On met le contact
Montez à bord, bouclez vos ceintures, on fait les présentations : Radlands est un jeu de Daniel Piechnick. Ce nom vous dit quelque chose ? Il a un peu bossé sur Magic The Gathering, ça fait une base relativement solide pour ce qui est du jeu de cartes en duel.
Illustré de toute beauté par Lina Cossette, Damien Mammoliti et Manny Trembley. Il est publié en version originale par Roxley et c’est traduit en français par Lucky Duck Games.
Les belles couleurs tuning !
Bon on va pas se le cacher, la DA est fabuleuse ! Rien que le thème post apo Mad Max que j’apprécie fortement enfin Fury Road, pas les mecs en slip en cuir de Mad Max 2, c’est une autre ambiance, d’autres soirées, bref, je peux pas en parler ici…
Pour revenir à notre sujet initial, les illustrations sont magnifiques, le choix des couleurs néons pour illustrer ce monde crasseux est une superbe idée, on y retrouve un côté Borderlands qui me plait énormément. Les premières parties sont longues à cause des dessins : On passe plus de temps à regarder l’image qu’à lire l’effet de la carte. C’est un vrai plaisir pour les yeux, je suis conquis mais ça vous l’aviez déjà compris.
Mon monde est à feu et à sang
Dans Radlands vous êtes à la tête de trois camps qui vont entrer en guerre contre trois autres camps.
A votre tour, vous allez dépenser des gouttes d’eau, votre seule ressource du jeu, pour piocher, placer des cartes ou activer des capacités. Les gouttes sont rares et les actions coûteuses. C’est dans cette aridité de ressources et d’actions que vous devrez composer au mieux pour survivre. On ne dispose que de 3 gouttes d’eau par tour, avec possibilité d’en stocker une pour le tour suivant grâce à la carte château d’eau.
La pioche de cartes n’est également pas automatique à chaque tour, elle coûte en ressources, ce qui impose une gestion de tous les instants pour son clan.
Le cœur du jeu est dans le placement des unités qui viendront défendre vos camps sur 2 lignes (soit en tout 6 unités possibles, bravo aux spé math) mais également à attaquer ceux de votre adversaire.
Les camps et les unités ont 2 points de vie, à part les punks (le dos des cartes), et peuvent être soignés ce qui autorise des prises de risques pour tenter de faire des coups glorieux mais qui ne le sont pas toujours hélas…
Autre système que j’aime beaucoup dans Radlands c’est la mécanique d’événements. Ces cartes sont atouts qui peuvent mettre jusqu’à 3 tours à s’activer. A chaque tour on fait progresser l’événement vers son adversaire, quand il arrive en position 0, il est déclenché. Il y a une belle pression avec ces cartes, le compte à rebours est une pression supplémentaire pour le joueur adverse, on sait que ça arrive et quand, il faut s’adapter et prévoir en conséquence !
La grande variété d’unités et de camps permettent une énorme variété de parties et de stratégies différentes. Le jeu est très riche de combos entre les cartes. J’y retrouve une sensation de Res Arcana qui n’est pas pour me déplaire.
Une édition chromée
Radlands est tiré d’un Kickstarter qui a fait les choses bien et en grand en proposant une version super deluxe avec tapis en néoprène, jetons en bakélite et cartes en PVC.
Le matériel est incroyable et est disponible sur la boutique des Lucky Duck avec un coût non négligeable tout de même (70€).
Geste vraiment agréable, l’éditeur palmé à décidé de commercialiser une version de base contenant du matériel plus classique, mais toujours de qualité, sans aucune concession ludique.
On trouve ça très cool que le jeu soit disponible à prix réduit (25€) dans toutes les boutiques. La version Deluxe est à réserver aux fans inconditionnels du jeu ou à ceux qui souhaitent se faire un gros kif.
Petite info en passant, il y a eu une erreur sur une carte, normalement vous devez disposez d’un errata dans votre boite. D’après certains retours, cette carte est manquante parfois, vérifier bien qu’elle est présente et dans le cas contraire, faites une demande à Lucky Duck pour avoir la carte corrigée.
What a game, what a lovely game
Radlands est un jeu de Daniel Piechnick, illustré dans un thème post-apo de toute beauté par Lina Cossette, Damien Mammoliti et Manny Trembley. Vous serez à la tête d’un clan qui devra protéger ses 3 camps mais surtout détruire ceux de l’adversaire. Le jeu est vraiment excellent, pile dans ce qu’on aime dans l’équipe : du duel, une DA monstrueusement classe, des centaines de combinaisons grâce à des cartes variées qui amènent des combos. On est limité dans ses actions à chaque tour par des ressources rares et précieuses qui forceront à optimiser ses actions et ses choix. Les tours sont rapides, on doit anticiper les actions futures pour se protéger des attaques tout en créant des ouvertures. C’est malin et rapide, la grande variété de cartes et de camps changent la dynamique de chaque partie. Si vous cherchez un jeu qui a de la gueule et qui en a dans le deck, Radlands fera votre bonheur !
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | 2 joueurs | |
Age conseillé | A partir de 14 ans | |
Durée d’une partie | Environ 30 munutes | |
Auteurs |
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Illustrateur | Lina Cossette, Damien Mammoliti et Manny Trembley | |
Éditeur | Lucky Duck Games | |
Prix : environ 25€ | Philibert | Playin |
Mille et un jeux | Ludum |
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