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[Test] Danganronpa V3 : Killing Harmony

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Danganronpa V3 : Killing Harmony est le troisième volet canonique de la série des Danganronpa mais c’est surtout le premier épisode à être entièrement développé pour une console de salon, la PS4, ainsi que pour la Vita. La série parcourait son petit bout de chemin sur consoles portables depuis 2010, la transition vers une plateforme de salon s’effectue en douceur. Monokuma est-il toujours aussi maléfique dans cet épisode ? Voici notre test de Danganronpa V3 : Killing Harmony.

Attention ! L’histoire de Danganronpa V3 : Killing Harmony est très riche en suspense et en rebondissements, afin d’éviter de vous gâcher l’expérience je resterai volontairement vague sur l’histoire. Les screenshots illustrant cette review proviennent du début du jeu pour les mêmes raisons.

Danganronpa est une licence déclinée sur plusieurs supports : jeux vidéo, anime, mangas, light novels, mais c’est avant tout un concept. Le concept des jeux canoniques, dont nous allons parler à présent, est de confronter des adolescents au désespoir le plus total.

Les jeux suivent la même trame : des étudiants excellant dans un domaine (les Ultimes) sont invités à rejoindre une école afin de parfaire leurs connaissances et d’échanger avec d’autres prodiges.

Cependant tout n’est pas rose dans le monde de Danganronpa, un ours mécanique baptisé Monokuma dirige cette école et met en place un jeu particulièrement sadique. Le seul moyen pour les élèves de s’en échapper est de tuer un de leurs camarades sans être découverts. La personnalité de chacun de ces Ultimes est mise à rude épreuve, certains refusant de s’adonner à cette machination macabre, d’autres déterminés à sortir de cet enfer au plus vite s’y résignent. Dès leur arrivée, les Ultimes sont confrontés aux Monokumers, une parodie de Power Rangers à la sauce Monokuma, qui se chargeront de les tourmenter.

Dans ce Danganronpa V3 : Killing Harmony, on incarne la jeune Kaede Akamatsu, l’Ultimate pianiste qui est enfermée dans cette école aux allures de prison avec 15 autres étudiants. Leurs spécialités sont variées, allant de l’Ultimate détective à l’Ultimate artiste et cette diversité servira l’enquête, chacun apportant ses connaissances lors de l’aventure, ou s’en servant pour dissimuler ses méfaits. Une des forces de la licence Danganronpa, est de parvenir à impliquer émotionnellement le joueur dans l’histoire de ces adolescents. On se prendra d’affection pour certains, ressentira de l’empathie pour d’autres et une partie d’entre eux nous semblera parfaitement antipathique. Le jeu sur les sentiments que met en place Danganronpa est une fois de plus maîtrisé et n’en rend que plus riche l’aventure.

De la même façon que les épisodes d’avant, le jeu est divisé en deux parties :

La première qu’on peut présenter comme “tranche de vie d’écolier” propose au joueur d’interagir avec les autres personnages dans un style très Visual Novel, et de progresser dans l’histoire jusqu’à ce qu’un meurtre ne soit commis. Il lui faudra arpenter les niveaux de l’école dans une vue à la première personne et collecter des indices sur le crime. Vous disposez d’un menu d’accès rapide à toutes les fonctionnalités bien pratique vous permettant entre autre de revoir les indices que vous avez récolté ou les carnets de correspondance des autres Ultimes.

Une fois que le joueur a réuni les preuves nécessaires il pourra assister à une phase de Tribunal pour désigner le meurtrier.

La phase de tribunal est relativement semblable aux précédente avec des plaidoiries pour trouver qui est le coupable et l’utilisation des Truth Bullets (littéralement : balles de la vérité) pour appuyer un témoignage ou le réfuter.

Ces passages feront appel à votre esprit critique, d’analyse et également à votre mémoire. On vous demandera souvent d’interpréter ou de vous souvenir d’éléments rencontrés dans les phases d’exploration.

Néanmoins, de nouveaux éléments viennent compléter le gameplay de ce troisième volet, des débats entre protagonistes rendront la résolution des affaires plus complexe, des groupes de débat seront aussi de la partie, le joueur devra prendre position pour l’un des groupes. Vous aurez la possibilité de mentir lors de ces débats pour orienter la discussion sur un autre sujet. L’issue du procès ne changera pas mais c’est votre parcours qui s’en trouvera modifié. C’est une fonctionnalité intéressante qui à titillé ma curiosité sur certains points, me donnant presque envie de refaire certains passages pour en voir les différents cheminements.

Des nouveaux mini jeux font leur apparition comme une conduite en voiture (que j’ai particulièrement apprécié), des puzzles et des jeux de lumière. Pour revenir aux Truth Bullets, vous devrez tirer au bon moment avec ces munitions pour atteindre le bon mot, parmi plusieurs défilant, afin de faire éclater la vérité au grand jour. Vous aurez également quelques mini jeux en dehors des phases de procès, l’occasion d’apprécier la direction artistique décalée du jeu!

Graphiquement le jeu garde la patte qu’il a depuis le départ, le passage par un développement sur PS4 n’ayant pas transformé l’univers graphique du jeu et c’est tant mieux, le design des personnages réalisé par Rui Komatsuzaki est toujours aussi réussit. Etant amateur de ce type de graphismes, je me réjouis de retrouver cet univers, néanmoins, on retrouve des personnages qui physiquement ressemblent à ceux des premiers opus. Certains pourront trouver que le chara-design ne se renouvelle pas assez, c’est un point de vue qui s’entend parfaitement.

Personnellement j’aime beaucoup l’aspect « décor de cinéma » avec ces silhouettes qui se détachent de l’environnement 3D. C’est un parti pris artistique intéressant et pour le moins original, dans le monde du jeu vidéo où une bonne partie de l’industrie tend à s’approcher du rendu réaliste.

Malgré cela, le casting d’étudiants est de grande qualité, les personnalités des Ultimates sont riches et travaillées, ce qui engendre des dialogues et interactions très intéressantes. A ce titre, Monokuma, véritable chef d’orchestre de ce ballais morbide a de superbes répliques extrêmement cyniques. Sa façon si particulière de manipuler et de torturer les Ultimates ne s’est pas émoussée au fil des épisodes.

