Salut les Cauchemars, on va vous parler à nouveau de Bragelonne Games, le nouvel acteur de la scène ludique. Après avoir fait la connaissances de plusieurs de leurs jeux lors du festival des Utopiales, nous avons eu le plaisir de pouvoir mettre la main sur un exemplaire de ces derniers. Nous allons commencer par le jeu qui m’a fait le plus enrager : Nightmarium
Petit introduction onirique :
Durant des siècles, les maîtres de l’Ordre des Rêveurs ont étudié les étendues infinies des songes humains. Ils ont voyagé à travers les plaines vallonnées de la Somnolence, surfé sur les vagues imprévisibles du Sommeil. Ils sont descendus dans les caves de l’Hypnose et se sont même frayé un chemin jusqu’aux terres des Désirs secrets. Seul un recoin de ces contrées oniriques est resté hors d’atteinte : le Nightmarium, peuplé par les abominables Terreurs nocturnes, fragments de cauchemars humains.
Onirique oui mais loin de When I Dream, on est pas du tout sur le même registre !
Gare à ce qui se cache sous le lit…
Nightmarium est un jeu de cartes, de Konstantin Seleznev, assez simple mais qui mérite qu’on s’y attarde car les mécaniques qui le composent sont bien vaches et pleines de combo comme on aime chez Pixel Adventurers !
Le jeu est composé de 108 cartes représentant des 36 monstres réparties en 3 morceaux de corps :
- Tête
- Buste
- Pieds
Certains morceaux possèdent la capacités de remplacer 2 ou 3 parties du corps, à vous de décider où les utiliser. Un pictogramme en bas à droite de la carte permet d’identifier où vous pouvez placer l’élément.
Ces même monstres sont classé dans 4 Légions différentes :
- Les Nécronautes
- Les Chiméridés
- Les Homoncules
- Les Insectoides
Le but du jeu sera d’assembler des monstres en ayant la possibilité de mélanger les morceaux pour créer 5 bêtes monstrueuses.
Le premier à créer les 5 monstres sera déclaré vainqueur.
Les règles du rêve
- Piocher une carte
- Poser une carte
- Se défausser de cartes et en piocher la moitié arrondie à l’inférieur (3 cartes défaussées permettent d’en piocher 1)
Avec les cartes en mains, le joueur actif dont c’est le tour va pouvoir essayer de “construire” ses monstres en respectant 2 règles :
- Il faut toujours commencer par les pieds pour construire un monstre
- On peut commencer à construire autant de monstres que l’on veut, dans la limite de 5. En fait plus n’aurait que peu d’int
Des cartes loin d’être sages
Le titre serait simplement un jeu de chance et de collection s’il s’arrêtait là, mais le cœur du jeu est dans le pouvoir accordé par certains morceaux de monstres. Sur les cartes vous trouverez quelques symboles :
Ces symboles permettent d’identifier les 6 pouvoirs dont peuvent bénéficier vos monstres.
- Le Héraut : Révélez les deux premières cartes de la pioche et, si possible, jouez-les en respectant les règles de placement. Défaussez toute carte piochée qui ne peut être jouée. Si vous piochez deux têtes et que vous pouvez les mettre en jeu, vous devez choisir quelle créature activer en premier. Au terme de la résolution de tous les pouvoirs de cette créature, ceux de la seconde ne sont pas résolus.
- Le Pleureur : Piochez deux cartes et ajoutez-les à votre main.
- Le Joker : Jouez une carte supplémentaire (peu importe la légion).
- Le Bourreau : Choisissez une créature d’un autre joueur (complète ou incomplète), prenez la dernière carte posée et ajoutez-la à votre main
- Le Charognard : Défaussez une créature incomplète d’un adversaire.
- Le Dévoreur : Défaussez la dernière carte posée sur une autre de vos créatures
De plus si la créature est de la même légion (couleur), vos adversaires sont obligés de se défausser d’une carte de cette couleur ou bien de 2 d’autres couleurs. Épuiser la main de ses adversaires est une tactique diablement efficace !
Si on comprend assez facilement comment utiliser les pouvoirs en général, celui du Héraut est vraiment très puissant, on peut avoir du mal à saisir celui du Dévoreur, comment en se défaussant des parties de ses propres créatures, peut-on arriver à des combinaisons favorables ?
Si vous programmez bien votre coup, vous pouvez donner lieu à des enchaînements assez violent. J’ai toujours en travers de la gorge un coup de Panzerodin : Il a réussi à faire une créature uniquement composée de Héraut, il a pioché 6 cartes, et réussi à composer une autre créature, enchaînant donc sur une nouvelle série de combos, j’ai lamentablement perdu cette partie…
Petite erreur à noter, sur les cartes d’aides de jeux qui reprennent les actions ainsi que les pouvoirs, le pouvoir du Bourreau est mal reproduit, il est dit que vous renvoyez la carte dans la main alors que vous devez lui dérober cette carte.
C’est une légère mais elle peut changer une partie ! Panzerodin ! Je réclame une revanche ! J’aurai pas dû perdre aussi salement !
La couleur des cauchemars
On apprécie particulièrement que les monstres se combinent parfaitement, on peut créer des centaines de créatures différentes sans jamais avoir l’impression de déjà vu.
Comme on l’a déjà vu dans Olive et Tom et Safari Go, on retrouve un poster recto/verso qui permet d’avoir un espace de jeu d’un côté et de l’autre l’affiche du jeu. Loin d’être indispensable, il ravira les ludothèques qui pourront égayer leur décoration mais je ne pense pas que les joueurs y trouvent grand intérêt.
Au final ?
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | De 2 à 5 rêveurs |
Durée d’une partie | 15 à 20 minutes |
Éditeur | Bragelonne Games |
Prix | 20€ |