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[Test] YS VIII – Lacrimosa of Dana.

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Le jeune Adol Christin, héros emblématique aux cheveux rouges de la série Ys revient cette année pour un nouvel opus, l’occasion de célébrer comme il se doit les 30 ans de la licence, rien que ça ! A cette occasion, YS VIII – Lacrimosa of Dana est sorti le 15 septembre sur Playstation 4 et PS Vita. Cet Action RPG est développé par Falcom et distribué par NISA ainsi que Koch Media en Europe. Petite précision qui me semble indispensable, ce huitième épisode peut parfaitement être une porte d’entrée dans la série (c’est le cas pour moi). Son histoire indépendante ne nécessite aucune connaissance de l’univers d’Ys. Vaut-il le coup que l’on s’y attarde ? Voici ce qu’on en a pensé.

Test effectué sur la version PS 4

Embarquez pour une aventure épique

Tout commence alors que vous (Adol) voguez paisiblement sur le Lombardie, un magnifique galion sous les ordres du capitaine Barbaros, qui vogue vers les côtes d’Eresia. Au cours d’une discussion, il vous fait part d’une légende sur l’île de Seiren, une île maudite presque inaccessible, que personne n’a explorée, ou du moins n’en est revenu pour conter ses aventures. C’est alors qu’une créature marine armée de tentacules s’en prend au vaisseau et le coule.

Le jeune Adol se réveille sur une plage, le paysage semble paradisiaque, jusqu’à l’arrivée de monstres. Rapidement vous rencontrerez Laxia Roswell, une jeune femme issue de la noblesse, naufragée comme vous avec qui il vous semble judicieux de faire équipe pour survivre. Le Capitaine Barbaros a lui aussi survécu à la catastrophe et s’est échoué sur cette île, ensemble vous décidez de construire un camp afin d’avoir un lieu sûr pour vous reposer et organiser la recherche de survivants. En bon aventurier, il est de votre devoir de porter secours aux potentiels naufragés du Lombardie encore en vie sur cette île. Vous rencontrerez bon nombre de personnages avec des personnalités autant marquées qu’attachantes. Le casting de cet épisode est varié et surtout très réussi. Les personnages que vous retrouverez sur l’île et auxquels vous porterez secours se joindront à la vie du petit village en construction. Ils vous feront profiter de leurs talents divers comme la couture, la forge…

Lors de phases de sommeil,  Adol voit en rêves l’histoire de Dana, une prêtresse du Grand Arbre. Cette jeune femme aux cheveux bleus reste très énigmatique au début du jeu et il vous faudra pas mal avancer dans le jeu pour voir le personnage gagner en épaisseur et commencer à saisir pourquoi Adol l’aperçoit en rêve.

Une ode à l’exploration

Rapidement, en plus de secourir les naufragés, le capitaine Barbaros vous demande de dessiner la carte de l’île de Seiren. Attention, avec ce YS VIII, on n’est pas en présence d’un open world à la Skyrim, la map est découpée en petites zones avec un tout petit chargement entre chaque. Rien de gênant, l’immersion ne s’en trouve pas dérangée. Lorsque vous serez sur la carte générale, vous pourrez voir le pourcentage de complétion de chaque zone avec les coffres découverts, les points de ressources fouillés… de quoi pousser les plus curieux à chercher le moindre secret. Votre curiosité sera récompensée par le Capitaine qui vous remettra un objet pour chaque 10% de la carte exploré.

Pour rendre plus agréable l’exploration, vous croiserez dans chaque zone des cristaux. Ils servent de points de téléportation, accessibles à tout moment via la carte du jeu. Les voyages sont donc fluides et rapides.

On retrouve tous les petits à côté d’un RPG avec de la pêche, de la cuisine, du craft d’items. La cuisine vous octroiera un buff temporaire (souvent bien appréciable) la pêche vous fournit des poissons à cuisiner ou, si vous pêchez hors des zones indiquées par des poissons, des objets. Parfois vous tomberez sur l’ombre d’un seul poisson, c’est une zone de pêche de maitre avec un poisson bien balèze à attraper.

Note perso : Les épreuves de pêche de maître sont assez difficiles, en manipulations à effectuer pour remonter le poisson, vos doigts ne seront pas ménagés !

Toute la tribu, le glaive en main courait vers l’ennemi

Ys VIII – Lacrimosa of Dana est un action RPG, les combats se déroulent en temps réel et directement sur la zone d’aventure. Le système de combat est très très dynamique. On attaque avec une touche, on peut sauter en combat et les attaques portées durant un saut infligent plus de dégâts. Au fur et à mesure des combats, ou par le biais d’objets, on débloque des techniques spéciales propres à chaque personnage. Elles prendront en niveau lors de leur utilisation en combat. Il est possible d’en assigner quatre en accès rapide avec R1 + X, O, triangle ou carré. Ces attaques lorsqu’elles sont réussies, chargent une jauge d’ultime que vous pourrez déclencher en pressant R1+ L1. Portant bien leur nom, ces attaques sont dévastatrices et abrègent considérablement les combats. A tout moment en jeu vous pourrez changer de personnage que vous contrôlez, parmi ceux de votre équipe active. Mais cette composition peut elle aussi changer très rapidement.

Note perso : Les personnages qui ne sont pas dans votre équipe active prennent eux aussi de l’expérience après les combats, même s’ils n’y participent pas ! On ne se retrouve pas avec des persos à la traîne niveau XP, et c’est plutôt agréable.

