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L’île des chats ! – Draft et assemblage de polymino(u)s

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Salut les p’tits chats ! On pensait vous emmener dans une île tranquille pour se reposer et prendre du bon temps, on visait Tashirojima pour s’entourer de félins de tous poils et toutes les couleurs. Mais le devoir nous appelle ! En chemin, nous avons appris que le Seigneur Vesh avait décidé de mettre à sac une île pour y dérober tous les trésors. Connaissant les méthodes du pirate, vous savez que les habitants de l’île vont méchamment en pâtir. Ni une ni deux, changement de programme, on part sauver tous les habitants de L’Île des Chats !

Premiers chats pitres

L’Île des Chats est un jeu de Franck West qui a pu exister via un financement participatif sur Kickstarter rassemblant plus de 8000 contributeurs et 460 000£. Avec ce beau succès, il était important qu’il trouve le chemin des étales francophones ! Et c’est grâce à Lucky Duck Games que nous pourrons jouer avec un titre traduit dans la langue de Molière. La version française devrait arriver bientôt et c’est à l’occasion de la précommande de cette dernière que nous vous la présentons !

Les méchatnismes

Dans L’île des chats, vous devrez sauver des félins avant que l’infâme pirate, le Seigneur Vesh, ne vienne mettre à sac l’île dans 5 jours.
Ces 5 jours, ce sont les 5 tours de jeu que vous allez effectuer.

A chaque tour, vous devrez réaliser une série d’étapes relevant de plusieurs mécanismes différents :

Gestion de ressources,

Enfin, plutôt de poissons. Vous aurez un total de 20 points à chaque début de tour qui vous serviront à acheter des cartes mais aussi à attirer des chats sur votre bateau.

Point important, les poissons non utilisés lors d’un tour sont conservés pour les suivants. Ne faites pas tapis dès le premier tour !

Draft,

La mécanique de sélection de cartes bien connue depuis longtemps et popularisée par 7 Wonders demandera de sélectionner 2 cartes, parmi 7, avant de faire passer son paquet au voisin. Deux cartes au lieu d’une seule permet d’accélérer un peu cette phase. Surtout quand on est face à des joueurs un peu long à la décision qui bloquent le jeu… Oui je parle de moi là… ^^ »

Les cartes violettes sont orientées actions qui peuvent apporter divers bonus tels que des poissons, de nouveaux paniers, de la pioche, etc. Elles sont variées et permettent un bel éventail d’actions différentes qui permet de s’adapter à pas mal de situations. Les cartes pouvant être conservées d’un tour sur l’autre si elles ne sont pas utilisées, vous pourrez anticiper des actions futures.

Les cartes vertes donneront des paniers nécessaires à la capture des chats mais aussi des points d’initiative qui détermineront l’ordre de jeu dans le tour en cours. L’initiative est plus qu’importante, grâce à elle, vous serez le premier à choisir le chat que vous voulez et non pas celui qui reste. Quand on commence à mettre en place une stratégie, on se rend vite compte que prendre le bon chat avec la bonne forme et la bonne couleur est très important. Surtout sur les 2 derniers tours, quand il ne reste plus beaucoup de place sur le bateau !

Les cartes marrons qui permettent de récupérer des chats incolores, les Oshax. Ils prendront la couleur que vous souhaitez. Paramètre important pour les points en fin de partie, ne les négligez pas ! Ils sont un peu chers mais vite rentabilisés.

Les cartes jaunes offriront des trésors qui comme vous vous en doutez, donneront des points mais pas seulement ! En effet, si les trésors rares vous donneront des points à la fin de la partie, les trésors communs eux ne serviront qu’à combler des trous entre les chats sur le bateau. Les trésors rares n’apparaîtront que grâce à la pioche alors que les communs seront disponibles mais en quantité limitée. Ils sont très utiles, n’hésitez pas à vous en saisir. S’il vous en reste quand c’est à votre tour ! Encore une fois, l’initiative est très importante.

