Salut les rhétoriciens ! Vous aimez parler pour ne rien dire ? Avoir le dernier mot ? Les associations improbables ? On a le jeu parfait pour vous ! Killing Time !
Killing Time c’est la rencontre de Dedo, l’humoriste faisant du Stand Up à la chevelure la plus soyeuse du milieu et de Nicolas Badoux (Naruto Shippuden, Terra Formars, Orodeloro, One Punch Man, Saint Seiya, on vous parle des 3 derniers rapidement !) auteur chez Yoka By Tsume. On vous a déjà présenté cet éditeur via notre article sur Arkans, pour le premier, Dedo est assez actif, après le Jamel Comedy Club et ses propres spectacles, vous pouvez le retrouver régulièrement sur sa chaîne Youtube “L’histoire racontée par des chaussettes” et bientôt en BD.
Killing Joke part 1 c’est le spectacle de Dedo que vous pouvez retrouver un peu partout en France en ce moment. Pourquoi “part 1” ? Parce qu’il voulait prolonger son spectacle au travers de divers supports.
Dont un party game à l’image de Dedo, pas prise de tête, de la vanne, de l’argumentaire vaseux débouchant sur une explication farfelue mais toujours de mauvaise foi !
Ainsi est né Killing Time part 2, jeu vendu à la sortie de son spectacle pour prolonger la soirée, une création née de la coopération entre Dedo et Tsume, renommé simplement Killing Time depuis sa réédition dans un nouveau packaging, pour éviter les « Bon bah j’achète pas le 2 tant que j’ai pas trouvé le 1 ».
C’est gentil l’historique mais comment on joue à Killing Time ?
Killing Time est un party game qui reprend le principe du Taggle, chacun pioche une des 160 cartes, sur celles-ci deux parties :
- Une question.
- 4 réponses.
Un joueur est désigné suprême leader et lit sa question, les autres joueurs devront répondre avec l’une des réponses sur leurs cartes mais contrairement à Taggle il faudra convaincre le leader que sa réponse est la meilleure.
Le leader désigne la meilleure réponse, sur la base d’un avis complètement subjectif, convaincre, faire rire, choquer, avoir pourri l’argumentaire des autres, toutes les stratégies sont valables pour gagner ! Puis il offre la carte avec la question au gagnant, ce qui lui rapporte 1 point et ce dernier devient le leader à son tour.
Dans le paquet se cachent des cartes spéciales :
Ces cartes sont des contraintes supplémentaires à effectuer lors de son argumentaire. Quand on en pioche une, elle offre un point supplémentaire à la personne ayant réussi à convaincre en réalisant cette contrainte.
Le premier joueur à atteindre 5 points gagne le titre de vainqueur de Killing Time !
Au final ?
Le jeu n’est vraiment pas compliqué dans ses mécaniques, mais il fait parti de ces jeux qui sont dépendant du public avec qui vous jouez. Si vous êtes face à un public qui se contente de lire les réponses aux questions sans argumenter, le jeu fera un flop, vous n’aurez le droit qu’à des remarques soulignant le côté absurde du jeu. Et votre soirée sera aussi fun qu’une vente de sextoys chez Christine Boutin.
Quoi que, on connaît pas la nature de ses soirées en famille…
Au contraire si vous faites des parties avec des gens qui se prennent au jeu et qui cherchent à tout prix à faire valoir leurs avis, vous trouverez avec Killing Time, un excellent moyen pour animer une soirée.
Rapide à sortir et à expliquer mais totalement dépendant des joueurs autour de la table, il faudra choisir le public avec qui vous souhaitez jouer mais dans les bonnes conditions, Killing Time est un jeu où mauvaise foi et l’absurde sont rois, les discussions s’enflamment autant que les joueurs et vous vous souviendrez longtemps de cet argumentaire complètement abracadabrantesque qui vous a convaincu qu’une personne âgée faisant le grand écart est le plus fashion des sacs à dos !
Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | De 3 à 8,5 (oui oui) |
Durée d’une partie | Très variable selon les gens autour de la table |
Éditeur | Yoka By Tsume |
Prix | 15 € |