Puisque nous parlons des dialogues, il est important de souligner que cet épisode est entièrement sous-titré en français, une première dans la série. C’est une excellente nouvelle pour beaucoup de joueurs qui ne s’étaient peut-être pas lancés dans l’aventure Danganronpa à cause de la barrière de la langue. Bien que le niveau de langue ne soit pas insurmontable il est demandé au joueur (dans les phases de Tribunal notamment) de faire preuve de rapidité de lecture et d’analyse. Les Danganronpa demandaient une implication importante aux joueurs, qui sera un peu facilitée par l’arrivée du français. Il faut également noter les efforts de l’équipe de localisation pour retranscrire les jeux de mots et les allusions comiques de l’oeuvre originale! Les dialogues audio sont disponibles en anglais et en japonais, d’excellente qualité tous les deux.

Les musiques sont vraiment très sympathiques et variées. On passe allègrement d’une piste aux sonorités jazzy à la Persona, à des titres plus décalés ou sombres.

L’ambiance générale du jeu et les nombreux meurtres font de cet épisode une œuvre mature qui sera choquante pour certains. L’humour parfois incisif et parfois un peu gras, notamment sur la sexualité pourra également en rebuter quelques-uns. Rien de très offensant, mais il faut quand même le souligner. Le PEGI 16 n’est pas volé!

Danganronpa V3 : Killing Harmony s’inscrit dans la lignée directe de ses prédécesseurs mais en apportant tout de même son lot de nouveauté. On apprécie la variété des mini-jeux qui cassent le rythme Visual Novel qui s’installe par moments. Ce troisième épisode canonique est sorti le 29 septembre sur PS4 et PS Vita en version digitale et physique (simple et collector, victime de son succès, avec pas mal de matériel dont un casque audio et un sac). La version standard Day One Edition contient tout de même un mini artbook de 24 pages, une jaquette réversible (de toute beauté) et un CD contenant une sélection de titres de l’OST.

Je remercie Koch Media pour nous avoir fourni une version de test du jeu.

Xenon Valkyrie + débarque sur PS Vita

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Ca fait quelques jours que Fabrice Breton, papa de Demetrios, et fondateur de Cowcat Games (que nous avons eu la chance d’interviewer dans le Vitapéro #10) teasait un portage Vita qu’il réalisait pour un autre développeur, on en sait à présent plus sur le projet! Il s’agit de Xenon Valkyrie +.

Xenon Valkyrie + est un Rogue-Lite combinant plateforme et RPG développé par le studio espagnol Diabolical Mind pour PC. Cowcat Games a été contacté par Diabolical Mind pour en réaliser le portage PS Vita du titre et le publier.

On en sait peu sur l’histoire du jeu, mais on nous la promet épique! Il faudra s’aventurer dans les profondeurs d’une lune et combattre pour mettre un terme aux plans d’une sorcière maléfique.

Qui dit Rogue Lite, veut bien évidemment dire « aléatoire », et bien Xenon Valkyrie + n’échappe pas à la règle. Vous devrez parcourir des niveaux générés aléatoirement, avec 3 héros aux capacités spécifiques. Pour vaincre les multiples ennemis et boss qui se dresseront sur votre chemin, vous pourrez recourir à plus de 100 objets différents et ainsi parvenir à une des différentes fins.

Le pixel art de ce jeu est plutôt réussi et on a hâte d’en savoir plus à son sujet. Le gameplay est qualifié d’exigeant, espérons qu’il ne soit pas injuste. La version PS Vita bénéficiera justement d’ajustements au niveau du gameplay, par rapport à la version PC, afin d’offrir une expérience de jeu améliorée.

Voici le trailer PC du jeu pour vous en faire une idée :

Xenon Valkyrie + est attendu pour cet hiver sur PS Vita (en version digitale sur le Playstation Store) au prix de 9.99 € pour la version Européenne et 9.99$ pour la version NA. Notez que le jeu sera traduit en 5 langues : Anglais, Français, Espagnol, Allemand et Italien.

[Test] Kingdomino

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Trouver un jeu de société moderne, rapide, marrant, facile à mettre en place et demandant un peu de réflexion avec peu de moyen sur la table il n’y en a pas des tas. Surtout quand on veut sortir des mêmes jeux familiaux tout en restant très accessible. Et c’est le cas de Kingdomino. Si vous aimez les dominos et la stratégie, ce jeu est pour vous !

Des Dominos ? Oui mon Seigneur !

Kingdomino est un jeu de Bruno Cathala prévu pour 2 à 4 joueurs de 8 ans et plus. Les parties prennent environ 15 minutes, ce qui est une bonne moyenne pour être ni trop rapide ni trop long (et donc choper la lassitude dans les deux cas !). Les règles sont un peu « bizarres » sur le papier mais dès que la partie test est passée, on se retrouve à enchaîner les parties !

Le principe du jeu est simple : Construire son royaume dans un espace délimité (j’explique en détails plus tard ne vous inquiétez pas) à l’aide de dominos et essayer de gagner un max de points en ayant les zones les plus riches que l’adversaire !

La boî-boîte :

La boîte de taille réduite contient les éléments suivants :

  • 4 tuiles de départ.
  • 4 châteaux à monter de couleurs différentes.
  • 8 jetons « seigneur » (les 4 couleurs en double exemplaires).
  • 48 tuiles dominos numérotées au dos.
  • Le manuel de jeu.

Et comment qu’on joue Messire ?

Phase de préparation :

  1. Chaque joueur choisit sa couleur et place sa tuile de couleur avec son château dessus devant lui. Pour la partie à 2 joueurs, chaque joueur aura 2 royaumes à gérer.
  2. On se sert de la boîte comme support des dominos. On mélange ces tuiles puis on les place dans la boîte, comme si on rangeait le tout : Ce sera la pioche.
  3. Si vous jouez à 2 : Vous jouez avec seulement 24 dominos.
    Si vous jouez à 3 : Vous jouez avec seulement 36 dominos.
    Si vous jouez à 4 : Vous jouez avec la totalité des dominos (48).
  4. On prend 4 tuiles au hasard et on les place face numérotée en colonne et respectant l’ordre croissant des numéros. Ex : les tuiles 4, 12 , 32 et 8 ont été piochées, on place donc la 4, puis en dessous la 8, puis la 12 et enfin la 32.
  5. On pioche ensuite 4 autres tuiles et on recommence à côté de la première colonne.

