Salut les collectionneurs ! Si vous êtes un peu intéressés par la culture Nippone (la contemporaine plus que la traditionnelle pour le coup), vous avez certainement entendu parlé des Gashapons, ces petites machines qui distribuent des jeux de façon aléatoire parmi une collection définie. Si l’on en voit également par chez nous dans les centres commerciaux, c’est une véritable religion au pays du soleil levant pour les collectionneurs ! C’est donc tout naturellement qu’une esthétique Japonisante a été choisie pour Gasha, le nouveau jeu de Jason Levine, édité par Bankiiiz Editions. A l’illustration, on retrouve deux noms bien connus : Christine Alcouffe (Yokaï, Baron Voodoo) ainsi que Miguel Coimbra (7 Wonders, Smallworld), donc on sait que le contrat visuel va être respecté rien qu’à l’évocation de ces noms, mais qu’en est-il de la mécanique ?
Jason Levine a voulu son jeu comme un titre accessible par le plus grand nombre en y mettant une mécanique un peu originale : le fait de collectionner quelque chose sans vraiment savoir ce que l’on va obtenir. Avec son format réduit et ses règles succinctes, on peut donc clairement se rendre compte que là aussi, l’envie de l’auteur a été atteinte. La mise en place est on ne peut plus simple. Chaque joueur reçoit 4 cartes de Gasha qui représentent la monnaie d’échange du jeu et on place au centre de la table le reste réparti en 4 piles. On révèle une rivière de 4 cartes Collections, ainsi qu’un nombre de jetons bonus à déterminer en fonction du nombre de joueurs.
Gasha est un jeu de collection reprenant le fonctionnement des véritables Gashapons. Il va être question de récupérer des objets en tirant des cartes mais avec un peu de hasard. Car si l’on sait grâce aux illustrations sur celles-ci quelles sont les possibilités d’objets à récupérer, il reste encore une partie d’aléatoire. Sur le dos de la carte on retrouve deux ou trois illustrations, qui représentent les objets que l’on est susceptible d’obtenir en piochant celle-ci. Le but du jeu va donc être de choisir des cartes Gasha, pour ensuite les échanger contre des cartes Collections.
Il est également possible d’obtenir un jeton bonus à chaque tour. Sur les cartes collections sont représentés des demi tickets, et lorsque le joueur en possède deux, il peut les échanger contre un jeton de son choix et l’ajouter à son jeu. Ces bonus prennent différentes formes, accessibles au cours du jeu (tour supplémentaire, Gasha joker) ou en fin de partie (points de victoire). Là encore le hasard est de mise, puisque aucune indication ne permet de savoir sur quoi on va tomber. Les tours s’enchaînent assez rapidement et on n’attend rarement longtemps avant de rejouer. Petite subtilité supplémentaire, si deux moitiés de tickets sont de couleurs identiques, il est possible de piocher une carte Gasha et l’ajouter à sa main. Il est donc important de bien sélectionner les cartes objectifs que l’on souhaite acquérir pour optimiser son capital de points. Si l’on voulait chipoter un peu, on pourrait dire que les cartes d’objectifs avec uniquement des jokers ne sont pas très explicites (2 cartes identiques + 3 cartes identiques par exemple), mais une fois la logique comprise ce n’est clairement plus un problème.
On continue ainsi jusqu’à ce que toutes les cartes de Collection soient piochées, que l’on ne puisse plus répartir les cartes Gasha en 4 tas ou bien que les jetons de bonus soient épuisés. Viens enfin l’heure du décompte des points, qui comme le reste du jeu a été voulu le plus simple possible. On note le nombre de points de cartes de collections, ceux des jetons de bonus et enfin chaque carte Gasha non utilisée remporte un point supplémentaire.
Conclusion
Gasha est un jeu de collection dans lequel il va falloir miser sur la chance pour obtenir les objets que l’on convoite. Les règles sont simples et rapidement explicables ce qui en fait un titre que l’on peut rapidement sortir au cours de la soirée sans avoir à se creuser les méninges sur les mécaniques. Il n’y a aucune subtilité (n’y voyez pas un aspect péjoratif ici !) qui fait que l’on ait besoin de revenir aux règles en cours de partie, on peut donc dire que la volonté de l’auteur d’en faire un jeu accessible est on ne peut plus respectée !
Avec peu de matériel, un format réduit et une esthétique Japonisante réussie, Gasha trouvera certainement sa place dans bon nombre de cœurs de joueurs adeptes des parties rapides et sans prise de tête. Même s’il faut réfléchir un peu, c’est clairement un titre accessible même pour les plus jeunes grâce à sa grosse part de chance et d’aléatoire.
La Récap de la Rédac
Nombre de joueurs | de 2 à 6 joueurs | |
Age conseillé | à partir de 7 ans | |
Durée d’une partie | Environ 20 minutes | |
Auteurs | Jason Levine | |
Illustrateurs | Christine Alcouffe, Miguel Coimbra | |
Éditeur | Bankiiiz Editions | |
Prix : Environ 14€ | Philibert | Playin |
Mille et un jeux | Ludum |
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