Salut les Mages ! Aujourd’hui on vous parle d’Elastium, un titre d’Oren Shainin et Yaniv Kahana qui s’est ajouté en fin d’année au catalogue de Lifestyle Boardgames. Le temps de l’apprivoiser et d’y jouer, voici notre retour sur ce jeu au concept et au matériel surprenants.
Une mystérieuse substance pouvant distordre le temps et l’espace a été découverte : l’Elastium. Les mages que nous incarnons dans ce jeu se lancent alors dans des périples extraordinaires pour découvrir toutes les merveilles et richesses du monde.
Un matériel surprenant
Pour les accompagner, un deck de cartes, de bonne facture et aux illustrations simples, mais dictées par leur fonction. Et enfin, quelques petites gemmes et plastique et des meeples translucides qui seront utilisés en cours de jeu.
Le livret est un peu épais et peut effrayer avant de l’ouvrir, mais les règles tiennent sur 3 pages, le reste est consacré aux différents scénarios. On peut donc se lancer très rapidement dans sa première partie, et prolonger le plaisir de jeu au cours de 8 scénarios différents.
Etirer l’élastique jusqu’à la victoire
Le but du jeu est d’obtenir le plus de points de victoire ou de remplir des objectifs propres à chaque scénario avant ses adversaires pour remporter la partie.
Le petit cartouche en haut à gauche de chaque plateau de jeu reprend toutes ces informations et indique également le nombre de joueurs pour lesquels est conçu le plateau.
Le tour d’un joueur est divisé en deux actions. Piocher deux cartes et placer un élastique sur le plateau. Les tours vont donc s’enchaîner de manière très fluide et le jeu n’a quasiment pas de temps mort.
Lors de la mise en place, on place la pioche de cartes à proximité du plateau et on en révèle 5. Les joueurs reçoivent également des cartes pour pouvoir débuter la partie. La pioche des cartes peut se faire dans le deck de pioche ou dans la rivière de cartes révélées.
Ensuite, pour placer un élastique, le joueur va devoir défausser une carte de la couleur correspondant au picot sur lequel il souhaite le mettre. A la base de chaque pic, la carte plateau assigne une couleur. S’il est libre, la carte est défaussée, mais s’il est occupé par un élastique adverse, il faudra donner la carte à ce joueur. Lui offrant ainsi plus de possibilités pour le tour suivant. Le joueur acquiert autant de ressources et d’énergie que de symboles contenus dans la zone délimitée par l’élastique.
S’il parvient à fermer une zone avec plusieurs de ses élastiques, il gagne les ressources et l’énergie de la même manière.
En regardant de plus près le plateau 1, on peut y voir qu’il est conçu pour 2 joueurs sur cette face (3 au verso). Les symboles en dessous indiquent combien de picots vous pourrez encercler avec un seul élastique et les schémas autorisés.
Des scénarios qui ajoutent de la flexibilité
Les règles et consignent varient d’un plateau à l’autre, c’est agréable. La limite de points de victoire pour déclencher la partie est également variable. Certains scénarios proposent une course vers le bord adverse pour marquer un bonus de points, d’autres demandent aux joueurs de rassembler le plus de ressources en un nombre de tours donné.
Les joueurs collecteront certes de points direct, mais également de l’énergie. En échange de quelques petits cristaux collectés précédemment, ils pourront obtenir une action supplémentaire dans un tour. Ce point apporte une dimension stratégique un peu plus poussée au jeu que l’on a appréciée.
Le matériel original est son point fort. Il plait bien au jeune public et les manipulations (tout comme le rangement) sont agréables.
Les parties sont relativement courtes et tournent autour de la vingtaine de minutes pour les premiers scénarios et 45 pour les plus velus.
Un visuel plaisant?
Visuellement, j’aime bien le rendu du jeu. Les plateaux sont colorés et lisibles, les symboles clairs et ergonomiques… L’expérience est très agréable. Les petits élastiques fluos colorent bien le plateau, et le jeu reste toujours lisible.
Pas de personnages, d’objets… Rien d’inutile qui viendrait alourdir le jeu. Elastium va à l’essentiel, flirte avec le minimalisme et on apprécie.
Petit point sur la solidité du matériel : On n’a pas eu de casse d’élastiques au cours de nos parties mais peut être qu’avec le temps, ça arrivera. On trouve plus d’élastiques que nécessaire dans la boîte donc on n’est pas pénalisés si un ou deux élastiques par couleur cassent. On peut les manipuler sans soucis et sans crainte.
Conclusion
L’Elastium, une mystérieuse substance aux propriétés étrange vient d’être découverte. Les joueurs peuvent grâce à elle parcourir des mondes fantastiques en quête de découvertes et de richesses.
A l’aide d’élastiques, les joueurs vont délimiter des zones dans lesquelles ils collecteront de l’énergie pour déclencher une nouvelle action ou des points de victoire. Pour placer ses élastiques sur le plateau, les joueurs devront se défausser de cartes, ou les donner à leurs adversaires en leur offrant plus de possibilités pour les tours suivants. Le premier à remplir les objectifs remportera la partie.
Les règles sont très simples, le matériel efficace, Elastium permet de jouer et de s’amuser rapidement avec tout type de public. Il tire sa force d’un matériel original qui séduira les plus jeunes au premier coup d’oeil, et retiendra le public par une expérience de jeu intéressante. Les différents scénarios proposés sur les plateaux de jeux apportent une bonne touche de rejouabilité.
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | de 2 à 4 joueurs |
Durée d’une partie | environ 30 minutes |
Auteurs | Oren Shainin et Yaniv Kahana |
Illustrateurs | Alexander Rommel et Maxim Suleymanov |
Éditeur | Lifestyle Boardames |
Prix | 30 € |
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