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Un mode de Fortnite en Free to play !

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Fortnite, le TPS d’Epic Game proposera à partir du 26 septembre un accès gratuit et pour tous à son mode « Battle Royale »

Le mode Battle Royale est actuellement en phase de test ouverte aux personnes ayant fait l’acquisition du jeu en Early Access avec l’achat d’un pack. Ce mode, comparable au jeu Players Unknown Battleground qui fait fureur en ce moment, propose à 100 joueurs de s’affronter sur une carte géante.

On commence la partie parachuté d’un bus volant, sans équipement. Il faut donc partir à la recherche de matériel pour survivre, tout en faisant attention aux autres joueurs qui ne cherchent qu’à vous éliminer. Afin d’inciter les joueurs à se battre entre eux, et ne pas se contenter de rester cachés en attendant la fin, le périmètre de jeu se réduit progressivement.

Toujours dès le 26 septembre, les sections seront disponibles dans le mode Battle Royale, permettant à plusieurs joueurs de faire équipe pour survivre. La formation d’équipe n’est actuellement pas autorisée dans ce mode, sous peine de bannissement.

Epic Games annonce qu’aucun objet permettant de prendre un avantage en jeu ne sera vendu, seuls des objets cosmétiques et de collection pourront être achetés. Une bonne nouvelle donc, l’équilibre du jeu sera maintenu entre les utilisateurs de la version Free to play et la version Early Access.

Pour les curieux, vous pouvez toujours consulter notre test de Fortnite, le TPS dans lequel vous devrez farmer des matériaux pour construire un abri afin de survivre aux hordes de zombies.

Il y aura également du nouveau dans la campagne JcE de Fortnite. Elle ne sera accessible qu’aux joueurs en accès anticipé, qui lui est payant. Elle se verra enrichie du mode « Fête de quartier » et d’autres contenus « effrayants » en octobre, certainement pour célébrer Halloween.

Les joueurs PC, Xbox One et PS 4 ont donc rendez-vous le 26 septembre pour des affrontements impitoyables (en équipe ou non) !

13 Sentinels Aegis Rim – arrive en 2018 au Japon

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13 Sentinels: Aegis Rim - gif trailer

C’est Atlus et Vannillaware qui confirment, lors de la PlayStation Press Conference, la sortie de 13 Sentinels Aegis Rim en 2018 au Japon sur Playstation 4 et Vita.

Le développement du jeu est dirigé par George Kamitani le monsieur derrière Princess CrownOdin SphereGrimgrimoire, et Muramasa. Quelqu’un qui s’y connaît donc dans les jeux spectaculaires en 2D et avec un gameplay aux petits oignons.

13 Sentinels Aegis Rim se passe au Japon dans les années 80. Vous suivez un groupe de 13 protagonistes constitué de filles et de garçons qui pilotent des robots gigantesques pour luter contre un destin les menant vers un événement cataclysmique.

13 Sentinels Aegis Rim - robots

En dehors du trailer si dessous, il y a peu d’information sur le gameplay du jeu. Normal car Vannillaware est le genre de petite société qui ne donne que peu d’information tant que le jeu est en développement mais ne vous en faite pas, vu les derniers titres excellents qu’ils ont sortis ces dernières années celui-ci s’annonce encore de grande qualité.

Is It Wrong to Try to Pick Up Girls in a Dungeon? Infinite Combate – Aperçu

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Danmachi - event 02

Famitsu vient de diffuser un aperçu de  Is It Wrong to Try to Pick Up Girls in a Dungeon? Infinite Combate qui sortira pour le printemps 2018 sur Playstation 4 et Vita. C’est 5pb’s qui s’occupe de l’adaptation de la light novel et anime Is It Wrong to Try to Pick Up Girls in a Dungeon?: Sword Oratoria également connu sous le nom de Danmachi en jeu vidéo. Le jeu sera un RPG d’exploration de donjon. Danmachi - famitsu

Is It Wrong to Try to Pick Up Girls in a Dungeon? Infinite Combate suivra l’aventure des deux personnages principaux de la série Bell Cranel et Ais Wallenstein. Comme dans l’anime vous pourrez aller dans les donjons avec des camarades qui vous seront d’une grande aide contre les montres. Il y aura aussi une grande partie visual-novel avec des événements entre les différents personnages. Danmachi - Event 1

Caractéristiques : 

  • Le jeu suivra le point de vue des deux protagonistes: Bell Cranel et Ais Wallenstein.
  • La ville d’Orario et son labyrinthe est l’endroit où se passe le jeu, où il y a votre Familias et un forgeron.
  • Vous recevrez des quêtes de la guilde, pour explorer le donjon.
  • Vous pouvez choisir deux personnages pour vous accompagner avec vous.
  • Votre grade de combat  et des points de compétences augmenteront en acquérant des points d’expérience .
  • Si vous terminez l’histoire principale, un nouveau donjon sera généré et apparaîtra automatiquement.
  • Vous pouvez augmenter votre intimité avec d’autres personnages et déclencher des événements tels que des rendez-vous en explorant le donjon.

Danmachi - gameplay

TGS 2017 : une pluie d’acier s’abat à nouveau avec Earth Defense Force

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Alors qu’un trailer circulait déjà sur Earth Defense Force 5 prévu pour cette fin d’année au Japon sur PS4, D3 Publisher et les développeurs de chez Yuke’s nous ont dévoilé le trailer d’une nouvelle mouture de la célèbre saga où vous massacrez des hordes d’aliens biens décidés à envahir la Terre: Earth Defense Force: Iron Rain.

C’est un nouvel épisode pour la saga Earth Defense Force qui sort des sentiers battus: finie l’ambiance série B cheap et les graphismes de grand-mères, Earth Defense Force: Iron Rain vous propose ici jeu de tir à la troisième personne avec un scénario plus sombre et des graphismes beaucoup plus soignés. Jugez par vous même avec le trailer d’Earth Defense Force 5 ci-dessous:

En attendant plus d’informations sur cette nouvelle mouture prévue pour 2018 au Japon sur PS4, je retourne repousser l’invasion sur EDF2 et EDF 4.1. D’ailleurs si vous êtes partant pour du hardest ou de l’inferno n’hésitez pas à m’ajouter sur le PSN! EDF!! EDF!! EDF!!

TGS 2017 : Bandai Namco dévoile Mobile Suit Gundam Battle Operation 2

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C’est avec une arrivée fracassante qu’un jeu Gundam s’est introduit à la conférence PlayStation précédant le Tokyo Game Show 2017.

Bandai Namco a en effet annoncé l’arrivée sur PS4 en 2018 de Mobile Suit Gundam Battle Operation 2, une licence Gundam free-to-play succédant au premier du nom sorti sur PS3 et dont les serveurs viennent de fermer en Asie.

Ce jeu de combat en équipe avait rencontré un succès honorable pour un jeu développé sur les éléments de jeux Gundam précédents. Mobile Suit Gundam Battle Operation 2 vous propose à la manière d’un Titanfall du combat dans les méchas mais aussi à pied pour certaines actions impossibles autrement (piratage, capturer une Mobile Suit ou détruire la base ennemie) avec des Mobile Suits se divisant en trois catégories (polyvalentes, artillerie et combats rapprochés) qui ont chacune une force et une faiblesse vis à vis d’une autre catégorie à la manière d’un pierre-papier-ciseau.