Les phases de choix de domino à chaque tour ressemblera à çà, jusqu’à épuisement de la pioche.

Phase de jeu :

  • On retourne ensuite les colonnes : Chaque tuile dévoile son domino de territoire. Il peut y avoir 1 territoire complet ou 2 territoires différents. C’est comme les dominos avec les chiffres !
  • On mélange ensuite les pions de couleurs (dans les mains, dans un sachet non-transparent, dans un gobelet… bref à l’abri des regards !) et on les sorts un par un.
  • Chaque joueur posera son jeton sorti sur la tuile qui l’intéresse, à tour de rôle. Les tuiles serviront de « sens de jeu » : celui qui a prit la tuile au plus petit chiffre commence en premier puis sélectionne une tuile de son choix de la deuxième colonne et on joue chacun son tour.
  • Chaque joueur place donc son domino à côté de sa tuile « château », à tour de rôle, en répétant ensuite les phases « Tuile » : On re-pioche 4 tuiles, on les place dans l’ordre croissant, on les retourne, etc, etc…

But du jeu :

Le but étant d’avoir le royaume le plus riche sur la fameuse zone délimitée : Elle sera de 5×5 cases (1 case = 1/2 domino). Vous avez donc un royaume limité à 4 dominos 1/2 de côté pour marquer le plus de points. Chaque domino peut être collé à un autre tant qu’un des carré de celui-ci touche le même territoire : une forêt à une forêt, une plaine à une plaine, etc, etc… Qu’importe le sens ! Comme les dominos, toujours! Simple, non ?

Si jamais un joueur doit prendre un domino qui ne peut pas se coller à une parcelle de ses territoires, celui-ci est tout simplement défaussé (hors-jeu).

La fin d’une partie à 2 joueurs, avec la règle additionnelle de royaume en 7×7

Le calcul de points est simple : A la fin de la partie (quand toutes les tuiles sont épuisées dans la pioche), il suffit de calculer le nombre de cases de chaque territoire multiplié par le nombre de couronnes qu’il possède. Attention : sans couronne dans le territoire, c’est le zéro assuré !

Exemple : Vous avez 7 tuiles de forêt qui se touchent dont 2 d’entre-elles ont 1 avec une couronne et 1 avec 2 couronnes : Vous avez donc 3 couronnes (2+1) multiplié par 7, ce qui fait 21 au total.

Il suffit de faire pareil avec les autres territoires et calculer le résultat final de chacun : Le plus gros score gagne !

Et si il y a égalité, il suffit de calculer le nombre de cases entre les exæquos, celui qui a le royaume le plus complet gagne. ET SI (et oui, ça arrive) que les scores soient encore égaux, celui qui a le plus de couronnes gagne ! 😉

Et si on veut jouer autrement votre seigneurie ?

Le jeu comporte quelques variantes de règles. Vous pouvez aussi-bien en jouer une que les mélanger :

Dynastie : Jouez 3 manches de suites et calculez votre score total sur les 3 générations !

Empire du milieu : Marquez 10 points bonus si votre château se trouve au milieu de votre royaume (vraiment le milieu !).

Harmonie : Marquez 5 points bonus si votre royaume est complet (pas de trou, aucun domino défaussé).

Le grand duel : réservé à 2 joueurs, vous devez cette fois étendre votre royaume à un format de 7×7 et utiliser tout les dominos ! (le plus fun à 2 joueurs à mon goût).

Verdict :

Les parties se sont rapidement enchaînées avec ma femme, nous ne pensions pas nous amuser autant avec un jeu si simple ! Au fil des parties, le jeu devenait plus stratégique, les temps de réflexions plus long : Faut-il prendre à tout prix les couronnes ? Jouer en premier au tour suivant pour avoir le choix au tour d’après ? Que va-t-il privilégier comme territoire ? Ce ne sont quelques-unes des questions que l’ont fini par se poser pour battre l’autre et éviter le petit taquet sournois qui vous fera perdre le précieux territoire manquant. Si vous aimez les jeux joliment faits, simples et rapide, achetez-le ! Kingdomino est parfait pour tout les âges de part sa simplicité et peut-être très, très marrant lors d’une soirée *tousse* arrosée ! 😀

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 rois
Age conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie 15 minutes
Auteur Bruno Cathala
Illustrateurs Cyril Bouquet
Éditeur Blue Orange
Prix 20 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

[New] Bloodborne revient… En jeu de cartes !

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Les nuits sans lune dans les ruelles de Yharnam vous manquent ? Vous voulez revêtir l’habit de chasseur à nouveau ? Retrouver la douce sensation de chasser ces malheureux ayant succombé à la thérapie du sang ou ressentir une fois encore la tension de se retrouver face à un boss disposant de plus de membres qu’un groupe de J-Pop ?

Bienheureux que vous êtes, Bloodborne nous revient sous le format d’un jeu de société semi-coopératif !

On vous fait une petite récap pour vous présenter le jeu :

Créer par Eric Lang (je vous laisse cliquer pour voir tous ses jeux, c’est assez parlant) le jeu vous met dans la peau d’un groupe de 3 à 5 chasseurs qui parcourent un Donjon de Calice (doux/douloureux souvenirs… <3) à la recherche des Échos de Sang. Mais un seul chasseur arrivera à sortir du cauchemar à la fin de la partie. Méfiez-vous de vos amis…

Pour obtenir ces précieuses récompenses, vous devrez coopérer pour abattre les monstres du Donjon. Chaque attaque prélevant des échos sur les monstres égal au nombre de dégâts infligés, quand le dernier écho est enlevé, le monstre est mort. Si à la fin du tour des chasseurs, le monstre est toujours en vie, il contre-attaque.

