Salut les amateurs de Kaijus et de Mechas ! Avec des gros monstres, des méchas, des cartes funs et la possibilité de se faire des crasses, Pikit a l’air d’avoir été créé sur mesures pour nous plaire. Dans l’équipe on adore ces films et leurs univers, Ltglloq en est d’ailleurs un spécialiste. Mais revenons à nos moutons (titanesques pour l’occasion) avec le jeu de Corentin Brand, édité par Repos Production. Il s’agit d’un jeu mêlant cartes et dés, pour 2 a 4 joueurs et les impliquant dans des parties courtes mais rythmées d’une vingtaine de minutes.
Gundam RX-78 VS Godzilla
Dans Pikit, on est plongés dans l’univers des Mechas et des Kaijus. Le but est de marquer le maximum de points en fin de partie, mais vous verrez qu’il y a de petites subtilités. L’aire de jeu est constituée d’une réserve et d’une défausse ainsi que de 8 cartes révélées dans lesquels les joueurs vont venir piocher pour constituer leurs mains. Il y a également 6 cartes Méchas dont on reparle un tout petit peu plus tard.
Les joueurs vont piocher parmi les cartes révélées, mais pas n’importe comment. En effet, en début de son tour le joueur actif va lancer les deux gros dés, ce qui lui indiquera quelles cartes il peut prendre. Le joueur a alors le choix, soit prendre les deux cartes dont la valeur est indiquée sur une face de dé, soit une carte avec l’addition des faces soit la soustraction. On a donc un panel de choix assez conséquent et il est très rare de ne pas pouvoir prendre de carte à son tour. Le joueur choisit sa ou ses cartes et les ajoute à sa main. S’il a eu la chance de faire un double, alors le joueur prend la carte Mecha portant la valeur du double et l’ajoute à sa main.
Petite subtilité assez fun, si le Mecha en question n’est plus disponible et déjà dans la main d’un joueur, le jeton en carton rappelle dans quelles mains il se trouve, le joueur ayant fait le double choisit une carte dans la main du contrôleur du Mecha et l’ajoute à la sienne, espérant récupérer le précieux Mecha et les 15 points qu’il représente en fin de partie. Si jamais le joueur se trompe de carte et ne tire pas le mécha, il conserve tout de même la carte.
Des pouvoirs en pagaille
Pour plus de fun et d’interactions, les cartes ont également un pouvoir propre à chaque numéro. Ainsi, vous pourrez jouer une carte pour profiter de son effet avant votre lancé de dés : Le numéro 3 fait perdre des points à un adversaire s’il la pioche dans votre main. Le numéro 6 permet d’annuler l’action d’une carte adverse, lorsqu’on prend une carte numéro 8 dans l’aire de jeux on récupère également toutes les autres cartes révélées portant le même numéro. En jouant la carte numéro 7, on peut choisir une face de son dé. Et les grosses cartes 10, 11 et 12 sont des jokers permettant de choisir l’effet parmi celui de toutes les autres cartes.
Tout cela dans le but d’obtenir le maximum de points en fin de partie. On a dit qu’on récupérait des cartes et qu’on en jouait, mais ce qu’il faut retenir c’est que le total des points en fin de jeu sera la somme des points des cartes en main. Les Mechas valent 15 points chacun, celui qui a le plus de cartes 1 marque 15 points également et les autres cartes rapportent autant de points que leur chiffre en bas de la carte. A chaque tour on se demande si on a plutôt intérêt à jouer une carte pour profiter de son effet, quitte à perdre les points qu’elle rapporterait en fin de partie ou à la garder pour les obtenir. Evidemment les plus gros effets valent le plus de points.
La fin de partie est déclenchée lorsque la pioche est épuisée. A ce moment chaque joueur rejoue et la partie prend fin. En jeu, certains joueurs vont tenter de la précipiter en piochant d’avantage de cartes grâce au pouvoir de la carte 5 ou en attendant d’avoir 4 cartes 8 à récupérer en même temps, si les dés le permettent. Le rythme est assez soutenu avec assez peu d’actions à faire lors d’un tour, les joueurs peuvent les enchaîner.
Un Mecha rutilant
En ce qui concerne le matériel, on est sur un beau petit jeu. Les cartes, format tarot, ont une belle taille et permettent de profiter au mieux des illustrations. les dés sont également bien gros et lourds, on les a bine en main. De plus, le couvercle de la boite fait office ce piste de dé, avec une petite feutrine à l’intérieur pour limiter le bruit. De plus, le sabot en carton fourni dans la boite pour matérialiser la pioche et la défausse est hyper pratique et facilite la mise en place du jeu.
Les visuels sont funs, colorés et font références aux plus grands noms de la SF nipponne avec des créatures comme Godzilla, ou les mechas géants type Gundam. On a aimé le dynamisme et tout simplement la vision de Sylvain Repos sur cet univers.
Conclusion
Pikit est un jeu d’affrontement pour 2 à 4 joueurs créé par Corentin Brand. A coups de dés et de cartes, les joueurs vont recruter des Kaijus ou des Mechas pour avoir le maximum de points en fin de partie. Au cours de son tour un joueur devra lancer les dés, éventuellement jouer une carte pour bénéficier de son effet et en récupérer pour enrichir leurs mains d’éventuelles actions ou points. L’aléatoire des dés est quelque peu dompté grâce aux divers effets de carte, qui permettent de jouer à chaque tour.
Les effets variés amènent une bonne dose de rebondissements et rythment les parties. Le jeu ne dure que 15-20 minutes et est aussi fun à 2 qu’à 4. On l’aime bien pour lancer les sessions de jeu ou entre deux plus gros jeux pour détendre l’atmosphère.
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | De 2 à 4 joueurs | |
Age conseillé | A partir de 8 ans | |
Durée d’une partie | Environ 20 minutes | |
Auteurs |
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Illustrateur | Sylvain Repos | |
Éditeur | Repos Productions | |
Prix : environ 30€ | Philibert | Playin |
L’Atelier des Jeux | Ludum |
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