Salut les metalleux, cela fait une semaine que nous avons été à Vallet pour assister à la première soirée du Muscadeath, il est donc temps de vous faire un rapide compte rendu de cette soirée placée sous le signe du black metal ! Nous vous en avions parlé rapidement il y a quelques semaines, donc nous vous renvoyons à l’article en question pour situer un peu plus le contexte et nos attentes pour cette soirée, et on attaque directement par les concerts puisqu’à cause d’un trafic bien dense sur la région Nantaise, nous avons mis quasiment 2h pour arriver à la salle du Champilambart au lieu de l’heure de trajet habituelle.
Le festival se déroule donc une fois de plus dans cette salle communale qui d’extérieur ne paie pas de mine, mais qui colle parfaitement à la dimension du festival. Contrairement à l’année dernière, on entre par une porte donnant accès au merch qui a été déplacé, et ce n’est pas une mauvaise chose car désormais il est possible de discuter sans avoir à hurler pour se faire entendre même si un groupe joue. Il y avait pas mal d’exposants sur place, avec les légendaires Adipocere, quelques vendeurs de vinyles dont les nantais de Frozen Records, Les Éditions des Flammes Noires dont on vous parlera dans un article dédié bientôt et quelques vendeurs d’objets en tous genres. Le merch des groupes était quant à lui dans une autre partie de la salle, qui accueillait l’année dernière tous les exposants. La salle de concert semblait réduite du coup, mais ce n’est pas plus mal, ça donne une impression d’être moins clairsemés.
Le festival se déroulant sur deux jours, un camping était mis à disposition, et l’organisation a du le déporter au dernier moment à cause d’un cirque qui s’était installé la veille à l’emplacement d’origine. Du côté de la restauration, nous n’avons pas grand chose à dire. C’était très accessible niveau tarifs (5€ pour un américain bien garni, 4€ pour un sandwich de mémoire) et pour la bière c’était pareil. On était ravis de voir que ce n’était pas de la Kro habituelle mais de la Mélusine, et pour le même prix qu’ailleurs ! Seul bémol pour l’unique verre de muscadet que l’on a prit et qui était bien chaud (comme nous après l’avoir bu).
Les concerts
Assez parlé popote, c’est avant tout pour les concert que nous avions fait le déplacement. Nous sommes arrivés à la fin de Lunar Tombfields que nous n’avons entendu que depuis la file d’entrée, donc on verra une prochaine fois pour les découvrir, mais c’est surtout Gotholocaust que nous voulions voir en premier. C’est un groupe nantais de black qui officie depuis 2003 et qui a dans sa besace 3 albums, ainsi que quelques démo et split dont le dernier en date leur a fait partager un disque avec les très bons français d’Ende.
Le groupe propose un Black Metal très traditionnel mais toujours efficace. Ce festival a également été pour nous l’occasion d’échanger quelques mots avec le chanteur de Gotholocaust, très accessible et sympathique. On apprécie dans ces festivals à taille humaine de pouvoir rencontrer les artistes, chose quasiment impossible quand le rassemblement devient trop important.
Le temps de pause avant Ritualization nous a permit d’aller dire bonjour à Emilien des Éditions des flammes noires, et nous avons pu échanger rapidement avec lui sur son travail. Nous avons prévu de vous en proposer une interview bientôt, donc nous vous en diront plus à ce moment là ! L’occasion pour nous aussi d’échanger avec Saad Jones, auteur que distribue la maison d’édition et qui écrit des romans ayant pour cadre l’univers du Metal. C’est assez perturbant de discuter avec lui, puisque pour conserver son anonymat il arbore toujours son masque vénitien noir et or, et il faut s’équiper d’un casque audio et d’un micro pour lui parler. C’était une très belle rencontre et je suis reparti avec ses romans que je comptais de toute façon commander plus tard. J’ai déjà dévoré le premier tome et commencé le second, je verrai si l’envie me vient de vous en partager un peu plus sur cette saga ! Younz s’est également prêté à l’exercice et en est ressorti avec le même ressenti.
Malheureusement nous n’avons pas pu nous organiser pour rester les deux soirs mais l’affiche sur samedi faisait très envie également. Plus axée Death Metal, elle nous faisait cependant un peu moins envie car ce n’est pas un style que l’on écoute en boucle contrairement au Black Metal. D’après les retours sur les pages Facebook et le forum du Hellfest notamment, il semblerait que la fréquentation était un peu plus élevée cette seconde soirée, tant mieux pour l’organisation qui semble avoir trouvé sa formule avec ces deux jours extrêmes ! C’est vraiment un festival que l’on apprécie de part sa petite taille, sans pour autant rogner sur l’organisation qui semble bien huilée. Le tout, accompagné d’une programmation de haute volée mélangeant grands noms et groupes moins réputés. Les améliorations d’aménagements sont appréciables, surtout pour le déplacement du merch dans une zone annexe. Il ne resterait plus qu’à abriter cette grande terrasse puisque la pluie s’est invitée une fois de plus, et on serra en présence d’un festival haut de gamme. Les bénévoles sont tous sympa et semblent heureux de prendre part à l’événement, donc on ne peut que leur souhaiter de re-signer pour 20 ans de plus !
[…] Muscadeath XX – Un vendredi noir ! […]