Salut les aventuriers ! Les récentes sorties Beaux Livres de chez Bragelonne sont très orientées vers l’univers du Sorceleur d’Andrzej Sapkowski. Dans cette chronique, nous traiterons de pas moins de 3 ouvrages dédiés à la saga littéraire polonaise de Fantasy. Si vous êtes comme moi, lorsque vous avez aimé une saga, vous cherchez à approfondir vos connaissances de son univers. C’est ce que propose de faire Bragelonne au travers de trois ouvrages très différents et très complémentaires pour autant. Voyons cela plus en détails.
Le dernier vœu illustré
Troisième volume de cette collection grand format, Le Dernier Vœu vient s’ajouter aux deux autres tomes reprenant les nouvelles Le Sorceleur et Le Moindre Mal, dont on a eu l’occasion de vous parler dans un article précédent.
La recette de cette collection qui nous avait séduits est bien évidemment suivie. On retrouve le même format (28.2 x 1.3 x 37.5 cm) et la même finition toilée / dorure rouge sur la couverture et la tranche. Les illustrations de ce tome sont réalisées par Mikaël Bourgouin. Nouvel illustrateur donc, comme ce fut le cas pour les deux précédents volumes, mais l’artiste n’en est pas à son coup d’essai. Après avoir travaillé sur des ouvrages de bande dessinée tels que Le Codex Angélique ou d’autres travaux de peinture, l’artiste lyonnais a été contacté par Bragelonne pour mettre en images cette nouvelle de Sapkowski.
Dans cette nouvelle, Jaskier et Geralt découvrent une urne renfermant un Djiin que les deux compagnons d’aventure libèrent. La créature attaque Jaskier et le blesse gravement, obligeant le Sorceleur à aller chercher de l’aide dans la ville voisine de Rinde.
Mikaël Bourgouin a relevé le défi avec brio. Ses œuvres sont très expressives et donnent vie au récit de Sapkowski. Une nouvelle fois, et bien que l’on soit en présence des travaux d’un nouvel artiste, il se dégage tout de même une certaine cohérence entre les volumes de cette collection. Avec une esthétique globale qui se transmet d’ouvrage en ouvrage et en variant les artistes à chaque tome, le cycle des nouvelles prend vie dans un ensemble harmonieux. Chaque artiste a évidemment sa patte qui lui est propre mais également son sens de l’esthétique et de la composition qui procurent de nouvelles sensations au lecteur a chaque tome.
La carte
La carte affiche les dimensions de 593 x 830 mm, ce qui offre un très bel aperçu des contrées parcourues par le Sorceleur. Toujours au niveau de l’objet en lui même, la carte est rangée dans un étui rigide, à tranche carrée permettant de la préserver et de la ranger dans sa bibliothèque. L’éditeur de Fantasy propose également d’autres cartes d’univers différents comme celui de Conan, la tranche carrée permet une identification rapide et un rangement pratique.
L’étui a également une belle dimension, la carte n’est donc pas trop repliée sur elle même et on a un bon confort de lecture. On est donc devant un objet très qualitatif, beaucoup plus agréable à utiliser que les autres cartes d’univers fictifs que j’ai pu acquérir jusqu’à présent. La carte d’Ankh-Morpork par exemple (que j’aime beaucoup malgré tout) n’est pas aussi qualitative.
Le papier est également de qualité et c’était à mon sens nécessaire pour un objet amené à être déplié et replié plusieurs fois.
A noter que la carte est la même que celle proposée dans l’édition Intégrale Kaer Moren du Sorceleur, également éditée par Bragelonne. Si vous avez eu la chance de mettre la main sur cet impressionnant coffret collector, vous pourrez faire l’impasse dessus, vous êtes déjà en possession de l’objet ! Pour les autres lecteurs qui souhaitent l’acquérir, il vous en coûtera 19.90€.
Petite digression, ce n’est pas le cas pour la carte de Conan, dont l’illustration de Didier Graffet est inédite. On a découvert son travail en cherchant son nom suite à la création de cette carte et on est tombés sous le charme de ses œuvres !
Le Sorceleur – Codex
L’ouvrage rappelle également Cthulhu – Les Créatures du Mythe paru lui aux éditions Bragelonne et Sans Détour. Même format (18.7 x 1.7 x 26.1 cm) , couverture cartonnée, mêmes teintes de couleurs… une fois lus, on a un bel effet de collection dans la bibliothèque, ce qui comble parfaitement mes tocs de bibliothèque.
Premier chapitre de taille : les personnages. Tous les protagonistes importants sont compilés et présentés dans ces pages. Chacun a le droit à une citation tirée de l’ouvrage de base ainsi qu’à une illustration pleine page et un texte explicatif. Tous les portraits s’étalent sur une double page, voire même plus pour certains comme Geralt, Yennefer ou quelques autres.
Les romans ne sont pas avares en descriptions au sujet des différents personnages, mais j’avoue avoir apprécié la lecture de ce chapitre qui a le mérite d’être clair et conçis sur chacun. On se remet en mémoire les différents intervenants en quelques instants, c’est parfait pour capter l’essentiel et accompagner une nouvelle lecture ou éclairer un doute.
L’ouvrage se poursuit avec le chapitre que j’ai préféré : le bestiaire. Convoquant à la fois des créatures d’un folklore relativement connu, mais également des entités issues des mythes slaves qui sont pour les non initiés (dont je fais partie) beaucoup plus obscurs et exotiques. Ainsi j’ai dévoré le chapitre consacré à ces créatures comme la Kikimorrhe ou le Kelpie tiré de la mythologie écossaise.
L’avantage de ce genre d’ouvrages c’est qu’on peut le savourer d’une traite ou, comme j’aime le faire, par petites touches en lisant les portraits et descriptions de quelques personnages ou créatures entre deux autres activités.
Pour finir, l’ouvrage se conclut sur un petit chapitre, présentant les autres ouvrages autour de la licence. Ces quatre pages de “pub” présentent rapidement les différents livres que l’éditeur propose. Ce volume est disponible au tarif de 30.00 € dans toutes les bonnes librairies.
Le Codex s’adresse à un public déjà érudit dans l’univers du Witcher. Les résumés individuels donnent les informations capitales sur les différents personnages de la saga, et révèlent des informations de tous les tomes. Il est donc à réserver aux lecteurs ayant déjà terminés les livres ou ne craignant pas les spoils.
Cela dit, ce codex est un excellent compagnon pour une deuxième lecture ou compléter une adaptation en série de qualité douteuse… On n’a pas encore plongé dans le JdR du Sorceleur, mais on imagine que ce codex serait également un bon complément et une aide précieuse à l’élaboration de campagnes.
Conclusion
On a replongé avec grand plaisir dans l’univers du Sorceleur avec ces ouvrages. Ils offrent tous à leur manière un nouveau regard sur la saga qui s’illustre via de nombreux media. Que ce soit par le biais des nouvelles illustrées, du Codex ou encore de la carte, l’univers prend vie et devient plus concret pour les lecteurs qui n’ont pas poussé leur exploration de la saga au travers des jeux vidéo ou de la série. Bragelonne a mis son expérience et son savoir faire dans la production d’ouvrages de qualité pour éditer ces trois volumes qui viennent donner vie avec élégance à cette saga de fantasy.
Si vous avez un fan de la saga de Sapkowski dans votre entourage, ces ouvrages devraient faire mouche à Noël!
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