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Labyrinth of Refrain – Coven of Dusk. Le Dungeon Crawler décalé.

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Salut les Aventuriers! On vous parle aujourd’hui de Labyrinth of Refrain – Coven of Dusk. Petit dernier de chez Nippon Ichi Software, ce Dungeon Crawler complètement déjanté est distribué en Europe par Koch Media. Créé par l’équipe derrière Disgaea, ce titre est attendu le 21 septembre sur PS4, Switch et sur Steam. Nous avons plongé dans les labyrinthes de Refrain dans leur version PS4, voici ce que nous avons pensé de ce voyage.

 

Il était une fois…

Labyrinth of Refrain – Coven of Dusk vous propose de suivre l’histoire de Dronya accompagnée de son apprentie Luca. Alors qu’elle vient de répondre à la lettre du Bourgmestre de Refrain lui demandant de l’aide pour explorer un mystérieux labyrinthe souterrain, Dronya se met en route. En bonne sorcière qu’elle est elle sait que le labyrinthe de Refrain abrite des trésors mais est également rempli de miasmes toxiques. Jusqu’à présent, une seule personne en est sortie vivante, elle a consigné ses exploits dans le Tractatus de Monstrum, un livre magique. Pour répondre à la requête du roi, Dronya envoie à l’assaut du labyrinthe un groupe de pantins en bois animés par magie.

Le scénario de Labyrinth of Refrain ne va pas chercher bien loin et ce n’est pas grave. L’histoire se déroule facilement à l’aide de petite scénettes façon Visual Novel, un classique du genre. Mais L’humour et les caractères des personnages réhaussent le tout et rendent l’ensemble très agréable à suivre. Comme pour dans les Disgaea, on attend les blagues et la répartie incisive des personnages.

L’éducation à l’ancienne

Gameplay

Dans Labyrinth of Refrain, vous incarnez le Tractatus de Monstrum, le livre magique. Les donjons étant inaccessibles pour les humains, c’est vous qui avez la charge de mener les pantins à travers les dédales du jeu.

Le début du jeu est très classique, vous arpentez le premier donjon avec votre équipe de trois personnages, chacun pouvant attaquer, défendre, fuir. L’exploration se fait en vue à la première personne et la progression case par case dans des labyrinthes en 3D. Mais c’est l’équipe qui a créé Disgaea qui a développé le jeu! Ils ont donc apporté leur patte bien particulière au gameplay.

Les phases d’exploration de donjons

Qui veut voyager loin ménage son équipe

Quelques exemples de Pactes

Vous allez gérer, dans Labyrinth of Refrain, des compagnies de héros appelées Cabales. Alors accrochez vous, on commence les explications un peu plus poussées. Les cabales sont définies par des Pactes qui déterminent le nombre de personnages pouvant y être intégrés ainsi que des capacités spéciales (Donum) conférées à tous les personnages de cette cabale. Et vous pourrez emmener en donjons jusqu’à 5 cabales, donc 5 * X personnages. Il y a tout un tas de paramètres pris en comptes par les Cabales, on retrouve la gestion pointue des Disgaea. Par exemple, le compte de points de Donum (les MP en gros) est le total des DP de chaque personnage. Vous aurez donc intérêt à rassembler les personnages avec une plus forte affinité aux Donums (capacités spéciales) dans la même équipe.

En avançant dans le jeu, vous débloquerez évidemment des Pactes de plus en plus puissants permettant d’amener d’avantage de monde avec des capacités puissantes. Vous pourrez gérer ces personnages individuellement ou bien donner le même ordre à toute la cabale. Pour éviter de perdre trop de temps, le jeu propose un mode “combat auto” donnant l’ordre à tous les personnages/cabales à qui vous n’avez pas assigné d’action d’effectuer une attaque classique sur une cible. C’est bien pratique contre des adversaires de plus faible niveau ou lorsque vous n’en affrontez qu’un.
Pour poursuivre rapidement sur les combats, si un de vos personnages est gravement blessé, il peut perdre un membre (ou plusieurs) ce qui aura pour effet de diminuer ses capacités, ses points de vie… Encore un petit détail très sympathique et intéressant à ajouter au gameplay.

Une réparation s’impose…

Du classique, mais pas que!