Enfin, les cartes bleues, ce sont celles de « traditions ». Autrement dit, des objectifs permettant de faire des points. Mais ces traditions sont de deux types : publiques ou privées. Les premières serviront à tous les joueurs en même temps. Elles seront dévoilées à tous pour que chacun puisse adapter sa stratégie en fonction de toutes les traditions publiques. Les deuxièmes, les privées, resteront cachées jusqu’à la fin de la partie et n’apporteront des points qu’à vous.
Et les cartes traditions sont la meilleure surprise du jeu pour nous. Elles sont tellement variées qu’elles permettent de faire des stratégies complètement aberrantes au premier coup d’œil. Normalement vous devez recouvrir les rats et assemblés les chats par couleur pour faire des points, avec certaines traditions, c’est tout l’inverse !

Ces différentes façons de marquer des points changent complètement l’aspect d’une partie. C’est vraiment ce qui nous a fait adorer le jeu. Nos parties étaient totalement différentes et le décompte des points est assez facile grâce à la feuille de score fournie. On a eu peur d’avoir une salade de points indigeste mais finalement, tout se découle très facilement.

Nos deux dernières parties à 2 ont des scores complètements différents, on a quasiment pas eu de traditions sur celle de droite, et le score s’en ressent ! A plus de 2 joueurs, les cartes de la pioche tournent plus, les scores devraient plus ressembler à notre partie de gauche.

Toutes les cartes sélectionnées lors de la phase de draft ne sont pas acquises, il faudra les payer en poisson ! Vous pouvez donc choisir des cartes pour en priver vos adversaires et pas seulement pour les jouer. Et comme pour les poissons, les cartes payées n’ont pas l’obligation d’être jouées tout de suite, vous pouvez les garder pour des tours prochains. On a adoré la sélection des cartes, le draft met une pression folle, toutes les cartes traditions peuvent retourner vos stratégies. C’est un grand moment de plaisir ludique baigné de stratégie et de frustration !

Sélection de minets

Les chats, tirés au hasard en début de tour au nombre de 2 par joueurs, seront placés dans 2 emplacements autour du plateau. Ce sont eux que vous pourrez acheter pour remplir votre bateau. D’un côté les chats coûteront 3 poissons, de l’autre 5 poissons. Attention à vos finances de harengs, si vous dépensez tout pour acheter des cartes, vous ne pourrez plus sauver de chat pendant votre tour. Gérez bien le stock !

Et placement !

Comme dans Bärenparks ou Patchwork, vous devrez placer vos tuiles de façon optimale pour remplir votre bateau et maximiser votre score. Le bateau est découpé en plusieurs pièces remplies de rats. Chaque rat encore visible en fin de partie fera perdre un point et chaque pièce non complétée fera perdre 5 points. Il va falloir optimiser vos placements et utiliser les trésors communs au mieux pour combler les trous !
Surtout que pour tenter de faire un maximum de points, il va falloir faire des « familles » de chats en les regroupant par couleur tout en prenant en compte que vous devez obligatoirement faire en sorte que les chats se touchent par au moins un côté lors de leur placement.

Les traditions sont à prendre en compte évidemment, aussi bien publiques que privées, elles sont l’un des moteurs principaux du jeu.

C’est un vrai puzzle/casse-tête à chaque pose, on essaye d’anticiper son prochain mouvement mais il faut prendre en compte les possibles actions des autres joueurs et le fait que les chats non choisis lors d’un tour seront écartés pour le prochain. Vous oserez condamner un gentil minou ? 🙁
Tous ces paramètres en font un jeu de placement de tuiles bien plus riche et complexe que ceux précités.

Chat-peau l’artiste

Aux pinceaux, Dragolisco, l’artiste a créé 5 familles de chats bien reconnaissables et assez mignonnes pour être franc 😀 Les Oshax ont un côté assez majestueux mais dans l’ensemble c’est tous les chats qui ont des têtes de Pokémons.
Les chats bien connus pour leurs poses absurdes ont été très bien illustrées dans les polyminos en épousant la forme des tuiles.

Chaque famille de chat à les mêmes formes de tuiles, petit point stratégie à retenir, vous me direz merci !
Petit point daltonien, les queues des chats sont très différentes pour êtes facilement identifiées.
Les couleurs sont très belles et assez douces. La boîte est superbe, le visuel fait partie de ceux qui attirent tout de suite l’œil. Une fois la boîte ouverte on n’est pas déçus, tout est raccord, le matériel est d’excellente qualité. Et heureusement vu les manipulations.