Pour abattre les abominations d’Yharnam, les joueurs disposeront d’armes et d’équipements comme dans le jeu vidéo :
Des armes de mêlées infligeant de lourds dégâts mais vous mettant en première ligne lors des contre-attaques.
Des armes à distance, infligeant moins de dégâts mais vous mettant à l’abri des représailles.
Des cartes utilitaires, comme des cocktails Molotov ou des transformations d’armes permettant de survivre plus longtemps face aux cauchemars ambulants que vous croiserez.

A nouveau comme dans le jeu de FromSoftware, vous aurez l’occasion de vous reposer dans le Rêve du Chasseur, d’y retrouver votre santé ainsi que d’y améliorer vos armes pour pourfendre vos ennemis.

Parlons un peu de ces derniers, ils participaient grandement à l’âme de la cité maudite et ceux ayant arpenté le pavé froid retrouveront de vieux amis, inoubliables pour certains…

Des monstres plus ou moins puissants se dresseront devant vous tout le long de l’aventure, disposant chacun de sa force et de ses capacités propres.

Légende des cartes : A) Santé du monstre
B) Force du monstre, couleur du dé lancé
C) Trophées remportées en tuant le monstre
D) Capacité spéciale du monstre
E) Les boss sont différenciés

Mais vous rencontrerez également des sous-boss et des boss qui vous obligeront à adopter des stratégies différentes à chaque fois.

La mécanique de jeu implique que toute action des chasseurs est choisie en secret et dévoilée en même temps.
Il faudra faire attention aux trahisons de autres joueurs qui profiteront de votre confiance pour vous laisser mourir perdant tous vos échos de sang et vous laissant donc avec un retard sur la victoire qui n’appartiendra qu’au joueur avec le plus grand score.

Coopérer mais pas trop, tel sera le défi de Bloodborne, chez Pixel Adventurers on est impatients de pouvoir tester ce jeu et d’y confronter nos amitiés.

La sortie du jeu est prévue « prochainement », selon le site de l’éditeur, et pour un tarif d’environ 35€.

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant dès que nous aurons plus de précisions !

[Test] Onitama

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Boîte de très bonne qualité !

Salut les petits scarabées ! Je vais vous parler d’un jeu que j’ai eu la chance de gagner grâce à un jeu concours de l’éditeur Igiari sur son Twitter : Onitama !

Si vous aimez les jeux de société minimalistes, celui là va vous plaire. Onitama est un pur jeu minimaliste japonais. Edité pour la première fois en 2014, il vient d’être réédité dans une superbe édition chez Igiari

Le tapis est doux comme un tapis de poker <3

Chacun des joueurs incarne un maître d’arts martiaux accompagné de 4 disciples, vous êtes de chaque côté d’un plateau de 5×5 cases. Vous commencez la partie sur une arche et vos disciples sont à vos côtés.

Chaque joueur dispose de 2 cartes de mouvement devant lui et une cinquième est disposée à côté du terrain.

Tour à tour, un joueur va choisir une des cartes devant lui et l’utiliser pour déplacer un de ses pions en fonction de la carte : La case noire de la carte étant le point de départ du pion, les cases de couleur étant les possibilités de mouvement offertes au pion.

 

Votre pion peut passer au dessus d’un autre pion, mais il ne peut s’arrêter que si les cases « d’arrivée » sont sur le plateau et non occupées par un de vos pions.

Si la case est vide, rien ne se passe, le joueur déplace son pion, et pose la carte qu’il vient d’utiliser à la place de la 5ème sur le côté et il prend cette dernière.

Si la case est déjà occupée par un pion adverse, il éjecte ce pion en dehors du plateau.

La carte que le premier joueur a défaussée devient la carte que le deuxième piochera à la fin de son tour, pouvant à son tour effectuer les mêmes mouvements que le premier joueur. Et ce ainsi de suite. Une douzaine de cartes avec des techniques différentes assureront une rejouabilité.

Le but du jeu, éjecter le maître d’arts martiaux du plateau ou placer le votre sur l’arche adverse.

Des règles simples, de la tactique pure, un matériel qu’il est pas dégueulasse :

Le tapis reflète toute la beauté simpliste du jeu
J’adore vraiment la boite !

 

 

 

 

 

Un beau tapis, un joli visuel, des cartes claires avec une belle DA, des figurines qui font le taf (mais que j’ai dût un peu ébavurer).

Tout se passe entre les deux joueurs qui se battent avec les mêmes armes, pas d’avantage d’un côté ou de l’autre. De la tactique et de l’anticipation, c’est ça l’essence même d’Onitama et on n’en demande pas plus, le jeu se suffit à lui même.

Note perso Panzerodin : Les règles tiennent sur un timbre Poste, si une personne les connait, les nouveaux n’ont pas besoin de les lire, une explication de 30 secondes suffit. Un jeu rapide à mettre en place qui se révèle très addictif. Younz me l’a fait essayer un soir et seule l’heure tardive nous l’a fait ranger! Je ne m’attendais pas à grand chose quand il m’en a parlé la première fois, à tort, après la partie d’explication, j’ai voulu prendre ma revanche et je suis tombé dedans 😉

L’article peut vous paraître plus court que les précédentes présentations de jeux de société mais, Onitama est comme le jeu de Belote ou de Tarot, les règles sont simples, une fois expliquées, c’est aux joueurs de les assimiler et d’en découvrir les nombreuses possibilités.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 maîtres
Age conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie 20 minutes
Auteur Shimpei Sato
Illustrateurs Nagahara Chiyo, Lucy Liu, Mariusz Szmerdt, Sayuri Romei
Éditeur Igiari
Prix 30 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

Note perso : Le jeu se met en place en 2 minutes, les règles s’expliquent en 30 secondes, ça fait du bien un jeu léger de temps en temps ! Jeu léger ne veut pas dire jeu avec un gamplay profond, easy to lean, hard to master comme on dit ^^

CHAOS;CHILD – Trailer des personnages

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Les personnages de CHAOS;CHILD se dévoilent au travers de cette nouvelle bande annonce que nous offre Pqube et Ricedigital !