Peu d’informations sont disponibles pour le moment sur le jeu, son contenu ou même sa disponibilité en dehors de l’archipel nippon, mais la vision d’un Gundam dans l’espace durant le trailer laisse envisager la possibilité de batailles spatiales là où son prédécesseur se limitait à des combats terrestres. Il ne reste donc plus qu’à espérer plus de nouvelles de la part de Bandai Namco à ce sujet dans les mois qui viennent.

 

[Test] Exit! Le Laboratoire Secret

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Toujours faire confiance aux allemands pour les jeux de société !

 

Salut les aventuriers en herbe, aujourd’hui on va vous parler du jeu de société qui a raflé le Spiel des Jahres 2017 dans la catégorie Expert, excusez du peu : Exit

 Rappel : les Spiel des Jahres est la récompense annuelle allemande pour les jeux de société, très belle récompense qui généralement se trompe peu. En France c’est l’As d’Or qui se déroule chaque année à Cannes.

Exit fait parti des jeux qui reprennent le principe d’une escape room mais chez soi, le dernier dont nous avons parlé est Unlock.

A la différence d’Unlock qui propose 3 scénarii dans la boîte, Exit propose un scénario par boîte, les 3 premiers scénarii ont été publiés au rythme d’un toutes les 3 semaines. Personnellement, c’est le format que je préfère, ça évite l’overdose d’énigmes d’un coup, et permet de laisser un peu de temps de repos entre deux sessions de jeux et reprendre avec une cervelle reposée un peu plus tard.

Le jeu étant très apprécié, nos voisins germains ont déjà plusieurs extensions que nous devrions voir arriver très prochainement en français, durant le premier trimestre 2018. 

Nous allons parler du 3ème scénario Le laboratoire Secret, créé par Inka et Markus Brand, avec une petite mise en situation : Vous êtes volontaire pour une étude médicale (Ne jamais cliquer sur un lien « enlarge your pénis »!) Mais une fois arrivés sur place, vous êtes seuls, une drôle de fumée s’échappe des tubes à essais, des vertiges et c’est le trou noir… Vous vous réveillez dans une pièce verrouillée avec un carnet et un disque étrange… Il ne manque plus qu’une télé qui s’allume, la poupée de Jigsaw qui apparaît et qui nous scande “Je veux jouer à un jeu…” et on est dans un film Saw. Je vous rassure, les hectolitres d’hémoglobine ne sont pas compris dans l’aventure.

Sur le même principe qu’Unlock vous devrez être observateur, logique et perspicace pour dénicher les indices sur les cartes simulant l’escape room. Il vous faudra les associer, résoudre des énigmes pour avancer dans le jeu et tenter de vous échapper.

Parlons du matériel :

85 cartes, deux « objets étranges », un carnet de notes, un disque décodeur et un livret de règles.

En ce qui concerne les objets je n’en dirai pas plus, vu qu’ils sont liés aux énigmes, je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir.

Le livret sera votre « plateau de jeu » il sert de scène à l’escape game et regorge d’énigmes, je vous montre juste la scène principale où vous passerez la plus part de votre temps

Une double page qui regorge d’énigmes et d’indices

Le disque décodeur tient lieu et place de l’application d’Unlock, en faisant tourner différents cercles, selon les énigmes, vous obtiendrez des chiffres, désignant quelle carte prendre pour continuer dans l’aventure.

Petit objet très malin dans sa réalisation, vraiment impressionné !

Les cartes, elles sont distinctes en 3 piles : Enigme/Réponse/Aide ; Comprenez que je ne peux en dire plus ici aussi (J’vais pas vous aider, j’ai galéré !)

Détail important, le jeu est à usage unique, vous aurez à manipuler le matériel et lui faire des modifications irréversibles.

C’est mon premier, j’étais un peu réfractaire au début, je suis plutôt du style à tout protéger, si je pouvais mettre du papier bulle autour des dés pour pas les abîmer, je le ferai…

Note perso Panzerodin : J’ai eu également beaucoup de mal à écrire sur le matériel, ou lui faire subir toute autre modification. Cependant, j’ai beaucoup aimé l’expérience et on se prend rapidement au jeu.

Cette tension supplémentaire à rajouté quelque chose de vraiment prenant pour l’ambiance, à chaque décision c’était “T’ES SÛR?!? On peut pas revenir en arrière! DÉCONNE PAS!”

Contrairement à Unlock, pas de chronomètre obligatoire (tant mieux), mais la possibilité de se chronométrer avec un tableau des scores à la fin pour savoir si vous avez été bon, très bon ou très mauvais. (Je vous laisse deviner si j’arriverai à sortir d’une pièce avant de mourir de faim ou non…)

Le livret de règles vous met tout de suite dans l’ambiance et vous donne toutes les clés nécessaires à la résolution des énigmes
Derrière le livret de règle, vous trouverez un certificat pour vous la péter, je l’ai pas rempli parce que j’ai vraiment pas de quoi me la péter… >.<

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous aimez vous creuser le neurones à la petite cuillère, Exit est fait pour vous.

Note perso Panzerodin : J’ai trouvé les énigmes particulièrement intéressantes et leur difficulté bien dosée. Il n’y a pas de solution capilo-tractée et les interactions avec le matériel sont très bien pensées.

Pour une quinzaine d’euros, vous vous retrouvez avec un escape game, à  la maison, pour 1 à 6 joueurs chez vous avec des bières en prime.

Bon moment en perspective et satisfaction garantie !

La sortie d’Exit est prévue au 22 septembre.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 1 à 6 joueurs
Durée d’une partie 60 minutes
Editeur Iello
Prix Moins de 15 €

 

[Test] DiRT 4: 3, 2, 1, Go!

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Après des bouchons compliqués dans les chassés croisés estivaux, des heures passées à klaxonner sur ces conducteurs du dimanche squattant la file du milieu ou à patienter derrière un tracteur sur une nationale, quoi de mieux pour se détendre des longs trajets sur l’autoroute qu’un bon démarrage canon et une étape de campagne à fond la caisse? Je vous propose cela grâce à DiRT 4! Et pour les gourmands fans de courses complices à plusieurs il  a même du très bon rab en 4×4 ou en Rally Cross!

Shakedown

Ceux qui me connaissent un peu savent mon amour de la compétition automobile depuis ma plus tendre enfance. Bien qu’ayant toujours eu une préférence pour la formule 1 j’ai toujours apprécié l’esprit des jeux de Rallye qui diffère totalement des courses sur circuit: fini les tours à peaufiner sa trajectoire et à améliorer son chrono, ici vous devez suivre les instructions de votre copilote sur un tracé inconnu à l’adhérence changeante. Ici la moindre erreur se paie crash…

Logiquement cela passait, logiquement…

Bien que n’ayant pas de PlayStation à l’époque, il y avait un jeu que je squattais pas mal chez mes potes à l’époque, un jeu où nous faisions la chasse au meilleur chrono: Colin McRae Rally. Cela tombe bien, car c’est de son successeur spirituel que je vais vous parler aujourd’hui: DiRT 4, réalisé par les gars de Codemasters, aussi derrière les fameux TOCA et la licence annuelle de F1 depuis 2009: autant dire parmi les meilleurs au monde au niveau de la simulation automobile depuis 30ans.

