Salut les gros cerveaux ! Ca fait un moment qu’on ne vous a pas parlé d’escape games, et pour cause, on avait un peu mis le genre de côté. On en a fait beaucoup, les différents éditeurs y allant chacun de leur gamme pour surfer sur le phénomène qu’est Unlock!. On s’est essayé aux Deckscape, Decktective, Exit et consorts allant presque jusqu’à l’overdose par moment.
On retourne sur le patron des escape games en jeu de société avec un format que l’on n’avait pas encore pratiqué : les Short Adventures. En effet, Space Cowboys qui édite le titre de Cyril Demaegd, nous a fait parvenir un exemplaire des trois derniers scénarii parus a ce jour.
Le concept
Ces petits paquets sont vendus à l’unité, exit donc la grosse boîte pleine de vide regroupant 3 scénarii et un tuto. Avec un encombrement réduit et un prix à l’unité autour des 7€, on a du mal à passer devant dans le rayon et à ne pas craquer dessus.
La première chose à noter c’est qu’il n’y a pas de tuto jouable inclus dans ces decks de 30 cartes. Les règles sont cependant bien faites et expliquées sur 2 cartes. Pour les habitués du jeu de société ou de la série, pas de souci. En revanche, on pense dans l’équipe que pour faire découvrir les escapes games a de nouveaux joueurs, il vaut mieux s’orienter vers une grosse boîte d’Unlock!, ou du moins leur tutoriel très didactique, histoire de se familiariser avec les mécaniques et l’application.
Les 3 histoires courtes sont de difficulté 2/3 pour deux d’entre elles et 3/3 pour la dernière. Nous allons vous les présenter par ordre de difficulté croissante, et on attaque donc avec Meurtre à Birmingham.
Piégés dans Peaky Blinders
On a bien aimé ce scénario, pas pour son originalité mais pour l’ambiance et l’utilisation des cartes qu’il propose. Sans rien gâcher, il faut comme d’habitude être attentifs aux détails et le jeu propose un petit twist avec les cartes qui nous a semblé très bien senti.
Cette enquête aux allures de polar noir gangréné par la pègre nous a bien occupés et rappelé de bons souvenirs du visionnage de Peaky Blinders.
Le Chat de M. Schrödinger
Alors que l’on démarre l’aventure dans le laboratoire de M Schrödinger un problème… quantique… apparaît et on doit résoudre des énigmes avec une réalité altérée. Certaines énigmes sont bien senties et on a des dos de cartes pour le moins originaux, qu’on n’aurait jamais pu croiser dans aucun autre scénario.
En se lançant dans l’aventure et en cherchant nos premières cartes, on a été très surpris en les découvrant. Par contre, malgré l’attente qu’on en avait, on a eu beaucoup de mal à se faire à la logique de cette histoire. Certaines manipulations nous ont parues évidentes mais d’autres ont posé de gros soucis autour de la table. Bien qu’affichant seulement une difficulté de 2 cadenas sur 3, il nous a paru plus dur que les autres et nous a contraint à avoir recours aux indices à plusieurs reprises.
Nos esprits sont peut-être trop habitués à penser d’une certaine manière, mais on a butté longtemps sur des énigmes. Le scénario n’est pas mauvais, loin de là, mais il n’est juste pas pour nous. Malgré tous les efforts qu’il déploie, on est restés spectateurs sans vraiment prendre de plaisir.
Mais peut être qu’on l’a réussi brillamment dans une réalité alternative !
Je m’appelle Redmask, tu as tué mon père, prépare toi à mourir !
Malgré le fait qu’il indique une difficulté de 3/3, ce scénario ne nous a pas posé plus de problèmes que cela. On a évidemment pris le temps de chercher et fini avec seulement quelques secondes restantes au compteur, mais on ne s’est pas dit “c’est trop dur il nous faut des indices” ou “on laisse tomber pour ce soir on n’y arrive pas”. La progression nous a semblée fluide, grâce à un scénario bien ficelé et des énigmes de qualité.
Toutefois, si le besoin s’en était fait ressentir, comme dans le scénario du Chat de M Schrödinger, on aurait pu avoir recours à la section “indices” de l’application. Ce compagnon de jeu est très utile à tous les instants de l’aventure, mais également lorsqu’on bloque, pour se sortir d’une mauvaise passe. Les indices sont délivrés, sur demande, en fonction de la carte et sont progressifs pour donner juste une petite impulsion nouvelle dans un premier temps alors que le troisième est très explicite.
Conclusion
Pour conclure, on a adoré se replonger dans Unlock! de Cyril Demaegd et édité par Space Cowboys. Après avoir fait une petite pause sur les escape games. Ces short stories sont une parfaite petite piqûre de rappel qui relance instantanément le plaisir. Redmask et Gangs of Birmingham nous ont beaucoup plu, même si on a été moins réceptifs à la logique du Chat de M Schrödinger, on ne peut pas lui enlever son originalité. Les auteurs parviennent à renouveler les mécaniques et par la même occasion le plaisir à chaque nouvelle boîte, voire même à chaque scénario et on ne s’en lasse pas. Unlock! Démontre une nouvelle fois avec ces Short Stories qu’il est toujours le patron dans le genre qu’il a créé.
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | De 1 à 6 joueurs | |
Age conseillé | A partir de 10 ans | |
Durée d’une partie | Entre 30 et 45 minutes | |
Auteurs |
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Illustrateurs | Cyrille Bertin, Pandaluna et Neriac | |
Éditeur | Space Cowboys et Asmodee | |
Prix : environ 7€ le scénario | Philibert | Playin |
Mille et un jeux | Ludum |
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