour entendre ses ordres ou bien équipées de dispositifs de communication longue porté. La place de votre commandant est importante, c’est une pièce maîtresse de votre stratégie.

Star Wars LégionContrairement aux Wargames classiques, vous aurez la possibilité de ne pas déplacer toutes les figurines une par une, si le chef d’unité se déplace, vous pouvez déplacer toutes les autres figurines de l’unité en cohésion avec son chef, cette mécanique fluidifie les déplacements et les combats. Bien entendu vous aurez la possibilité de déplacer chaque figurine indépendamment et d’ainsi appliquer correctement L’art de la guerre de Sun Tzu.

Star Wars LégionLes unités ont des marges de manoeuvres différentes, une unité de soldats aura plus de facilité et de liberté dans ses mouvements alors qu’un véhicule aura un déplacement beaucoup plus rigide. Cette différence se caractérise sur les socles des véhicules, vous y trouverez des encoches pour les gabarits comme dans X-Wings.
Un TR-TT ayant une coque plus fragile à l’arrière, vous apprendrez vite à vous placer à votre avantage.

Une bonne puissance de feu peut faire la différence, chaque soldat aura la possibilité d’utiliser plusieurs armes qu’il transportera, ainsi à vous de vous adapter et de choisir laquelle utiliser. Parfois un tir précis de blaster vaut mieux qu’une grenade mais de temps en temps un coup de lance-roquette à l’avantage de mettre tout le monde d’accord !

Il sera à votre charge de savoir si vous voulez faire une grande armée avec des armes classiques ou bien moins d’unités mais des armes plus puissantes.

Votre armée, vos décisions, vos batailles.

Les qualités tactiques de chacun seront vraiment mises à profit, vous ne pouvez pas compter que sur la chance aux tirages de dés, les mouvements de troupes et les placements sont LA composante principale.

Dans la boîte de base vous trouverez de quoi faire des batailles à deux avec le matériel suivant :

  • 33 Figurines en plastique.
  • 8 Barricades en plastique.
  • 15 Dés.
  • 3 Gabarits de Déplacement.
  • 1 Règle des Portés.
  • 8 cartes Unité.
  • 35 cartes Amélioration.
  • 14 cartes Commandement.
  • 12 cartes Bataille.
  • 1 Compteur de Rounds.
  • 107 Pions divers.
  • 1 Livret d’Apprentissage.

Dans cette liste on trouvera les emblématiques Luke Skywalker, Darth Vador, des soldats- rebelles, des Stormtroopers, un TL-TT et des Speederbikes 74-Z.

Ces figurines vous arriveront non peintes pour que vous puissiez les personnaliser à votre convenance. Et ce pour un tarif de 90€, ça peut en refroidir plus d’un mais il faut bien se rendre compte que vous entrez dans une gamme de produits Star Wars et que vu le nombre de figurines et leur qualité, le prix se justifie largement.

Et comme on part sur une gamme de jeux Star Wars, Légion va s’accompagner d’extensions pour améliorer votre armée, la diversifier et l’optimiser pour défaire le camp adverse.

Pour le moment, FFG nous a donné quelques détails sur des premières extensions qui vont sortir :

  • Les Stormtroopers : 7 nouveaux soldats avec des poses différentes pour pouvoir agrandir votre armée.
  • Les Speedersbikes 74-Z : 2 Speederbikes pour aller chasser les rebelles.
  • Le TL-TT : 1 Transport Léger Tout Terrain capable d’être équipé d’armes lourdes.
  • Les Soldats rebelles : 7 soldats aux poses différentes pour botter des culs impériaux.

Ces 4 extensions présentent des unités identiques à celles de la boîtes de base.

  • Le TR-TT : 1 Transport de Reconnaissance Tout Terrain, l’unité mécanique la plus emblématique de Star Wars.
  • Le T-47 : l’Airspeeder T-47 a été rendu célèbre dans la bataille de Hoth, c’est ce vaisseau qui effectue des manoeuvres rapides pour entourer les pattes du AT-AT.
  • Le Général Veers : C’est lui qui a commandé les marcheurs sur Hoth, des nouvelles cartes de commandement vous aiderons à établir la meilleure stratégie.

Vous l’aurez compris, Star Wars Légion est un GROS jeu qui va arriver très prochainement dans toutes nos boutiques préférées et les batailles s’annoncent épiques ! Des grands champs de batailles, des décors, de la stratégie, une saga iconique, tout est présent pour rendre ce jeu incontournable.