Étape 1 – Découverte du jeu et des disciplines

Déjà pour ceux qui n’ont rien compris aux différentes disciplines évoquées ci-dessus ou à la conduite automobile: soyez rassurés, DiRT 4 vous prends en main au début. Et comme le meilleur moyen de se faire une idée de votre niveau c’est encore de rouler, le jeu vous propose une petite étape de rallye chronométrée où les touches vous sont présentées. Personnellement j’ai apprécié de ne pas avoir à passer par un menu ou le manuel pour connaitre les touches en usage sur ce jeu. Le temps finalement passé sur cette étape ainsi que quelques questions posées ensuite permet au jeu de vous proposer un niveau de difficulté adapté à vos compétences que vous pourrez toujours modifier par la suite.

Bien évidement en cas de pépin ou de grosses sorties de pistes, à défaut de rewinds qui vous permettent de rembobiner un certain temps en arrière avant un accident malencontreux, DiRT 4 vous propose un certains nombres d’essais sur les différentes épreuves en fonction de votre niveau de difficulté!!

Une expérience diversifiée

L’expérience dans DiRT 4 ne se limite pas à des étapes de Rallye: le jeu a une véritable volonté d’être la référence des courses sur tout type de surfaces et se donne les moyens de ses ambitions. Il propose comme disciplines:

Rally

Legends never die

Les traditionnelles courses de rallye. DiRT 4 n’a pas les droits sur la licence WRC mais propose cependant des championnats très similaires exploitants les différentes surfaces que nous sommes en droit d’attendre dans ce genre de simulation automobile (asphalte, neige, gravier, terre, etc…) avec des véhicules des plus grandes marques du domaine.Ces courses de rallye restent à mes yeux un genre très excitant pour les raisons évoquées plus haut.

Malheureusement comme dans l’intégralité des jeux traitant le rallye je trouve les pistes un peu trop répétitives et j’ai trop vite eu l’impression lors d’une compétition de retomber sur les mêmes spéciales ou des variations de celles-ci. Je me prends à rêver de mondes beaucoup plus vaste et de spéciales bien plus variées lors d’une épreuve dans un des pays. Cette diversité est à mes yeux l’un des rares points qui n’a pas évolué dans ce domaine depuis 30ans…

Land Rush

Certains disent qu’il cultive comme ses ancêtres des néons dans son jardin. Certains disent qu’à l’accouchement il est sorti plein gaz. Tout ce que l’on c’est sait, c’est qu’on l’appelle LtGlloq!

Because ‘Merica! Vous aimez les courses endiablées à l’américaine avec des gros 4×4 ou bien des petits buggys façon Mad Max sur des circuits aménagés avec une terre épaisse?  Vous avez frappés à la bonne porte! Participez à un système de demi-finales où la moitié la plus rapide de chaque groupe est qualifié pour la finale principale et les autres pour une finale d’honneur.

‘Merica !!

Le ressenti dans la conduite diffère totalement des autres catégories et il vous faudra apprendre à maitriser la puissance de ces bestiaux sur les sauts et dans les virages pour déraper correctement et ne pas perdre de précieuses secondes face à la concurrence qui n’hésitera pas à vous bousculer! Autant un gros 4×4 résistera un peu, autant en buggy votre trajectoire risque vite de croiser un mur!

Existe aussi en propre.

Rally CrossLe gros plus qui me fait craquer sur DiRT 4 plutôt que sur la concurrence. Une discipline qui connait un véritable essor depuis 2014 avec le championnat du monde Rally Cross, un championnat médiatisé capable d’attirer des célébrités comme Petter SoldbergSébastien Loeb ou des constructeurs tels que Peugeot, Ford ou Volkswagen.

D’un point de vue technique, il s’agit de courses de rapides et intenses de quatre à six tours sur des circuits mélangeant terre et asphalte. Les véhicules sont proches des voitures de rallyes avec des moteurs plus puissants avec des cylindrées de 600 chevaux capables de faire du 0 à 100 km/h en moins de deux secondes! La stratégie de course est aussi importante car les pilotes devront faire au moins un tour joker avec un parcours différent et plus long.

Pour remporter la victoire, vous devrez passez dans des éliminatoires où vous aurez à aligner les meilleurs chronos tout en accumulant des points avec votre classement pour vous qualifier en demi-finale puis en finale. La compétition sera d’autant plus compliquée que vous alternez les pistes en asphalte et et terre durant une même course face à 3 ou 5 autres concurrents. Malheureusement, comme dans la majorité des simulations automobiles actuelles, plus d’écran splitté avec vos amis et il faudra passer par le mode multijoueur sur lequel je reviendrai plus tard.

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Historic Rally

Retrouvez ici l’intensité des rallyes au volant des véhicules ayant le plus marqué leurs époques (Mini, 205 Gti, Subaru Impreza, etc…). Là encore le modèle physique est impeccable et nous comprenons ici qu’il faudra bel et bien adapter son style de conduite au spécifications des véhicules pour ne pas finir à la casse.

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Étape 2 – Les différents modes de jeu

DiRT 4 propose le même assortiment que la plupart des jeux spécialisés en simulation automobile, à savoir:

Le mode Carrière

Progressez dans les différentes disciplines évoquées ci-dessus, débloquez de nouvelles épreuves et devenez le champion de chacune de ces catégories. Vous commencez dans des écuries qui vous embauchent et au fur et à mesure que votre réputation augmente des nouvelles écuries s’ouvrent à vous avec des véhicules plus puissants. Ou bien vous pouvez aussi monter votre propre écurie: achetez donc une voiture appropriée pour l’épreuve, améliorez là et gardez tous les gains et les dépenses pour vous. Mais je reviendrai plus tard sur le management d’une écurie.

Globalement vous progresserez progressivement dans chaque catégorie avec des voitures de plus en plus puissantes et des championnats de plus en plus complexes et longs. Il vous faudra effectivement un paquet d’heures pour devenir le champion incontestable dans chaque catégorie et encore plus pour tout maitriser. Si vous vous focalisez sur une catégorie cela risque par moment de vous paraître répétitif mais en jonglant un peu on retrouve une diversité bien sympathique.

Je ne vous cache pas que les débuts de ma carrière ont été compliqués…

Le mode Compétition

Les modes multijoueurs en ligne avec « classement » de DiRT 4 . Deux formats sont disponibles:

Le Pro Tour

Un championnat permanent où vous escaladez la hiérarchie mondiale au fil des épreuves chronométrées proposées lors de la session en cours. Chaque épreuve vous rapportera des points en fonction de votre classement et du nombre de joueurs présents à la session. Ces points vous permettront de monter dans de meilleures divisions si vous faites de bons résultat ou inversement de descendre si vos compétences ne sont pas au rendez-vous.

