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[Test] Viceroy, pour grimper, il faut une bonne base

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Viceroy

Salut mes seigneurs, aujourd’hui on parle enchères, tactiques et pyramides avec Viceroy !

Chez Funforge on aime bien les jeux à enchères, on vous a déjà présenté Warehouse 51 et on continue avec Viceroy qui, avec un thème complètement différent et une mécanique toute autre n’a finalement pas grand-chose à voir avec Warehouse 51.

Dans Viceroy, jeu sorti sur Kickstarter en 2014 de Yuri Zhuravlev, illustré par une 30ène d’illustrateurs, tout en gardant une unité graphique et édité en Français chez Funforge.
Vous êtes un seigneur à la recherche de pouvoir et pour vous installer durablement en haut de la pyramide sociale du royaume de Laar, vous avez besoin de vous construire littéralement une pyramide sur laquelle vous reposer.

Cette construction sera guidée (ou non) par des gemmes de couleur que vous pourrez assembler par couleur et par des bonus que vous obtiendrez selon le niveau de la pyramide.
Oui c’est un peu abstrait comme ça mais attendez, mais ça s’éclaire rapidement ne vous en faites pas.

Commençons par présenter le matériel :

64 cartes personnages : C’est elles qui seront la source de votre pouvoir, il faudra les combiner de façon efficace pour gagner la partie.

24 cartes loi : A placer aussi dans votre pyramide, elles vous donneront des points ou des bonus, des cartes importantes à ne surtout pas négliger.

64 Gemmes : La monnaie du jeu, sa gestion est décisive.

Viceroy

4 paravents : Pour cacher votre portefeuille de gemmes et par conséquent vos futures actions.

Viceroy

4 cartes enchères : Qui serviront aux enchères.

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Jetons divers : Servant à représenter tous les bonus que vous allez pouvoir récupérer.

Une fois tout le matos sorti, on fait la mise en place, relativement facile, on installe les decks à leurs emplacements, on distribue 2 gemmes de chaque couleur à chaque joueur, chacun se défausse ensuite secrètement de deux d’entre elles. On créée la banque en fonction du nombre de joueurs, limitant les ressources par conséquent.
On donne deux personnages et 3 lois à chaque joueur, on place un personnage qui servira de base et c’est parti.

On passe tout de suite au cœur du jeu qui se décompose en deux phases :

Les enchères :

Sous chaque tuile, on place des cartes personnages. Pour pouvoir acquérir un personnage, vous devrez miser la couleur correspondante. Si chacun mise sur une couleur différente, pas de soucis chacun prend le personnage correspondant, vous mettez les gemmes à la banque et les enchères se terminent dans la joie et la bonne humeur.

Viceroy
Néanmoins si vous êtes deux à parier sur la même carte, les mises sont perdues, personne ne prend de personnages et vous repartez sur un deuxième tour.
A nouveau vous devez miser pour espérer avoir le personnage souhaité. A vous de la jouer fine et changer de personnage si nécessaire pour éviter de faire la même enchère qu’un autre joueur et vous trouver dans une impasse.

Une fois les personnages récupérés par chacun, on place les cartes non choisies en haut des flèches des tuiles enchères et on remet 4 nouveaux personnages en bas.

Viceroy

La prochaine enchère se fera sur les personnages du haut et du bas. Si jamais vous n’êtes 2 sur la même couleur, vous pourrez décider de vous départager les personnages entre gens civilisés ou bien repasser par une nouvelle enchère. Les personnages n’ayant pas été choisis lors de la deuxième enchère sont défaussés.

Une autre option est possible, celle de passer, vous ne faites pas d’enchère et ne récupérez donc pas de personnages, néanmoins vous prenez 3 gemmes dans la banque ainsi qu’une de plus pour chaque jeton science dans votre pyramide.

Une fois la phase enchère terminée, on passe à la phase de déploiement :

C’est là que vous allez créer votre pyramide, chaque personnage récupéré dans la phase d’enchère pourra être placé à côté de votre premier personnage.

Il faudra respecter des règles simples pour la construction du triangle : Payer le coût de la carte symbolisé par les gemmes sur sa gauche ; ne pas laisser d’espace vide dans la pyramide et enfin que l’étage supérieur ait toujours une carte de moins que celui du dessous.

Viceroy

Maintenant que vous connaissez les contraintes, voici les bonus à prendre en compte pour ne pas placer ses personnages ou ses lois n’importe où :

Les gemmes en haut et en bas de la carte, si vous arrivez à la compléter de la même couleur, vous en faites une gemme pure, vous gagnez une gemme de cette couleur.

La récompense associée au niveau de la pyramide sera déterminante dans votre stratégie, à vous de placer judicieusement vos cartes pour en tirer le meilleur.

Les bonus sont variés : Piocher des gemmes, des cartes, des jetons qu’ils soient science, d’attaque, de défense ou bien des bonus qui vous apporterons des points en fin de partie.

La partie se joue en 12 tours d’enchères, au terme de cela, on fait le compte de points et c’est à ce moment que tout votre génie va se révéler.

Toutes les combos que vous avez mises en œuvre vont porter, normalement, leurs fruits et vous donneront la victoire.
Sauf si votre adversaire a été plus malin…

Au niveau du matériel, on se retrouve avec des cartes personnages qui possèdent chacune une illustration unique, le dessin est beau, on se retrouve avec de l’heroic fantasy soignée et on se prend à fouiller les détails du graphisme dès qu’on récupère la carte en main.

Viceroy

Les jetons sont en carton classique, faciles à manipuler et l’iconographie est assez parlante pour comprendre à quoi se réfèrent les bonus.

