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Sélection de Noël de Younz

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Le meme avant l'heure

Salut les p’tits lutins, aujourd’hui, l’équipe de Pixel Adventurers se charge de vous donner ses coups de coeur de l’année 2017 pour vous donner des idées pour garnir les sapins de Noël de vos proches.

 

Chaque membre se voit chargé de la lourde tâche de vous présenter le livre, l’album, le jeu vidéo, le jeu de société et le film coup de cœur de cette année que vous pouvez offrir à tous ceux qui le méritent. 

C’est Younz qui commence :

Okko de Noël

 

Livre : L’intégrale Okko, j’ai découvert la série après le KS du jeu de société basé sur la licence et j’ai dévoré les 10 tomes sans m’en rendre compte. L’ambiance médiévale japonaise couplée à toute la mythologie des Oni en fait une super BD. Les dessins sont magnifiques et le scénario vous tient en haleine tout du long. Je comprends même pas pourquoi vous lisez encore ces lignes, allez l’acheter !

 

Un Noël qui fait DOOM

 

 

Album : La BO de DOOM 2016 reste l’album qui a le plus tourné cette année chez moi. Accompagnant très bien le jeu de société mais aussi les trajets en voiture ! Tirez-vous de ma route les tortues !

 

 

On s'fait un arbre de Noël en métal?

 

Jeu Vidéo : Fortnite a été le jeu qui a fait le plus chauffé la PS4 cette année, de la coop avec les amis, de la construction et une bonne dose d’humour et des mises à jour gratuites régulières, tout est fait pour y revenir avec plaisir. Son mode Battle Royal gratuit fait la joie de milliers de joueurs, venez nous rejoindre ! 

 

 

Parfait pour imposer son avis à NoëlJeu de société : Énormément de bonnes surprises cette année mais si je devais vous en conseiller un : Adrénaline, un jeu qui mixe jeu de société et jeu vidéo, retrouvez toute la nervosité d’un Quake en dépouillant de tout espoir vos adversaires ! Une turbo baffe dans la tronche doublée d’une bonne dose de rire et de méchanceté comme on les aimes! 😀 Les armes sont tellement fun à jouer <3 Les mécaniques vous permetteront d’exploser vos petits cousins entre deux plats lors du repas de Noël.

Un vrai film de Noël

Film : J’ai vu énormément de bouses au cinéma cette année, ne comptez pas sur moi pour avoir vu un film nominé aux Oscars, mais j’ai aussi vu des bons films ! Logan qui est sorti en début d’année m’a complètement réconcilié avec les films X-Men, j’avais du mal avec le groupe de super héros en collants mais dans ce film on découvre des héros avec leurs fragilités et leurs blessures, la relation entre les personnages est très touchante, une vraie bonne surprise !

J’espère vous avoir aidé à choisir des cadeaux de bon goût pour Noël ! Si vous en avez d’autres à proposer, n’hésitez pas ! 😀

[Test] Majesty – My kingdom for une poignée de dollars

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Salut les nobliaux! Vous vous sentez l’âme d’un monarque et n’arrivez pas à accéder à un trône autre que vos toilettes? Majesty peut certainement étancher votre soif de pouvoir, pour peu que vous vous montriez malin et stratège! Ce jeu de cartes créé par Marc André, illustré par Anne Heidsieck, édité par Z-Man Games et distribué par Asmodee vous propose d’incarner un seigneur qui convoite la couronne. Pour accéder à la couronne vacante vous devrez oeuvrer pour montrer que vous êtes le seigneur le plus qualifié : le plus riche.

Les outils de la conquête :

La boîte de Majesty ne contient pas des tonnes de matériel, juste le nécessaire mais le tout est de très bonne qualité.

On y retrouve tout le matériel pour quatre joueurs : les cartes de bâtiments, des cartes personnages, des pièces de monnaie, des Meeples (petits personnages en bois) et des cartes Meeples. Et voilà, on a fait le tour du matos proposé. Les cartes ont une belle finition satinée très agréable au toucher, les Meeples sont tout ce qu’il y a de plus classique et traditionnels, et les jetons monnaie sont en plastique assez dense et font penser à ceux de Splendor en plus petit. Le thermoformage à l’intérieur est sympa, il évite que tout le matériel se balade et se mélange, il est juste un peu dommage que l’espace pour les cartes de personnages soit si restreint, elles ne tiennent plus dedans une fois protégées.

Mais revenons à la soif de pouvoir qui vous anime, c’est quand même pour s’enrichir et gouverner un royaume qu’on est là!

Les mécaniques d’un putsch :

Majesty carte MeepleLa mise en place est assez rapide et simple. on dispose le deck de cartes personnages au centre de la table et on en révèle les 6 premières cartes. Chaque joueur reçoit une carte Meeple et place 5 Meeples dessus, celui qui reçoit celle avec le chevalier est le premier joueur.

 

Pour construire son royaume, dans Majesty, chaque joueur a devant lui 8 cartes représentant chacune un bâtiment bien spécifique de son village. Elles constituent le fief du joueur et sont, pour tous les joueurs, identiques et placées dans le même ordre. Tout le monde est sur le même pied d’égalité. Ce qui va vous permettre d’amasser plein d’argent c’est la rivière de cartes personnages disposée au centre.

Majesty board joueur

Les joueurs jouent à tour de rôle. Durant son tour, un joueur va pouvoir recruter un des 6 personnages révélés au milieu. Le premier personnage de la ligne est gratuit, s’il souhaite acquérir des villageois un peu plus loin dans la rivière, le joueur devra déposer un de ses Meeples sur chaque carte avant celle qu’il convoite. Evidemment si le joueur récupère une carte avec des Meeples dessus, il les ajoute aux siens sur sa carte.

La carte personnage ainsi récupérée est directement ajoutée à votre village sur le bâtiment correspondant. Par exemple un soldat ira à la caserne, un noble dans le château, etc…

En arrivant dans un bâtiment un personnage active le bâtiment et déclenche son effet. Cela peut être “gagner deux pièces” ou “5 pièces + 1 Meeple”, c’est le premier moyen de gagner des points. Attention cependant car lorsque certains bâtiments s’activent, comme le Brasseur par exemple, ils font gagner des pièces à tous les joueurs qui possèdent des paysans, y compris vos adversaires.