Chaos ChildSynopsis : Après avoir perdu ses parents lors d’un tremblement de terre qui ravagea, il y a des années, le quartier de Shibuya, Takuru Miyashiro vit désormais au sein d’une famille d’accueil tout en essayant de trouver sa voie à l’école.

Membre du club de presse de l’école, Takuru s’intéresse surtout au journalisme d’investigation. Il se fascine pour une série de morts bizarres dans la région, lorsqu’il remarque que les dates de ces incidents correspondent à une série de meurtres qui se sont produits peu de temps avant le dévastateur tremblement de terre qui a changé sa vie des années plus tôt.

Avec ses amis membres du club de presse, Serika et Shinji, sa sœur adoptive Nono, un mystérieux étudiant connu sous le nom de Hinae, et un scientifique nommé Mio, Takuru commence à étudier le phénomène dénommé ‘’New Generation Madness’’ et découvrir de terribles secrets qui les mettront tous en danger – plus qu’ils ne l’ont jamais imaginé.

Takuru et ses amis, pourront-ils résoudre le mystère de la ‘’New Generation Madness’’ ou cette Folie les dévorera-t-elle tous ?

CHAOS;CHILD déversera la New Generation Madness dans toute l’Europe le 13 Octobre 2017 et dans toute l’Amérique du Nord le 24 Octobre 2017 sur PS4 et PSVita

L’édition collector exclusive Rice « Chaos;Child Gigalomaniac Edition » comprend une copie du jeu PS4 ou PS Vita, un artbook, la bande sonore officielle, un ensemble de 6 badges et une boîte de présentation au design exclusif!

[Test] Vague 9 d’extensions – Star Wars Assaut sur l’Empire

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Le 26 juillet est sortie la vague n°9 de Star Wars : Assaut sur L’Empire, dans celle-ci vous trouverez un pack d’extension pour chaque faction et on peut dire que cette vague fait la part belle aux droïdes…

La Rébellion s’agrandit

Chez les rebelles vous trouverez Hera Syndulla et Chopper, issus de la série animée Rebels, la pilote de vaisseau émérite et le malicieux petit droïde.

Commençons par la Twi’lek : Pour un coût réduit de 4, vous vous retrouvez avec une unité spécialisée dans l’assistance, sa compétence passive “Atterrissage en douceur” permet à Hera et toute figurine amicale adjacente de gagner 1 point de déplacement, un avantage tactique non négligeable en escarmouche quand il est question de prise d’objectif. Sa deuxième compétence “Mener la danse” permet de rajouter +2 précision ; + 1 dégât ou + 1 adrénaline à toute figurine amicale effectuant une attaque à 3 cases ou moins. Bien que limité à une fois par round, cette compétence peut apporter le petit coup de pouce qui suffit à abattre une unité adverse.

Malgré une vitesse de seulement 4, son attaque à distance à 3 dés (bleu, vert, jaune) permet de tirer à longue portée.

 

 

 

 

 

 

Passons à C1-10P (Chopper) : Pour 3 points, cette figurine est là pour pourrir la vie des unités voulant contrôler des terminaux, sa compétence Décharge électrique permet d’aller pirater un terminal en étant adjacent à ce dernier et d’infliger 2 dégâts et 1 stress à toute figurine adjacente à n’importe quel terminal. Connaissant l’importance du contrôle de terminaux en escarmouche, cette compétence va en faire rager plus d’un…

Sa deuxième compétence est Bélier, vous vous déplacez de 2 cases, et contre une figurine adjacente hostile, lancez 1 dé vert, infligez autant de dégâts que ceux indiqués sur le dé et si cette figurine est “petite” vous pouvez la déplacer d’une case.

 

Des compétences intéressantes, un coup réduit mais seulement 5 de santé et une défense au dé noir pour des attaques au corps à corps en font une unité relativement fragile.

Vous trouverez des cartes variées pour parfaire votre deck de cartes de commandement :

Les Mercenaires ne sont pas en reste

Passons à l’extension mercenaires avec le Jawa (Utinni!)

Vous trouverez 3 versions du Jawa dans l’extension, soyons clair, c’est la version élite pour l’escarmouche qui nous intéresse le plus!

 

Ce récupérateur Jawa possède l’habilité passive “Stock de Récupération” qui permet, si votre armée est mercenaire, d’inclure jusqu’à 3 groupes de droïdes d’autres factions, sans avoir à utiliser de carte comme alliance temporaire. A vous l’intégration du droïde médecin de l’Alliance ou de BT-1 et 0-0-0 (dont on parlera dans quelques lignes) au sein de votre composition sans surcoût. De quoi vous faire une armée purement droïdes et, pour avoir fait un tournoi récemment, je peux vous dire que c’est efficace!

 

Une amélioration d’escarmouche est également présente dans cette extension : Concentré sur la proie. Cette amélioration, uniquement pour IG-88, permet, pour un coût de 0, d’ajouter 5 points de santé à IG-88, de donner 2 points de mouvement à chaque activation et à chaque attaque (sachant qu’avec Assaut, il peut en faire 2 par tour) d’être concentré. En contre partie vous perdez “Éliminer 3 dégâts pour une adrénaline” en échange vous gagnez “Perforant 1 pour 1 adrénaline” Mais vu qu’avec le récupérateur Jawa, vous pouvez incorporer le droïde médecin Rebelle à vos rangs, ce petit inconvénient peut vite s’arranger… Un IG-88 tirant à 3 dés à chaque attaque fait de vrais gros dégâts comme on n’a pas envie de faire les frais souvent… Croyez moi…

Cette amélioration d’escarmouche permet à IG-88 de se refaire une place dans les decks d’escarmouche. Un peu délaissé, à tort, ces derniers temps il réintègre progressivement des compositions.

Comme si ce n’était pas suffisant, vous trouverez des cartes de commandement pour booster vos droïdes :

 

L’Empire revient en force

Dernière extension mais pas la moindre, celle de l’Empire avec BT-1 et 0-0-0 :

Ces droïdes qui apparaissent dans la série de comics Darth Vader 3 : Part III sont le pendant maléfique de C3P0 et de R2D2, ce sont des machines à tuer de l’Empire et elles savent comment s’y prendre…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commençons par 0-0-0 qui est un droïde d’interrogatoire pour un coût de lancement de 4, il sait comment faire souffrir tout opposant. Là où C3P0 protège quand il est adjacent à une figurine amicale, ce tortionnaire est spécialisé dans les statuts de malus, “Procédure invasive” fait subir 1 dégât, 1 stress ainsi que l’état hémorragie à l’adversaire, vous devenez concentré.