On a hâte de pouvoir vous en dire plus chez Pixel Adventurers !

Aller on se remet quelques images de la dernière GenCon avec les superbes peintures.

Les figures de l’ombre : De l’ombre à la lumière…

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 Les figures de l’ombre

Titre original: Hidden Figures
Date de sortie DVD & Blu-Ray : 12 juillet 2017
Sortie cinéma: 08 Mars 2017
Durée: 127 Minutes
Genres: Drame, Biopic

Réalisation: Theodore Melfi

Distibution: Twentieth Century Fox France

Casting :

Octavia Spencer
Janelle Monàe
Taraji P.Henson
Mahershala Ali
Kirsten Dunst
Kevin Costner
Glen Powel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Synopsis :

Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn.
Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran.

 

Mes notes attribuées sont :

Histoire : 8/10

Réalisation : 7/10

Image/ effets spéciaux : 6/10

Jeux d’acteurs : 7/10

Originalité : 5/10

En Résumé :

C’est une histoire vraie de mathématiciennes spécialistes en conquête spatiale… RIEN que ça c’est la grande classe,  en plus du casting !

Ce film que dis-je ce témoignage! A soulevé en moi plusieurs émotions… On ne peut qu’admirer ces femmes et se révolter face à l’injustice dont elles sont les victimes. Mais au-delà de ça le film nous montre l’abnégation de soi, l’envie de progresser, la détermination, l’excellence et l’intelligence face à l’inégalité. Ce film restera pour moi un des meilleurs de cette année 2017 dans le genre témoignage d’hommes et de femmes qui auront contribués, même dans l’ombre, à ce que la technologie et l’humain progressent. Le film en soit reste bien adapté à l’histoire de ces femmes maintenues dans l’ombre pendant des années, mais qui à force d’acharnement et de volonté changeront l’avenir spatial et la face du monde. L’atmosphère et très bien orchestrée car je me revois encore m’insurger pour les pratiques de ségrégation raciale des collègues et supérieurs hiérarchiques à l’encontre de ces femmes, qui malheureusement existe encore de nos jours. J’ai déjà vu les actrices dans d’autres rôles et j’ai beaucoup aimé les voir incarner ce genre.

Je ne peux pas dire que le film soit original ou audacieux puisque là n’est pas son but.

Voici donc les vrais visages des héroïnes incarnées à l’écran.

 

Je vous recommande ce film qui d’un point de vue scientifique, humain et spatial nous enseigne que peu importe notre classe sociale, notre couleur de peau, l’éducation, la scolarité ou les moyen mis à disposition, le génie n’a aucune autre règle que l’excellence.


J’ai déjà mal à la tête avec des simples multiplications 😉

Et voici pour les plus curieux le trailer :

Pour ceux qui voudraient s’acheter le DVD ou le Blu-ray, voici ce qui s’ajoute au film !

Contenu additionnel
Making of (41’46 ») :
– Sans limites : la vie de Katherine Johnson
– Taillés pour le job
– Recréer une époque : le design du film
– Un voyage spirituel : la musique du film
– Honorer Katherine Johnson
Commentaires audio de Theodore Melfi et Taraji P. Henson (VOST)
Le tournage en Georgie (5′)
8 scènes coupées avec commentaires audio optionnels de Theodore Melfi (10’14 »)
Galerie de photos
Bande-annonce (VO)

Bonne séance 😉

[Test] Splendor – Des joyaux pour une perle ludique

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Salut les marchands ! Le test du jour portera sur Splendor, jeu de 2014. Il n’est pas tout récent, et s’est fait sa place dans le monde du jeu de plateau, mais, l’ayant découvert tardivement, je me suis dit que certains étaient peut-être passés à coté, et qu’il fallait y remédier! Splendor est un jeu créé par Marc André (ayant également créé Majesty), illustré par Pascal Quidaut et édité par Space Cowboys (que vous connaissez certainement pour Unlock). Chez Pixel Adventurers on aime bien les gros jeux velus (si en plus c’est de la SF, on est aux anges), mais on apprécie également beaucoup les jeux bien plus softs qui se prennent rapidement en main et que l’on peut sortir pour de petites sessions, ça tombe bien, Splendor rentre dans cette catégorie. Mérite-t-il les éloges qui lui sont faites?