Autre capacité déclenchée à l’arrivée d’un personnage : l’attaque. Lorsqu’un soldat arrive dans une caserne d’un joueur, il attaque directement tous les autres joueurs. Le nombre de soldats détermine la valeur d’attaque ; pour contrer l’offensive, les joueurs doivent avoir au moins autant de gardes dans leurs tours que d’attaquants. S’ils en ont moins, l’attaque réussit et la première carte personnage dans leur village, en partant de la gauche, sera blessée et mise face cachée sur le dispensaire. Le seul moyen de la récupérer est de recruter une sorcière, lors de son arrivée dans l’herboristerie, elle soignera une carte de personnage du dispensaire.

Vous aurez surement remarqué dans les photos qui illustrent cet article des cartes personnages hybrides, proposant deux personnages. Lors du recrutement, le joueur choisi le personnage qu’il souhaite avoir et le pose sur le bâtiment correspondant. Mais, si ce personnage est blessé lors d’une attaque et  ramené à la vie par une sorcière, alors le joueur qui le contrôle peut choisir s’il souhaite replacer ce personnage ou il était ou bien peut choisir le personnage du deuxième côté de la carte. Cette petite subtilité peut permettre d’ajuster une stratégie en cours de jeu et faire pencher la balance en votre faveur.

Le fric c’est chic

C’est bien beau d’amasser des montagnes d’or, mais c’est mieux de savoir comment on gagne. On l’a vu plus tôt, c’est celui qui a le plus d’argent qui gagne. La partie prendra fin lorsque tous les joueurs auront engagé 12 personnages. Mais pour pimenter un peu les choses, on effectue plusieurs calculs en fin de partie avant de déterminer le gagnant. Avant de faire l’addition finale on compte le nombre de bâtiments ayant au moins un personnage dessus et on le multiplie par lui même, le joueur qui les contrôle prend autant de pièces que ce résultat. Ensuite on cherche parmi tous les joueurs qui à le plus de personnages par type de bâtiment et il remportera la récompense indiquée en bas de ce bâtiment.

Les mécaniques de jeu de Majesty sont relativement simples et vites assimilées, ce qui permet de laisser rapidement la place à la partie et aux stratégies. J’aurai tout de même un petit bémol à formuler sur le jeu, lors de nos parties de test, les dernières étaient toutes relativement pacifiques. En effet, si on recrute “rapidement” 2 gardes il est assez facile d’être à l’abri des attaques… du coup, on passe à côté de cet aspect du jeu et j’ai trouvé ça dommage. Il y a peut être un peu trop de gardes pour contrer les soldats. Cela dit, le jeu s’apprécie toujours mais avec des sessions d’une partie ou deux successives, pas plus pour ma part.

La direction artistique du jeu est très sympathique. Les designs des cartes sont très colorés et détaillés. On s’y retrouve facilement, les blasons qui servent à associer les personnages aux bâtiments sont clairs et utilisent des couleurs facilement identifiables, parfait pour compter les points.

Les tuiles qui servent à composer le royaume de chaque joueur possèdent une deuxième face qui peut complètement changer le jeu, les faces A et B peuvent être mixées ensemble pour faire des combinaisons totalement nouvelles, renouvelant le gameplay du jeu sans le modifier pour autant.

Pour résumer, Majesty, qui est disponible depuis le premier décembre, est un bon jeu qui a le mérite de s’expliquer en quelques instants et d’être tout de suite jouable. Le décompte des points est assez facile pour être accessible à des enfants. On peut le comparer à une version moins complexe de Splendor, il faudra de la stratégie pour arriver à maximiser vos points et ne pas oublier de gêner vos adversaires en prenant les cartes qu’ils convoitent.

Nous regretterons tout de même un manque de diversité d’actions, les attaques peuvent être prévenues trop facilement, mais c’est un point de vue de joueur aimant les jeux où mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires est une passion.

En famille, ce jeu est tout indiqué pour initier des nouveaux joueurs.

Récap de la rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie 15 à 20 minutes par personne
Editeur Z-Man Games
Prix Environ 30€

Omega Labyrinth Z sera distribué en Europe

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PQube et D3 Publisher nous réservent encore quelques belles et généreuses surprises sur PS Vita. Alors que certains éditeur comme NIS America annoncent leurs derniers jeux en version physique sur la portable de Sony, d’autres continuent de nous apporter des nouveautés.

PQube à annoncé hier la distribution en Europe et en Amérique du Nord d’un titre que, personnellement, je ne pensais pas voir un jour sortir du Japon : Omega Labyrinth Z.

Qu’est ce que ce jeu? Et bien si vous n’avez pas lu les quelques news précédentes que l’on à faites, sachez que c’est un Dungeon RPG avec quelques éléments un peu coquins. C’est le deuxième épisode de la série, succédant à Omega Labyrinth, sorti en 2015 dans l’archipel Nippon. Vous y contrôlerez une équipe de jeune filles dans une école spécialisée où elles arpenteront de nombreux donjons générés aléatoirement à la recherche du Saint Graal de la Beauté. Ceci dans le but de devenir belles de corps et d’esprit. Le gameplay est exigeant mais n’en reste pas moins très fun, notamment à cause de l’ambiance légère qui règne sur ce jeu.

Voici le trailer réalisé par PQube pour l’occasion :

Pour le moment nous n’avons que 2018 comme indication de date de sortie, mais nous ne manquerons pas de vous communiquer la date précise dès que nous la connaîtrons.  L’autre bonne nouvelle, confirmée dans les commentaires du Tweet d’annonce c’est que le jeu, exclusif à la PS Vita au Japon, sortira en version physique sur PS Vita et sur PS4 si vous trouvez l’écran de la Vita trop petit pour contenir toutes ces poitrines généreuses!

[Test] Initiation soirée jeu de rôle

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Soirée-Jeu-de-Rôle

jeu de rôleSalut les rôlistes, aujourd’hui on va pas parler de jeu de société mais de jeu de rôle, expression ultime du jeu de société pour certains, ou quintessence de l’esprit geekàlunettes des années 80 sublimé par Stranger Things pour d’autres. Le jeu de rôle était pour moi un grand inconnu assez intrigant qui m’attirait mais qui me paraissait demander trop d’engagement pour m’y mettre.