Par contre je suis en colère contre le thermoformage, c’est sympa de vouloir faire un joli truc pour pouvoir tout ranger bien et avec un beau VICEROY en plein milieu, mais si tout rentrait correctement, ça serait vraiment un gros plus ! Je n’arrive pas à ranger de façon naturelle tous les pions, ça finit forcément par se balader, on mélanger les tokens. On se retrouve avec quelque chose de mal optimisé pour relancer une partie, on est obligé de tout retrier avant de commencer.

Dès que j’ai les sachets nécessaires, je bazarde le thermoformage !

Autre point noir, des oublis dans la traduction des règles. En effet après avoir lu les règles y compris les FAQ, j’ai noté qu’une phase clochait “contrairement à la reconstitution de Gemmes Pures en plaçant une carte, un joueur ne prend pas de Gemme après en avoir purifié une en fin de partie”, sauf que je n’avais pas retenu cette mécanique pendant ma lecture des règles, bon ça arrive, on lit vite et on passe des choses importantes…

Sauf qu’après avoir relu plusieurs fois les règles je ne trouvais toujours pas ce point de règle. J’ai fini par trouver un sujet sur Tric Trac évoquant le même souci.

Viceroy

Des joueurs en contact avec l’auteur ont confirmé que deux points manquaient dans la règle française :

  • On gagne une gemme à chaque fois qu’on réussit à faire une gemme pure dans sa pyramide.
  • On peut choisir de défausser une carte lors d’une phase d’enchère, on gagne moins de cartes mais on ne passe pas l’enchère, il est toujours possible de miser une des gemmes récupérées grâce à la défausse.

Viceroy est un jeu qui se découvre lors de sa première partie et qui possède une courbe de progression qui peut vous emmener loin.

Quand on découvre le jeu on ne saisit pas bien comment maximiser ses placements, ça vient très vite après une partie, on comprend vite où trouver son intérêt et quel personnage peut apporter le maximum de points sur l’instant ou sur la durée.

Ma chère et tendre n’était pas vraiment partante quand elle a vu la boîte mais elle a été vite intriguée par les cartes et a bien voulu se laisser tenter par une partie. Depuis c’est elle, pourtant pas très joueuse, qui demande à ce qu’on refasse des parties de Viceroygage d’un jeu de bonne qualité !

Petit détail sympathique, le jeu peut se faire tout seul pour apprendre à jouer c’est parfait. Une partie de découverte en solo pour maîtriser les règles et comprendre comment faire des points est très appréciable.

On vous conseille de ne surtout pas mettre de côté les cartes Llois qui sont d’une puissance folle quand elles sont bien utilisées.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 1 à 4
Durée d’une partie 45 minutes
Éditeur Funforge
Prix 25€

[Livre] Bloodborne – L’artbook officiel

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Salut les Chasseurs! Est-il encore nécessaire de présenter Bloodborne? Le célèbre action RPG créé par From Software et Japan Studio à déjà fait couler beaucoup d’encre, certainement beaucoup de sueur et de larmes pour en venir à bout, et c’est ce qui à en partie contribué à faire sa renommée. Mais l’exigence du titre n’est pas sa seule qualité, la direction artistique et le lore de Bloodborne sont tout simplement exceptionnels. Ce point de vu semble partagé par Mana Books qui a dédié un ouvrage de 256 pages aux illustrations de cet univers sombre et gothique. Sobrement intitulé Bloodborne – l’Artbook Officiel, le livre de Mana Books propose un panorama global de tout l’univers artistique du jeu.  Est-ce que cet ouvrage est à la hauteur de la tâche à laquelle il s’atèle?

Synopsis de Bloodborne : 

Des hommes découvrirent des souterrains qui furent érigés par une race ancienne : les Ptumériens, qui vénéraient les « Grands », leurs dieux. Les scientifiques étudient une substance découverte dans ces souterrains, le Sang Ancien, qu’ils ramènent à l’Université de Byrgenwerth pour y mener de plus amples investigations. Cette substance maudite est administrée à la population de Yharnam par l’Eglise du Remède, mais les malheureux qui ont reçu la Thérapie du Sang se changent en bêtes. Afin d’essayer de de ramener la situation à la normale et d’éliminer cette menace, les Chasseurs sont créés et chargés de terrasser ces abominations. Le joueur endosse le rôle d’un de ces Chasseurs et découvrira ce qui est arrivé à Yharnam et ses habitants.

Bloodborne – l’artbook officiel :

On ne va pas se mentir, j’avais adoré l’univers de Bloodborne. Les rues néo-gothiques de Yharnam, son bestiaire dark fantasy et les entités cosmiques lovecraftiennes qui peuplent des dimensions parallèles m’avaient séduit au plus haut point. N’ayant que très rarement le temps de recommencer des jeux, les artbooks me permettent de replonger de temps en temps dans des univers que j’ai appréciés. Bloodborne – l’artbook officiel est un bel objet : au format A4 et avec ses 256 pages, il permet de profiter dans d’excellentes conditions des illustrations. La couverture RIGIDE est sobre et raffinée, seul un “Bloodborne” argenté apparaît au premier coup d’oeil, mais en y prêtant plus attention, on distingue une marque du chasseur comme gravée dans la pierre, ici encore, c’est une réussite. Cette couverture est presque une métaphore du jeu, on y voit l’essentiel au premier coup d’oeil mais il faut faire la démarche de s’y intéresser en détail pour en découvrir toute la richesse. Au niveau de la qualité du papier, j’ai lu de mauvaises critiques dessus sur Amazon, j’étais donc un peu inquiet après ma commande, ayant peur de recevoir un artbook imprimé sur un papier trop fin. Dès la réception, je me suis empressé de vérifier ce point qui me tracassait, et tout est OK, je ne comprends pas l’avis négatif Amazon… Alors certes ce n’est pas du papier 250 grammes, mais le livre faisant plus de 250 pages, on se serait retrouvés avec un artbook de la taille d’un dictionnaire (complètement inutile), et beaucoup plus cher.