Son attaque au corps à corps à 2 dés (rouge et jaune) ou 3 si vous avez utilisé Procédure invasive avant, n’est pas négligeable, sachant que si l’attaque rate (saleté de dé blanc…) vous pouvez utiliser “Poigne électrique”, l’attaque rate mais le défenseur devient sonné.

Pour finir ce combo, la compétence passive “Troublé” permet d’infliger à chaque figurine hostile adjacente le statut affaibli, vous pouvez donc infliger les 3 statuts à une même figurine, votre adversaire ne sera pas ravi de retrouver sa figurine dans cet état… Il perdra un temps précieux à soigner et enlever les statuts négatifs de ses figurines, vous laissant le temps de (re)prendre l’avantage.

Son petit compagnon n’est pas en reste, BT-1 est une machine de guerre sur roulettes, pour 6 points, vous vous retrouvez avec un droïde possédant 10 points de vie, effectuant des attaques à 3 dés, enfin presque… Sa compétence passive “Assassin” fait qu’il est concentré à chaque attaque, 4 dés, ça commence à faire de sérieux trous dans les troupes adverses (Mon Davith ne s’en est jamais remis… Il n’a pas eu le temps de voir le deuxième tour…)

Et pourquoi ai-je précisé à chaque attaque ? Simple, la deuxième compétence de BT est “Salve de missiles” Vous choisissez 3 ennemis différents et vous effectuez une attaque par dés, étant à chaque fois une attaque différente, la capacité Assassin s’applique et vous vous retrouvez à tirer sur 3 figurines différentes avec à chaque fois 2 dés. Dévastateur sur des figurines entamées ou sur les packs de figurines ayant peu de points de vie comme les Stormtroopers…

Bien sûr, ses compétences Souffle 1, Perforant 2 en font un ennemi d’autant plus redoutable..

Dans cette boîte vous trouverez une fois de plus des cartes de commandement pour rendre vos droïdes encore plus meurtriers :

Vous l’aurez compris, cette vague 9 est la vague qui enterre les lois d’Asimov, les robots sont présents sur le champ de bataille, ils sont efficaces et très agréable à jouer.

Surtout ne vous refusez pas le plaisir de voir les sourires de vos adversaires s’effacer !

La Récap de la Rédac 

Nombre de joueurs 2 à 5
Age conseillé à partir de 12 ans
Durée d’une partie 60 minutes
Éditeur Fantasy Flight
Tarif environ 14€ par pack

[Test] Adrénaline, vous reprendrez bien un peu de sauvagerie?

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Les jeux de réflexion et de stratégie c’est cool, mais à après une séance d’Exit, pour se dégourdir les neurones, franchement, quoi de mieux qu’une bonne séance de KILLING SPREE ?

Ca tombe bien, j’ai le jeu de société parfait pour vous les fous de la gâchette : ADRENALINE !

Vous aimez Unreal Tournament ? Vous écoutez l’OST de DOOM pour vous détendre, on va s’entendre! 

Dans Adrénaline, on ne se prend pas la tête avec le scénario (il n’y a qu’à voir le livret de règles pour s’en rendre compte). Vous êtes un gladiateur, mourir n’est qu’une formalité non définitive, vous faites des points en blessant les adversaires, quand celui-ci meurt, on fait le compte des blessures, celui qui fait le plus de blessures gagne le plus de point et celui qui fait le plus de point gagne la partie. Simple et efficace.

Adrénaline est un jeu d’escarmouches brutales créé par Filip Neduk et édité en France par Iello.

J’ai mon BFG 9000 et chaussures à clous, je fais comment pour les réduire en tartare?

Ca c’est plutôt simple, chaque joueur dispose de deux actions par tour :

Les actions résumées par une icono facile à comprendre

Courir : Se déplacer de 1 à 3 cases, fuite ou foncer dans le tas, le choix est vôtre.
Tirer : Refaire la dentition de l’adversaire avec un gant sonique ou bien lui faciliter le transit avec un fusil moléculaire, chacun décidera selon son affinité. Détail important, vous ne pouvez tirer qu’une fois tant que vous n’avez pas rechargé, chaque tir vide le chargeur. Empêchant de tirer deux fois de suite avec la même arme dans un même tour.
Ramasser : Prendre une arme ou des cubes qui servent de monnaie pour les munitions et les armes.

A la fin du tour, vous pourrez recharger votre arme grâce aux cubes ramassés.

Des actions simples et efficaces qui sont plus stratégiques qu’il n’y parait, le terrain y est pour beaucoup.

Dans cette situation, Jaune voit Gris et Vert ; Vert voit Gris et Jaune ; Bleu voit Gris et Gris ne voit personne

Un système de lignes de vue vous oblige à réfléchir vos déplacements, soyez malins et bourrins ! Bien placé dans un encadrement de porte, vous aurez la possibilité de tirer sur vos adversaires sans qu’ils ne puissent répliquer à moins de devoir se déplacer et donc perdre une action.

Mais le placement est aussi essentiel selon l’arme que vous utilisez, chacune des 21 armes est différente et a des effets bien à elle:

Le fusil T.H.O.R fait 2 dégâts à une première cible en ligne de vue, pour 1 cube bleu de plus, une deuxième cible en ligne de vue de la première subit un dégât, pour 1 autre cube bleu, une troisième cible, en ligne de vue de la deuxième subit 2 dégâts.
Le fusil à pompe à deux modes alternatifs : soit on tire sur une cible sur la même case que nous, lui faisant 3 dégâts et la faisant reculer d’une case, soit on tire une cible à une case de nous mais ne lui faisant que 2 dégâts.
Le gant cybernétique a lui aussi deux modes : soit vous vous déplacez d’une case pour faire 1 dégât et 2 marqueurs à une cible, soit pour 1 cube bleu de plus vous vous déplacez de deux cases, dans une direction cardinale et pouvez infliger 2 dégâts jusqu’à 2 cibles.