Je tiens tout de suite à prévenir qu’en tant que néophyte du jeu de rôle, je vais sûrement faire crier de rage ou d’horreur les passionnés ! Veuillez m’excuser d’avance pour toutes les erreurs de jugement ou de compréhension que je pourrais faire, je vous invite à vous exprimer dans les commentaires, je serais ravis d’en discuter avec vous ! 😀

Depuis des années je regardais avec curiosité les livres de Donjons et Dragons, de l’Appel de Cthulhu ou d’autres livres de jeu de rôle qui me tombaient sous la main, autant l’envie de plonger dans un monde imaginaire avec des amis et y vivre des aventures me motivait énormément, autant la densité des informations à ingérer avant de pouvoir jouer me rebutait réellement….

Ouvrir un livre de jeu de rôle et voir 200 pages sur la nature politique du conflit ayant amené la situation de départ du scénario que vous voulez jouer m’a fait refermer bien des ouvrages. De même que la création d’un personnage prenait un temps bien trop important pour être envisageable pour une première partie sans connaisseur pour m’aiguiller dans mes choix.

C’est avec ces aprioris (fondés ou non) que je remballais mon envie d’essayer ce loisir.

Mais lors d’une conversation anodine avec des amis, l’un d’eux m’a soumis le kit édité par Larousse pour s’initier à une soirée jeu de rôle. Piqué dans la curiosité, j’ai commencé à essayer de savoir ce qui composait ce kit et s’il serait intéressant de le soumettre à des amis pour tester tout ça. Spoiler : Oui, d’où l’article !

Revenons au Kit en tant que tel, il est composé du matériel nécessaire à deux aventures,

l’une dans un univers médiéval, la seconde dans un univers Lovecraftien.

Chaque aventure possède 2 cartes, l’une pour les joueurs, l’autre plus détaillée pour le Maître du jeu, ainsi que des fiches personnages pré-établies pour faciliter la mise en route. Elles sont déjà remplies et présentent les caractéristiques liées aux personnages ainsi que des traits de caractères qui vous aideront à leur donner vie.

On y trouve aussi un paravent pour le maître du jeu, pour qu’il puisse cacher les éléments du scénario.

jeu de rôle

Le scénario en tant que tel, une aventure avec les grands axes, des choix multiples par moment et des aides sur comment les interprétées selon les décisions des joueurs pour que l’aventure reste relativement cohérente.

Des cartes aides qui représentent des lieux, des objets ou des personnages pour aider les joueurs à appréhender l’univers et à se projeter dedans. Elles seront distribuées au fur à mesure de l’aventure.

Un livre d’introduction au rôle de Maître du Jeu présentant des conseils pour la préparation de l’aventure et son déroulement ainsi que les différentes “règles” qui doivent s’appliquer lors d’une soirée jeu de rôle. Ce livret comporte aussi des conseils pour les joueurs afin de les aider à s’approprier leur rôle et d’autres conseils.

Un dé à 10 faces pour les fameux lancés !

jeu de rôle

Étant l’organisateur de la soirée, j’ai endossé le rôle de Maître du Jeu pour la première fois et j’ai fait le choix de prendre l’aventure médiévale, pensant que c’est un thème plus universel. Tout le monde connaît des histoires de barbares et de voleurs, il suffit d’avoir vu le seigneur des anneaux ou d’avoir écouté le donjon de naheulbeuk pour avoir des repères. Autre avantage, la BO de The Witcher 3 fera très bien l’affaire pour l’ambiance !

Il est 18h, je rentre chez moi et déballe le kit, j’ai donné rendez-vous à 19h à tout le monde, j’ai le temps de préparer le scénario de ce soir, je lis le manuel pour le Maître du jeu, je comprends rapidement les grands principes du jeu. Je tombe sur la phrase “Il est préférable de préparer le scénario à l’avance, de prendre des notes et d’anticiper quelques réactions de joueurs, une semaine avant de vous lancer dans l’aventure vous donnera le temps de bien vous préparer”, OK moi il me reste 45 minutes, je l’ai bien dans l’os, on va faire dans l’impro toute la soirée…

Je finis par lire le scénario de bout en bout, quelques pages, c’est rapide, ça devrait le faire.

Mes invités arrivent, je mets à disposition les fiches de personnages, chacun choisis le sien et c’est parti, on y va…

Le scénario est relativement bien fait, il pose des situations favorables à la présentation de chacun et vous donne les clés pour amener les joueurs à faire avancer l’intrigue.

jeu de rôle

Du côté des joueurs, après avoir retrouvé une partie de mes camarades de jeu le lendemain pour une soirée plus classique, nous avons fait un débriefing : Première soirée jeu de rôle pour tous, les avis sont tous bons. Certains se sont découverts une nouvelle personnalité au travers de leur personnage et ont complètement absorbé la personnalité de celui ou celle qu’ils incarnaient. Le rôle de MJ a été frustrant pour un ou deux joueurs, ils avaient l’impression que le sort s’acharnait contre eux et que malgré tout ce qu’ils pouvaient faire, l’injustice la plus totale était à l’oeuvre. Jusqu’à ce qu’un élément scénaristique soit révélé et justifie tout. Du côté “gameplay”, les joueurs ont eu un peu de mal à parler à la première personne, il a fallu les recadrer pour qu’ils adoptent une élocution à la première personne.
Passer de “
Machine va aller suivre Bidule en étant discrète” à “Hey Machine, tu pourrais suivre Bidule en utilisant tes capacités de discrétion?” n’a pas été une chose aisée mais à force, les joueurs ont pris le pli. Des tensions entre personnages sont nées des décisions prises par chacun.

 

Il aura fallu un vrai esprit d’équipe pour faire avancer la quête. D’une aventure relativement simple avec une direction unique, les héros sont partis dans des actions spécifiques les éloignant de la résolution de la quête mais qui a donné lieu à des situations étranges, drôles et même dramatiques pour certains. L’improvisation et l’imagination de chacun a donné du cachet et de la consistance au monde, rendant la soirée encore meilleure. Les personnes autour de la table se sont prises au jeu très facilement et pour eux les situations décrites devenaient réelles, ils vivaient vraiment les événements.

Je ne vous détaillerai pas le reste de l’aventure qui sera différente pour chacun mais nous on a passé un excellent moment et chacun n’attend qu’une chose : recommencer.

Ca tombe bien, on a un deuxième scénario sous la main. On va essayer de travailler la chose un peu plus pour éviter tous les moments d’hésitations qui ont ponctué cette première soirée.

Aux rôlistes chevronnés, je ne sais pas si vous trouverez votre compte dans les deux aventures proposées, elles sont simples mais sont d’excellentes portes d’entrées si vous souhaitez faire découvrir votre passion à de nouveaux joueurs.