Le contenu de l’Artbook : 

L’artbook officiel à choisit de nous faire voyager dans l’art de Bloodborne de façon chronologique. C’est à dire qu’il nous présente les croquis préparatifs, concepts et vues d’artistes dans l’ordre où le joueur les découvre en jeu. Le livre commence donc tout naturellement par le Rêve du Chasseur et la Clinique de Iosefka avec son matériel médical crasseux, on poursuit rapidement avec le centre de Yharnam et ses rues sinistres et mal fréquentées.

C’est l’occasion de s’attarder un peu sur les créatures qui peuplent de monde malade. Elles nous sont présentées sous toutes les coutures (et pour certaines il y en à beaucoup), mais il n’y à pas que les monstres qui sont détaillés, les chasseurs et leurs costumes sont mis en lumière.

Note perso : J’étais tellement absorbé par le jeu qu’en parcourant cet artbook, je me suis rendu compte que j’étais passé à côté d’une multitude de détails.

Bloodborne est certes caractérisé par son bestiaire mais ce qui, pour moi, lui donne son atmosphère unique, c’est l’architecture. Et dans cet ouvrage, elle n’est pas en reste, loin de là. En poursuivant la lecture on arrivera par exemple au Vieux Yharnam, chapitre dans lequel retrouve une vue des rues, mais surtout des détails des gargouilles, des statues et des lanternes. Le jeu impose parfois de ne pas s’attarder dans certains endroits, notre attention est sans cesse détournée par un monstre ou un élément du décor qui bouge c’est pourquoi on passe à coté de certains détails. En se replongeant dans l’artbook, on peut les parcourir tranquillement et les savourer ; toute cette architecture et ces objets rendent le monde de Bloodborne incroyablement cohérent et lugubre à la fois. C’est incroyable de voir le soin apporté à cet univers.

On ne va pas s’attarder sur tous les chapitres en détail, ça n’aurait que peu d’intérêt de vous dire “dans ce chapitre il y a des dessins de ça, des détails de ça…” et en plus, ça gâcherai le plaisir de la découverte. Mais sachez que l’Artbook Officiel parcourt tout Bloodborne, y compris le DLC The Old Hunters, il y consacre une trentaine de pages. Petit clin d’oeil que je trouve sympathique, l’artbook compile également tous les icônes des objets du jeu, ainsi que les miniatures des trophées. Il offre un panorama complet de l’ensemble de la direction artistique du jeu. Si je devais trouver un point négatif au contenu du livre, ce serait le manque d’esquisses préparatoires, mais c’est tout à fait personnel. Il y en à quelques unes parsemées dans le recueil d’images, mais étant très friand de ce genre de croquis, j’en ai jamais assez.

Pour résumer, Bloodborne l’Artbook Officiel paru chez Mana Books est LE livre à avoir pour les fans de l’univers sombre et anxiogène de Yharnam. Avec son format A4 et ses 256 pages, il met en valeur tout le travail des artistes ayant ouvré sur Bloodborne. L’artbook est proposé au prix de 29.90€, une somme tout à fait justifiée au vue de la qualité de l’ouvrage et à la richesse de son contenu.

D A R K L’obscurité est la bienvenue !

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 D A R K

Série Allemande
Genres : Crime, drame, mystère
Créateurs : Baran bo Odar, Jantje Friese

Sortie NETFLIX: 1ER Décembre 2017
Durée: 52 Minutes
Produit par : NETFLIX
Saison 1 : 10 épisodes

 

Acteurs principaux:

Karoline Eichhorn
Louis Hofmann
Jördis Triebel
Oliver Masucci
Maja Schöne


 

 

 

 

Synopsis :

2019, un enfant disparaît sans laisser de trace dans la forêt et lance alors quatre familles dans une quête éperdue pour trouver des réponses. La chasse au coupable fera remonter les souvenirs douloureux et enfouis, les péchés et les secrets d’une petite ville. Mais alors qui est le vrai coupable dans l’histoire ?

Mes notes attribuées sont :

Histoire : 8/10
Réalisation: 9/10
Image/ effets spéciaux : 7/10
Jeux d’acteurs : 8/10
Originalité : 8/10

En Résumé :

Vous l’aurez compris au vu de mes notes je suis FAN !!

J’ai commencé cette série sans rien attendre d’elle ! Hé bien elle m’a scotché ! Une lutte acharnée pour ne pas rester dans le canapé s’est engagée ! Mais elle m’a mis K.O pour mon plus grand bonheur. Alors DARK c’est quoi ? Une petite série dans la lignée de STRANGER THING comme j’ai pu le lire par ci par là. PAS DU TOUT. C’est une série sans prétention qui débarque avec toute sa simplicité mais aussi ça complexité. Je m’explique… la simplicité vient du fait qu’elle ne fait aucun chichi, pas de bombe sexuelle, ni de paillette. Elle nous transporte dans un monde alors inexploré par les séries. Avec sa propre identité elle parvient à nous proposer une histoire complexe qui par moment sème le doute et relève le niveau de réflexion. Mais le point fort c’est qu’une fois en pleine réflexion si on se sent perdu on nous aiguille pour ne pas trop nous perdre. J’ai trouvé le rythme et la découverte excellente. Le jeu d’acteurs est vraiment très bon, enfant comme adulte. La fidélité et ressemblance entre personnage et ainsi que la personnalité est stupéfiante. Une deuxième saison est  confirmé par NETFLIX Comme je suis heureuse ! L’univers DARK porte bien son nom. Niveau ambiance musicale et bruitage j’ai été surprise par l’originalité, l’immersion est complète, je n’avais pas vu une série m’enthousiasmer dans ce genre de registre comme ça depuis longtemps.