L’occasion de découvrir de nouveaux chemins

Au cours de vos explorations vous gagnerez évidemment de l’expérience après les combats mais aussi du mana. Le mana sert de monnaie dans votre base pour l’échanger à Dronya contre des capacités spéciales. Vous débloquerez ainsi la possibilité de briser des murs, révéler des trésors… Il faudra d’ailleurs bien se servir de la compétence de démolisseur pour parvenir à trouver la sortie de certains donjons… A bon entendeur 😉
En ce qui concerne l’expérience, là encore Labyrinth of Refrain propose une fonctionnalité à débloquer très sympa : stocker l’expérience après un combat. Vous pourrez mettre de côté le montant d’expérience reçu, ce qui lui appliquera également un multiplicateur (plafonné tout de même à 2.99). On se retrouve généralement en fin de donjon avec un beau paquet d’XP à attribuer. Le grind qui est généralement la partie la moins fun de tous les RPGs est rendu plus accessible, et c’est une bonne chose! Il faudra quand même être prudent, en cas de mort, vous perdez évidemment tout l’XP non attribué.

J’ai voulu pousser trop loin mon groupe …

Attention, il faut savoir qu’avec Labyrinth of Refrain vous allez passer un bon moment dans les menus du jeu. Que ce soit pour la création/réparation/gestion des pantins, la gestion de l’équipement et surtout la gestion des Cabales, les paramètres sont nombreux à gérer. Mais le jeu n’en est pas indigeste pour autant! Loin de là, je me suis surpris à m’amuser en changeant des paramètres, à faire des tests pour trouver les configurations qui correspondent le plus à mon style de jeu.

Le titre propose tout un tas de fonctionnalités intéressantes, plus ou moins poussées, que je ne vous détaillerais pas ici. Elles sont présentées progressivement dans le jeu et tout compiler en quelques paragraphes serait parfaitement indigeste et peu intéressant.

La création de pantins, l’optimisation est dans les détails

La direction artistique, autre point fort du jeu

Un chara design soigné

Visuellement, les phases labyrinthe ne sont pas une prouesse technique, loin de là mais c’est le genre qui veut ça. Je ne suis pas un grand connaisseur de Dungeon Crawlers mais les quelques titres que j’ai pu faire comme Moero Chronicles (bien qu’il soit très joli) ou Stranger of Sword City présentaient également cette caractéristique. En revanche les phases VN sont superbes. Les personnages, comme à l’accoutumée avec Disgaea, sont fins et charismatiques, et les arrières plans sont détaillés et colorés.

Quelques phases narratives sont présentées comme des contes
« Tut Tut dans le sifflet! »

J’ai particulièrement apprécié le caractère des deux personnages principaux. Ici encore ce n’est pas une première pour Nippon Ichi, on retrouve des protagonistes décalés. Dronya est parfaitement infecte avec tout le monde, spécialement avec Luca, mais les situations restent cocasses. Petite pensée pour Marietta, le personnage de la Nonne borgne qui justifie à elle seule le PEGI 16 présent sur la jaquette. Attirée par Dronya et sans cesse en train d’essayer de se rapprocher d’elle, elle occasionne des dialogues qui m’ont beaucoup fait rire.

Le bestiaire est également original et sympathique, on retrouve des monstres assez classiques comme des slimes, mais certains personnages, ou boss se distinguent vraiment de ce qui se fait en général dans le monde du RPG. Pecorino, boss du deuxième donjon, a été une bonne surprise et j’ai pas mal apprécié son design.

En ce qui concerne les options de jeu, vous aurez le choix entre l’anglais et le japonais pour l’audio et, le français pour les sous-titres. Personnellement, même si je n’ai pas spécialement de souci avec l’anglais, j’apprécie grandement la traduction française pour profiter pleinement du titre et de ses mécaniques. Donc merci pour la traduction française!
Pour continuer sur l’audio, l’OST du jeu est excellente. Très similaire à celle de Disgaea, elle est entraînante et les compositions sont géniales. On retrouve totalement l’esprit décalé des deux séries, pour notre plus grand plaisir

Conclusion

Le verso de la jaquette

Labyrinth of Refrain – Coven of Dusk est un très bon Dungeon Crawler. Il est accessible aux néophytes du genre, avec sa difficulté modérée et sa prise en main facile,  et propose tout de même une profondeur de jeu assez conséquentes que les habitués devraient apprécier. Le jeu dispose de fonctionnalités de gameplay rendant moins fastidieuses les phases de grind, ainsi que des sous titres français pour mettre le joueur dans les meilleurs conditions possibles pour profiter au mieux de l’expérience. Labyrinth of Refrain est disponible depuis quelques jours en Amérique du Nord et arrivera le 21 septembre sur PS4, Switch et sur Steam. Petit plus de l’édition physique la jaquette est réversible et superbe!

 

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