Les ennemis sont en général plus vulnérables à un type de dégâts (Tranchants, Perforants ou écrasants) suivant les armes équipées sur vos personnages. Si vous leurs infligez des dégâts avec un de ces types alors qu’ils y sont sensibles, vous aurez des chances de les étourdir entre autre. Ceci permet d’abréger considérablement le combat et évitera à vos personnages de prendre des dégâts superflus. N’hésitez pas à switcher de personnages pour adapter les dégâts en fonction des ennemis !

L’interface de jeu est accessible en appuyant sur Start à tout moment pour utiliser des objets, changer d’équipement, changer la composition de votre équipe… Tout se fait rapidement et simplement permettant de reprendre son combat ou son exploration là où on l’avait laissé quelques instant auparavant.

En parlant d’exploration, au fil de vos aventures vous rencontrerez des zones qui sont inaccessibles et auxquelles vous ne pourrez accéder que sous certaines conditions. Par exemple, dans certains lieux, il vous faudra avoir retrouvé une dizaine de villageois pour qu’ils puissent vous prêter main forte et dégager un passage obstrué par des rochers. A plus petite échelle, certains coffres vous demanderont d’être équipés d’objets pour y accéder ; comme de porter les gants d’escalade pour pouvoir grimper au lierre devant la plateforme sur laquelle est le coffre. Si l’exploration à 100% de la carte vous intéresse, ce sont donc de nombreuses heures à passer pour parcourir le monde d’Eresia qui vous attendent et il vous faudra être persévérant pour venir à bout de tous ses secrets !

Que vous vouliez parcourir tranquillement le jeu sans vous soucier des combats, ou que vous soyez un amateur de défis relevés vous trouverez votre compte dans ces nouvelles aventures d’Adol. Le jeu propose cinq niveaux de difficulté, allant de facile à Inferno, ce qui vous permettra d’adapter le jeu à vos désirs. Ici encore, rien de contraignant, vous pourrez changer de difficulté à tout moment en jeu (sauf pour l’Inferno qui n’est plus accessible après le début de partie.)

Ys sont beaux mes pixels!

Personnellement le jeu m’a séduit dès l’écran titre que je trouve magnifique. En lançant le jeu les graphismes sont très colorés et assez fins. Les textures sont également détaillés mais sans tomber dans le piège du jeu qui tente d’être photoréaliste sans y arriver. Le chara-design et la direction artistiques sont volontairement typés manga et simples, un choix assumé qui rend le jeu très lisible et rafraîchissant.

Le bestiaire est varié et rend crédible le monde d’Eresia, on y rencontre bien évidemment des créatures « communes » comme des loups, des araignées, mais également des bêtes plus étranges et féroces au skin très sympathique.

Note perso : Les combats de bosses sont pour la plupart très rythmés, tirent parti de l’environnement et les bosses sont très lisibles. Une belle réussite.

L’autre gros point fort artistique de Lacrimosa of Dana est sa musique. Les thèmes et l’orchestration sont majestueux. J’ai eu un petit pincement au cœur en entendant le titre « Lost in Green » en jeu qui m’a rappelé l’OST de Wild Arms sur PS1.

Toujours en parlant du son, le jeu dispose des voix japonaises et anglaises, sélectionnables depuis les options du jeu et les sous-titres en français! Le jeu étant assez bavard, ils sont plus que bienvenus, même s’ils ne sont pas exempts de défauts. Rien de bien grave, seulement quelques fautes d’orthographe ou d’accords se sont glissées dans les milliers de lignes de dialogues, rassurez-vous, elles ne sont pas légion.

Note perso : Mon côté « Grammar Nazi » couine un peu par moment mais le jeu m’a séduit et je lui pardonne ses quelques petits écarts linguistiques.

Par ailleurs, on tombe souvent sur de petits passages humoristiques qui sont les bienvenus. Pas de quoi se rouler par terre non plus, mais ce n’est pas le but du jeu. Les personnages y vont de leurs petites réflexions et les dialogues entre eux leur apportent de la consistance.

Ys VIII Lacrimosa of Dana regorge de bonnes idées et de mécaniques traditionnelles du JRPG. Il a su garder l’ADN de l’Action RPG à la japonaise tout en le faisant évoluer et en le mettant au gout du jour. Rien n’est contraignant dans ce jeu, que ce soit au niveau de l’interface ou du gameplay. C’est un réel plaisir de passer du temps en compagnie d’Adol et son équipe. L’histoire vous portera tout au long des dizaines d’heures nécessaires pour venir à bout du titre. Pour moi, YS VIII c’est un grand OUI et mérite largement votre temps pour peu que vous aimiez les RPGs. J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce jeu qui se hisse tout en haut de mon classement des meilleurs jeux de ces dernières années.

Note Perso : Si vous hésitez toujours à vous lancer dans l’aventure, une démo jouable est proposée sur le PSN.

Ys VIII – Lacrimosa of Dana est sorti le 15 septembre sur Playstation 4 et Playstation Vita. Il est disponible en version digitale et physique pour les deux plateformes, bénéficiant même d’une édition collector dont vous pourrez trouver une vidéo d’Unboxing proposée par l’ami Caskull.

Je remercie énormément Koch Media qui nous a fourni une version du jeu pour vous proposer ce test.

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