Je vous la conseille si vous aimez : Le suspense, la réflexion et le thriller.

Je vous la déconseille si : Vous voulez rester devant sans réfléchir, des Bisounours et que « tout le monde il est heureux ! »

VIVEMENT LA SAISON 2 !

MON CONSEIL : N’allez surtout pas regarder les bandes annonces pour garder le suspense, car pour l’avoir vu après coup, heureusement pour moi, elle en montre trop… J’ai eu la chance de ne rien lire sur la série en dehors du synopsis ni rien voir avant de la lancer, j’ai donc pu être complètement neutre. Et mon résumé est d’autant plus sincère que rien ne m’a influencé.

Pour ceux qui veulent VRAIMENT voir le trailer :

Bonne Séance !! 😉

Des infos à venir pour les prochains jeux Persona Dancing

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Ce n’est plus un secret, Atlus prépare deux jeux de danse / rythme dans l’univers de Persona 3 et Persona 5, comme ils l’ont fait en 2015 avec Persona 4 Dancing All Night. Pour le moment les informations ont été assez discrètes et on ne connaissait globalement que les titres de ces jeux à venir (respectivement Persona 3 Dancing Moon Night et Persona 5 Dancing Star Night).

Et bien… c’est toujours le cas! Mais ça va bientôt s’arranger car lors d’un live stream destiné à Persona 5 The animation, Atlus nous à promis de nous divulguer de nouvelles informations sur ces jeux qu’on attend. L’émission, dans laquelle les comédiens de doublage apparaîtront, sera diffusée sur Abema TV au Japon, une nouvelle chaîne dédiée aux animes, mais également en simultané sur Youtube le 24 décembre à minuit au Japon.

Pour patienter jusque là, voici les trailer des deux jeux Persona Dancing Night à venir :

Les deux jeux proposant de faire danser les héros de la désormais culte (et reconnue) série de RPG d’Atlus sont attendus au printemps 2018 au Japon sur Playstation 4 et PS Vita. Bien évidemment, on espère les voir débarquer rapidement en Europe pour se replonger dans l’univers musical si jazzy de la série!

[Test] La Légende des Cinq Anneaux – la boîte de base

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Légende anneaux

Salut les Genins, je vais vous parler d’un jeu de cartes évolutif prenant place dans un univers médiéval-fantastique japonais : La Légende des Cinq Anneaux. Si vous êtes amateurs de culture asiatique ou tout simplement de bons jeux, ce titre pourrait vous intéresser. La Légende des Cinq Anneaux est un jeu de Nate French, Brad Andres et Erik Dahlman publié par Fantasy Flight Games.

La Légende des Cinq Anneaux est un univers qui commence à faire son petit bout de chemin puisqu’il a été créé en 1995 sous la forme d’un jeu de cartes à collectionner dans un premier temps puis fut adapté en jeu de rôle. Ce test se concentrera sur la nouvelle édition du jeu de cartes à collectionner qui est sorti au début du mois d’octobre.

Mon premier contact avec le jeu se fit un samedi après-midi, avec Younz, alors que nous allions acheter des protèges-cartes pour Assaut sur l’Empire. Le vendeur de notre magasin habituel nous interpelle juste avant notre départ en nous disant “Il faut que vous voyez ça, ce jeu est génial”. Il nous a gentiment fait une présentation du jeu et … le hasard a voulu qu’un tournois d’initiation se déroule à quelques pas de là au même moment. La présentation nous a pas mal intéressés, on s’est décidés à aller jeter un œil au tournoi. A notre arrivée sur le lieu du tournois, il restait une manche à disputer, et deux joueurs nous ont autorisés à suivre leur partie, en nous commentant et expliquant le principe du jeu. Vous vous doutez que si on vous fait un test de La Légende des Cinq anneaux, c’est que le jeu nous a plu et qu’on est repassé en boutique chercher une boîte pour pouvoir faire une partie, dès le soir même.

Mais assez parlé de ma vie, voyons ensemble pourquoi le jeu nous a séduit Younz et moi!

Légende anneaux

Vous l’avez vu plus tôt, La Légende des Cinq Anneaux, que nous appellerons affectueusement L5A à présent est un jeu de cartes évolutif (JCE). Le jeu se présente sous la forme d’une boîte de base et de plusieurs extensions qui paraîtront au fil du temps ; c’est le même modèle que Le Trône de Fer par exemple. Mais à la différence des jeux de cartes à collectionner comme Magic ou Star Wars Destiny, les listes de cartes dans les boîtes de bases ou les extensions sont fixes et connues, vous savez exactement ce que vous aurez dans telle ou telle extension. Et ça, c’est plutôt pas mal pour éviter de cramer son budget jeu pour avoir une seule carte!

Que contient la boîte de base?

En matière de matériel, la boîte de base propose un contenu assez conséquent pour le prix d’une quarantaine d’euros.

Vous y trouverez :

  • 7 cartes Forteresse
  • 17 cartes Province
  • 117 cartes Dynastie
  • 92 cartes Conflit
  • 5 cartes Rôle
  • 1 carte Faveur de l’Empereur
  • 20 pions Statut
  • 50 pions Honneur
  • 40 pions Destin
  • 1 pion Premier Joueur
  • 2 cadrans d’Honneur
  • Et bien évidemment 5 pions Anneau

 

Légende anneaux
Les Cinq Anneaux

Avec autant de matériel, vous aurez de quoi bien découvrir le jeu et son univers et de faire des parties à deux pour bien appréhender les mécaniques de jeu. Le livret de règles est bien fait et propose deux listes de decks lights pour s’initier à deux au jeu. 

