SteamWorld Heist est un jeu développé et produit par Image&Form Games, une équipe de 12 localisé en Suède. Cela vous dit quelque chose? Normal ils sont également à l’origine de SteamWorld Dig sorti sur PS Vita également. Que vaut leur nouveau jeu est-il bien ou complètement nul ? Voici notre test.
Dans ce monde qui reprend les bases de SteamWorld Dig, c’est-à-dire Steampunk/Western, la race humaine n’est plus, la Terre a explosé et seuls les robots ont survécus dans l’espace. La monnaie de ce monde? De l’eau, pour faire fonctionner les machines à vapeur. Vous incarnez la capitaine Piper Faraday, à la recherche de ressources et de travail pour maintenir son rafiot sur les vagues du cosmos. Vous allez donc avancer dans cette quête spatiale et y rencontrer d’autres robots tantôt alliés tantôt voulant vous retransformer en tas de boulons et pièces de rechange, mais ici pas de grand quête pour sauver une princesse ou sauver le monde (il a déjà explosé). Est-ce un handicap? Bien au contraire…
Le déplacement dans le monde se fait de façon linéaire par une succession de missions pour débloquer un nombre d’étoiles et ainsi débloquer d’autres missions ou des boss. Chaque mission est l’abordage d’un vaisseau ennemi. Avant de rentrer dans le navire ennemi, vous allez pouvoir choisir l’équipage qui vous accompagne ainsi que l’équipement de chaque personnage. Vous pouvez également changer la difficulté à ce moment là.
Parlons-en, de la difficulté : SteamWorld Heist est adapté à tout type de joueur, autant le nouveau joueur de 2 ans et demi qui bave encore sur la console que le hardcore gamer qui a changé déjà 3 fois de sticks ce mois-ci. Ce qui donne au titre une rejouabilité indiscutable. Autant en très facile il n’y pas vraiment besoin d’optimisation, vous pouvez juste foncer dans le tas. Autant en mode très difficile vous allez vous faire « détruire » si vous ne prenez pas les personnages qui peuvent agir en synergie, le bon équipement et les armes qui sont les plus adaptés à chaque personnage.
Mais que ce passe-t-il lorsqu’on perd?
Si votre équipage meurt entièrement : vous perdez de l’eau qui est l’argent du jeu. Cependant, si vous perdez un membre durant la mission, vous pouvez quand même la finir mais vous n’aurez pas toutes les étoiles de fin de mission. En plus de ces étoiles, vous gagnerez plus ou moins d’eau et d’objets en fonction de votre pillage de vaisseau ennemis à la fin de chaque mission .
Attention ! La quantité d’objets que vous pouvez avoir est limitée. Vous allez donc vite vous ruer sur les unités de stockage qui augmente la taille de votre inventaire ! Car, à force de recruter des camarades dans les tavernes, vous allez vite avoir votre cale pleine.
Le gameplay est l’un des gameplay le plus intuitif et efficace auquel j’ai pu jouer depuis bien longtemps. Vous comprenez très rapidement comment fonctionne les déplacements, actions et les tirs avec les rebonds.
Le fait de pouvoir soit-même choisir l’angle de tir permet des tirs vraiment hardus mais d’une grande satisfaction quand ils sont réussi. Car, oui, vous allez devoir faire le plus souvent des tirs capillotractés pour récupérer les chapeaux (seul collectables du jeu). Pour les récupérer vous allez devoir scalper d’une balle vos ennemis puis courir les chiper.
Les objectifs de mission, par contre, sont peu variés : pillage, récupération de ressources, destruction de générateur ou élimination totale de l’équipage adverse. Ce qui rend le jeu un peu répétitif, malgré une limitation de tour (avant que les renforts ennemis arrivent) sur certaines missions.
Qu’en est-il de l’aspect graphique ?
L’histoire, elle, s’articule autour de dialogues avec les membres de l’équipage et des PNJs dans les bars et autres vaisseaux qui vous donneront parfois des missions pour contrer l’empire ! Elle est anecdotique mais les dialogues sont sympathiques et d’une écriture plus que respectable!