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Death’s Gambit – le joyau sombre de l’ARPG

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Salut les Aventuriers! On vous parle aujourd’hui de Death’s Gambit a l’occasion de sa sortie physique sur PS4 par Just For Games.

Cet action RPG est sorti il y a quelques mois en version dématérialisée sur PC et PS4 mais chez Pixel Adventurers on est de grands partisans de versions physiques… On a donc attendu cette sortie pour vous le présenter.

Développé par White Rabbit Studio, Death’s Gambit vous place dans la peau (plus très fraîche) de Sorun. Ce jeune héros malgré lui est mort sur un champ de bataille mais la Mort vient le ramener d’entre les défunts et signe un pacte avec lui. Sorun recherche la trace de sa mère, qu’il espère retrouver en vie.

Préparez-vous à galérer

Voilà pour le pitch de base, même si le scénario est très plaisant à suivre et plein de rebondissement, Death’s Gambit mise beaucoup sur le gameplay pour tirer son épingle du jeu. Disons le tout de suite, ce dernier est assez exigeant. 

La progression du jeu est très typée Metroidvania. Les tableaux en 2D dévoileront de temps à autres certains passages que vous pourrez emprunter immédiatement ou nécessiteront de battre un boss spécifique pour pouvoir passer. Mais Death’s Gambit ne prend pas les joueurs par la main pour leur indiquer le chemin, il faudra se débrouiller tout seul dans cet univers hostile. 

Les boss sont au coeur du jeu. Ils ont des patterns variés et très intéressants. Il est important de reconnaître, apprivoiser et maîtriser leur comportement pour s’en sortir. Un simple gain de niveau ne suffira pas toujours à triompher. Ils sont au nombre de 10, ce qui peut paraître peu, mais les amateurs de challenge devraient tout de même y trouver leur compte. Une fois vaincus, vous pourrez refaire les combats en mode héroïque pour mettre votre skill à l’épreuve.

Sept classes avec différentes armes de prédilection sont jouables, nul doute que chacun y trouvera son compte. Personnellement j’ai opté pour l’Assassin, à deux dagues qui est rapide et mobile. J’ai commencé des parties avec l’Acolyte de la Mort qui se bat à la faux et le Chevalier de Sang qui utilise une hache à deux mains, mais leur gameplay est trop lent et basé sur la parade pour moi.

L’art du combat

Trois jauges sont à gérer pendant l’aventure. La barre de points de vie évidemment, la barre de mana pour utiliser des capacités d’armes et la barre d’endurance. C’est cette dernière qui a presque autant d’importance que la jauge de vie. Attaquer, esquiver consomera de l’endurance et lorsque la jauge est vide, votre personnage ne peut plus faire grand chose tant qu’elle n’a pas remonté. Il faut en permanence doser ses efforts pour ne pas tomber à court. 

En terrassant des ennemis, boss inclus, vous gagnerez des éclats. Ils représentent l’expérience du jeu et vous serviront à passer des niveaux. Pour se faire, il faudra que vous vous arrêtiez à une statue de la Mort pour vous reposer. Moyennant une certaine quantité d’éclats, vous aurez la possibilité d’ajouter des points dans certaines statistiques, améliorant ainsi votre personnage.

Ces statues sont les points clé de l’aventure car vous pourrez également y améliorer vos plumes de soin pour les rendre plus efficaces (en les sacrifiant néanmoins). En revanche après chaque repos, tous les ennemis excepté les boss réapparaîtront. 

Autre point important du jeu : les plumes. Elles permettent de regagner des points de vie mais sont en nombre limité. Cependant, vous retrouverez votre stock initial après chaque repos. Contrairement à d’autres jeux du genre, vous ne perdrez pas vos éclats à chaque mort, mais, vous laisserez tomber une plume à l’emplacement du décès. Plusieurs possibilités : aller la chercher là où elle est tombée ou dépenser des éclats pour la récupérer.

Les passages en ville sont également essentiels car ils vous permettront de parler aux instructeurs de classes qui enseignent les techniques spéciales. Il n’y a pas de TP rapide pour voyager de statue en statue mais le level design est fait de sorte que toutes les zones sont organisées autour d’un hub central. 

Rarement le Pixel Art n’aura si bien porté son nom

Death’s Gambit est un coup de coeur tant visuellement qu’au niveau de sa bande son. Graphiquement parlant le pixel art est superbe et très inspiré. Sorun est amené à parcourir de nombreux niveaux variés, certains très surprenants, mais les décors et le level design sont fantastiques.

Le bestiaire est excellent. On croise des soldats en armure, classiques, mais également des monstres beaucoup plus exotiques comme des êtres tentaculaires proches des Shoggoths de Lovecraft. Certains boss sont vraiment impressionnants niveau taille et design. Le jeu s’offre même quelques moments de fulgurance comme le combat avec Thalamus. Au niveau design et gameplay, il est vraiment original et ce passage restera pour longtemps un excellent souvenir vidéoludique. Le chara-design n’est pas non plus en reste avec des protagonistes vraiment inspirés.

Sinon, la mécanique des parasites m’a vraiment plue. Ce sont des petites bestioles qui viennent se coller dans votre inventaire et qui font des dégâts tant que vous ne les en avez pas retirés. (Sachant qu’ouvrir l’inventaire ne met pas le jeu en pause, ça ajoute une petite pression supplémentaire).
Les musiques et ambiances sonores sont vraiment bien travaillées. Le thème de l’écran principal est sublime, il aurait (à mon sens) sa place dans un anime de Miyazaki comme Princesse Mononoke.

Petit bémol sur quelques animations qui sont un peu rigides et qui dénotent avec le reste du jeu. Nous ne parlerons pas de l’animation de tir à l’arc pendant la course, elle est tout bonnement ridicule ! N’essayez pas ça chez vous. 😉

Le mot de la fin

Death’s Gambit est une très bonne surprise. Malgré quelques petites faiblesses, l’univers et le gameplay plutôt solide rendent le jeu très agréable. L’expérience est exigeante mais le plaisir qu’on en ressort est à la hauteur de sa difficulté. Le pixel art porte vraiment bien son nom pour Death’s Gambit et je me suis plu à déambuler dans les différents tableaux du jeu. On visite des environnement variés et vraiment surprenants pour certains, je ne m’attendais pas à ce que cet univers de Dark Fantasy m’emmène si loin!

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