L’univers de La Légende des Cinq Anneaux :

De l’Outremonde au sud aux Terres Brûlées du nord, des Montagnes du Crépuscule à l’ouest aux Îles des Épices et de la Soie à l’est, s’étend Rokugan, l’Empire d’Émeraude, régnant depuis plus de mille ans grâce aux sept Clans Majeurs qui servent l’Empereur. Gardiens ou politiciens, les clans remplissent un rôle précis dans la société, et sont aussi variés que puissants. Mais tous doivent respecter le même code d’honneur, la « voie du guerrier », le Bushidō. L’honneur est la valeur maîtresse à Rokugan, et une remarque déplacée peut se révéler plus dangereuse que la lame d’un ennemi juré.”

Légende anneaux

L’univers de L5A est riche, si vous avez envie d’en savoir plus, vous trouverez un résumé de l’histoire dans le livret d’apprentissage de la boîte de base. Chaque clan y a également une page dédiée, permettant d’appréhender la philosophie de chacun et d’orienter son choix pour la construction de deck. Enfin, plusieurs nouvelles pourront étancher votre curiosité, vous pourrez entre autre en trouver sur le site de Fantasy Flight Games (il faut être inscrit sur le site pour pouvoir les télécharger).

Les mécaniques de jeu : 

Les conditions de victoires sont simples dans L5A et sont au nombre de trois. Vous pouvez soit attaquer et détruire la forteresse de votre adversaire, faire tomber son honneur à 0 ou monter le votre à 25.

Vous l’avez lu dans l’introduction, l’univers de Rokugan est loin d’être paisible, L5A est un jeu de cartes dans lequel les affrontements seront nombreux. Cependant, ils auront lieu sur les terrains militaires et politiques, nous y reviendront un tout petit peu plus tard.

Légende anneauxLes decks sont construits autour d’un clan, vous pourrez toutefois ajouter quelques cartes d’un seul autre clan. La forteresse de votre clan est la carte qui définira vos points d’honneur de départ, l’influence de votre clan et le nombre de points de destin dont vous disposerez. Elle contient également une Action que vous pourrez déclencher en jeu.

Au début de chaque tour, votre forteresse vous procure un nombre de points de destin (suivant le nombre imprimé sur la carte). Ces points permettent de recruter des personnages qui viendront constituer votre armée ou de jouer des cartes Evénement ou Attachement. Si vous n’utilisez pas tous ces points dans votre tour, pas de panique, ils sont conservés jusqu’à ce que vous ne vous en serviez.

Légende anneauxEn parlant de recrutement et des points de destin, une des particularités du jeu est que les créatures et personnages que vous avez recrutés sont défaussés en fin de tour. Pour éviter ça, vous pourrez dépenser, au recrutement de l’unité, des points de destin supplémentaires que vous placerez sur la carte ; au lieu de la défausser en fin de tour, vous défausserez un point de destin, si vous ne le pouvez plus la créature est défaussée. Cette petite mécanique toute bête entraînera pas mal de réflexions et sera hautement stratégique.

Légende anneauxLes cartes personnages comportent des valeurs d’attaque en militaire et en politique, pas de défense. Autre point original de L5A, les combats se déroulent sur les plans politiques et militaires. Vous aurez deux offensives à lancer (une sur chaque plan) et votre adversaire aussi. Lorsque vous déclenchez les hostilités, vous choisissez un anneau et sur quel plan vous attaquez. Petite subtilité, vous n’attaquez pas le joueur directement, mais une de ses provinces, vous pourrez assaillir sa forteresse une fois 3 de ses provinces vaincues. Les provinces ont une valeur XX en haut à gauche de la carte, elle représentent la différence de force que vous devrez obtenir en fin de combat pour remporter la bataille. Une province détruite sera retournée et ne pourra plus servir au recrutement.

En remportant le combat, vous pourrez appliquer l’effet de l’anneau avec lequel vous avez attaqué. Le choix de l’anneau est une part importante de la stratégie, les pouvoirs de chaque anneau est puissant mais certains seront plus en phase avec votre stratégie ou même avec vos cartes, des clans comme celui du Phoenix seront influencé par l’anneau mis en jeu. Il faudra donc bien gérer vos unités pour avoir une force et une défense équilibrée, ce n’est pas toujours facile, mais ça donne également de la profondeur au jeu.

Légende anneauxLe recrutement de l’armée est original et tactique. Il se fait carte par carte et tour par tour. Mais, le premier joueur à arrêter gagne un point d’honneur. Il faut également savoir que les unités recrutées seront défaussées à la fin du tour, à moins que vous placiez un ou plusieurs marqueur destin dessus au moment de payer son coût de lancement. Vous pourrez par exemple recruter l’Erudite Appliquée qui ne coûte qu’un point de destin et placer deux autres de ces points dessus au lancement. Sauf effet lui retirant des points de destin, il restera sous votre commandement pour 3 tours.

Dernier point singulier du jeu, la pioche. contrairement aux autres jeux de cartes auxquels j’ai pu jouer, elle n’est pas fixe. En début de tour, chaque joueur va secrètement déterminer un nombre d’honneur sur son cadran d’honneur. Ce nombre va définir le nombre de cartes que le joueur souhaite piocher (entre 0 et 5). Les deux joueurs révèlent en même temps leurs cadrans, chacun pioche le nombre de cartes indiqué. Cependant, celui qui à le plus grand nombre sur son cadran donne un nombre de jetons honneur à son adversaire égal à la différence des deux valeurs! Dans le cas d’une égalité, chacun pioche ses cartes et le tour continue.

Légende anneaux
Les cadrans d’Honneur

Libre à vous de faire le choix de moins piocher en début de tour, en espérant grapiller quelques points d’honneur à votre adversaire, ou alors, concéder ces points d’honneur en espérant piocher des cartes supplémentaires qui permettront de faire la différence en combat.