Nous sommes déjà en recherche de nouvelles expériences du même genre, pour réitérer ce genre de soirées, n’étant pas encore prêt pour des saga demandant plus d’engagement.

Au final, nous avons passé une soirée vraiment excellente avec ce kit, à tous ceux ayant l’envie de s’y essayer je ne peux que conseiller de se le procurer.

La Récap de la Rédac

 Nombre de joueurs  2 à 11 vu que vous avez 10 fiches personnages par scénario
 Durée d’une partie  Normalement 1H, nous ça a duré 4H 😀
 Editeur Larousse
 Prix 13€

Une version physique pour Armello en 2018

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League of Geek et Soedesco s’associent pour sortir en mars prochain une version physique pour Armello, un titre qui nous intrique pas mal chez Pixel Adventurers. Intitulée sobrement Armello : Special Edition contiendra également une OST en physique également.

Armello n’est pas un jeu tout neuf, originellement sorti en 2015 sur PC et PS4, il aura fallu aux joueurs Xbox patienter une année de plus pour le voir débarquer sur leurs consoles, mais en version digitale jusque là. Soedesco s’attache, pour notre plus grand bonheur, à réaliser des versions physiques de jeux plutôt typés « indés » comme Teslagrad, ou encore Earthlock. On est certes loin des AAA, mais leurs jeux ont tous quelque chose à raconter et un petit quelque chose d’attachant.

Amarello est un jeu tactique au tour par tour introduisant des éléments de jeu de cartes et une gestion des personnages très RPG. Amarello s’inscrit dans un univers fantasy peuplé par des animaux et dans lequel on suit une intrigue politique riche en rebondissement.

Le jeu propose plusieurs fonctionnalités intéressantes comme la génération procédurales, de nombreuses cartes à collectionner, des combats en multijoueur… Bref, on s’intéresse un peu tard au jeu, mais on a hâte d’être au 13 mars 2018 pour enfin poser les mains dessus ! Cette version physique sera disponible pour PC, Xbox One et Playstation 4.

Eastasiasoft annonce un Double Rainbow!

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Eastasiasoft travaille toujours sur Rainbow Skies, son nouveau RPG indépendant. Fort de leur succès critique avec Rainbow Moon, le studio s’est lancé dans la création d’un RPG dans la même veine, prévu pour 2018. Mais, la nouvelle qui nous intéresse ici est bien plus proche et plus concrète!

Si vous êtes collectionneur de jeux vidéo, vous connaissez surement Eastasiasoft pour ses multiples éditions physiques de jeux PS4 et PS Vita distribuées par Playasia. Et bien, ils l’ont annoncé ce matin, Rainbow Skies aura ses éditions physiques. Il sera édité sur Playstation 4 ainsi que sur PS Vita en version standard et collector.

Il est à noter que vous pouvez déjà précommander le jeu et que la production sera faite en fonction des commandes. Les commandes passées avant fin février 2018 seront assurées! Comme vous avez pu le voir sur la photo un peu plus haut, l’édition collector contiendra le jeu, l’OST, un Artbook ainsi que le certificat d’authenticité numéroté. Pas besoin de se précipiter dans un premier temps, on peut laisser passer les fêtes de Noël tranquillement ;). Le jeu sera traduit en Anglais, Français, Espagnol, Allemand et Italien!

Pourquoi avoir intitulé cette news « Double Rainbow » alors? Et bien parce que Rainbow Moon va également avoir le droit à ce même traitement de faveur! Si vous avez loupé l’édition physique éditée par LRG il y à quelques mois, vous pourrez vous rattraper avec cette édition plus fournie et … au même prix qu’une édition Limited Run.

 

[Test] Boss Monster : De la passion de casser du héros en 16 bits

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Boss Monster Niveau Suivant BoîteSalut les Overlords, aujourd’hui on va s’attarder à un jeu bien raccord avec le site : Boss Monster ! Il est plein d’aventuriers, tout illustré en Pixel art, c’est presque un jeu sur mesure ;). Vous connaissez Dungeon Keeper? Vous aimez l’ambiance rétro 16 bits? Oui? Alors je pense que j’ai le jeu parfait pour vous : Boss Monster : Niveau Suivant

Déjà, on va évacuer la question “Pourquoi Niveau suivant?”. Simplement parce que c’est le volume 2, un premier Boss Monster est déjà sorti en 2016, le jeu vient d’un Kickstarter réussi (215 000 dollars rassemblés pour 12 000 de demandés) qui a ensuite été édité par Edge. La suite reprend les mêmes mécaniques de jeu et les boîtes sont compatibles entre elles mais également indépendantes, vous pouvez jouer à Niveau Suivant sans avoir le premier opus. (C’est d’ailleurs ce qu’on a fait). Boss Monster : Niveau Suivant est un jeu de cartes créé par Chris O’Neal et Johnny O’Neal, joliment illustré par Darren Calvert, édité par Edge.

Qu’est-ce qu’il se passe dans Boss Monster?

Dans la majorité des jeux, on incarne un héros qui va tataner les vilains en évitant les pièges jusqu’à tartiner la face du boss de fin. Dans Boss Monster : Niveau suivant, c’est l’inverse. Vous êtes le patron d’un Donjon, un Boss quoi, et tranquillement vous voulez juste faire progresser votre PME diabolique, on ajoute des pièges avec une déco sympa, on embauche des monstres suivants leurs caractéristiques, on balance des petits sortilèges à la cool pour faire agrandir votre donjon. Un mec sympa qui offre du boulot à tout le monde en somme…

Néanmoins, y’a toujours des rigolos pour se prendre pour des Héros qui viendront frapper à votre porte pour vous piller et vous trucider au passage, on dirait des agents du recouvrement couplés à des témoins de Jéhovah, un peu agaçant à force… Surtout quand on est tranquillement à glander dans son donjon sans rien demander à personne. Heureusement vous êtes là pour leur faire passer un mauvais moment et récupérer leurs âmes !

Dans Boss Monster, vous vous retrouvez donc dans la peau d’un grand Méchant qui construit son donjon dans le but de tuer les Héros qui s’y aventurent et leur voler leurs âmes, chaque âme à une valeur, arriver à 10 points vous gagnez la partie.

Inversement, si vous n’arrivez pas à tuer le Héros et que celui-ci atteint votre Boss, vous subissez un nombre de blessures qui peut varier selon le héros. Arrivé à 5 blessures, vous mourrez.

