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Chateau Aventure – Back to the 80’s !

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Château AventureSalut les aventuriers, mi-janvier on vous parlait du print’n’play de Chateau Aventure, le dernier jeu de chez IELLO. Le jeu est sorti dans toutes les bonnes crèmeries le 23 février et on a pu tester les 12 scénarios qui composent la boîte.

Autant on a pu s’essayer au principe du jeu avec la version imprimable, autant on ne connaissait pas du tout la qualité du matériel. C’est avec grand plaisir qu’on vous annonce que le matériel est superbe ! Bien que limité à son strict nécessaire avec 12 illustrations de qualité et un plan au dos de chacune par scénario et un livre de 130 pages.

On est plus dans du matériel de jeux de rôle que de jeu de plateau et c’est très bien comme ça. Il n’en faut pas plus pour Château Aventure, toute la magie se passe autour de la table et entre les joueurs.

Pour revenir sur les illustrations, comme à son habitude, IELLO nous gratifie d’impressions de qualité avec du vernis sélectif ! J’ai presque envie de les encadrer… Non en fait, je vais le faire ! ^^

Chateau Aventure

Si vous avez lu notre test du p’n’p (vous avez intérêt de l’avoir fait!) vous vous souviendrez que j’avais des doutes sur la façon de gérer le rôle de l’ordinateur.
Fallait-il la jouer froid à base de “Commande incorrecte” tel un ordinateur ou improviser à la manière d’un jeu de rôle ?
Le livre apporte les réponses à toutes ces questions ! Avec des exemples qui sont les bienvenus.

Chateau Aventure

Mention spéciale pour la petite BD au dos du livret qui illustre très bien un exemple de situation mais à réserver à la personne jouant l’Ordinateur car elle spoil le premier scénario.

On prend le jeu et on nous tend la main pour qu’on passe le meilleur moment possible. C’est très agréable comme sensation.

Petit extrait de notre premier article pour rappel des mécaniques pour ceux ne l’ayant pas lu :
(je vous juge très fort! è_é)

Les mécaniques de Château Aventure, qu’elles sont-elles ?

Pour les joueurs de point’n’clic ça va être très clair très rapidement, que vous soyez joueur de Telltales ou des Lucas Art, vous allez vous y retrouver très vite !

Dans ce jeu de société, les joueurs incarneront un personnage et devront prendre des décisions pour le faire avancer pendant qu’un joueur incarnera l’Ordinateur fournira les réponses et déroulera l’aventure selon les interactions des joueurs.

Je m’explique :

Le joueur Ordinateur présente le contexte dans lequel est le héros :

_ « Vous êtes dans une cellule fermée à clé, un squelette habillé d’un ancien prisonnier se trouve au sol, vous apercevez les clés sur une table hors de porté »

Les joueurs vous soumettront des « commandes » à base d’un verbe + un nom, par exemple : _ « Fouiller squelette »

L’Ordinateur trouvera sur sa fiche d’aventure, les réponses découlant de ces commandes, toujours par exemple :

_ « Vous trouvez du fil et un hameçon dans les poches du squelettes, quand vous prenez le fil, l’hameçon se prend dans le caleçon du malheureux, faisant tomber les côtes du malheureux par terre. Vous vous retrouvez avec l’hameçon, le fil et le caleçon dans votre inventaire »
(Soyez tolérant, je ne suis pas auteur de jeu de société !)
_ Joueurs : « Ramasser les côtes ».
_ Ordinateur : « Vous avez les côtes de squelettes dans votre inventaire ».
_ Joueurs : « Combiner caleçon et côtes ».
_ Ordinateur : « Vous réussissez à créer un lance pierre avec le caleçon et les côtes ».
_ Joueurs : « Combiner lance pierre, fil et hameçon ».
_ Ordinateur : « Vous êtes prêt à projeter l’hameçon à plusieurs mètres et à le ramener »
_ Joueurs : « Tirer sur les clés ».
_ Ordinateur : « Vous arrivez à accrocher les clés avec votre hameçon et à les ramener. Vous avez les clés dans votre inventaire ».
_ Joueurs : « Ouvrir la cellule ».
_ Ordinateur : « La cellule s’ouvre, vous êtes libres ».

Alors je vous rassure, le print’n’play est écrit par quelqu’un de beaucoup plus talentueux que moi et se passe dans une ambiance de pirates, à Port aux Singes !

C’est un espèce de jeu de rôle light où tout le monde peut profiter facilement d’une aventure relativement courte tout en se prenant au jeu. Cette première histoire, bien que très courte nous à laissé un très bon ressenti.