Etant joueur de Magic à la base, j’étais un peu déstabilisé par la mise en place de L5A que je trouvais un peu chargée : les deux decks de chaque coté des provinces, les cartes à l’envers… tout ça donne l’impression d’un jeu assez velu au premier abord mais au final après explications et une partie, tout est fluide.

Légende anneaux
Le board de La Légende des Cinq Anneaux

L5A est un jeu compétitif et à ce titre, vous pourrez participer à de nombreux tournois, entre amis bien sûr mais également officiels. La communauté autour de La Légende des Cinq Anneaux rassemble de plus en plus de joueurs et est de plus en plus active.  

Mais il faut savoir que quand on parle de jeu de cartes évolutif, pour ce jeu on est bien au delà des extensions. Les tournois influencent l’histoire et le gameplay. Quand un joueur gagne un tournoi avec un clan, l’histoire du clan est modifié en conséquence, il gagne en puissance dans le lore. Chaque gagnant laisse son empreinte dans l’histoire du jeu, c’est un aspect vraiment appréciable et qui est amplifié par la volonté des joueurs de faire gagner leur clan, il y a des vrais rivalités entre les joueurs et certains défendent leur maison à tout prix alors que le metagame ne leur est pas du tout favorable. Il est pas rare de voir les tournois se transformer en véritables conventions costumées.

Légende anneaux

Parlons un peu matos et prix. La boîte de base de La Légende des 5 anneaux permet à deux joueurs de s’initier au jeu, mais ne leur permet pas de se créer deux decks jouables en tournois. Elle est proposée au prix de 40 euros et contient (entre autres) une liste pour créer deux jeux d’initiation. Les deux jeux  proposés sont composés de decks conflits et Dynasties ne comportent que 30 cartes, ils ne sont donc pas jouables en parties “traditionnelles”. En revanche, ces propositions de jeux sont parfaites pour s’initier au jeu et à ses rudiments.

Les règles limitent les cartes à trois exemplaires dans les decks donc vous l’aurez compris il faudra trois boites de base aux acharnés qui voudront personnaliser leurs decks et les optimiser à l’extrême.

Cependant, ne criez pas trop vite, cet achat est parfaitement optionnel et à réserver aux joueurs vétérans. Vous pourrez créer des jeux parfaitement viables en tournois et compétitifs avec une seule boite de base. Les extensions quant à elles sont proposées aux alentours d’une quinzaine d’euros et contiennent 60 cartes : 20 cartes différentes en trois exemplaires chacune. Donc nul besoin de se procurer les extensions en plusieurs exemplaires. A ce jour, 6 extensions sont sorties et elles forment le cycle Impérial.

 

Légende anneauxAutre point qu’il me paraît essentiel d’aborder, la direction artistique du jeu. Les illustrations sont sublimes. Toutes dans un style évidemment japonisant, les personnages sont magnifiquement détaillés, les couleurs chatoyantes… Je suis séduit. Les illustrations ne sont pas coupées sur les cotés par des bordures, on peut en profiter pleinement. Les decks conflit et dynastie on des dos différents, permettant de les identifier au premier coup d’oeil. Tout rappel le Japon féodal traditionnel, les matériaux bois, papier, la calligraphie comme écrite au pinceau, les jetons destin en fleurs de cerisier. Aucune faute de goût, tout est cohérent, très agréable et de grande qualité.

Vous l’aurez vu au travers de ces quelques lignes, les mécaniques de La Légende des Cinq Anneaux sont extrêmement riches et propices à l’élaboration de decks variés mais toujours intéressants. On pourra orienter son deck vers le gain d’honneur pour atteindre rapidement les 25 points assurant la victoire, un deck ultra agressif pour remporter les affrontements… C’est à vous de faire le choix selon vos affinités. Le mot “choix” semble être le maître mot de ce jeu, vous choisissez, le clan, les anneaux lors des combats, le nombre de cartes que vous voulez piocher, quand arrêter le recrutement… L5A offre un terrain de jeu quasiment inépuisable! Younz et moi avons été complètement séduits par ce jeu de cartes et on tape régulièrement le carton dans l’univers du Rokugan, c’est pour ça qu’on vous recommande chaudement d’y jeter un oeil.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2
Durée d’une partie 45 minutes
Éditeur FFG
Prix 40€
Prix d’une extension 15€

Sélection de Noël de Panzerodin

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Oh oh ohhhhh, l’équipe de Pixel Adventurers continue de partager avec vous donner ses coups de coeur de l’année 2017 pour vous donner des idées pour garnir les sapins de Noël de vos proches.

Cette semaine c’est moi qui vais vous livrer les noms des différents médias qui m’ont fait vibrer, et qui sait, peut-être que vous partagerez cette émotion. Comme Noël tombe toujours en fin de mois, et que vous avez sûrement plein de proches à gâter, je me suis dit que ça pourrait être sympa de proposer des cadeaux à pas trop cher. C’est parti!

 

 

 

Livre : L’espace sans gravité de Florence Porcel. “Petit” livre de vulgarisation scientifique par la Youtubeuse de talent, cet ouvrage présente de nombreuses anecdotes de la conquête spatiale, toujours avec humour et légèreté. Et c’est bien comme ça qu’on retient le mieux les choses.

Album : Nargaroth, Era of Threnody. On s’éloigne un peu des produits culturels dont on parle en général sur Pixel Adventurers, puisque c’est un album de Black Metal. Un album que j’ai découvert que tardivement dans l’année, en septembre pour être précis, alors que l’album est sorti en mai. Mais ça a été une révélation, avec l’arrivée de l’hiver, la mélancolie et la puissance de l’album m’ont fait beaucoup d’effet. La production est excellente, les sons clairs et bien mixés, rien à redire là dessus. Pour peu que vous ayez une attirance quelconque pour le métal, je vous recommande d’aller y jeter une oreille, je le trouve très accessible pour un album de Black.

