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Orichalque – Architecte, mais également héros et sprinter !

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Salut les bâtisseurs ! On vous a parlé de notre excellente première impression sur Orichalque que l’on s’était forgée lors de la dernière itération de Paris Est Ludique dans un précédent article. Le jeu est sorti depuis quelques jours maintenant et on y a rejoué pour voir si l’essai allait se transformer ou non. Pour rappel, il s’agit d’un jeu de conquête et de gestion de ressources créé par Bruno Cathala et Johannes Goupy, illustré par Paul Mafayon et édité par Catch Up Games.

Une île à la carte

Dans Orichalque, on est aux commandes de grands “architectes” grecs en charge de la colonisation et de l’agencement d’un territoire. Chaque joueur va donc tenter d’aménager au mieux le plateau Ile qui lui est affecté. L’aire de jeu s’organise autour de trois plateaux : le plateau personnel avec l’île que les joueurs devront coloniser, le plateau Actions et le plateau Constructions. 

A son tour, le joueur actif va devoir choisir une carte de la rivière et la jouer. La subtilité du titre réside dans le fait que lorsqu’une carte est retournée de la pioche pour être placée sur la rivière, on y place également une tuile terrain correspondant à la taille indiquée sur la carte. Allant de 1 à 3 cases de longueur. C’est un point important à prendre en compte lors du choix, puisqu’il faudra la placer entièrement sur son plateau personnel. Pas question d’avoir une case qui en déborde. Les deux propositions les plus à gauche du plateau Actions sont gratuites, pour acquérir les suivantes il faudra se délester d’un ou plusieurs hoplites, une des deux ressources du jeu. 

Les tuiles terrain sont de cinq types différents : montagne, forêt, lagon désert et volcan (qui sert de joker et peut être considéré comme une tuile de n’importe quel type dans les phases suivantes). Cependant l’avantage accordé par les volcans à un prix, puisque lorsqu’elles sont placées sur le plateau Actions, on pioche une créature mythologique du sac et on la place sur la carte Action. Le joueur qui prend cette carte devra placer la créature sur la tuile volcan sur son plateau personnel. 

Pour finir, les carte Actions donnent aux joueurs la possibilité de réaliser une action (comme quoi, elles portent bien leur nom) : Construire, produire de l’orichalque ou recruter des hoplites et enfin capturer des créatures. 

Une terre peuplée de mythes et légendes

Les créatures mythiques qui s’invitent sur votre plateau peuvent être domptées à coups de dés. Le joueur lance un dé et si la valeur indiquée par le cube est supérieure à la force indiquée sur la carte créature, c’est gagné. Cependant il y a de la grosse bête et un dé n’est souvent pas suffisant (surtout qu’une face du dé est un échec d’office). Pour tenter de mettre le plus de chance de son côté, le joueur peut engager jusqu’à 3 hoplites dans l’affrontement. Ainsi il ajoutera un nombre de dés égal à celui des hoplites engagés à son lancé, multipliant ses chances de succès.

Mais Orichalque se déroule à un âge où les divinités n’ont pas encore abandonné la surface de la Terre ! Dès qu’un joueur constitue, ou agrandit, une zone de plus de 3 terrains du même type, il reçoit immédiatement la tuile Titan correspondant au terrain. Cela se produit même si la tuile est chez un adversaire ! Les tuiles titan rapportent un point de victoire mais également une Faveur unique qui viendra apporter un bonus à son action correspondante : Theia donne une construction supplémentaire par exemple.

La victoire en ligne de mire, toujours !

Pour continuer sur les points de victoire, et par extension sur la fin de partie, il faut se pencher sur les plateaux personnels. En haut de ces derniers, il y a cinq emplacements dans lesquels viendront se loger des points de victoire. La partie prend fin lorsqu’un joueur a rempli tous ses emplacements et n’a plus de créatures sur son île.