Petit point très sympa, votre personnage peut prendre les mauvaises décisions et mourir, dans ce cas il faudra tout recommencer, à moins que comme dans tout jeu d’ordinateur vous ayez pensé à sauvegarder !

Parlons un peu des scénarii.

Ils sont nombre de 12 et chacun à son univers : Médiéval Fantastique ; Horreur ; SF ; aventures à la Indiana Jones ou dans le temps. Toutes les ambiances les plus emblématiques des univers “geek” sont là. Ils sont tous indépendants les uns des autres. Même si il y a une affiliation entre “Chateau Aventure”, qui est le premier scénario et qui a donné son nom au jeu, et “Retour à Chateau Aventure” c’est bien les seuls scénarii qui sont liés.

Chateau Adventure

Néanmoins il est conseillé de prendre les scénarii dans l’ordre, ils se complexifient au fur et à mesure et aident les joueurs à se mettre de plus en plus dans leurs rôles.

Je me garderai bien de vous spoiler les scénarii. 

Chez nous le jeu marche très bien entre amis, qu’ils soient des vieux geek avec des références aux jeux LucasArt ou qu’ils soient néophytes dans les jeux de rôle, tout le monde se lance avec plaisir dans Chateau Aventure. Que chacun soit obligé d’attendre son tour pour dicter un ordre donne lieu à des situations bizarres et pleines de non sens où l’un des joueurs veut sortir et deux joueurs plus tard, le héros rentre à nouveau.

C’est pourquoi, bien qu’il soit marqué sur la boîte de 2 joueurs à une infinité, nous conseillerons de jouer entre 3 et 8 joueurs. Passé ce chiffre les joueurs ne jouent pas assez pour être attentifs tout le temps et ne prêtent pas toujours attention à ce qui se déroule hors de leur tour et loupent des éléments de éléments clés. Obligeant le groupe à refaire à nouveau des actions.

Par ailleurs, si vous sentez le besoin de fournir un crayon et une feuille blanche à vos joueurs pour qu’ils puissent prendre des notes et par exemple se créer une mini carte des lieux qui se relient entre eux, ne vous en privez pas, nous le faisions à l’époque pour mieux se repérer et ne pas oublier des éléments.

Le jeu est rapide à sortir et à expliquer, il est parfait pour lancer une soirée jeu de société ou juste à l’apéro.
La durée d’un scénario dépendra des réflexes et de la logique de « gamer » de vos joueurs, s’ils ont déjà joué à Monkey’s Island, ils auront des facilités à progresser dans le jeu en voyant tout de suite les liens logiques entre les objets et pouvant expédier un scénario en 30 minutes. Dans le cas contraire, si vous n’aidez pas les joueurs, en leur faisant remarquer qu’ils ont un inventaire et qu’ils ne l’ont pas regardé, ils peuvent tourner en rond pendant assez longtemps…

Pour ce qui est de la rejouabilité, elle est asse mince, autant pour celui qui joue l’ordinateur que pour ceux ayant fait le scénario.
Un système de point est là pour vous donner envie de recommencer les scénarii pour faire un 100% mais cet aspect du jeu, nous l’avons très vite oublié pour se concentrer uniquement sur l’aventure qui se suffit à elle-même.
Il y a quelques années on aurait pu crier au scandale mais après toutes les gammes legacy et les jeux comme Exit ou Unlock, nous nous sommes habitués aux jeux « one shot » et honnêtement j’ai plus de sensation et de plaisir à vivre une aventure épique une seule fois plutôt que de pouvoir rejouer à l’infini un jeu moyen.

Je vous laisse avec les magnifiques illustrations du jeu :

La Récap de la Rédac

Nombre de joueurs De 2 à ∞ mais nous conseillons une audience plus réduite pour que tout le monde soit plus impliqué
Durée d’une partie Entre 30 et 60 minutes par scénario et selon les joueurs
Prix 25€
Editeur IELLO
Younz
Younz
Trentenaire que l'ennui et l'insomnie ont emmené beaucoup trop loin dans les internets du web... J'y ai vu des choses et pour votre plus grand plaisir, je vous en ramène les petites pépites que la moralité et la légalité me permettent! Passionné de jeux vidéo, j'ai passé mon adolescence sur émulateur à jouer à tous les titres qui m'avaient fait envie sans que je puisse y toucher. Depuis j'ai un salaire et une maladie (bientôt reconnue, du moins j'espère...) qui me permet d'acheter tous les jeux vidéo qui me font envie sauf que j'ai plus le temps de les faire... Vous me retrouver ici pour vous parler de mes (trop) nombreuses passions !

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