Son aspect temps réel est à la fois une force et une faiblesse: bien que vous ne voyez pas vos adversaires ceci courent en même temps que vous et l’affichage de leur position sur votre écran vous mets réellement la pression pour améliorer vos chronos, cependant ils vous sera parfois impossible de participer au Pro Tour si la session n’arrive pas à regrouper au moins 4 joueurs et vous risquez parfois de patienter un quart d’heure sans voir un évènement se lancer.

De même, les conducteurs du dimanche ont une fâcheuse tendance à se déconnecter dès qu’ils se font trop distancer et il n’est pas rare de finir à 2 ou 3 pilotes une session. Au moins dans DiRT 4 les rage quit sont pénalisés par une chute dans le classement contrairement à d’autres jeux.

Les Épreuves communautaires

Diverses épreuves quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles qui peuvent vous rapporter gros niveau crédits si vous faites parti des meilleurs chronos.
Ici vous participez à votre rythme et selon votre envie. Les épreuves sont variées et avec un peu de compétence vous arriverez dans le premier tiers du classement, synonyme de revenus importants utiles pour financer votre écurie.

Partie libre

Créer librement un championnat de son choix avec les différentes disciplines du jeu. Autant vous dire que vu le contenu complet du jeu et de son mode carrière vous ne trainerez pas de si tôt par ici…

L’Académie DiRT

Apprenez et développer vos compétences en tout-terrain. Très instructif pour ceux s’initiant au genre. Bien que pas indispensable DiRT 4 nous propose ici un manière plutôt agréable d’expliquer les différents modes de jeu et d’apprendre des trucs et astuces indispensables pour améliorer la conduite de sa voiture et gagner ainsi de précieuses secondes. Cela reste forcément assez académique dans l’approche mais on est bien loin ici de Gran Turismo et de son système de permis obligatoire ultra barbant!

Virée

Envie de prendre en main la conduite sur un terrain qui inclut toutes les surfaces? La conduite libre vous permet d’effectuer là sur le QG de test automobile Dirtfish. C’est aussi sur ce terrain que vous pourrez réaliser des contre la montre et des défis destruction sur des parcours façon gymkhana (à savoir des courses automobiles dont le parcours compliqué est parsemé d’obstacles, de chicanes et de barrières).

Chargez!!

Multijoueur

Comme évoqué préalablement comme dans la quasi totalité des simulations automobiles modernes la fonctionnalité écran splitté n’est plus à l’ordre du jour. Il vous faudra donc passer par votre connexion internet pour vous confronter aux joueurs à travers le monde, que ce soit des pilotes chevronnés ou plus vraisemblablement des kékés qui vous fonceront dedans à la première occasion pour vous forcer à l’abandon et vous faire perdre fois en l’humanité.

Malgré tout si vous tombez sur de bons joueurs vous serez ravis de faire des parties endiablées de Rally Cross ou autres Land Rush. La connexion est stable et je n’ai jamais eu à me plaindre de lags ou de téléportations des autres véhicules.

Mon écurie

En parallèle des autres modes DiRT 4 vous propose de gérer votre propre écurie sur les différentes compétitions. C’est optionnel mais cela vous permet d’engranger plus de gains (même si maintenant vous avez à prendre en charge les dépenses liées aux réparations / améliorations des véhicules et au management salarial ), d’avoir un personnel plus nombreux et compétent ainsi que de choisir avec quel véhicule participer à chaque compétition, sous réserve d’avoir les finances et un modèle à la vente.

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A vous d’obtenir de belles performances pour obtenir les meilleurs sponsors et les contraintes qui vont avec. En effet, la gestion des sponsors vous imposera des objectifs variés pour toucher vos primes: plus vous remplirez ses objectifs, plus les sponsors seront content et meilleurs seront les contrats proposés.

Malheureusement ces objectifs sont peu raccords avec ce qu’un vrai sponsor pourrait attendre (Position à l’arrivée de la spéciale et de la compétition, course propre sans dégâts, nombres de secteurs d’une spéciale où vous êtes le plus rapide, réussir à terminer une épreuve sans accident, niveau de difficulté de jeu, nombre ou temps max de récupérations de véhicules ou bien de pénalités, etc…).

Pourtant je vous jure qu’avec un gros crash le sponsor serait aussi mis en avant!

Cette gestion d’écurie vous permettra aussi d’améliorer ses installations pour avoir plus de voitures dans le garage, bénéficier de meilleures pièces (meilleure qualité et résistance mais plus longues à réparer) ainsi que de meilleures réductions dessus.

On regrettera toutefois un aspect micro-management d’équipe, de sponsors et d’installations mal ficelé. La durée (en championnats) et le montant des contrats des sponsors, des ingénieurs, de l’agent en relation publique, votre copilote, votre guide de Rally Cross et de Land Rush sont négociables mais le renouvellement est mal géré: une simple notification facilement manquable vous est fournie et il vous faudra tout quitter pour prolonger cela rapidement si vous ne voulez pas vous retrouver sans personnel et sponsors… Pourquoi ne pas avoir proposer un pop-up pour que le joueur fasse son choix avant qu’il ne soit trop tard?

Étape 3 – Simu ou Gamer?


Bon, je parle de simulation automobile depuis un moment mais qu’en est-il de la maniabilité? Et la conduite est elle réaliste ou bien va-t’on sur de l’arcade?

Allons droit au but: DiRT 4 dispose d’un modèle physique réaliste mais cependant maitrisable y compris sur le mode Gamer, le mode le plus accessible prévu pour s’amuser sans se prendre la tête. Le comportement des véhicules est réaliste et évolue suivant l’état du véhicule et son type (propulsion, traction, 4×4, etc…), la surface et les conditions météo. Il faudra donc toujours travailler sa trajectoire en fonction de tous ces paramètres. Et c’est pas plus mal car à côté de çà car le mode simulation, sensé apporté un réalisme le plus poussé, n’apporte à mes yeux qu’une voiture inconduisible: que ce soit au volant ou à la manette, on ne sent pas la voiture partir en dérapage si jamais vous accélérez ou freinez trôt contrairement un Gran Turismo ou mieux Project Cars. Résultat: au premier freinage ou à la première accélération un peu trop poussée vous êtes bon pour un tête à queue…

Conséquence: A moins d’être un fan absolu de simulation de rallye on préfèrera la conduite gamer, bien plus accessible, à la simulation. La conduite est agréable que ce soit à la manette ou au volant: la réactivité est très bonne et la voiture répond très bien à nos demandes. La conduite au volant avec mon Thrustmater T150RS est compliquée mais réaliste. Le plaisir est au rendez-vous mais que cela soit en Land Rush ou dans les autres catégories cela manque de retour de force et de sensations dans le volant contrairement à Project Cars ou Gran Turismo. L’importance des compétitions hors-circuit sur DiRT 4 mets en lumière un soucis flagrant de mon volant: l’absence d’un véritable frein à main physique, nécessaire pour conduire correctement et se mettre en travers facilement dans le virage. De même pour ceux qui comme moi essayent de passer leurs vitesses en manuel, le passage des rapports bien est bien plus fréquent et imprévisible que sur une course sur circuit et remettra au goût du jour le débat palette de vitesses fixes ou mobiles.