Une iconographie un peu compliquée au premier abord mais très claire et très parlante dès qu’on a les clés de la compréhension et si jamais on ne comprend toujours pas, on a un livret des armes spécialement dédié au fonctionnement de chaque arme. Les illustrations sont parlantes mais il faudra plusieurs parties pour assimiler toutes les armes, la première partie se fait avec le livret d’arme à portée pour bien comprendre le fonctionnement de chacune. 

Des personnages de plusieurs couleurs signifient des ennemis différents, on distingue facilement les armes de corps à corps de celles à distance. Cependant, tous ont les mêmes capacités de base, ce sont les choix d’équipements qui détermineront votre niveau de brutalité! 

Facile à prendre en main, avec des règles simples, vous allez réveiller le côté sadique de vos amis.

On est là pour achever les copains et se baffrer de points !

Petit coup de coeur pour le dernier tour de jeu qui se joue en mode Frénésie, les joueurs deviennent fou de rage et disposent d’actions dopées aux stéroïdes pour abattre leurs adversaires et marquer les points qui feront la différence au tableau final.

Après avoir fait plusieurs parties, le jeu est très équilibré, un système malin de points dégressifs fait qu’on ne s’acharne jamais sur le même joueur, celui qui est mort le plus souvent est le moins rentable donc on le laisse tranquille, une petite pichenette derrière l’oreille pour marquer le premier sang et hop, on part dézinguer une cible plus rentable.

Pour lutter contre l’acharnement intempestif, le jeu introduit également une petite mécanique sympa : plus un joueur reçoit de dégats, plus ses capacités seront développées. Je m’explique : après 3 dégâts subis, le joueur pourra se déplacer d’une case ET ramasser un objet dans la même action ; à partir du sixième dégât, se déplacer d’une case et tirer.

Le matos dans tout ça ?

De bonne qualité, un double plateau pour plusieurs configurations possibles

Des figurines dans tous les styles, du robot tueur avec une tête de smiley au reptilien en armure en passant par l’humaine en habits post apo. Tous les styles y passent et une p’tit coup de peinture devrait sublimer les sculptures.

Des petits cubes qui sont tout jolis pour servir de monnaieDes crânes rouges qui serviront à compter le nombre de morts : classe non ?

Des gouttes de sang à la couleur de votre personnage pour marquer les dégâts faits aux autres joueurs.

Et les cartes Armes et Amélioration :

Appréciez la qualité du cadrage !

La lunette de visée permet de rajouter un dégât contre un cube de n’importe quelle couleur.
Le téléporteur vous permet de vous téléporter (dingue non?) sur n’importe quelle case.
Le newton fait bouger un ennemi de 2 cases.
La grenade traçante permet d’apposer une marque sur un ennemi qui vient de vous infliger des dégâts.
Les cartes améliorations servent aussi à réapparaître dans les zones prévues à cet effet après une mort ou bien a être échangé contre de la monnaie pour payer munitions et armes

Du beau matériel, agréable à manipuler et qui résiste bien (à la bière…).

Le jeu à de plus la bonne idée de proposer des variantes avec :

Un plateau supplémentaire pour deux modes de jeux

 

 

 

Le plateau pour compter les points de vie est aussi réversible pour changer la façon de jouer

Sur celui-ci, plus vous êtes touché plus vous débloquez des capacités
Moins de capacités débloquées et moins de points

 

 

 

Promis j’essaye de cadrer correctement la prochaine fois…

Et même d’introduire des bots pour simuler une IA :

 

Vous aurez de quoi vous écharper avec Adrénaline, chaque tour devient la raison pour laquelle on va tirer sur tel ou tel adversaire au prochain.

Néanmoins, si je devais trouver un défaut à Adrénaline, c’est qu’il n’y a que le joueur actif qui joue, les autres sont passifs en attendant de se prendre une volée de plomb dans les tripes.

A part ce « temps mort » entre deux tours, le jeu est vraiment agréable à jouer.

La Récap de la Rédac 

Nombre de joueurs 2 à 5
Age conseillé à partir de 12 ans
Durée d’une partie 60 minutes
Éditeur Iello
Tarif 45€

[KS] Resident Evil 2, et si on retournait à Racoon City?

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Les carcasses en décomposition, les chiens zombies, la ville des ratons-laveurs, ça vous parle?

Tant mieux parce que c’est bien Resident Evil qui est la nouvelle licence choisie par SteamForged Games (les gens qui ont fait le jeu de plateau Dark Souls <3) pour en faire un jeu de plateau.

Mais vous l’aurez noté, dans le titre je vous parle de Resident Evil 2, car c’est bien sur cet épisode en particulier que c’est arrêté le choix de SteamForge et de Capcom.
Pourquoi me direz-vous?
Bonne question je vous répondrai, sûrement pour profiter de la variété d’ennemis et de lieux que proposait le deuxième épisode, même si j’aurai préféré un jeu se déroulant dans le manoir du premier épisode.

Que propose cette campagne KS ?

Un jeu à base de tuiles à assembler ensembles pour créer divers scénarii, des figurines en plastique, des armes à récupérer, des clés à trouver pour ouvrir des portes, bizarrement il me fait un peu penser à Zombie 15 dans le principe.

Passons au matériel, qui était l’un des arguments marteau qui ont fait craquer des milliers de personnes pour le KS de Dark Souls :

Eeeeeet bah là c’es moins le cas… Les tuiles sont assez vides pour pouvoir être combinées à loisir, les cartes sont pas spécialement attirantes, on pourrait penser à un style rétro fait exprès pour rappeler le thème et l’esthétique du jeu, mais non, il y a un addon « Retro Pack » à 20$ pour ça!

Concernant les figurines, je suis partagé, certaines sont sympa, avec de belles reproductions de monstres iconiques, les autres me font moins frémir, question de goût…

Pour un peu plus de variété, des extensions payantes, proposent de nouvelles figurines ou boss. 

En partenariat avec Capcom, le KS vient d’être lancé et il reste encore 24 jours avant la fin de celui-ci.

