Black Box est un éditeur Français créé en 2007 qui souhaite depuis son origine la création d’un catalogue éditorial, au contenu riche, varié et surtout populaire. Avec des adaptations de titres tels que Rosario+Vampire, Mushi-Shi, Broken Blade, Angel Beats ou encore Zetman, soit plus de 1600 épisodes à ce jour, disponibles en vidéo, VOD, et TV, l’éditeur a un catalogue bien fourni.
En juin 2013 Black Box crée une collection de manga , leur ligne éditoriale s’articule autour d’un seul et même leitmotiv: BACK TO BASICS !
C’est dans cette édition de très haute qualité que j’ai pu découvrir Loan Knight. C’est un vieux manga, de Akihito YOSHITOMI, sorti en 1991 au Japon qui sort enfin chez nous. Avant de vous parler plus en détail attardons nous un peu sur son auteur.
Akihito Yoshitomi est un artiste manga japonais de la préfecture de Miyazaki. Il fait ses débuts alors qu’il n’est qu’au lycée en réalisant les illustrations sur Pangaea, une light novel SF parue dans le magazine « Comptiq ». Son travail le plus connu est la série manga Eat-Man, composée de 19 volumes. En raison du succès du manga, il a été adapté en série animée. Un de ses travaux plus récents, Blue Drop, a également été adapté dans le même format. On lui doit aussi Ray et Gate Runner chez Champion RED.
Pourquoi Loan Knight m’a tapé dans l’oeil dans le capharnaüm de mangas disponibles en ce moment? Il faut savoir que j’en ai un peu marre des séries qui sont en plus de 20 volumes sans vraie fin car on ne sait pas si l’auteur en a eu marre ou si elle n’est plus traduite faute de ventes. Du coup, je me dirige le plus souvent vers les séries sur lesquelles je sais qu’il y a peu de volumes, ou qu’elles sont déjà finies.
Loan Knight est en 5 volumes, dans une édition de 400 pages par tome et avec une couverture cartonnée. Sens de lecture japonais, couverture en couleur et intérieur en classique noir et blanc mais avec un grammage de papier de bonne facture. Chaque volume est un beau bébé à 17.99 € qui les vaut !
Le synopsis de Loan Knight :
Écrasé par le poids des dettes, Might enchaîne les missions périlleuses et loue son épée jusqu’à l’épuisement. Au cours de ses aventures, il croise la route de Shia, une enfant-dragon. Leur histoire les amènera à conquérir des sommets… Mais quand on est à la cave, on ne profite pas de l’altitude. Ici, vous ne trouverez pas de héros à cheval, mais des héros à découvert… C’est avec ce manga qu’Akihito YOSHITOMI a développé son trait fin si particulier, son humour percutant et son goût pour les jolies filles.
Vous l’avez compris on est là sur un classique et lorsque j’ai feuilleté le manga, c’était ma madeleine de proust! J’ai retrouvé le même plaisir que la première fois où j’ai ouvert un tome de Fly ou Dragon Ball. Le dessin est propre, très beau sur les environnement et pendant l’action, plus relâché dans les moments comiques. Vous y trouvez des parties plus adultes comme dans les premiers tomes de Dragon Ball.
Le coup de crayon de Yoshitomi est juste magnifique pour les armes et armures, les monstres et l’environnement. Surtout les personnages qui, même si plutôt classiques pour les années 90 sont très expressifs ; les héroïnes ont un charme naturel, sans artifice de formes disproportionnées. Akihito Yoshitomi a créé son propre univers entre héroïque fantasy et un tantinet de post-apo. Le récit n’est pas une histoire continue mais plus épisodiquev vous suivez les héros lorsqu’ils arrivent dans un nouveau village ou région.
C’est que du bonheur j’ai dévoré les deux livres en 1 journée! Je sais déjà que dans quelques mois ou années je n’aurai aucun problème à les relire! Might est un personnage attachant qui veux vivre des aventures mais avec une éthique chevaleresque profonde qu’il ne laisse pas paraître au premier abord. Shia la fille dragon, métamorphe qui peut se changer en humaine, semi-dragon et dragon l’aidera dans ses aventures. Bon, un pingouin qui parle, suit Might partout. C’est l’employé du seigneur Rodéo le créancier de Might. Toute cette petite équipe va partir à l’aventure pour trouver des trésors et enfin pouvoir rembourser les 50 000 yens que doit Might au seigneur Rodéo.
Mon avis en quelques lignes
C’est un gros oui pour moi et je suis vraiment heureux d’avoir cette série dans ma bibliothèque ! Bien que l’épopée prenne un peu de temps à se lancer dans le premier tome, dans le deuxième l’aventure progresse plus vite. Ces aventures vont guider Might peu à peu vers une destinée plus grande qui se dessine plus nettement lors du deuxième tome. Might devient de plus en plus fort et les personnages comme Shia et Bon sont plus présent. Loan Knight est pour moi un très très bon Manga. Espérons que les 3 prochains tomes soient encore meilleurs que les 2 premiers et je pense que Loan Knight rentrera dans le panthéon de mes mangas culte !
Si Loan Knight vous intéresse et que les volumes ne sont disponibles dans votre libraire, ils le sont toujours sur la boutique BlackBox.