Salut les aventuriers ! On a eu l’occasion de tester en early access le nouveau jeu de Stoic (à qui l’on doit l’excellente licence The Banner Saga) : Towerborne. Sous la houlette du Xbox Game Studios, Stoic nous propose sa vision de l’action RPG. En ce moment j’ai un gros regain d’intérêt pour les jeux vidéo, après les avoir délaissés pendant quelques temps au profit des jeux de société. C’est grâce à Darkest Dungeon II, dont le test arrive prochainement que j’ai remis le pied à l’étrier. Mais revenons à Towerborne qui nous intéresse aujourd’hui ! A noter que l’avis que vous pourrez découvrir par la suite a été forgé sur la base d’un accès en avant première au titre, disponible avant l’accès anticipé grand public. Ce test est possible grâce à Xbox qui m’a fourni un code de jeu pour pouvoir y jouer en avant première et me forger un avis. Certaines choses vont très certainement changer dans les jours/semaines qui vont suivre. Premier point qui est amené à évoluer, la langue. En effet, l’avant première à laquelle j’ai pu jouer n’était disponible qu’en anglais mais le communiqué de presse qui a été adressé aux différents reviewers précise bien que le jeu sera localisé en français entre autres.
La cité des Nombres, dernier rempart de l’humanité
L’histoire de Towerborne prend place dans un univers heroic fantasy haut en couleurs. Tout commence alors que le monde des humains est en proie à une gigantesque invasion de monstres. Pour tenter de survivre, les hommes se sont regroupés dans une unique ville : La cité des Nombres. Au milieu de cette dernière cité humaine se dresse le Beffroi, une tour énigmatique qui rassemble les derniers survivants. C’est alors qu’on débarque, incarnant un Ace, un personnage tout droit sorti d’une autre dimension, pour régler la situation.
De l’action à profusion
Pour venir parfaire le panel de mouvements, les armes disposent d’une attaque spéciale déclenchée en maintenant LT +X, on a également une action de classe, par exemple une parade pour la Sentinelle, ainsi qu’une attaque de notre Umbra, le petit compagnon spectral qui nous suit dans nos déplacements. Bien évidemment on peut esquiver ou faire une roulade durant laquelle notre personnage est invulnérable. Ces actions apportent une touche de fraîcheur bienvenue qui viennent dynamiser les combats.
A noter également que le décor peut être utilisé à votre avantage, on y retrouve les fameux barils rouges qui explosent, mais aussi des ronces qui infligent du saignement ou des ruches qui infligent des dégâts sur la durée aux personnages pris dedans. On peut également tirer avantage des bombes lancées par des adversaires ou des ennemis explosifs en les faisant péter au milieu d’un groupe d’adversaires.
Les comportements des ennemis sont assez lisibles et rendent les combats très plaisants, même si de l’extérieur ils peuvent paraître brouillon.
Une expérience solo et coop
Les autres missions disponibles sont les Ventures, sorte de “donjons” avec un challenge plus relevé et de un boss en fin de zone. Elles peuvent être réalisées en coop en ligne avec des amis ou d’autres joueurs. Contrairement aux missions Découverte, elles peuvent être rejouées à volonté pour farmer un peu l’XP ou les butins.
Les différentes missions peuvent être rejouées pour obtenir plus d’expérience et de meilleurs butins, mais avant cela il faudra passer une sorte de test, les Danger Licence Trials qui vous demanderont de battre, en solo et en arène un gros boss et quelques adds mais en un temps limité. Une fois le combat remporté, vous pourrez accéder au niveau de difficulté supplémentaire pour les différentes missions.
Il existe deux autres types de missions : Umbra et Anomalie, mais je n’ai pas pu accéder à cette dernière au cours de mes sessions de jeu lors de la preview. La mission Umbra que j’ai pu faire s’apparentait à un petit puzzle pour débloquer une nouvelle Umbra, avec un pouvoir plutôt sympathique. Niveau gameplay on est dans une dynamique assez classique mais très bien exécutée. On va chercher ses quêtes au Beffroi, les réaliser sur la carte du monde en solo ou coop en ligne, stuffer son personnage avec le nouveau butin récupéré, et repartir à l’aventure. Pour briser la monotonie, rapidement le jeu incite les joueurs à terminer des missions découverte avec les quatre classes disponibles.
Quatre classes de personnages, tous les joueurs y trouveront leur compte
En plus de la Sentinelle, on a le Pyroclast guerrier redoutable avec énorme goudron qu’il peut enflammer pour faire brûler ses ennemis. Le style de jeu est assez lourd, mais les coups portés sont dévastateurs. Le Rockbreaker se bat avec ses poings parés de gants quelque peu démesurés. Plus rapide que le Pyroclast il fait de gros dégâts sur les adversaires, y compris sur les packs de monstres.
Personnellement, j’essaye de monter les quatre classes en parallèle, mais prend le plus de plaisir à jouer avec le Rockbreaker et le Shadowstriker. Ils correspondent plus à mon style de jeu avec des coups rapides et une mobilité plus fluide. La capacité spéciale du Shadowstriker permet de se téléporter directement sur un ennemi et de relancer une boucle de combos. J’aime la nervosité des combats et l’aspect coop renforce le plaisir.
Les différents biomes sont très beaux, les décors riches et animés donnent un très bel écrin à cet action RPG. Les animations sont fluides et avec juste ce qu’il faut de cartoon pour que le jeu soit plaisant pour tous les publics. Les ennemis sont variés, avec un très beau design, il en est de même pour les PNJs humains du Beffroi. Leur chara design haut en couleur ajoute une vraie personnalité au jeu.
La musique très orchestrale renforce le souffle épique qui se dégage de Towerborne.
Conclusion
Towerborne est un action RPG très coloré au style graphique marqué. Le défilement horizontal des phases de quêtes rappelle les grands titres du Beat’em up. Le gameplay est complet avec un système de combat intéressant, un système d’amélioration d’équipement qui pousse à farmer un peu et récompense les joueurs avec du meilleur stuff. J’y passe de très bons moments.
L’early access est proposé via deux Founders Packs sur Steam : Argent (24.99€) et Or (44.99€). Ils offrent essentiellement des objets cosmétiques et des bonus mensuels, en plus de l’opportunité de répondre aux sondages en jeu et l’accès au Discord du jeu. Ils ne déséquilibrent pas le jeu en proposant des items craqués, et c’est très bien!
Bien que le jeu soit encore en développement et donc amené à évoluer, je vous recommande vivement de vous pencher dessus si vous êtes fans d’ARPGs. On sent toute l’expérience et la maîtrise de Stoic dans ce titre qui apporte une touche de fraîcheur au genre. Accessible et intéressant, Towerborne est pour moi une très bonne surprise de cette fin d’été !