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Redeemer – Enhanced Edition. Faut reconnaître, c’est du brutal!

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Salut les pénitents ! Le test de jeu vidéo d’aujourd’hui portera sur Redeemer – Enhanced Edition qui est sorti le 19 juillet sur PS4, Xbox One, Switch et PC, édité par Koch Media. Quelques temps après la version de base sur PC, et après quelques reports, le jeu arrive sur consoles pour notre plus grand plaisir. Au programme de ce jeu de Sobaka, Buka et Raven’s Court, de la baston, de la castagne et une déferlante de mandales. Voyons en détails l’histoire de Vasily qui nous est présentée dans Redeemer.

“Là vous avez affaire à un passionné de violence” – Léodagan.

Dans Redeemer, on incarne Vasily, un ancien agent d’élite d’une grosse entreprise d’armes cybernétiques et de soldats augmentés. Suite à un conflit avec son employeur, la vie de Vasily est menacée, mais il parvient à s’échapper et se cacher dans un monastère. Durant de longues années il demeure là bas, profitant de sa retraite pour tenter de maîtriser la violence qu’il a en lui. 

Mais son répit sera troublé par l’irruption d’agents de son ancienne entreprise qui viennent saccager le monastère et exécuter tous les moines qui ont accueillis Vasily.
Chassez le naturel, il revient au galop. Vassily reprend les armes et riposte contre les assaillants. De ses propres mots, Vasily aime la violence, il va donc s’en donner à coeur joie.

« Ya des jours où faut pas me chercher, et ya des jours tous les jours » – Krän

Redeemer est un jeu de tir vu du haut, un peu à la manière d’un Hotline Miami. le gameplay est assez simple on a deux touches pour les coups, une touche d’esquive, une touche de parade et une touche de tir. il faudra combiner les attaques pour réaliser des combos et venir à bout de vos ennemis. La touche Carré permet de s’acharner sur un adversaire alors que la touche Triangle répartit les mandales dans une attaque plus large. 

On a dans Redeemer une action décomplexée et de la violence sans retenue, le jeu est clairement pour un public adulte. Tout au long de vos aventures, vous trouverez divers armes blanches et à feu. Vasily sera parfois beaucoup plus créatif et démembrera des adversaires pour utiliser le membre arraché comme arme. On a vraiment l’impression que les coups sont portés et on a un bon retour une fois la manette en main. 

Toutes vos armes blanches auront une durabilité qui sera réduite à chaque coup porté. On ne s’embête pas avec les chargeurs dans Redeemer, une arme est vide, on la jette et on en reprend une un peu plus loin. 

Certains ennemis ne seront sensibles qu’aux attaques armées, c’est un aspect à prendre en compte lors des parties. Après, avec Redeemer on est loin d’un jeu stratégique, le fun vient surtout de la brutalité de Vasily. Les checkpoints sont assez nombreux et la mort n’est pas réellement pénalisante.

Il y a également la possibilité de faire un peu d’infiltration. C’est rarement réalisable sur le long terme mais on gagne un peu de temps sur les exécutions.

Lors des exécutions ou de coups particulièrement violents, il arrive que la caméra se rapproche, pour se mettre au niveau de Vasily et vous laisser profiter du “spectacle”.

Vasily, il a la classe, il en a même deux!

Tout au long du jeu, on pourra augmenter les capacités de son personnage en collectant des parchemins et des tablettes. Ces collectibles ne demandent pas d’énormes efforts de recherche, ils sont même assez visibles au cours du niveau. Les parchemins permettent d’augmenter les talents à main nue de la classe Moine, alors que les tablettes ceux de la classe Soldat, dédiée au maniement des armes. 

Durée de vie et modes de jeu

Il faut compter 8-10 heures pour terminer la campagne de 18 niveaux. Elle est proposée dans 3 modes de difficulté et le mode HARD porte bien son nom. Les combats de boss sont plaisants à faire, même si les patterns sont assez simples. 

Le mode arène se débloque au fil de la campagne. Il s’agit de combats contre des hordes de monstres dans des espaces clos, la difficulté allant en croissant. On a bien aimé ce mode de jeu qui prolonge l’expérience et offre un bon divertissement. 

Une claque graphique?

Les environnements sont assez variés et agréables. On débutera l’aventure dans le monastère qui accueille Vasily, sur plusieurs niveaux, passant des extérieurs aux bâtiments. L’aventure se poursuit ensuite en souterrain, dans un complexe technologique…
Petit regret sur certains tableaux qui sont assez sombres et dont on profite un peu moins au cours du jeu.

Le chara design est également sympathique. Les soldats augmentés sont “classiques” mais ils s’intègrent bien à l’univers ; on croisera aussi quelques bêtes plus originales. 

L’histoire est contée sous la forme de tableaux, style comics un peu animés qui rendent vraiment bien. C’est pour moi un des plus du jeu. Même si le scénario est basique et pourrait se retrouver dans un film de série B, le traitement qui lui est réservé rehausse le tout. L’ensemble du jeu est doublé en anglais et polonais mais sous-titré en 7 langues, dont le français. 

Conclusion

Redeemer ne brille pas par la profondeur de son scénario, mais par son action franche et directe. On ne lance pas une partie pour réfléchir mais pour se défouler et se vider la tête (ou celle des adversaires en l’occurence). Dans cet exercice Redeemer fait parfaitement le boulot. 

C’est un peu la même chose que quand on lance un Expendable, on en attend de l’action, des combats brutaux et que ça explose… Ici c’est le même plaisir, coupable ou non. ^^

Disponible sur toutes les machines de salon et PC, Redeemer est proposé à un petit prix, moins de 30€. A ce prix là, c’est de la violence presque gratuite! Si vous avez envie d’un bon jeu défouloir, Redeemer semble tout indiqué.

 

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