 

Jeu Vidéo : Ys VIII. Un jeu que j’ai dévoré et qui m’a fait entrer dans un bon mois de dépression post bon jeu… Le dernier à m’avoir fait cet effet là était Persona 4. Ce RPG coloré à vraiment compris ce qu’était l’Aventure et parvient à le transmettre au joueur. Le système de combat est efficace et dynamique, le scénario intéressant, rien n’est contraignant dans ce jeu, c’est un régal.

 

Jeu de société : Star realms. Pour moi LE jeu rapide de cette année. Dès qu’on à 15 minutes à tuer on le sort avec Younz et on se fait une partie. On n’arrive pas à s’en lasser après plus d’une bonne centaine de parties. L’univers SF est très bien illustré, les affrontements très souvent équilibrés et le système de recrutement et d’affrontements très bien pensé. La variété des cartes fait que les parties se suivent mais ne se ressemblent pas. En plus il est pas cher! Un autre bon point pour lui pour le retrouver sous les sapins à Noël.

 

En ce qui concerne les films, je vais peu au cinéma je n’ai que peu de choses à vous proposer… Dunkerque était excellent, mais pas vraiment dans l’esprit de Noël, du coup, je vous recommanderai Life – Origine inconnue. C’est de la SF sympa, pas non plus à regarder avec mamie et le petit cousin le soir du réveillon mais la photographie et la réalisation sont bonnes. Lui aussi se retrouve à pas cher, même dans des packs combo avec d’autres films de SF.

Voilà voilà, si vous vous y prenez un peu tard ou que vous n’avez pas fini vos achats de Noël, j’espère que ces quelques idées vous inspireront! 😉

[Test] Warehouse 51 – Objets d’exceptions & contrefaçons

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Warehouse 51Salut les antiquaires, aujourd’hui on va vous parler d’un petit jeu qui a tout d’un grand : bluff, escroquerie, coups bas, pouvoirs, tout y est ! Bienvenue dans Warehouse 51 !

Commençons par la base et présentons le jeu, Warehouse 51 est un jeu de Bruno Faidutti, Sergio Halaban et Andre Zatz, illustré par Rafael Zanchetin et édité par FunForge.

Warhouse 51 commence en plantant le décor : Vous êtes une bande de millionnaires en recherche d’antiquités hors normes, les Etats-Unis étant ruinés, ils décident de vendre leur précieuse collections de reliques stockées, plus précisément, dans le Hangar 51 (Hangar 51/Zone 51, vous l’avez? Si c’est pas le cas, allez regarder Indiana Jones et la Dernière Croisade !)

Le contenu du hangar :

La boîte n’est pas très grande et c’est parfait pour emmener en voyage !
On y trouve 5 plateaux individuels, les plateaux sont identiques, seul le personnage incarné change. On y trouve des rappels sur la façon de faire des points en fin de partie.
48 cartes, les Reliques et les Faux.
6 jetons préteurs sur gage que nous expliquerons plus tard.
2 certificats d’authenticité qui seront également expliqués plus tard.
70 jetons lingots d’or qui serviront de monnaie en jeu.

Wharehouse 51
Disposition du jeu à 4 joueurs

Principe des enchères :

Comme vous l’aurez compris, dans Warehouse 51, le but est d’avoir la plus belle collection une fois que toutes les reliques auront été jouées.

Un système de point désignera le vainqueur, il ne suffira pas d’avoir la plus grosse collection, certaines reliques valent plus chères que d’autres et posséder le plus d’antiquités d’une même catégorie (Littérature et légendes Occidentales/Mythologie Européennes/Proche et Moyen-Orient/Extrême-Orient) vous ferra gagner des points supplémentaires.

Warehouse 51

Il faudra éviter les faux qui ne rapporteront pas de points et les objets maudits qui donneront des malus. Au début du jeu, chacun aura le droit de connaître 2 faux sur l’ensemble des reliques. Il faudra user d’intelligence pour faire monter les enchères sur ces objets sans toutefois les récupérer.

A contrario, vous pourrez tomber sur des objets bénis qui vous apporterons des bonus pour la partie et même apporter un certificat d’authenticité à des reliques que vous suspectez fausses.

Mais comment faire pour acquérir ses belles pièces ? 

Simple : Il faudra dépenser pour faire main basse sur les pièces du Warehouse 51… Avec un système d’enchères :

  • Soit ouvertes : Vous augmentez le prix jusqu’à ce que tout le monde passe et que vous soyez le dernier en lice.
  • Ou fermées : Chacun mise une somme et la met dans son poing, tout le monde ouvre, le plus gros enchérisseur remporte la mise.

Quand on remporte l’enchère, on donne la somme misée à son voisin de gauche.

Un système de préteur sur gages permet de mettre en hypothèque une relique pour avoir des lingots en plus, mais il vous faudra payer le double pour lever l’hypothèque. Soyez prudent avec cette option, une relique en hypothèque ne compte pas dans le score final, les bénédictions ne sont plus actives mais vous êtes toujours affectés par les malédictions.

Les cartes :

Cœur du jeu, c’est elles qui donnent tout le plaisir à ce jeu, elles se divisent en deux catégories :

Bénie : Elles vous apporteront des bénédictions.
Maudites : Elles vous infligeront des malédictions.

Les effets qu’ils soient des bonus ou malus peuvent se déclencher à plusieurs moments de la partie :

Immédiat : Au moment où vous remportez l’enchère, vous appliquez l’effet sur la carte.
Score : A prendre en compte au moment où vous comptez les points.
Permanent : S’applique tout le long de la partie
Fin du jeu : S’applique à la fin du jeu (comme quoi elles portent bien leur nom !)

Comme vous pouvez le voir sur les cartes, chaque carte à son effet propre.