Étape 4 – De belles mécaniques de jeu

Dirt 4 nous propose un contenu abondant que ce soit en termes de compétitions ou de véhicules sans négliger pour autant leur personnalisation et la gestion des dégâts. Le mode écurie vous permettra de pousser à fond le coloris et le design pour l’ensemble des voitures de votre écurie.

La situation n’est pas totalement désespérée tant que le toit se trouve plus haut que les roues

La gestion des dégâts est bonne et bien localisée, et la gestion des réparations entre les spéciales en rallye est toujours aussi simple et fidèle à la réalité: un certain temps de réparations sans pénalité est disponible, vous choisissez la réparation rapide/complète ou le remplacement d’une pièce, les mécaniciens vous donnent une estimation du temps de la réparation, vous pouvez perdre un peu de temps pour inspecter au choix le moteur, la transmission ou le châssis pour vous renseigner avec certitude sur le délai de réparation, et si jamais vous dépassez les trente minutes autorisées vous avez des pénalités en temps ajoutées à votre temps au classement global de l’épreuve.

Mais l’immersion dans la vie d’un rallye dans DiRT 4 ne se limite pas au dégâts et à leur gestion, pas mal de petits détails y contribuent:

  • La présence du shakedown en début de rallye vous permettra de découvrir le terrain pour régler le véhicule avant le début de la compétition.
  • Les informations de courses qui défilent en bas de l’écran entre les spéciales et vous donnent une idée de la situation ambiante.
  • La procédure de départ d’une spéciale avec dès un certain niveau de difficulté le départ manuel avec le frein à main à maintenir et à relâcher au go.
  • Les évènements de course: une voiture en panne sur le bas côté avec son équipage qui vous avertit de sa présence, le public dispersé sur l’étape, un drone ou un hélicoptère qui vous survole.
  • Le fait d’avoir toujours le contrôle de son véhicule après avoir atteint le chronomètre à l’arrivée d’une spéciale et d’avoir à décélérer et aller jusqu’au commissaire de course sans l’endommager (fini les arrivées plein gaz)
  • Les conseils du copilote, même si à un moment je m’attendais presque à ce qu’il demande des tickets restaurants pour l’équipe entière… 😆
  • En Rally Cross: les commissaires qui prennent parfois le temps de la réflexion avant de donner ou non une pénalité après un virage coupé

Bref, l’immersion dans la compétition est très bien réussie dans DiRT 4, que ce soit par les contenus, le comportement physique de la voiture, ou les autres à côté qui font l’essence d’une épreuve.

Le public toujours fidèle au poste

Étape 5 – Graphismes, tout droit et attention sur bosse !

La plupart des voitures sont fidèlement modélisées dans DiRT 4 même si j’ai personnellement trouvés les 4×4 du Land Rush un peu en retrait comparé à tous les autres modèles, comme si une texture était plaqué sur un modèle 3D basique. Je reste néanmoins bouche bée devant la fidélité et la finesse de la modélisation d’anciens véhicules mythiques comme les Ford Escort, Lancia, 106, BMW ou plus récemment la Subaru Impreza ou les voitures de Rally Cross. A vous en faire pleurer lors d’une rencontre à haute vitesse avec un obstacle.

Les effets de particules (eau, terre, poussière) sont très réussis aussi bien en vue cockpit qu’en vue extérieure, et on voit bien la dégradation de la carrosserie et la poussière qui se fixe dessus le long de la spéciale: de quoi rapidement demander aux mécanos de nettoyer la voiture pour montrer les sponsors et profiter de la beauté de cette silhouette!

Un après-midi ensoleillée en Bretagne

D’autant plus que DiRT 4 nous délivre aussi une bonne gestion de la visibilité et de la lumière: une spéciale en plein brouillard ou de nuit sous la pluie vous offrira une expérience bien plus riche et complexe que par beau temps, surtout si les phares commencent à vous lâcher! A contrario les changements de luminosité par beau temps sont tous aussi impressionnants et il vous faudra un temps d’adaptation lorsqu’après un champ dégagé vous roulerez dans une forêt dense!

Ces beaux effets de lumières et ces graphismes tranchent du coup d’autant plus avec une végétation un cran en dessous de ce qu’on peut s’attendre sur PS4 aujourd’hui: c’est sûr que c’est plus compliqué que sur un circuit fermé mais on y gagnerai tellement en réalisme en s’approchant de certains open-worlds aujourd’hui disponible! Les arbres rigides et droits et la même verdure partout font un peu tâche vis à vis du reste :-/

Cela ne nuit cependant pas à l’ensemble car finalement chaque vue est jolie à voir: intérieure, extérieure, au ras-du-sol ou par hélicoptère. Vous risquez de revisionner quelques unes de vos courses juste pour le plaisir des yeux! Le tout accompagné d’une bande son qui déchire!

Classement final

Codemasters reste fidèle à ses principes et nous livre avec DiRT 4 une très bonne simulation automobile qui bien que réaliste mise avant tout l’accent sur le plaisir de rouler: le jeu se dévoile progressivement sans frustrer le joueur.

Ici, contrairement à un Gran Turismo, pas besoin de permis moisis pour avancer: progresser et faire des courses suffira à vous offrir des opportunités dans d’autres compétitions et les plus prestigieuses comme le Triple Crown s’offriront à vous une fois les autres remportées.

La philosophie est d’ailleurs moins axée sur la performance absolue que dans un Project Cars ou Gran Turismo et plus sur sa capacité à aller vite sans abimer le véhicule.

Le platine vous demandera de maitriser toutes les disciplines, un minimum le multijoueur et les défis communautaires ainsi que l’académie DiRT et les défis: il faudra bien bouffer du plot et faire un petit passage par l’académie hélas pour l’obtenir! Mais il devra vous être accessible si vous êtes prêt à vous investir un minimum dans le jeu, d’autant plus que le plaisir de jouer sera toujours au rendez-vous.

Que ce soit en terme de modes de jeu ou de graphismes, DiRT 4 reste proche de la concurrence même si certains détails lui font perdre un peu de terrain. La vraie différence, en plus de la philosophie de jeu, se fait au niveau du contenu proposé. Même s’il ne dispose pas de la licence officielle comme WRC 7, ses 13 pays et ses 52 spéciales (seulement ai-je envie de dire), il propose un mode Rallye où l’ambiance et la variété (ie, toutes les surfaces et les conditions météos) sont là. Et cette petite lacune est largement compensée par tous les autres expériences de conduite disponibles telles que le Land Rush ou le Rally Cross qui est à mes yeux un énorme plus qui me fait craquer pour le jeu! Bien sûr les fanas de F1 ou de WRC iront chercher la licence officielle qui va bien mais si vous voulez une simulation automobile réaliste et complète en tout-terrains DiRT 4 est un achat indispensable.

Test effectué sur une version dématérialisée fournie par Koch Media que je remercie pour le test et auprès de qui je tiens à m’excuser personnellement pour ce test tardif.

 

[Test] YS VIII – Lacrimosa of Dana.

