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Yokai – Le memory revisité

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Salut les esprits farceurs! Après Dungeon Mayhem, on continue dans la lancée des jeux qui ne prennent pas de place et faciles à sortir/apprendre avec Yokai. Ce memory entièrement coopératif de Julien Griffon est édité par Bankiiiz Editions vient de sortir. Nous avons eu la chance de le découvrir dans le Coffre des Joueurs n°11, arrivé il y a peu.

Nombre de joueurs de 2 à 4 joueurs
Age conseillé à partir de 8 ans
Durée d’une partie une quinzaine de minutes
Auteur Julien Griffon
Illustratrice Christine Alcouffe
Éditeur Bankiiiz Editions
Prix 12 € Playin Parkage
Philibert Ludum

On ne va pas se mentir, un memory avec un visuel tout mignon (mais très joli cependant et signé Christine Alcouffe) je n’y allais pas avec grand espoir et n’en attendais pas non plus grand chose. Bêtement je pensais trouver un jeu facile, pour enfants, j’avais presque tout faux. 

Le contenu de cette petite boîte blanche

Avant de parler du jeu en lui même, arrêtons-nous un instant sur le matériel. Ca va être vite vu, la boîte de petite taille renferme 39 cartes toilées. Elles seront manipulées régulièrement au cours de la partie, on apprécie qu’elles soient de bonne qualité.

Elles ont plusieurs fonctions : 16 Yokai (Quatre familles de quatre cartes) 14 cartes indices, 6 cartes affinité et 3 cartes Objectif recto-verso. 

Deux petits feuillets présentent les règles en anglais et en français. Voilà, on a fait le tour, on passe à la partie.

A la recherche des Yokai

La mise en place est simple, rapide et efficace. On mélange les cartes Yokai qu’on dispose en carré face cachée. A côté on mélange les indice que l’on place en pile, face cachée également. 

Le but du jeu est d’identifier et surtout de regrouper les Yokai d’une même couleur. Le jeu est pleinement coopératif et, tous les joueurs devront réfléchir de concert.

Chacun jouera à tour de rôle et les joueurs ont plusieurs actions imposées. Premièrement, à son tour, un joueur doit regarder deux cartes, les reposer à leur place (face cachée toujours) et déplacer une carte. Mais pas nécessairement une carte qu’il vient de regarder. 

Ensuite il doit dévoiler une carte indice et la poser à côté de l’aire de jeu face visible, ou placer un indice face visible sur une carte Yokai face cachée.

Dit comme ça, ça n’a pas l’air fou, sauf que ce n’est pas tout! Les règles interdisent la communication entre les joueurs. Et c’est du génie, du coup seules les cartes indices pourront aiguiller les joueurs sur les couleurs des cartes Yokai qui sont en dessous. Une carte Yokai sous un indice ne peut plus être ni regardée ni bougée. Les cartes indices sont plus ou moins précises aussi… leur indication va de 1 à 3 couleurs possibles sur la carte Yokai, de quoi laisser planer le doute quand même. 

Voyons maintenant les déplacement, les cartes ne peuvent jamais être séparées en plusieurs groupes. Elles doivent être au moins reliées par une carte adjacente. Donc encore une fois les limites de groupes et infos ne sont pas 100% claires. Le doute est permis sur la fin d’un groupe et le début d’un autre, ajoutant du piquant aux parties. On peut se retrouver devant une partie “perdue” avant la fin si on se rend compte que la carte qu’on devrait bouger pour gagner séparerait le jeu en deux groupes par exemple. 

La fin de partie

Le jeu prend fin quand un des joueur, au début de son tour, pense que tous les Yokai sont correctement rassemblés et décide de les révéler, ou quand la dernière carte indice est posée. En fonction du nombre de cartes Indice restantes à la fin de partie, vous obtiendrez une victoire plus ou moins honorable. Il n’est pas si facile que ça de remporter une partie de Yokai. On a très vite fait de mal interpréter un indice, d’oublier une carte ou d’avoir un peu trop traîné et d’avoir épuisé les indices. La réussite des parties dépend vraiment de la compréhension que les joueurs auront eu du jeu des un et des autres. Certains placements et indices paraîtront évidents à un joueur alors que les autres percevront tout autre chose. 

Un défi plus corsé

Une fois que vous vous serez habitués au mode de jeu classique, vous pourrez varier les plaisirs avec les cartes Affinité et Objectif. Elles ajoutent des contraintes supplémentaires.
Les cartes Affinité imposeront une proximité immédiate entre deux couleurs de Yokai. Les Objectifs définissent des situations d’arrivée imposée pour vos cartes Yokai. Avec ces nouvelles contraintes de jeu, Yokai devient beaucoup plus corsé et devrait ravir les joueurs en demande de challenge. 

Yokai ne nous a pas frustré, même avec des parties perdues avant la fin car elles sont très courtes. On est coincé après quelques tours, tant pis, on voit où on a commis une erreur, on en discute avec les autres joueurs et en général on y retrourne. Après cela, on apprend à mieux communiquer sans mots, avec les outils mis à disposition par le jeu et on progresse. 


Conclusion

Yokai est un jeu de memory coopératif dans lequel les joueurs devront identifier et regrouper des cartes selon leur couleur. La communication entre participants est interdite, le seul moyen de faire passer des informations aux coéquipiers sera de placer une carte indice (plus ou moins précise) sur une carte. Cette dernière ne pourras alors plus être regardée ni déplacée. 

Il faudra réfléchir à ses actions et déplacements de cartes car la pile de carte Indice sert de compte tours et, une fois vide, sonnera la fin de partie. Plus profond que le jeu de memory basique, Yokai propose un jeu accessible mais également un peu de challenge et arrive à amener un peu de fraîcheur au genre. Les amateurs de défis y trouveront leur compte avec des cartes Objectif et Affinité qui viennent grandement relever la difficulté.

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs de 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie environ 15 minutes
Éditeur Bankiiiz Editions
Prix 12€ Playin Parkage
Philibert Ludum

 

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