Salut les sudokites ! Il y a quelques années, le Sudoku c’était un peu le casse-tête que tout le monde pratiquait en vacances principalement, mais depuis quelque temps j’ai l’impression que l’effet de mode est passé et que seuls les personnes âgées continuent de s’y adonner. De mon côté je n’ai jamais lâché et c’est toujours mon petit plaisir solitaire lorsque je me rends dans ma bulle de solitude (les toilettes). Quand j’ai vu qu’un jeu de société reprenant les grandes lignes du Sudoku venait de voir le jour chez Funnyfox, j’ai tout de suite accroché à l’idée et l’esthétique japonaise zen n’a pas manqué de m’attirer l’œil pour compléter le tout. Aujourd’hui c’est donc Hiroba, un titre d’Alexandre Droit, Bertrand Roux et Johan Benvenuto qui nous intéresse, le tout illustré par Alain Boyer.
Pour ceux qui n’auraient jamais crayonné une grille de sudoku, il est bon de rappeler les règles de base qui sont on ne peut plus simples. Sur une grille découpée en 9 sous-grilles de 3×3 cases de côtés, il faut placer les chiffres de 1 à 9 sans jamais qu’un même chiffre ne se trouve sur la même ligne ou colonne de la grille globale. Il faut donc que chaque chiffre se retrouve une fois, et une seule, dans chaque sous-grille.
Hiroba reprend donc ce principe simple du sudoku comme on le connaît, en y ajoutant quelques petites variantes bien sûr et en rendant le tout accessible à plusieurs joueurs. A la mise en place, on sélectionne 9 tuiles pour former une grille de 3×3. Une tuile est composée de 9 emplacements, répartis dans 2 zones (appelées jardin) et un bassin contenant une carpe koï. Chaque joueur reçoit ses galets numérotés de 1 à 9 (recto/verso, le total des 2 chiffres faisant toujours 10) ainsi qu’un plateau individuel pour les disposer. On distribue également, selon le nombre de joueurs, des jetons rochers qui permettent de bloquer des emplacements sur le plateau. On en reparle un peu après.
L’écologie c’est un peu un thème récurrent en ce moment, et on se demande si les plateaux individuels ne sont pas de trop. En effet, ils servent uniquement à disposer les galets et je n’ai pas bien compris l’intérêt de les ajouter à la boîte. Pour des raisons de coûts, une notice en anglais est également dans la boite, mais là c’est clairement pour optimiser le processus de distribution donc nous n’en tiendrons pas rigueur. Tant que l’on est dans la partie matériel et pour coller au thème zen, nous aurions aimé de vrais galets à la place de ceux en bois. Mais là encore c’est une raison de coûts et on oublie vite cet aspect de toute façon. Et si c’est pour les remplacer par des galets en plastique, c’est très bien comme ça ! Ce sera peut être l’occasion de faire un atelier personnalisation avec les enfants en rentrant de la plage 😉
A son tour, le joueur place sur une tuile un de ses galets en respectant les règles du sudoku. C’est à dire qu’il ne peut pas placer un galet si un autre de même valeur se trouve sur la même ligne ou colonne. Là où la règle diverge, c’est qu’un même chiffre peut se retrouver deux fois sur une tuile, tant qu’il n’est pas dans le même jardin. Les galets étant recto / verso, le joueur peut bien sûr choisir l’un où l’autre, et ainsi potentiellement placer deux fois le même chiffre et faire l’impasse sur un qu’il ne parviendrait pas à placer. Petite subtilité lors du premier tour, les joueurs n’ont pas vraiment le choix de l’emplacement et doivent positionner leur premier galet sur un emplacement de départ, représenté sur chaque tuile par un pictogramme. Lors des tours suivants, ils pourront placer leurs galets en s’affranchissant de cette règle.
On parlait des jetons cailloux un peu plus haut, et c’est en fait une action optionnelle qu’un joueur peut réaliser lors de son tour. Il peut ainsi bloquer un emplacement stratégique pour le décompte final des points, notamment proche des emplacements des bassins à carpes koï. Pour effectuer le décompte final, on commence par définir pour chaque bassin, quel joueur en remporte la paternité. Pour cela, on prend les galets sur les 4 cases orthogonalement adjacentes et celui dont la somme est la plus petite remporte la carpe. Il peut alors la placer dans un jardin dans lequel il est numériquement en majorité (la somme des galets et non le nombre de galets), ce qui aura pour effet de doubler les points de ce jardin. On détermine ensuite jardin par jardin quel joueur le remporte, et son score se voit incrémenté du nombre de cases du jardin. Le calcul des scores n’est vraiment pas prise de tête, et facilité par la présence d’un bloc de score dans la boite du jeu.
Conclusion
Hiroba est un jeu inspiré du sudoku très tactique et qui nous a énormément plu. L’esthétique zen et japonaise est parfaitement adaptée à la thématique du jeu et appelle à la concentration. Si le concept peut paraître un peu simplet à première vue, il n’en est rien dans la pratique car s’il faut avoir le plus petit score autour des bassins, il faut quand même penser à avoir le score le plus élevé dans chaque jardin pour espérer pouvoir doubler ses points en fin de partie. Bien sûr, le fait de devoir respecter des contraintes de placement corse le tout, et il faut être attentif à tout moment pour ne pas passer à côté d’une erreur.
Très agréable à jouer à deux, nous ne pouvons malheureusement pas donner notre avis sur des parties à 3 ou 4 car nous n’avons pas trouvé de créneaux pour l’essayer dans cette configuration. Nous ne manquerons pas de revenir sur notre avis si nous arrivons à l’essayer lors d’une future soirée.
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | de 2 à 4 joueurs | |
Age conseillé | A partir de 10 ans | |
Durée d’une partie | Environ 25 minutes | |
Auteurs |
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Illustrateurs | Alain Boyer | |
Éditeur | Funnyfox | |
Prix : environ 20€ | Philibert | Playin |
Mille et un jeux | Ludum |
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