Graphiquement les gardes sont colorées et très bien représentées, on reconnaît tout de suite les reliques (enfin pour les plus connues…) ou au moins leur appartenance.

Il faudra s’adapter rapidement à chaque enchère pour connaître la valeur de la relique dans votre stratégie. Est-il plus profitable de prendre les petites reliques ou de se concentrer sur celles à 3 points ? Vaut-il mieux se concentrer sur une catégorie ou s’éparpiller pour maximiser les achats ?

A vous de décider !

Fin du jeu :

Une fois la dernière antiquité vendue, on fait le compte des points, le plus gros score remporte la partie.

En conclusion on peut parler d’un jeu rapide à prendre en main et simple à comprendre, Warehouse 51 possède des mécaniques agréables qui ne nécessitent pas de se prendre la tête pendant des heures à l’avance. C’est très fluide à jouer et toute la famille peut s’y essayer sans problème.
Petit plus qui fait toujours plaisir, son petit prix : 15€ pour un jeu facile à sortir et à transporter.

Le sel du jeu se trouvera dans les reliques, les bonus et malus de chacune changeront la donne à chaque partie. Le plaisir de voir un adversaire se lancer dans l’achat frénétique d’une relique que l’on sait fausse est un vrai plaisir !

La Récap de la rédac

Nombre de joueurs 3 à 5 joueurs
Durée de la partie 15 minutes par joueur
Editeur FunForge
Prix 15€

Iconoclasts arrive le 23 janvier sur Steam et les consoles Playstation !

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Iconoclasts sortira sur PS4 et PS Vita ainsi que sur steam le 23 janvier prochain.

Iconoclasts, c’est quoi ? 

Iconoclasts est un jeu dans lequel vous incarnez Robin, une mécanicienne, dans un monde où ses passe-temps sont considérés comme illégaux. Elle aide les gens à garder leurs machines en ordre. Un petit problème : elle n’y est pas autorisée. Cela fait d’elle une pécheresse aux yeux de Mère.

Depuis que Robin a ramassé sa clé, le monde est devenu fou. Maintenant la pénitence pleut sur tous ceux qu’elle aime et les agents One Concern sont après elle.

Il se passe quelque chose de grand, plus que la pénurie d’ivoire ou la lune qui se brise, et Robin est au milieu de tout ça!

Iconoclasts est le chef d’œuvre du développeur indépendant Joakim Sandberg. Il lui a fallu sept ans pour peaufiner une merveille d’action déjantée, de gags hilarants et de narration profonde qui vous prendra au cœur.

Caractéristiques d’Iconoclasts 

  • Des heures d’aventure déboulonnante mêlant action et plateformes
  • 10 environnements richement détaillés et remplis d’énigmes et d’action millimétrée
  • Une vingtaine de boss colossaux dont il faut serrer les vis
  • 3 options de difficulté différentes et calibrées à l’aide d’un système unique de modifs
  • L’épopée poignante d’une mécanicienne qui cherche à remettre le monde entier en état

Je vous laisse avec le nouveau trailer qui vient tout juste de sortir !

Days Gone arrivera l’année prochaine!

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Days Gone est un TPS dans lequel vous incarnez Deacon, un membre d’un gang de bikers devant survivre face à des hordes de zombies enragés, mais pas que. D’après les trailers que l’on a pu voir jusque là, il ne faudra pas faire confiance à grand monde.

L’info qui nous intéresse aujourd’hui est tombée à l’ouverture du  Playstation Experience qui s’est déroulé cette nuit. Shuhei Yoshida, président de Sony Interactive Entertainment Worldwide à révélé lors d’une interview que le jeu sortirait en 2018. Pour le moment aucune fenêtre de sortie très précise n’a été révélée, mais c’est toujours mieux que rien.

Depuis l’E3 2017 et sa longue démo de gameplay, ce jeu d’action en monde ouvert, développé par Bend Studio (à l’origine de Syphon Filter notemment) me fait de l’oeil. Il à l’air de réussir à générer une tension assez importante chez le joueur et d’avoir un scénario assez intéressant. Le titre sera exclusif à la PS4, le planning de sorties de cette console pour 2018 commence à s’étoffer avec de gros titres!

One More Dungeon débarque bientôt sur consoles!

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Ratalaika Games annonce aujourd’hui la date de sortie, très prochaine de One More Dungeon sur Switch, Playstation 4 et PS Vita.

One More Dungeon est un « petit » titre indé, de Stately Snail, qui propose au joueur d’incarner un héros dans un FPS Roguelike. Dans un univers Heroic Fantasy, il faudra parcourir des donjons générés aléatoirement pour débusquer et détruire les obélisques permettant aux forces du Mal d’envahir le monde. La DA est ultra pixellisée, un peu à la Minecraft, mais le rendu reste sympathique. Le jeu est un peu passé sous nos radars jusqu’à présent, mais le nouveau trailer et le pitch m’a personnellement pas mal intéressé.

Le jeu vous proposera d’affronter, au moyen d’armes de mêlée ou grâce à la magie, une trentaine de monstres différents. Autre petite fonctionnalité qui fait toujours son petit effet sur moi : la sanité. En effet au cours du jeu vous pourrez utiliser des artefacts qui feront baisser votre niveau de sanité, et en fan de Lovecraft je suis assez client de ce genre de choses 😉

One More Dungeon screen

Il faudra être un (tout petit) peu patient pour mettre les mains sur ce jeu qui aurait pu sortir en 1996, puisqu’il sera disponible à partir du 13 décembre sur le PSN et du 15 décembre sur l’Eshop de Nintendo. Le tarif quant-à lui semble tout à fait raisonnable car le jeu est proposé au prix de 7.99 €/$, en étant cross-buy PS4/Vita!

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