Voilà pour les grandes lignes.

Comment qu’on se retrouve à la tête d’un donjon qui tourne bien et qui tranche des têtes à tout va?

Relativement simplement ! En début de partie, vous vous retrouvez avec 5 cartes salles en main ainsi que 2 cartes sortilèges.

A chaque tour et dans l’ordre établi par le niveau d’XP du Boss (pioché aléatoirement en début de partie), vous allez piocher une carte et choisir une salle à construire, si vous le voulez.

Boss Monster Salle Trancheur de TetesUne fois que tout le monde à construit sa nouvelle salle (ou non, on peut aussi s’abstenir de construire) vient le moment d’appâter les héros avec les trésors. Ces trésors sont indiqués sur le coin inférieur droit des cartes salles. Comme les héros ne sont pas tous attirés par les mêmes trésors, vous devrez varier les types de salles pour espérer attirer le plus de malandrins possibles. Les héros s’aventureront dans le donjon possédant la valeur de trésor la plus élevée correspondant à leur affinité, en cas d’égalité par contre, le héros reste en ville jusqu’à ce que cette égalité soit dissipée.

Là, ça commence à être un poil stratégique, il va falloir attirer les héros que vous pouvez éliminer dans votre donjon, et laisser ceux qui sont un peu trop forts aller chez le copain d’en face, pour que ce soit lui qui prenne une blessure.

Ca serait trop simple et pas marrant du tout, si ça se déroulait comme ça, sans surprises. Pour apporter une dose de fun et d’imprévu, certains héros ont des capacités spéciales que vos adversaires pourront déclencher par exemple en défaussant une carte pour augmenter la résistance du héros. Pour peu que vous ayez fait votre calcul de points de dégâts au plus juste… le héros passe votre dernière salle avec quelques PV restants et vient vous coller un coup. Les cartes Sortilèges sont également là pour ça elles permettent de récupérer des cartes salles dans la défausse ou encore faire sauter une ou plusieurs salles au héros de votre choix.

Note perso : Mon sortilège préféré est « Dans un autre château » qui permet d’envoyer un héros qui se trouve dans votre donjon, directement devant les portes du donjon d’un adversaire! Récupérez un héros un peu menaçant que tout le monde évite soigneusement et paf, il file chez le voisin et lui colle un dégât!

Après cette phase Aventure, on fait les calculs de points Ames / Blessures, et si personne n’a gagné ou perdu, on recommence un tour. On pioche deux nouveaux héros dans le deck dédié et c’est reparti pour les phases construction / appât / aventure. Plus le temps passe et plus les héros deviennent puissant (il y a des héros classiques et épiques par la suite) , pour surmonter ça, vous pourrez améliorer vos salles avec des salles avancées. Votre donjon sera constitué d’au maximum 5 salles, vous devrez donc optimiser votre donjon en fonction des trésors / dégâts que vous souhaitez avoir pour attirer et éliminer le plus de héros possible.

Lorsque votre donjon atteint la taille maximale de 5 salles, votre Boss monte en  niveau et débloque une capacité spéciale, qui malmènera les malheureux héros ou vos adversaires.

Le jeu s’adapte très bien en fonction du nombre de joueurs. Le paquet de héros sera plus ou moins important, avec une base commune. Forçant les joueurs à prendre des risques pour s’accaparer des héros et ne pas laisser ses adversaires prendre l’avantage trop rapidement.

Que renferme la boîte de Boss Monster?

Niveau matos c’est simple mais qualitatif, on se retrouve avec un livret de règles, une feuille de démarrage rapide et 160 cartes se divisant en plusieurs paquets :

  • Héros classiques : Les premiers héros qui viendront frapper aux portes de votre donjon.
  • Héros épiques : Des héros un peu plus costauds qui vont vous mettre de belles roustes s’ils réussissent à passer.
  • Les salles : Des pièges et des monstres, tout ce qu’il faut pour bien mettre à mal un héros.
  • Les sortilèges : Plein de petits effets bien sympathiques qui vont modifier le cours de la partie.
  • Les Boss : Votre avatar avec chacun une valeur en expérience et un pouvoir différent, la valeur d’expérience servant juste à déterminer un ordre de tour.

Les points de blessures et d’âme se comptent en retournant ou non les cartes Héros, utilisation intelligente des cartes, bravo aux auteurs !

Mais là où Boss Monster : Niveau Suivant fait très fort, à part les mécaniques qui sont aussi bonnes qu’elles sont simples, c’est au niveau des illustrations. Vous avez pu le noter au long de ce test, les cartes sont bourrées de clins d’oeil à tout un tas de licences de jeux vidéo et, petit détail qui est très appréciable, vous trouverez souvent des cartes portant le même nom et la même description mais avec des illustrations qui diffèrent légèrement. Chaque carte est un régal à disséquer quand on l’a en main, on esquisse très souvent un sourire dès qu’on voit la référence et on s’empresse de la montrer aux autres dès qu’on pose la carte.

Pour continuer sur la direction artistique du jeu, il faut aussi parler du packaging. Ce n’est pas un élément avec lequel on joue, mais là encore il faut saluer le souci du détail apporté. La boîte de Boss Monster : Niveau Suivant, comme celle du premier jeu, reprend le format et le design d’une boîte de jeu NES. Et on aime beaucoup! Il existe d’autres plus petites extensions au jeu qui elles reprennent le format des boîtes de jeux Game Boy.

Vous l’aurez compris, Boss Monster : Niveau Suivant nous a complètement conquis! Son look de vieille cartouche NES et ses cartes en 16 bits nous a fait frémir, titillant notre nostalgie de joueurs trentenaires ; mais c’est bien pour ses mécanismes que nous vous conseillons ce jeu. Il est drôle et malin, facile à comprendre et à mettre en place. Les parties s’étalent entre 20 et 45 minutes (la première tirant plus vers les 45 minutes le temps d’assimiler les règles, mais les suivantes roulent toutes seules).

La Récap de la rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie 15 minutes par joueur
Editeur Edge
Prix 25€

[KS] Kill The Unicorns – La chasse est ouverte!

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Salut les amateurs de poneys ! Un projet Kickstarter a été lancé hier pour un jeu de cartes qui nous a paru plutôt fun : Kill the Unicorns. Imaginé et créé par Morning, une boîte française, Kill the Unicorns propose de vous plonger dans son univers décalé pour partir à la chasse à la licorne.