On ne va pas s’attarder sur le scénario du jeux parce qu’il tient sur un timbre poste! Ce n’est d’ailleurs même pas un scénario, mais plus un contexte qu’autre chose.Il nous est présenté comme suit dans le livret : “Vous incarnez un riche marchand de la Renaissance. Vous utiliserez vos ressources pour acquérir des mines, des moyens de transport et des artisans qui vous permettront de transformer des pierres brutes en magnifiques bijoux.”

Le contenu de la boîte

Pour bien comprendre assimiler les phases de jeu, il faut commencer par prendre connaissance du matos. Splendor n’est pas un jeu avec beaucoup de matériel, mais ce qu’il a est de qualité. Pas de plateau, l’essentiel du jeu se fait avec des cartes Développement. Ces 90 cartes sont réparties en 3 niveaux (indiqués au dos et par leur couleur), elles représentent respectivement les mines, les moyens de transport et les artisans.

On trouve également 10 tuiles Noble, qui représentent les aristocrates qui seront séduits par vos pierres et vos talents de marchand. Enfin, 40 jetons servant de monnaie au jeu qui sont répartis entre émeraude, diamant, saphir, onyx, rubis et or. Les jetons sont de style jetons de poker et très qualitatifs, ils sont en plastique bien lourd, de couleurs vives et distinctes. Aucune confusion possible en jeu. Tout le matériel est rangé dans un thermoformage, mais, point négatif pour moi, les cartes ne tiennent plus dedans une fois protégées. Dommage que l’emplacement des cartes ne fasse pas quelques millimètres de plus.

La mise en place

Lorsque l’on met le jeu en place, on sépare les cartes développement selon leur niveaux, on place les tas en colonne sur la table et on en révèle les 4 premières cartes de chacun. Les jetons sont disposés par couleur au centre de la table pour qu’ils soient accessibles à tous. Les tuiles nobles sont mélangées et on en tire entre 3 et 5 (suivant le nombre de joueurs). Voilà, le jeu est en place, la partie est prête à être savourée. Pas de perte de temps en mise en place, un encombrement réduit, les planètes commencent à s’aligner pour faire de Splendor un jeu qu’on ressort souvent.

Les rouages du négoce

Splendor est avant tout un jeu à mécaniques. Elles sont certes simples, mais redoutablement efficaces. On vous parlait de Majesty comme d’un Splendor un peu plus light, vous allez comprendre pourquoi.

Le but du jeu est d’obtenir 15 points de prestige. Ses points sont indiqués au coin supérieur gauche des cartes développement et des tuiles nobles.

Dans Splendor, tous les joueurs (de deux à quatre) jouent l’un après l’autre. Durant leurs tours, les joueurs ont quatre actions possibles : prendre un jeton de trois couleurs différentes, prendre deux jetons d’une même couleur (s’il reste au moins quatre jetons dans cette pile), réserver une carte développement et prendre un jeton or ou acheter une carte développement.

Les cartes développement ont leur coût d’achat imprimé dans le coin inférieur droit. Certaines ont un coût de 4, 5, 6 voire plus. Pour rendre le jeu plus intéressant et dynamique, les cartes développement procurent une réduction sur l’achat des cartes, que vous trouverez symbolisées dans le coin supérieur droit. Cette réduction est valable à tous les tours, rendant ainsi accessible les cartes avec un coût plus élevé.

Les jetons sont en quantité limitée dans la partie, si par hasard un type n’est plus disponible, il vous faudra attendre son retour avant de les récupérer dans la pile.

Si une carte vous intéresse particulièrement pour votre stratégie, vous pouvez la réserver en la prenant en main et avec en plus un jeton Or, pouvant être dépensé à la place de n’importe quel ressource. Vous pourrez acheter cette carte un peu plus tard dans la partie, quand vous aurez les ressources nécessaires.

Dans la liste du matériel, vous avez pu noter la présence de tuiles nobles. Si vous remplissez les condition nécessaires, par exemple ici posséder 3 cartes Noires, 3 Bleues et 3 blanches, vous recevrez la visite du noble. Il vous conférera 3 points de prestige.