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Le jeune Adol Christin, héros emblématique aux cheveux rouges de la série Ys revient cette année pour un nouvel opus, l’occasion de célébrer comme il se doit les 30 ans de la licence, rien que ça ! A cette occasion, YS VIII – Lacrimosa of Dana est sorti le 15 septembre sur Playstation 4 et PS Vita. Cet Action RPG est développé par Falcom et distribué par NISA ainsi que Koch Media en Europe. Petite précision qui me semble indispensable, ce huitième épisode peut parfaitement être une porte d’entrée dans la série (c’est le cas pour moi). Son histoire indépendante ne nécessite aucune connaissance de l’univers d’Ys. Vaut-il le coup que l’on s’y attarde ? Voici ce qu’on en a pensé.

Test effectué sur la version PS 4

Embarquez pour une aventure épique

Tout commence alors que vous (Adol) voguez paisiblement sur le Lombardie, un magnifique galion sous les ordres du capitaine Barbaros, qui vogue vers les côtes d’Eresia. Au cours d’une discussion, il vous fait part d’une légende sur l’île de Seiren, une île maudite presque inaccessible, que personne n’a explorée, ou du moins n’en est revenu pour conter ses aventures. C’est alors qu’une créature marine armée de tentacules s’en prend au vaisseau et le coule.

Le jeune Adol se réveille sur une plage, le paysage semble paradisiaque, jusqu’à l’arrivée de monstres. Rapidement vous rencontrerez Laxia Roswell, une jeune femme issue de la noblesse, naufragée comme vous avec qui il vous semble judicieux de faire équipe pour survivre. Le Capitaine Barbaros a lui aussi survécu à la catastrophe et s’est échoué sur cette île, ensemble vous décidez de construire un camp afin d’avoir un lieu sûr pour vous reposer et organiser la recherche de survivants. En bon aventurier, il est de votre devoir de porter secours aux potentiels naufragés du Lombardie encore en vie sur cette île. Vous rencontrerez bon nombre de personnages avec des personnalités autant marquées qu’attachantes. Le casting de cet épisode est varié et surtout très réussi. Les personnages que vous retrouverez sur l’île et auxquels vous porterez secours se joindront à la vie du petit village en construction. Ils vous feront profiter de leurs talents divers comme la couture, la forge…

Lors de phases de sommeil,  Adol voit en rêves l’histoire de Dana, une prêtresse du Grand Arbre. Cette jeune femme aux cheveux bleus reste très énigmatique au début du jeu et il vous faudra pas mal avancer dans le jeu pour voir le personnage gagner en épaisseur et commencer à saisir pourquoi Adol l’aperçoit en rêve.

Une ode à l’exploration

Rapidement, en plus de secourir les naufragés, le capitaine Barbaros vous demande de dessiner la carte de l’île de Seiren. Attention, avec ce YS VIII, on n’est pas en présence d’un open world à la Skyrim, la map est découpée en petites zones avec un tout petit chargement entre chaque. Rien de gênant, l’immersion ne s’en trouve pas dérangée. Lorsque vous serez sur la carte générale, vous pourrez voir le pourcentage de complétion de chaque zone avec les coffres découverts, les points de ressources fouillés… de quoi pousser les plus curieux à chercher le moindre secret. Votre curiosité sera récompensée par le Capitaine qui vous remettra un objet pour chaque 10% de la carte exploré.

Pour rendre plus agréable l’exploration, vous croiserez dans chaque zone des cristaux. Ils servent de points de téléportation, accessibles à tout moment via la carte du jeu. Les voyages sont donc fluides et rapides.

On retrouve tous les petits à côté d’un RPG avec de la pêche, de la cuisine, du craft d’items. La cuisine vous octroiera un buff temporaire (souvent bien appréciable) la pêche vous fournit des poissons à cuisiner ou, si vous pêchez hors des zones indiquées par des poissons, des objets. Parfois vous tomberez sur l’ombre d’un seul poisson, c’est une zone de pêche de maitre avec un poisson bien balèze à attraper.

Note perso : Les épreuves de pêche de maître sont assez difficiles, en manipulations à effectuer pour remonter le poisson, vos doigts ne seront pas ménagés !

Toute la tribu, le glaive en main courait vers l’ennemi

Ys VIII – Lacrimosa of Dana est un action RPG, les combats se déroulent en temps réel et directement sur la zone d’aventure. Le système de combat est très très dynamique. On attaque avec une touche, on peut sauter en combat et les attaques portées durant un saut infligent plus de dégâts. Au fur et à mesure des combats, ou par le biais d’objets, on débloque des techniques spéciales propres à chaque personnage. Elles prendront en niveau lors de leur utilisation en combat. Il est possible d’en assigner quatre en accès rapide avec R1 + X, O, triangle ou carré. Ces attaques lorsqu’elles sont réussies, chargent une jauge d’ultime que vous pourrez déclencher en pressant R1+ L1. Portant bien leur nom, ces attaques sont dévastatrices et abrègent considérablement les combats. A tout moment en jeu vous pourrez changer de personnage que vous contrôlez, parmi ceux de votre équipe active. Mais cette composition peut elle aussi changer très rapidement.

Note perso : Les personnages qui ne sont pas dans votre équipe active prennent eux aussi de l’expérience après les combats, même s’ils n’y participent pas ! On ne se retrouve pas avec des persos à la traîne niveau XP, et c’est plutôt agréable.

Les ennemis sont en général plus vulnérables à un type de dégâts (Tranchants, Perforants ou écrasants) suivant les armes équipées sur vos personnages. Si vous leurs infligez des dégâts avec un de ces types alors qu’ils y sont sensibles, vous aurez des chances de les étourdir entre autre. Ceci permet d’abréger considérablement le combat et évitera à vos personnages de prendre des dégâts superflus. N’hésitez pas à switcher de personnages pour adapter les dégâts en fonction des ennemis !

L’interface de jeu est accessible en appuyant sur Start à tout moment pour utiliser des objets, changer d’équipement, changer la composition de votre équipe… Tout se fait rapidement et simplement permettant de reprendre son combat ou son exploration là où on l’avait laissé quelques instant auparavant.

En parlant d’exploration, au fil de vos aventures vous rencontrerez des zones qui sont inaccessibles et auxquelles vous ne pourrez accéder que sous certaines conditions. Par exemple, dans certains lieux, il vous faudra avoir retrouvé une dizaine de villageois pour qu’ils puissent vous prêter main forte et dégager un passage obstrué par des rochers. A plus petite échelle, certains coffres vous demanderont d’être équipés d’objets pour y accéder ; comme de porter les gants d’escalade pour pouvoir grimper au lierre devant la plateforme sur laquelle est le coffre. Si l’exploration à 100% de la carte vous intéresse, ce sont donc de nombreuses heures à passer pour parcourir le monde d’Eresia qui vous attendent et il vous faudra être persévérant pour venir à bout de tous ses secrets !

