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13 Sentinels – Aegis Rim, le nouveau chef-d’oeuvre de Vanillaware

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Salut les sentinelles ! J’ai presque du mal à croire que je rédige ces quelques lignes tant j’ai attendu le jeu dont il est question aujourd’hui. Jusqu’au moment ou j’ai posé les mains sur 13 Sentinels- Aegis Rim, je n’osais imaginer que sa sortie était réelle.
Après avoir découvert le studio Vanillaware avec Muramasa puis poursuivi l’aventure avec Dragon’s Crown qui m’a laissé un souvenir impérissable, le studio nippon annonçait 13 Sentinels Aegis Rim. C’est grâce à Atlus et Koch Media qui l’édite et distribue en Europe que le titre à trouvé le chemin des boutiques françaises. Originellement prévu pour PlayStation 4 et PS Vita, 13 Sentinels ne sortira finalement que sur la console de salon de Sony, la version portable ayant été abandonnée en cours de route.  

Un scénario et une narration impressionnants

L’histoire débute en 1985, mais les protagonistes vont rapidement être confrontés au voyage temporel et à une dure réalité. Des machines gigantesques et des Kaijus envahissent le Japon. Pour lutter contre cette menace, ils seront réquisitionnés et propulsés aux commandes de colossaux robots : les Sentinelles.

J’aurai aimé dire que c’était le point fort du jeu, mais tout est d’une qualité impressionnante et ce n’est qu’un des points forts de 13 Sentinels. On y suit les destins de 13 protagonistes principaux qui vont s’entremêler pour former un récit riche et passionnant. Ne souhaitant gâcher le plaisir de personne, je reste volontairement très lacunaire sur l’histoire de 13 Sentinels Aegis Rim.

Au début de l’aventure on est un peu perdus, à naviguer entre les époques et les personnages, mais on relie rapidement les éléments entre eux. La narration est vraiment maîtrisée et débouche sur un final en apothéose. Une fois tous les wagons rattachés, on se laisse aisément porter par cette histoire maîtrisée de bout en bout.

Un visual novel DYNAMIQUE !

Le titre d’Atlus / Vanillaware découpe son gameplay en deux phases distinctes. Dans un premier temps on est amenés à parcourir des sections de jeu très narratives. Cependant, contrairement aux visuals novels que j’ai beaucoup de mal à faire, 13 Sentinels mêle habilement narration et scènes façon point’n’click. Là où les VN proposent des écrans fixes avec des textes déroulants, 13 Sentinels place le personnage que l’on contrôle dans une scène en 2D que l’on pourra parcourir librement en quête d’indices ou de personnages avec lesquels dialoguer.

Le joueur sera également amené à parcourir les pensées du personnage qu’il contrôle. En revenant sur les mots clés débloqués au fil des discussions, le personnage approfondira sa réflexion dessus et débloquera de nouvelles discussions ou la suite de l’aventure. Le joueur est donc plus actif durant ces phases et personnellement c’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié.

Mais aussi un tactical RPG intéressant

Les parties tactiques sont quant-à elles très efficaces. On va diriger une équipe d’une ou plusieurs sentinelles, chacune avec ses points forts et faibles. Les missions consistent souvent à éliminer toutes les unités ennemies et à protéger la base. Les Kaijus ennemis déferlent sur la ville et votre troupe de sentinelles devra les éradiquer. Chaque personnage à sa propre personnalité et surtout sa sentinelle qui lui est propre. Les différents mechas ont des spécificités qui les rendent plus efficaces à distance ou au corps à corps. Il faudra jongler entre les différents personnages/mechas pour tirer avantages de leurs capacités. 

En revanche, on arrive sur ce qui est pour moi le seul point un peu négatif du jeu : la représentation des unités durant les phases tactiques. Les personnages et adversaires ne sont représentés que par des cercles lumineux bleus et rouges, je trouve ça un peu dommage de ne pas profiter durant ces phases tactiques des designs des monstres. On les voit dans les phases narratives déferler sur le Japon, ou sous forme d’images fixes lors des dialogues des affrontements, mais j’aurai aimé les retrouver durant les combats, même (et surtout en fait) sous forme SD. 

L’exploration libre

Après le prologue, on est amené à naviguer entre les différents personnages et à loisir passer sur des phases de combat. Certaines phases ne se débloqueront qu’à condition d’avoir effectué telle ou telle mission ou d’avoir avancé à un certain moment de l’aventure avec X ou Y personnage. Le joueur est laissé assez libre dans ses choix et pourra parcourir le jeu comme il l’entend. J’ai également apprécié le ton mature du jeu, avec des scènes impactantes. Ce n’est pas parce que les protagonistes principaux sont des étudiants que l’on tombe dans le gnangnan. 

le joueur peut donc explorer les pans de l’histoire de chaque personnage comme il l’entend  et enchaîner plusieurs segments d’un personnage qu’il apprécie par exemple. Les joueurs souhaitant parsemer les phases d’histoire et de dialogues par des phases de combat peuvent très bien alterner.

Du GRAND Vanillaware

Un autre point qui se doit d’être souligné, c’est la localisation française du jeu d’Atlus. Les voix restent en japonais, mais tous les textes sont en français. Les suffixes japonais ont cependant été conservés pour les noms propres, on retrouve donc beaucoup de -kun ou -chan, les amateurs d’animation japonaise ne seront pas dépaysés. La localisation française apporte un confort de jeu très appréciable dans ce genre de titre où le scénario est capital.

En ce qui concerne l’aspect visuel du titre, on est devant du grand Vanillaware. Le studio excelle dans les graphismes 2D et le prouve encore une fois. Après Muramasa qui avait une ambiance japonisante très médiévale fantasy, Dragon’s Crown plus orientée vers la fantasy occidentale, 13 Sentinels change radicalement d’univers. Le Japon plus ou moins contemporain et futuriste est rayonnant. Le chara-design est toujours impeccable, les personnages sont variés et charismatiques, avec une personnalité qui ressort instantanément. Mais ce que j’ai le plus apprécié dans 13 Sentinels, ce sont les décors. Ils fourmillent de détails et on sent qu’ils ont reçu une grande attention. La lumière qui baigne tous ces environnements est vraiment sublime et donne au titre une atmosphère particulière. Les couchers de soleil dans l’école sont pleins de nostalgie, les scènes de nuit sont relativement apaisantes et viennent tempérer l’action qui s’y déroule. 


Les inspirations sont variées et on retrouve des clins d’oeil à de nombreuses oeuvres de la pop culture comme La Guerre des Mondes. Les références sont
ammenées intelligemment et les personnages en sont conscients. C’est assez bien amené dans le jeu, entre autres avec Juro Kurabe, qui est spécialiste de films de genre. Tout est mélangé dans le creuset de 13 Sentinels et il en ressort une œuvre cohérente et fournie qui devrait ravir les amateurs du genre.

Conclusion

Avec une direction artistique sans pareille, son scénario solide et bien narré et un gameplay tactique très intéressant, 13 Sentinels Aegis Rim vient de passer tout en haut de la liste de mes jeux vidéo préférés de l’année. C’est un véritable coup de coeur qui avait pour moi la lourde tâche de ne pas décevoir après des années d’attente. 13 Sentinels-Aegis Rim fait parfaitement le job, et même plus. Si vous êtes amateurs de SF, et de gameplay tactique, foncez, c’est un véritable bijou!

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