Pourquoi chasser les licornes ? C’est mignon une licorne… Et bien NON, derrière leurs apparences féériques, ces sales bêtes sont en train de ravager l’environnement ! Enfin un jeu qui montre ces créatures sous leur vrai jour ! Voici le synopsis du jeu :

« Il y a fort fort longtemps, un Royaume était envahi de milliers de licornes stupides, qui se soulageaient sur les propriétés privées, mangeaient les plantes en voie d’extinction, et n’arrêtaient pas de péter ! Les gaz lâchés par les licornes étaient toxiques, la pollution de l’air augmenta alors considérablement dans le Royaume et impacta sérieusement l’environnement local. Cette contamination créa un micro-climat sur le Royaume et il commença à pleuvoir du sucre et des bonbons qui rendaient tout collant.

Trop gentille pour agir, la Reine donna carte blanche à la redoutable Princesse. Impatiente d’affirmer son autorité, la Princesse déclara quatre jours de chasse de Licornes annuel et tout le monde était invité! C’était une excellente nouvelle pour les Gnomes qui s’occupent d’un marché noir souterrain où sont revendus des marchandises à base de Licornes. Cette saison de chasse officielle voulait maintenant dire que les Gnomes n’avaient plus à attraper ces créatures eux-mêmes (une tâche très difficile), ils pouvaient les acheter à bas prix auprès des chasseurs. »

Le jeu est prévu pour 3 à 6 joueurs pour des parties de 20 à 45 minutes, parfait pour un jeu de début de soirée, qui peut évidemment s’étaler sur toute la soirée. Avec des règles qui tiennent sur une seule page, le jeu semble facile à appréhender dans ses mécaniques, il ne restera aux joueurs qu’à se familiariser avec les cartes pour en tirer le meilleur parti.

Pour sortir victorieux d’une partie de Kill the Unicorns il vous faudra capturer des licornes en misant secrètement des cartes chasses sur l’équidé que vous convoitez. Mais, si c’était juste un jeu de pari, ça ne serait pas très intéressant… Vous aurez aussi des cartes ruses que vous pourrez placer devant la dite bestiole pour vous donner un avantage si vous remportez la mise ou un malus à un adversaire ! Vous commencez à voir le potentiel de sales coups se dessiner ? On recommence jusqu’à ce que les quatre poneys magiques soient capturés (ou se soient échappés en cas d’égalité). Les parties se déroulent en quatre manches, entre chacune d’elles, on peut aller faire un tour au marché noir des gnomes pour leur acheter du matos un peu limite sur la légalité pour tuner sa licorne et lui donner par exemple un +2 en points de victoire.

Pour ajouter une petite dimension stratégique aux parties, les licornes rapporteront différents points de victoire et seront réparties en différentes couleurs. Si un joueur parvient à rassembler plusieurs licornes de la même couleur, il gagnera des points bonus. Mais comme les licornes c’est souvent associé aux arcs en ciel, il y à également un bonus pour en avoir une de chaque couleur. Si un joueur rassemble deux licornes de chaque couleur, c’est le double arc-en-ciel, what does that mean ?, et bien dans ce cas, c’est la victoire immédiate !

L’univers décalé de Kill the Unicorns passe par son lore mais surtout par sa direction artistique. Le jeu se pare de couleurs très vives et tranchées avec un traitement cartoon à mi chemin entre Mon petit poney et Fat Princess. Personnellement j’adore les Pigicorns, des cochons déguisés en licornes.

La campagne Kickstarter démarre sur les chapeaux de roues, le projet a été financé en seulement trois heures ! En même temps, ce n’est pas surprenant, le jeu à l’air fun et il à un des deux mots clefs qui garantissent un financement, et souvent en un temps record : « Licorne », l’autre étant « Cthulhu ».

Les contreparties sont plutôt accessibles : la première pour avoir le jeu, les stretch goals débloqués et un personnage exclusif KS est à 18$ en Early Bird (il en reste un peu au moment où j’écris ces quelques lignes), sinon il vous en coûtera 20$. L’autre palier est à 35$ et vous donnera accès aux mêmes récompenses accompagnées d’une extension d’une cinquantaine de cartes supplémentaires. (Il y avait un Early Bird pour cette contrepartie avec une boîte alternative qui brille dans le noir qui a l’air super classe mais elle n’est plus disponible donc je ne vous en parle pas). Vous trouverez également des contreparties aux noms sympas, mais un peu plus chères, avec des goodies (dont une peluche du fameux Pigicorn) ou un exemplaire du jeu supplémentaire.

Le jeu sera disponible en anglais et en français, si vous voulez vous faire une idée du jeu, une version print and play est téléchargeable sur la page du Kickstarter. Pour le moment elle est en anglais, mais la version française du PnP devrait pointer le bout de sa corne dans les jours qui viennent.

Pour faire un point sur les SG, cette campagne propose de les obtenir de manière assez originale : sous forme de défis pour la plupart ; comme prendre un selfie déguisé en licorne ou en créant une chanson sur les licornes Espérons que la communauté et les backers s’investissent pour débloquer ces paliers de récompense. Pour ma part, j’ai backé le jeu et l’attend avec impatience pour tester son potentiel de saletés à faire, ou subir.

[Test] VA-11 HALL-A Cyberpunk Bartender Action

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VA-11 HALL-A - Japon

Voilà, il est là, enfin, VA-11 HALL-A  est disponible sur la PS Vita ! Tellement de temps que j’attendais ce jeu. Mais si vous n’avez pas suivi l’actualité indépendante vous ne savez peut-être pas ce qu’est VA-11 HALL-A. D’ailleurs je tiens à vous signaler qu’on vous fera un unboxing de la version physique japonaise et de la version physique de chez Limited Run Games. VA-11 HALL-A - gif hero

VA-11 HALL-A, le synopsis

VA-11 Hall-A: Cyberpunk Bartender Action est une visual-novel/simulateur de barman développé par Sukeban Games et publié par Ysbryd Games, sorti le 21 juin 2016 pour Windows, Linux et OS X. Il sort le 14 novembre sur PS Vita.  Le jeu se déroule dans un futur cyberpunk dystopique, s’inspirant fortement des vieux jeux PC-98.

Dans ce monde, les corporations règnent en maître, toute la vie humaine est infectée par des nanomachines destinées à les opprimer, et les terrifiants chevaliers blancs s’assurent que tout le monde obéit aux lois.