Que vous vouliez parcourir tranquillement le jeu sans vous soucier des combats, ou que vous soyez un amateur de défis relevés vous trouverez votre compte dans ces nouvelles aventures d’Adol. Le jeu propose cinq niveaux de difficulté, allant de facile à Inferno, ce qui vous permettra d’adapter le jeu à vos désirs. Ici encore, rien de contraignant, vous pourrez changer de difficulté à tout moment en jeu (sauf pour l’Inferno qui n’est plus accessible après le début de partie.)

Ys sont beaux mes pixels!

Personnellement le jeu m’a séduit dès l’écran titre que je trouve magnifique. En lançant le jeu les graphismes sont très colorés et assez fins. Les textures sont également détaillés mais sans tomber dans le piège du jeu qui tente d’être photoréaliste sans y arriver. Le chara-design et la direction artistiques sont volontairement typés manga et simples, un choix assumé qui rend le jeu très lisible et rafraîchissant.

Le bestiaire est varié et rend crédible le monde d’Eresia, on y rencontre bien évidemment des créatures « communes » comme des loups, des araignées, mais également des bêtes plus étranges et féroces au skin très sympathique.

Note perso : Les combats de bosses sont pour la plupart très rythmés, tirent parti de l’environnement et les bosses sont très lisibles. Une belle réussite.

L’autre gros point fort artistique de Lacrimosa of Dana est sa musique. Les thèmes et l’orchestration sont majestueux. J’ai eu un petit pincement au cœur en entendant le titre « Lost in Green » en jeu qui m’a rappelé l’OST de Wild Arms sur PS1.

Toujours en parlant du son, le jeu dispose des voix japonaises et anglaises, sélectionnables depuis les options du jeu et les sous-titres en français! Le jeu étant assez bavard, ils sont plus que bienvenus, même s’ils ne sont pas exempts de défauts. Rien de bien grave, seulement quelques fautes d’orthographe ou d’accords se sont glissées dans les milliers de lignes de dialogues, rassurez-vous, elles ne sont pas légion.

Note perso : Mon côté « Grammar Nazi » couine un peu par moment mais le jeu m’a séduit et je lui pardonne ses quelques petits écarts linguistiques.

Par ailleurs, on tombe souvent sur de petits passages humoristiques qui sont les bienvenus. Pas de quoi se rouler par terre non plus, mais ce n’est pas le but du jeu. Les personnages y vont de leurs petites réflexions et les dialogues entre eux leur apportent de la consistance.

Ys VIII Lacrimosa of Dana regorge de bonnes idées et de mécaniques traditionnelles du JRPG. Il a su garder l’ADN de l’Action RPG à la japonaise tout en le faisant évoluer et en le mettant au gout du jour. Rien n’est contraignant dans ce jeu, que ce soit au niveau de l’interface ou du gameplay. C’est un réel plaisir de passer du temps en compagnie d’Adol et son équipe. L’histoire vous portera tout au long des dizaines d’heures nécessaires pour venir à bout du titre. Pour moi, YS VIII c’est un grand OUI et mérite largement votre temps pour peu que vous aimiez les RPGs. J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce jeu qui se hisse tout en haut de mon classement des meilleurs jeux de ces dernières années.

Note Perso : Si vous hésitez toujours à vous lancer dans l’aventure, une démo jouable est proposée sur le PSN.

Ys VIII – Lacrimosa of Dana est sorti le 15 septembre sur Playstation 4 et Playstation Vita. Il est disponible en version digitale et physique pour les deux plateformes, bénéficiant même d’une édition collector dont vous pourrez trouver une vidéo d’Unboxing proposée par l’ami Caskull.

Je remercie énormément Koch Media qui nous a fourni une version du jeu pour vous proposer ce test.

[Test] Warrior All-Stars

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Warriors All-Stars - Menu

Warriors All-Stars, le dernier né de Omega Force et Koei Tecmo distribué en occident avec Koch Média, est un petit chef d’oeuvre!  C’est un beau crossover de l’ensemble des licences de Koei Tecmo graphiquement superbe.  Comme vous l’aurez compris, Warriors All-Stars est un musô où vous allez vous battre contre des hordes  d’ennemis. Warriors All-Stars: un musô de fan pour les fans avec du fan service ?! Oui mais pas que !

L’histoire de Warrior All-Stars et le fan service ! 

Dans un monde mystérieux où le Roi vient de mourir, le pouvoir de la fontaine qui était contrôlé par le monarque se tari. Tamaki, souhaitant sauver le royaume et mettre fin à la guerre civile entre les 3 prétendants au trône, se fie à une ancienne prophétie qui annonce l’arrivée de héros venus de mondes parallèles.

Elle décide donc de les invoquer via sa relique : c’est ainsi que vous arrivez dans ce monde! Vous aurez le choix entre plusieurs héros des licences de Koei Tecmo telles que :

  • Dynasty Warriors
  • Samurai Warriors
  • Haruka: Beyond the Stream of Time
  • Nobunyaga’s Ambition
  • Toukiden The Age of Demons
  • Dead of Alive
  • Deception IV
  • Ninja Gaiden
  • Nioh
  • Atelier Sophie
  • Nights of Azure
  • Rio

Le casting de Warrior All-Stars est donc très riche avec 30 personnages jouables, même si certains se plaindront d’un roster plus limité que dans d’autres Musô. Ce que j’ai beaucoup aimé c’est que chacun des personnages garde le style graphique issu de sa licence.

Certains personnages sont très biens modélisés et on se demande comment le jeu n’est que PEGI 12 avec autant de petits plaisirs pour les yeux ٩(๑˃̵ᴗ˂̵)و

De plus, certains environnements sont directement tirés des licences telles que le château de Deception IV par exemple. On retrouve les mouvements et les attaques de chacun des personnages identique à ceux qu’ils disposent dans leur série. C’est sûr que comparé à certains jeux Omega force avec 150 personnages cela peut paraître maigre, mais je préfère 30 personnages super biens modélisés avec leur attaques respectives que 150 personnages avec plus de la moitié qui sont des clones.

Vous allez devoir aider le prince à reprendre le trône, ou pas ! En effet, l’histoire présente plusieurs fins possibles. Bien que l’histoire ne soit qu’accessoire et peut-être finie en rushant en moins de 3h (il y a même un trophée pour ça), elle est basique et fait son job, qui est de lier les personnages entre eux dans ce crossover.

Warrior All-Stars est sympa pour découvrir le Musô 

Bien que Warriors All-Stars soit destiné aux fans du genre de Musô par sa redondance et son contenu gargantuesque, Warriors All-Stars, avec un mode histoire et surtout les personnages de vos séries préférées, rend le jeu beaucoup plus accessible au plus grand nombre. Ne présentant pas non plus une grande complexité dans les coups, il faudra souvent masher les boutons Carré et Triangle. Il faut garder en tête qu’un Musô c’est surtout pour se vider la tête, mais si vous cherchez la difficulté il y a un mode Nightmare :3

Le jeu présente toutes les avancées de gameplay d’Omega Force dans le domaine des Musô. Parmi la horde d’ennemis basiques se trouvent des généraux qu’il faudra battre pour ainsi capturer les zones ennemies. Vous allez aussi rencontrer d’autre héros qui font partie du camp adverse et qui vous donneront plus de fils à retordre.