Cha(t)cun son mode

L’Île des chats permet de jouer de 1 à 4 , nous n’avons pu jouer qu’à 1 et 2 joueurs pendant cette période de confinement, mais vu que le nombre de chats disponibles évolue en fonction du nombre de joueurs, nous supposons que les sensations sont sensiblement les mêmes avec peut-être une compétition plus féroce autour des chats d’une même couleur. Nous avons hâte de l’essayer à plus pour confirmer ce ressenti !

Les plateaux personnels ont, sur leur verso, un mode familial qui permet de jouer, avec les plus jeunes ou les débutants, à une version épurée du jeu. On se concentre sur la pose de tuiles et on oublie la gestion de ressources. Avoir pensé à tous les publics est un bon moyen de mettre les nouveaux joueurs dans le bain.

Pimp My Caaaaaat !

Si on vous propose cet article aujourd’hui c’est parce que L’Île des Chats est en pleine campagne de précommande sur Game On Tabletop. Le jeu de base avec tout son superbe matériel est au prix de 50€ pour une réception fin mai/début juin. Le jeu sera disponible en boutique un peu plus tard, mais pas les deux extensions proposées sur la précommande :

En effet L’Île des chats est à la base un KS et comme beaucoup, il était proposé des addons pour enrichir le jeu. Pour une fois, la localisation française permet de se procurer ces extensions. Il en existe 2 :

Le pack Kickstarter qui permet de remplacer les poissons en carton par des petits meeples en bois et le pion joueur par un beau chat également en bois. Mais aussi des tuiles de chats et des cartes supplémentaires. Bref tout ce qu’il faut pour augmenter la rejouabilité du jeu et améliorer la cosmétique du jeu.

Le pack Derniers Arrivants qui permet d’ajouter le matériel pour jouer à 5 et 6 joueurs. Plus de tuiles, plus de cartes, plus de plateaux, plus de traditions, plus de minous !

Le matériel ajouté dans les deux packs sont des cartes et des tuiles inédites, pas de doublon pour augmenter artificiellement le nombre de joueurs, tout le matériel supplémentaire est unique.

Les deux extensions sont au prix de 25€ et surtout en quantité limitée. Ils ne seront pas disponibles à la vente en boutique, seulement lors de cette précommande et sur la boutique de Lucky Duck s’il en reste. On ne saurait que trop peu vous conseiller le all-in à 89€ si vous voulez la totale !

Félins pour l’autre !

L’Île des chats est un jeu qui ne révolutionne pas les mécaniques, on y trouve du draft, de la gestion de ressource, de la pose de tuiles. Mais il mélange si bien ces mécaniques qu’on est réellement surpris par la qualité du jeu. Facile d’accès mais avec une rejouabilité infinie, il y a une richesse de jeu qui nous a bluffé. Les cartes traditions qui seront là pour changer vos façons de marquer des points vont complètement influencer le jeu. Un désavantage peut se métamorphoser en quelques cartes. On a adoré essayer d’influencer le jeu de l’adversaire en lui donnant via la phase de draft, des cartes en contradiction avec sa stratégie initiale ! Le tout est servi par une direction artistique aux petits oignons, les chats sont mignons, facilement reconnaissables même par les daltoniens. L’Île des chats est vraiment une excellente surprise, on y va pour son design, on y reste pour ses mécaniques et on y retourne pour sa profondeur de jeu. On vous le recommande chaudement.

Et un jeu qui a pensé à un emplacement pour votre matou domestique mérite votre plus grande attention !

Younz
Younz
Trentenaire que l'ennui et l'insomnie ont emmené beaucoup trop loin dans les internets du web... J'y ai vu des choses et pour votre plus grand plaisir, je vous en ramène les petites pépites que la moralité et la légalité me permettent! Passionné de jeux vidéo, j'ai passé mon adolescence sur émulateur à jouer à tous les titres qui m'avaient fait envie sans que je puisse y toucher. Depuis j'ai un salaire et une maladie (bientôt reconnue, du moins j'espère...) qui me permet d'acheter tous les jeux vidéo qui me font envie sauf que j'ai plus le temps de les faire... Vous me retrouver ici pour vous parler de mes (trop) nombreuses passions !

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