AccueilJeux de société Fairy Tile - Père castor, raconte moi une histoire...

[Test] Fairy Tile – Père castor, raconte moi une histoire…

-

Fairy TileSalut les conteurs, aujourd’hui on va vous parler d’un jeu féérique : Fairy Tile.

Vous vous souvenez des comptes de votre enfance ? Ceux commençant par “Il était une fois…” ? (déjà si vous avez compris la référence du titre, vous n’êtes plus tout à fait jeune, désolé de vous le dire…)

Créé par Matthew Dunstan (Monumental, Professeur Evil et la Citadelle du temps, on vous en parle bientôt!) et Brett J.Giblert (Professeur Evil, Elysium), illustré par Miguel Coimbra (7 Wonders Duel,When I Dream, Les Montagnes Hallucinées)  et édité par Iello, Fairy Tile vous propose de devenir un troubadour lors d’une partie et de raconter l’histoire de 3 personnages : La Princesse Flora, le Chevalier Ulric et un Dragon Draxor. Tous 3 vivant dans un Royaume sans nom et vivant des aventures au gré des envies des joueurs. Fairy Tile

En début de partie, vous vous verrez attribuer plusieurs cartes qui représentent les pages d’un livre d’histoire. Sur ces cartes vous aurez des objectifs ou des situations, à accomplir :

Fairy Tile

Votre but sera de réussir à raconter votre livre en premier.

Mais chaque joueur à le même but sans avoir les mêmes objectifs, pourtant vous jouerez tous avec les mêmes pions et à tour de rôle, vous devrez composer avec vos adversaires et leurs choix pour réussir à raconter votre histoire avant eux.

Pour raconter cette dernière, vous devrez effectuer une action parmi les 4 que propose le monde de Fairy Tile :

  • Placer une tuile
  • Déplacer un personnage
  • Raconter son histoire
  • Passer une page

Placer une tuile :

Vous agrandissez le Royaume avec une nouvelle tuile, le placement est relativement libre, les tuiles étant recto/verso, vous ne retrouverez jamais deux fois le même Royaume.

Déplace un personnage :

Chaque personnage possède sa propre façon de se déplacer.

  • La Princesse avance d’une case par déplacement mais peut “sauter” d’un château à l’autre avant ou après son déplacement.
  • Le Chevalier se déplace de deux cases mais ne peut jamais terminer son déplacement sur une case adjacente à celle de départ.
  • Le Dragon tel le gros lézard qu’il est fonce tout droit sans s’arrêter jusqu’à atteindre le bout du royaume.

Raconter une histoire :

Après avoir posé une tuile ou fait votre déplacement, si les conditions le permettent, vous racontez l’histoire décrite sur votre carte et vous passez à la suivante jusqu’à terminer votre livre.

Passer la page :

Cette dernière option permet, si vous n’arrivez pas à réaliser votre histoire, de mettre la page sous votre paquet, de prendre celle du dessus et d’activer un jeton magique, ce jeton vous permet de réaliser deux actions dans un prochain tour.

Bien que vous ne réalisiez pas d’action quand vous décidez de passer la page, il ne faut pas hésiter à utiliser ce jeton, passer une page récalcitrante parce que les conditions ne se présentent pas n’est pas handicapant, au contraire, il est bien plus facile de raconter son histoire avec deux actions.

Et au final c’est bien Fairy Tile

Oui, excellent ! L’intérêt du jeu réside dans votre capacité à lire les actions des autres et à anticiper les vôtres. Chose non aisée vu que chacun va essayer de jouer pour lui mais dès qu’on connait l’objectif d’un autre joueur, on fait tout pour qu’il ne réussisse pas, l’obligeant à tourner la page et donc revoir entièrement les placements des différentes figurines.

Esthétiquement, le jeu est superbe, les illustrations avec un style « vitrail » de Miguel Coimbra donnent un charme vraiment particulier au jeu, On apprécie particulièrement l’aspect « vitrail » des cartes. Les tuiles sont belles, les paysages relativement variés, on n’a pas l’impression de voir toujours les mêmes régions. En les assemblant, le Royaume prend vie et s’agrandit sous nos yeux, il devient le terrain de jeu parfait pour faire se dérouler les chapitres de votre livre.

Les illustrations des cartes sont un des grand atouts de ce jeu, elles donnent du cachet à Fairy Tile

Fairy Tile

Les figurines, pré peintes sont aussi du plus bel effet, même si comme souvent hélas on peut déplorer un problème de drogue chez les héros qui leur donne des yeux un peu bizarres…

Fairy Tile
Je peux voir ton âââââmeeee….

Le Dragon quant a lui, en impose ! Les jetons sont de qualité, on a plaisir à jouer avec, c’est un détail mais ça fait parti des petits plus à noter ! ^^

Si au départ, je dois avouer que je n’étais pas spécialement emballé par Fairy Tile, les chevaliers, dragons, princesses et histoires ne sont pas spécialement mon terrain de prédilection, c’est Panzerodin qui était intéressé par le jeu et il a bien fait de me convaincre, j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer, même en perdant toutes mes parties…

La sensation de joie quand on voit le Royaume se dessiner et d’y faire progresser ses personnages pour réussir à aller au bout de l’histoire que vous êtes en train de créer est réelle, on se prend vraiment à raconter une histoire entre 3 personnages, les difficultés pour les amener là où l’on souhaite fait qu’on s’attache à eux et à leur réussites ou échecs

On se retrouve à enchaîner plusieurs parties sans même s’en rendre compte. Fairy Tile est un excellent jeu familial que nous vous recommandons. Les enfants s’amuseront sûrement plus que les parents mais ces derniers ne s’ennuieront pas à jouer avec eux.

Pour fêter la sortie de Fairy Tile, Iello vous propose un GROS concours avec 51 gagnants à la clés !

Il vous suffit de chasser les cartes de Fairy Tile sur les différents réseaux sociaux et de publier l’histoire sur Facebook, pour plus de détails, rendez-vous sur la page dédiée au concours.

Recap de la Rédac

Nombre de joueurs 2 à 4 joueurs
Durée d’une partie Environ 30 minutes
Éditeur Iello
Prix 23€
Younz
Younz
Trentenaire que l'ennui et l'insomnie ont emmené beaucoup trop loin dans les internets du web... J'y ai vu des choses et pour votre plus grand plaisir, je vous en ramène les petites pépites que la moralité et la légalité me permettent! Passionné de jeux vidéo, j'ai passé mon adolescence sur émulateur à jouer à tous les titres qui m'avaient fait envie sans que je puisse y toucher. Depuis j'ai un salaire et une maladie (bientôt reconnue, du moins j'espère...) qui me permet d'acheter tous les jeux vidéo qui me font envie sauf que j'ai plus le temps de les faire... Vous me retrouver ici pour vous parler de mes (trop) nombreuses passions !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

LES PLUS POPULAIRES

Killing Time

Killing Time – Argumentaire et mauvaise foi

0
Salut les rhétoriciens ! Vous aimez parler pour ne rien dire ? Avoir le dernier mot ? Les associations improbables ? On a le...