Voilà, les bases du jeu sont posées, il ne reste plus à chacun qu’à élaborer sa stratégie pour obtenir les 15 points de prestige le plus rapidement possible. Tous les joueurs auront leurs objectifs qu’ils se seront fixés personnellement, en étant observateur vous pourrez percer leur stratégie et essayer de la contrer, tout en appliquant la votre. Et c’est bien là que Splendor excelle ; toutes ces stratégies, ruses et adaptations qu’il faudra développer au cours d’une partie pour tenter d’atteindre les 15 points de prestige le plus rapidement possible sont un délice. Nos parties sont en général assez animées et occasionnent de francs éclats de rire, suite aux stratégies déjouées.

C’est ce genre d’interactions que j’apprécie particulièrement dans les jeux de plateau.  Les parties durent en moyenne une trentaine de minutes. La facilité de prise en main des règles et la rapidité des parties en font un jeu accessible aux novices mais le potentiel stratégique en fait un titre qui saura combler les joueurs plus expérimentés. Une excellente découverte que l’on vous recommande chaudement.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 marchands
Age conseillé à partir de 10 ans
Durée d’une partie 30 à 60 minutes
Auteur Marc André
Illustrateur Pascal Quidault
Éditeur Space Cowboys
Prix 30 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

[Test] Xenon Valkyrie +

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Bannière - Xenon Valkyrie +

Poster Xenon Valkyrie +C’est en apprenant le portage de Xenon Valkyrie + sur PS Vita et PSTV par Breton Fabrice, le créateur et développeur de Demetrios, que je me suis intéressé un peu plus à ce titre qui de premier abord n’a pas grand chose pour lui. Mais c’est là que je me trompais. Xenon Valkyrie + avec son style retro et sa difficulté à l’ancienne nous replonge nous, les vieux de la vieille des années 80-90, dans nos jeux de l’enfance. En effet, ici pas de vie supplémentaire, pas de checkpoint (enfin pas comme on le pense) et des boss qui vont vous décrasser les artères coronaires.

Xenon Valkyrie +, l’histoire 

Des siècles après une grande guerre oubliée depuis longtemps, une paix apparemment éternelle est ébranlée par une sinistre présence qui émane de la Lune. La plupart des créatures et des robots qui y habitent deviennent enragés et hostiles, une sorcière prépare un plan pour envoyer l’humanité dans l’ère des ténèbres en invoquant un dieu . Mais, au milieu des ombres qui menacent de consommer chaque signe de vie, une lueur d’espoir apparaît !

Vous l’aurez compris ce n’est pas le scénario de J-RPG mais suffisamment pour comprendre où l’on va et pourquoi.

Xenon Valkyrie +, le Gameplay 

Avant de commencer il faut poser les bases. Xenon Valkyrie + est un jeu dur. Pas dur car injuste, simplement dur à maîtriser. En effet même si le gameplay est plutôt simple, déplacement, sauter, taper et tirer. Le jeu ne laisse que peu de place à l’erreur. Les ennemis ne font pas tellement de dégâts mais on a vite fait de les accumuler et les soins sont rares… très rares !

De plus, les mondes sont générés aléatoirement. C’est à dire qu’à chaque fois que vous allez mourir ce qui va vous arriver souvent, surtout au début, vous allez avoir un niveau différent de précédemment. Cela influence beaucoup vos chances de succès vis à vis de votre progression. Car si vous tombez sur une arme qui fait beaucoup de dégât vous allez plus facilement progresser qu’inversement.

Petit bémol, les armes à distance ne sont pas utilisables sur les boss pour une raison inconnue ce qui rend Nue quasiment inutilisable… 

Vous pouvez incarner un des trois soldats disponibles, disposant chacun de caractéristiques et pouvoirs différents.Xenon Valkyrie + - Character

Nue - Xenon Valkyrie +

Nue : C’est un homme carpeau ou grenouille, qui peut donc sauter très haut. Il est faible au corps à corps mais diablement efficace avec son arme à distance.

Je le trouve cependant un peu faiblard.

Eloen - Xenon Valkyrie + Eloen : Elle dispose d’une bombe collante qui se recharge automatiquement au bout d’un certain temps. Niveau des caractéristiques elle est plutôt polyvalente et dispose d’une clé dès le début de l’aventure ! (Vous allez voir plus loin c’est très utile)

Renna - Xenon Valkyrie +Renna : Aussi une guerrière un peu plus ninja qui dispose d’une grande puissance d’attaque et de vitesse. Son super pouvoir est un détecteur pour les coffres. C’est le personnage pour le corps à corps !