Les cartes sont labyrinthiques et présentent plusieurs niveaux où il faudra parfois faire beaucoup de détours pour venir au bout de la quête. Elles sont aussi remplies de quêtes annexes pour pimenter votre expérience de gameplay.

En parlant d’expérience, comme dans un RPG vous allez gagner de l’expérience, qui va faire gagner des niveaux à votre héros. De même, vous allez gagner de l’affinité avec les membres de votre équipe (jusqu’à 5) et ainsi débloquer des scènes spéciales dans les bains :). Il est également possible d’équiper des cartes qui donneront à votre personnage plus de puissance ainsi que des compétences très utiles.

Les membres de votre équipe vous assisteront et aideront dans votre combat via des techniques spéciales. Il est même possible de faire des combos avec deux personnages d’une même série, ce qui lancera une attaque encore plus dévastatrice et spectaculaire. Il est aussi possible de changer entre les personnages de votre groupe pendant un temps réduit ce qui les lie avec une ligne de lumière: les personnages attaqueront alors tous en même temps.

Le Musou Rush est une nouveauté de gameplay qui fait apparaître une horde sans fin d’ennemis. Le but ? Tuer le plus d’ennemis en 20 secondes pour récolter le plus de bonus, d’expérience, de composants et de cartes. C’est une nouvelle technique vraiment sympathique où les alliés vous encourageront et attaqueront cette horde depuis l’écran comme dans un jeu télévisé.

Graphiquement

C’est l’un des premiers jeux qui vient de faire cracher les ventilateurs de ma PS4. Le jeu est vraiment joli même s’il est fait de bric et de broc de l’ensemble des licences d’Omega Force. Tournant avec un bon framerate et un sacré nombre de personnages à l’écran, le jeu est vraiment éclatant avec de beaux effets de lumière.

Je pense cependant que le jeu est bien mieux sur PC mais encore faut-il avoir une bonne machine. Toutefois, certains effets, surtout dans la base, sont plus proches du gif que de la véritable animation mais ce n’est pas gênant.

Le contenu de Warriors All-Stars 

Vous en avez pour votre argent, comme beaucoup de fois avec les Musô. Il y a de quoi faire entre les différentes histoires, l’ensemble de personnages à débloquer, les quêtes de chasse aux monstres, monter l’affinité des personnages pour débloquer tous les événements des thermes d’eau chaude ! Le jeu vous occupera facilement pour plus de 30heures et encore plus si vous souhaitez le platiner.

Conclusion sur Warriors All-Stars 

Warriors All-Stars ne plaira pas aux experts des Musô. Car il n’est pas assez complet même s’il permet enfin le lock et les esquives. C’est un jeu plus orienté tout public pour faire découvrir le genre ou alors juste voir son héroïne préférée combattre une horde d’ennemis! Ce qui me va particulièrement car je n’ai pas envie de maîtriser 150 personnages pour pouvoir platiner le jeu…

Cependant, le jeu manque vraiment d’un autre mode que le mode histoire. Je me suis d’ailleurs fait avoir et recouvert ma sauvegarde avec une nouvelle partie, bon je n’ai pas tout perdu mais je dois redébloquer les personnages -_-. L’avantage c’est que celui-ci présente enfin un univers un peu différent des Samurai Warrior. Vraiment Omega Force : à quand un Musô dans l’espace ? Sinon le jeu est vraiment bien éclatant. Je le trouve très sympathique. Attention, il ne faut pas faire de trop longues sessions sous peine de lassitude. J’aime surtout le fait que chacun des personnages ait gardé son aspect graphique. J’attend de voir si Koei Tecmo fera un ajout de contenu conséquent tel un mode no-limit ou juste pouvoir faire toutes les missions en dehors du mode histoire car actuellement les seuls ajouts sont cosmétiques !

Merci à Koch Média qui a pu rendre possible ce test ! 

[KS] Outlaws, Last Man Standing

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Aujourd’hui, on va vous parler d’un projet Kickstarter qui nous plaît bien : Outlaws, Last Man Standing :

Ce jeu pour 2 joueurs, ou 4 avec une deuxième boîte, de Jérémy Pinglet et édité chez Holy Grail Games (société française!), prend place au farwest et vous demandera pour gagner, de faire élire votre Gouverneur.

Lancez la BO d’un Sergio Leone et on vous explique les mécaniques

Pour se faire, plusieurs méthodes :

La bonne : Vous récoltez assez de votes pour vous emparer du jeton élection et gagner la partie.

La mauvaise : Vous embauchez un mercenaire pour tuer votre adversaire, plus facile de gagner une élection quand on est le seul en course…

La truande : Si un shérif arrive à empêcher une tentative d’assassinat, le commanditaire va en prison et ne pourra donc gagner l’élection.

La mise en place est simple, les rouges d’un côté, les verts de l’autre.

Le gouverneur et 7 autres cartes face cachée tournées vers l’adversaire, le reste face visible dans le saloon,1 jeton menotte et une balle à chaque joueur, un jeton entre chaque paire de personnage au milieu, le reste en réserve et c’est parti!

Le tour d’un joueur est simple, 2 actions possibles parmis celles-ci :

Echanger des personnages de place : vous bougez de place deux personnages (ou non) pour perdre votre adversaire.

Prendre deux personnages + un troisième de votre saloon et les mettre en place comme vous le souhaitez.

Regarder un jeton : Vous dévoilez un de vos personnages à votre adversaire et vous regardez le jeton face à ce personnage

Prendre un objet : Vous annoncez quel objet se retrouve sous le jeton, puis vous le retournez, si vous avez vu juste, le jeton vous appartient, sachant que certains jetons ne peuvent être pris que par des personnages spécifiques (les menottes par le shérif, la balle par le tueur à gages, le jeton élection par le gouverneur)

Utiliser une capacité spéciale : chaque personnage à sa capacité qui vous aidra à gagner la partie, je ne vous en fais pas la liste, mais voici quelques exemples (La liste complète des capacités se trouve dans la règle en français)

 

 

 

 

 

 

Parlons de la campagne kickstarter en elle même, pour 18€ vous aurez une boîte de Outlaws ainsi que tous les SG, parfait pour jouer à deux. Si vous arrivez à vous groupir avec un ami, un pack de 2 jeux pour 30€ est disponible, vous ouvrant toutes les possibilités de jeux jusqu’à 4 joueurs. En prime, une petite réduction de 3€ par personne, pas négligeable.

Configuration à 4 joueurs
Configuration à 3 joueurs

 

 

 

 

 

 

Le jeu est déjà financé et les SG tombent les uns après les autres, débloquant de nouveaux personnages, des visuels alternatifs et le dernier arrivé est des cartes événements qui viendront perturber la partie.

Si le jeu vous plaît, nous vous encourageons à pledger cette campagne où Holy Grail Games fait un très bon travail de communication :

Un jeu en Print & Play et sur Board Game Arena pour tester le jeu avant de se décider.

Des multiples essais dans des bars et dans des boutiques ludiques pour mettre à l’épreuve le matériel (spoiler, il tient très bien, c’est de la grosse qualité)

Il vous reste 14 jours pour vous décider à prendre la diligence avec nous !

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