Le jeu est déjà financé, rendu à plus 300% des 150 000£ demandées, le jeu a attaqué la série des Stretch Goals pour enrichir l’expérience et ils remplissent cette boîte qui paraissait relativement vide au départ.

Chez Pixel Adventurers on va suivre cette campagne du coin de l’oeil, n’étant pas sûr de pledger pour le moment, mais les amoureux de la licence vont y retrouver tout un tas de références et craquerons sûrement si ce n’est déjà fait.

Les infos tant attendues sur Earth Defense Force : Iron Rain sont là!

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A l’occasion du Tokyo Game Show, nous vous parlions d’un nouveau jeu dans la licence Earth Defense Force, intitulé Iron Rain en vous disant que nous attendions plus d’informations à son sujet, elles sont arrivées!

C’est D3 Publisher qui à révélé aujourd’hui pas mal de choses sur le jeu, le tout appuyé par des screenshots assez intéressants. D3 Publisher présente le jeu comme suit :

« La série des Earth Defense Force sort des sentiers battus qu’elle empruntait jusqu’à présent et s’aventure vers d’autres horizons avec ce nouveau projet. Développé par Yuke’s Media Creation, avec un thème principal composé par Takashi Niigaki et des créatures dessinées par Ryu Oyama pour un jeu EDF n’ayant jamais été dévoilé auparavant. Bienvenue dans Earth Defense Force : Iron Rain. Le jeu prend place sur la Terre dévastée par la guerre, cette nouvelle aventure suit la Earth Defense Force alors qu’ils continuent de combattre pour sauver le monde.« 

L’histoire de EDF : Iron Rain prend place en 2028. Dix ans auparavant, l’Humanité subit les attaques de mystérieux agresseurs venus de l’espace ; s’organise alors la Earth Defense Force, également connue sous le nom d’EDF (rien à voir avec l’électricité) pour résister à l’envahisseur. Dix ans plus tard, en 2028 donc, les envahisseurs ont gagné en puissance et laissent derrière eux des villes dévastées. De gigantesques insectes contrôlent à présent la Terre, à la place des humains. Les citoyens qui continuent d’habiter dans les villes sont contraints de se terrer en sous-sol, la plupart d’entre sont des réfugiés qui cherchent seulement des zones moins sinistrées.

Même l’EDF qui portait les espoirs de l’Humanité à été grandement affaiblie par l’ennemi. Son quartier général à été détruit, et il en fut de même pour l’organisation. Les quelques troupes qui restèrent continuèrent le combat indépendamment, forcés d’adopter des techniques de guérilla.

L’Humanité n’a pas d’autre choix que de continuer à combattre sans relâche et indéfiniment, pour survivre dans un monde érodé par le désespoir.

Petite précisions sur le matériel utilisé par l’EDF. Les PA (Physical Augmentation) Gear, Les troupes au sol composant le gros des troupes au sol de l’EDF sont dotés d’un puissant exo-squelette développé pour lutter contre les Agresseurs. Ils tirent leur pouvoir de noyaux d’énergie qui leurs confèrent des capacités surhumaines.

Les Energy Gear sont une sorte de gemme que l’on trouve dans le corps des Aggresseurs. Il est communément admis que l’énergie qu’elles délivrent est ce qui sert à maintenir le corps énorme des Agresseurs.

Les Noyaux d’énergie ont été développés par l’EDF pour trouver une alternative aux énergies fossiles qui s’épuisaient. En encapsulant les Energy Gear laissés par les Agresseurs morts, ils peuvent alimenter les PA Gears, et c’est cette innovation qui à permis à l’EDF de subsister.

Passons à présent sur les classes de combattants.

Les Troopers sont quant-à eux équipés d’un large panel d’armes à feu. Ils sont envoyés sur tous les fronts menés par l’Earth Defense Force. Grâce aux PA Gears, ils ont une grande mobilité et peuvent esquiver de nombreuses attaques.

Les Jet Lifters tirent leurs pouvoirs d’un PA Gear utilisé pour l’assaut et la reconnaissance. Les noyaux d’énergie sont directement connectés à un dispositif permettant de voler librement. Ils prennent ainsi un ascendant non négligeable sur les unités terrestres.

Les Agresseurs :

Ces mystérieux ennemis venus de l’espace et dont le but est encore trouble aux yeux de l’EDF se déclinent en plusieurs catégories. La seule information factuelle à leur sujet est qu’ils ont déclaré une guerre à la Terre. l’Humanité à subie de nombreuses pertes face à ces créatures insectoïdes. Mais les Agresseurs ne sont pas seulement des insectes, ils sont aussi des aliens qui ne ressemblent à rien de connu sur Terre et armés de machines de guerre d’une technologie très avancée.

Les Storm Ants sont très répandus parmi les Agresseurs. Ils ressemblent à des fourmis géantes avec des mandibules acérées et extrêmement solides, ils sont capables de projeter de l’acide, ce qui en fait des ennemis redoutables.

Les Bomb Beetles sont disséminés parmi les Storm Ants. Leur corps est rempli de gaz, ce qui les rend susceptibles d’exploser lorsqu’ils sont attaqués.

Les Sideros sont des créatures mystérieuse, gigantesques, qui tombent du ciel. Ils transportent plus de gemmes d’énergie que les autres grandes créatures. Cependant ils sont extrêmement agiles, et puissants, ils peuvent détruire un immeuble d’une seule attaque.

Les nids géants de créatures sont construits par les Storm Ants. A l’instar des fourmis sur Terre qui construisent des nids sur les arbres morts, les Storm Ants construisent les leurs sur des buildings avec les décombres alentours. Les missions de destruction de ces nids sont devenues une routine pour les membres de l’EDF.

Les Scourgers, magnifiques oeuvres technologiques, elles sont aujourd’hui inactives. Ces armes destructrices s’activent parfois lorsqu’une bataille est à proximité, elles anéantissent tout dans la zone en question.

Voilà, en espérant que ces nombreuses infos sur le lore du jeu vous donnent envie de vous lancer dans l’aventure! Earth Defense Force : Iron Rain est prévu sur PS4 pour 2018, sans plus de précisions pour le moment.

 

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