 

Comment se déroule une session ? Vous allez choisir un des trois héros et partir explorer les niveaux avec celui-ci. Votre but est de descendre en bas pour rejoindre le téléporteur en tuant le plus de monstres et récoltant le maximum d’argent. Chaque niveau dispose d’un coffre qu’il faudra ouvrir avec une clé qu’on obtient en battant un monstre plus gros que les autres mais aussi plus dangereux… Ce coffre contient la plupart du temps une arme bien meilleure que celle que vous avez.

Il y a plus de 100 armes différentes ! Si vous souhaitez le platine du jeu, il vous les faudra toutes !

Shop - Xenon Valkyrie +
Le shop, l’obélisque et le téléporteur pour le niveau suivant

À la fin de chaque niveau vous avez un mini-champ de base. Où il sera possible de faire des achats parmi trois choix également aléatoires et d’augmenter les caractéristiques de votre personnages en fonction des niveaux que vous avez gagnés.

Tous les deux niveaux vous allez affronter un boss aléatoire correspondant au monde où vous êtes. Boss qui, bien qu’impressionnants vont souvent vous donnez du fil à retordre jusqu’à ce que vous comprenez le pattern. Après, c’est les doigts dans le nez. Il en sera ainsi jusqu’au boss de fin…

Boss - Xenon Valkyrie
Le Boss !!

Il est possible également de débloquer des téléporteurs après chaque boss contre plusieurs ressources, telles des Teamerite et des clés. Ce qui vous permet de ne pas toujours recommencer le jeu depuis le niveau 1.

Vous l’aurez compris un gameplay plutôt simple mais dont la difficulté se fait sur le temps. Il suffira d’un bon apprentissage du jeu pour le savourer.

Xenon Valkyrie +, les graphismes et la musique

Comme vous l’aurez vu Xenon Valkyrie + dispose de graphismes très retro. Malheureusement, ils rendent plutôt mal sur un PSTV à moins de 4 mètres mais qui sont superbe sur PS Vita ! Le jeu rend vraiment très bien sur l’écran d’une PS Vita ! L’angle de vue semble même plus grand sur la version portable que la version salon. Surement par le simple fait que sur la version portable, on voit l’ensemble de l’écran d’un coup alors que sur télé il faut bouger les yeux.

Niveau musique on est également dans du retro, sans être des musiques qui vont vous rester comme la BO de Risk of Rain par exemple. La musique fait très cheap comme celle des années 90 d’un bon Mega-Man, on aime ou on aime pas. Mais elle fait le job est colle parfaitement à l’univers. Avec les graphismes vous avez un doux mélange et la magie prend. Il y a 2 musiques que j’aime beaucoup celle des combats des Boss, Boss Battle, ainsi que Ivory Tundra. 

Xenon Valkyrie +, avis pur et dur

Xenon Valkyrie + est un jeu plutôt simple avec ses monstres dont les designs ne sont pas fou et ne présentent que des patterns. Le gameplay est également très simple. Ici, pas de dash ou d’attaque spéciale…  Mais, la magie opère lorsqu’on y joue.

J’étais furax d’avoir perdu après 2 runs super durs jusqu’au boss du deuxième niveau et je pensais laisser tomber le jeu. Néanmoins, je me retrouve à jouer le jeu tous les matins dans le métro maintenant. Xenon Valkyrie + est vite attachant et on veut arriver au bout pour se prouver qu’on est meilleurs que le jeu !

Il y a des armes vraiment classe en plus !

C’est un die and retry qui va vous apprendre la patience et donne envie d’y jouer avec des copains autour d’une soirée pizza ou encore en live Twitch! Malheureusement le jeu souffre de quelques soucis. Malgré un patch le jeu a parfois des ralentissements et des bugs mineurs, tel des projectiles qui traversent les murs. L’autre soucis est que les armes à distance et grenades soient désactivées pendant les boss, c’est pour moi une aberration. Cela rend Nue complètement inutile. Plus personnellement, le jeu manque également un niveau de difficulté pour les débutants leur permettant d’avoir au moins une vie supplémentaire ou plus de soin.

Malgré cela je vous conseille  Xenon Valkyrie + car pour son prix le jeu est vraiment bien. De plus le jeu est entièrement traduit en français ! Si vous cherchez un jeu die and retry avec plusieurs fins dont un personnage secret mais chuttt c’est secret, allez y !

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