Mais ce n’est pas à propos de ce jeu.

Vous êtes une barmaid au VA-11 HALL-A, affectueusement surnommée « Valhalla ». Bien que ce soit juste un petit bar du centre-ville, il attire les gens les plus fascinants de ce côté de la dystopie. Gardez vos clients lubrifiés et vous serez mis au courant des histoires les plus intéressantes.

Vous incarnez Julianne Natalie Stingray surnommée Jill une barmaid qui travaille au VA-11 HALL-A. Elle est moitié française et comme toute bonne française fumeuse, boit beaucoup de bière et a un chat, Fore. C’est une bonne barmaid qui parle avec les clients et reste accueillante même avec les plus ennuyeux.

Vous avez un autre collègue, Gillian, et votre boss, Dane Zane, que vous allez découvrir peu à peu au cours du jeu.

L’univers de VA-11 HALL-A

Premièrement VA-11 HALL-A est un jeu pour adultes, tant par les propos parfois chocs que par les thèmes abordés de façon directe ou sous-entendue. Ce n’est donc pas un jeu que je conseillerai à un enfant.VA-11 HALL-A - screenshot 02

Comme le dit très bien le jeu, il faut se mettre confortablement et prendre un verre de votre boisson préférée pour profiter du jeu. Car vous allez rentrer dans une histoire qui va vous faire beaucoup réfléchir à l’avenir de l’humanité.

Cowboy Bepop - gifJ’ai eu l’impression de retourner dans l’univers de Cowboy Bepop mais cette fois du côté du barman. L’ambiance est parfaite, tant les musiques cyberpunk et les personnages mi-humains mi-cyborgs vous transportent directement dans un cette dystopie.   Au travers des boissons et des clients vous allez partager des tranches de vie avec les clients.

Le gameplay et les clients de VA-11 HALL-A 

Vous l’aurez compris étant une visual novel à la base, VA-11 HALL-A n’a pas tellement de gameplay. En dehors de devoir chercher dans la base de données parmi les 24 boissons  puis la mixer correctement, vous n’aurez pas d’autre type de gameplay. Pour cela il suffit de faire des mélanges parmi les 5 ingrédients de base :

  • Karmotrine
  • Adelhyde
  • Powdered Delta
  • Bronson Extract
  • Flanergide

En plus de cela, il faudra de temps en temps ajouter de la glace ou laisser le mélange reposer et bien sûr le mélanger plus ou moins violemment au shaker. C’est donc par le choix de la boisson, celle qu’a choisie le client ou non et la quantité de Karmotrine. C’est à dire d’alcool que votre histoire évoluera. Cela débloquera des événements, dialogues voir mêmes des fins différentes. VA-11 HALL-A - screenshot 01

L’unique difficulté est d’avoir suffisamment d’argent à la fin de la semaine pour payer vos factures. Sinon quoi vous serez mis à la porte du boulot ou de votre appartement. Pour cela il faudra faire plaisir à vos clients pour avoir le plus gros pourboire possible.

VA-11 Hall-A - ClientsLes clients peuvent être des humains comme vous, parfois entièrement humain parfois avec des pièces rajoutées. Il y a aussi les Lilim qui sont des robots humanoïdes, les appeler « Bots » ou « Poupée » est une insulte pour eux. Ils sont théoriquement immortels car peuvent télécharger leur conscience dans le cloud puis dans un nouveau corps. Mais vous allez aussi avoir des clients plus bizarres, tel des corgis. Oui oui des corgis car dans ce monde les chiens ont une conscience comme les humains maintenant, certains ont même leur propre compagnie !

Quand je vous disais qu’on se croit dans Cowboy-Bepop ! Cowboy Bepop - gif 2

VA-11 HALL-A 80% travail, 10% maison et 10% event

Le jeu se passe principalement dans le bar où vous allez servir les clients. Cependant une fois votre croûte gagnée, vous allez pouvoir rentrer à la maison. Maison que vous allez pouvoir customiser via l’achat de différents objets pour votre maison mais aussi pour le travail, telles de nouvelles liqueurs ou encore des musiques pour le jukebox du bar. Certains achats vous débloqueront des événements et d’autres seront nécessaires pour débloquer les trophées. Mais la majorité des achats sont motivés par le fait de garder Jill concentrée sur son travail. Car si vous n’êtes pas concentré, vous n’aurez pas le résumé des commandes.  Il sera également possible de changer la peinture de vos appartements et le motif de votre kotatsu plus tard dans le jeu.

Les events : Vous aurez de temps en temps des soirées avec votre patronne ou des pauses cigarettes. Ces événements vous permettront d’en apprendre plus sur vos habitués ou vos collègues mais également sur l’héroïne, Jill. VA-11 HALL-A - bière

Il sera aussi possible de débloquer un mini-jeu qu’il faut finir pour débloquer un trophée.

VA-11 HALL-A - schmup

VA-11 HALL-A une histoire… prenante ! 

VA-11 HALL-A est surprenant et surprend en bien! Je me suis retrouvé plongé dans une histoire frappante de maturité qui vous embarque directement dans son monde. Le jeu est à la fois dur au niveau de son texte mais également très drôle. Il est saupoudré d’Easter eggs qui font toujours mouche sans être lourds.

VA-11 HALL-A - joke

Mais celle-ci fait aussi le parallèle avec nos soucis actuels et ceux que l’on voit pointer le bout de leurs nez avec les avancées en robotique et nanotechnologie. Le jeu est criant de vérité, les personnages sont extrêmement attachants. On est heureux de les revoir jour après jour dans le bar. VA-11 HALL-A - Cry

Vous aurez 19 jours de travail répartis en 3 chapitres. Il faut compter environ 1h de jeu par journée. Alors, lorsqu’on vous dit qu’il faut se poser pour apprécier le jeu c’est totalement vrai! D’ailleurs le fait que le jeu soit jouable sur PS TV est un vrai plus pour l’apprécier sur grand écran.

Il y a 6 fins différentes dans le jeu sans parler de la mauvaise fin où vous n’arrivez pas à payer vos factures. Chacune de ses fins découlera des relations que vous allez lier avec les clients en fonction de votre intérêt pour eux. Par là, je veux dire qu’il faudra apprendre à connaître les clients pour connaître leurs goûts niveau boisson, pour pouvoir les surprendre. Cependant il ne sera pas nécessaire de refaire 6 fois le jeu car il est possible d’avoir plusieurs fins possibles en même temps. Je pense qu’en 3 fois c’est largement suffisant pour arriver à platiner le titre.