On l’a vu juste avant, les Titans accordent aux joueurs qui les contrôlent un pont de victoire, mais leur présence peut être éphémère sur le plateau d’un joueur.
L’action Construire est un bon moyen de gagner des points de victoire également. En construisant un bâtiment, le joueur le prend du plateau construction pour le placer sur son plateau personnel. Il faut bien sûr respecter les règles de pose : construire le bâtiment sur le type de terrain indiqué sur le plateau construction et il ne peut être bâti sur une case adjacente à une case contenant un monstre. Il est également possible de construire un temple, qui rapporte un point de victoire. Pour cela, il faut placer en losange sur son plateau quatre terrains de types différents. Alors on peut y installer un temple et prendre la récompense.

Pour finir, l’action construire permet de crafter un médaillon d’orichalque en échangeant un jeton médaillon contre 5 unités du précieux minerai jaune.
On voit alors que le combat contre les créatures mythiques sont nécessaires pour dégager de l’espace de construction, et qu’il ne faut pas négliger la construction de bâtiments pour générer des ressources et ainsi prendre l’ascendant sur le tableau des scores. 

Une antiquité rutilante

C’est Paul Mafayon (à qui l’on doit notamment les King of Tokyo) qui a œuvré derrière les pinceaux pour donner vie à Orichalque et son univers mythologique. On a aimé le coté coloré et un peu cartoon de la direction artistique. Tout est agréable et ergonomique en jeu. Il n’y a pas de texte sur les éléments de jeu et tout est très fluide. Les icônes sont parfaitement lisibles, si on a planifié ses actions un peu plus rapidement que les copains, on en profite pour contempler les illustrations des créatures sur son plateau ou celles des Titans, c’est un vrai plaisir.
De plus, pour parler matériel et belles choses, le premier tirage du jeu contient un jeton premier joueur en métal, du plus bel effet !

Une nouveauté de dernière minute

A l’heure où on écrit ces lignes (on est un peu à la bourre sur la sortie), il y a du nouveau pour Orichalque ! Un mode un joueur a été spécialement développé par les auteurs pour proposer une expérience aux joueurs solo. L’éditeur et les auteurs ont fait le choix de proposer le mode gratuitement en print & play plutôt que de l’inclure d’office dans la boîte du jeu, ce qui aurait fait grimper le prix. On salue l’initiative qui étoffe le titre de Bruno Cathala et Johannes Goupy, sans que le prix s’en ressente. Si vous êtes curieux, ou si vous avez déjà le jeu et souhaitez affronter une IA : Tout est téléchargeable ici.

Conclusion

Orichalque est un jeu de placement de tuiles, mais également de gestion de ressources, d’affrontement avec des créatures mythologiques et une course à la victoire contre ses adversaires. Créé par Bruno Cathala et Johannes Goupy, ce titre nous a séduit pour plusieurs raisons.

On a aimé que dans Orichalque toutes les actions aient un impact sur les autres. A commencer par le choix de la carte action du tour, qui donnera le ton pour la suite. Toutes les informations sont visibles à tout moment et les stratèges s’en donnent à cœur joie pour tous leurs calculs. Quelle carte prendre pour avancer mais aussi pour empêcher les adversaires d’en faire autant? Les tuiles terrain sont également d’une importance capitale pour progresser et construire des temples qui rapportent des points de victoire, mais il faut les placer judicieusement afin de réunir les conditions de construction, ou convoquer l’aide d’un titan… Les tuiles volcan sont des jokers très pratiques mais arrivent en jeu avec un monstre plus ou moins puissant à terrasser avant de pouvoir construire dessus ou autour. 

On a de très bonnes sensations en jeu, grâce à des mécaniques au final simples, mais utilisées et qui interagissent de manière tellement intelligente que le titre s’adresse tant à un public de joueurs occasionnels que très régulier. Tout le monde y trouve son compte et c’est une excellente raison de s’y essayer. Il nous avait fait forte impression à Paris est Ludique, on avait hâte de le retrouver. C’est maintenant chose faite et Orichalque s’invite régulièrement à notre table de jeu. 

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs De 1 à 4 joueurs
Age conseillé A partir de 12 ans
Durée d’une partie Environ 45 minutes
Auteurs
Bruno Cathala et Johannes Goupy
Illustrateurs Paul Mafayon
Éditeur Catch Up Games
Prix : environ 40€ Philibert Playin
Mille et un jeux Ludum

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