VA-11 HALL-A - mauvaise finL’avis final sur VA-11 HALL-A 

VA-11 HALL-A me donnait déjà beaucoup envie par son ambiance cyberpunk visual-novel, mais je ne m’attendais pas à tomber sur une telle perle vidéoludique. Que ce soit dans la qualité d’écriture ou la musique dont je n’ai pas parlé mais qui est juste magnifique et colle parfaitement à l’ambiance, ou encore le scénario je n’ai pas grand chose à reprocher au titre. Bien sûr il n’y a pas vraiment de gameplay dans VA-11 HALL-A car c’est une visual-novel mais celui-ci est bien réalisé ! Le titre vous embarque directement dans son ambiance, n’affichant jamais vraiment les différents choix du jeu contrairement à une visual-novel classique.  On regrette qu’il n’y en ait pas plus, car l’univers est criant de cohérence et de réalisme. C’est un jeu durant lequel j’ai pris un énorme plaisir à jouer chaque journée de travail de Jill en rentrant du mien.

Cependant il est dommage qu’il n’y ait pas plus de clients car certains reviennent quand même beaucoup de fois mais jamais en mal. Il aurait été bon d’avoir un doublage pour les voix mais comme il s’agit d’un titre indépendant à petit budget, on pardonne ! Cependant l’absence d’un mode AUTO dans la lecture du texte me perturbe.

Le jeu laisse cependant un arrière-goût, tel un cocktail un peu trop acide, j’aurais voulu en savoir plus sur les personnages, sur l’univers et le futur de VA-11 HALL-A et Jill. Mais cela sera peut-être pour un prochain jeu…

Si vous aimez les visual-novel c’est pour moi mon MUST HAVE 2017 ! 

[Test] Exploding Kittens – un jeu chatomique!

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Exploding Kittens 01Salut les boules de poils, aujourd’hui on revient sur le test d’un jeu qu’on a déjà traité : Exploding Kittens mais cette fois, en Français ! Asmodee a eu la bonne idée d’adapter les chatons explosifs dans la langue de Molière et même s’il faut avouer que le jeu est simple et qu’une version originale pourrait passer même avec des anglophobes. Cette version est la bienvenue, elle va permettre de démocratiser cet excellent jeu !

Exploding Kittens 02
The Exploding Kitten!

Bon, je parle, je parle mais je vous ai toujours pas dis ce qu’était Exploding Kittens… Et c’est normal car Tentacle nous avait fait une belle présentation du jeu. Le jeu étant le même, je vous renvoie à cet article pour lire tout ce que vous devez savoir sur le jeu le plus financé de Kickstarter (219 382 contributeurs ont engagé 8 782 571 $ pour soutenir ce projet, beaux scores…). Si l’envie vous manque d’aller cliquer sur ce beau lien, je vous en fais un résumé rapide. Exploding Kittens est un jeu d’ambiance où il faut être le dernier à piocher un chaton explosif, toutes les cartes servent à éviter de piocher le chaton kamikaze, le désamorcer ou bien à forcer les autres à piocher plus. Classique, efficace et drôle de par ses illustrations et ses textes, il est également facile à comprendre (2 minutes et c’est enregistré), on rit, on se fait des crasses, bref on s’éclate (comme les chats). Mine de rien, le jeu demandera un tout petit peu de réflexion sur l’utilisation que vous ferez des cartes pour éviter le chaton explosif, et pour savoir à qui vous déciderez de faire un sale coup!

 

Si le boulot est fait, à quoi sert cet article ? Facile ! On va vous présenter les cartes en version française car Asmodee à fait un super taf dans son adaptation. Il n’était pas facile de garder les jeux de mots mais ils s’en sont très bien sortis,  l’aspect humoristique et débile ressort parfaitement.

Exploding Kittens 10Certaines cartes ayant le même nom possèdent des images et un texte d’ambiance différent. C’est un petit détail qui, à mon sens, apporte au jeu. Lors de nos parties de découverte, c’était également un sujet de conversation et source d’amusement. Les parties étaient régulièrement mises en pause pour lire les cartes posées par les adversaires. On ne vous les mets pas toutes pour vosu garder la surprise de la découverte. Personnellement j’apprécie beaucoup le dos des cartes, qui rappelle les vieux jeux traditionnels, mais avec de petits détails explosifs.

Reste à savoir si Asmodee va nous sortir les extensions NSFW des chatons. Des cartes avec les mêmes pouvoirs mais avec des illustrations pour adultes où des Charvales (mélange de chat et de narvals) embrochent des gens, où le chat à des diarrhées dignes d’une mud race (les possesseurs de chats savent de quoi je parle…).

Sans vous mentir, Exploding Kittens est un excellent jeu de début d’apéro, on le sort, on l’explique le temps d’ouvrir une pistache et on joue 3, 4, 5 parties sans s’en rendre compte. Les chatons volent autant que les rires, c’est un vrai plaisir. Toute la famille peut jouer ensemble et à l’approche des fêtes de fin d’année, c’est un gros plus. Transformez un repas morose avec Tata Yvette en soirée fun où la revanche et les coups bas remettront l’esprit de Noël dans le droit chemin !

Toujours dans l’idée d’un jeu d’apéro, les cartes ont une belle finition toilée, leur apportant plus de résistance, même si vous ne les protégez pas, elles résisteront sans broncher à de nombreuses parties.

L’autre bonne surprise est son prix, alors que Tentacle nous parlait d’un prix de 25€ pour la version anglaise, la version traduite est proposée à un prix inférieur à 20€ ! On ne peut que se réjouir que la version distribuée en France soit un peu plus accessible. Et le jeu est disponible depuis… AUJOURD’HUI! On ne saurait que trop peu vous recommander de vous procurer Exploding Kittens si vous souhaiter animer un peu plus vos soirées entre amis ou en famille.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 5 chats
Age conseillé à partir de 7 ans
Durée d’une partie 15 minutes
Auteurs Matthew Inman, Shane Small, Elan Lee
Illustrateur Matthew Inman
Éditeur Asmodee
Prix 20 € Philibert Playin
Parkage Ludum

Les liens dans le tableau récap sont affiliés chez Philibert.net, Playin, Parkage et Ludum. En passant par eux pour vos achats, vous pourrez soutenir le site, en nous permettant d’acheter de nouveaux jeux. Merci à ceux qui le feront !

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