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Ghost – Impera : Le grand retour de Papa ?

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Salut les Ghouls ! Pour élargir un peu notre contenu et surtout parler d’un domaine qui fait intégralement partie de notre vie avec les copains, on a décidé de s’attaquer à des “chroniques” d’albums, principalement orientées Metal et dérivés proches, on ne va pas se le cacher. Ces chroniques seront surtout axées sur du ressenti, n’ayant pas la prétention de pouvoir faire des critiques musicales techniques. On a juste envie de vous partager des albums que l’on a apprécié ou non, et on commence aujourd’hui très soft avec l’album Impera de Ghost disponible depuis le 11 mars 2022 en physique et en streaming sur la plupart des plateformes. 

Ghost c’est un peu la porte d’entrée pour ceux qui voudraient se mettre au Metal avec des productions récentes en s’affranchissant des vieux croutons que sont Iron Maiden ou Metallica (ça va, on aime quand même beaucoup ces groupes !). C’est aussi le groupe contemporain qui doit le plus diviser la “grand famille” du Metal. Soit on adore, soit on déteste. Enfin ça c’est surtout si l’on se base sur ce qui se dit sur les réseaux sociaux, car il est tout à fait possible d’avoir un avis plus nuancé sur les suédois menés par Tobias Forge. A vrai dire c’est un peu le groupe de ce dernier, puisque tous les autres membres sont un peu interchangeables selon les humeurs du meneur, qui n’hésite pas à se lancer dans des procès pour obtenir la paternité du nom du groupe. L’heure n’est pas aux affaires judiciaires, puisque je suis de ceux qui arrivent à détacher l’œuvre de l’artiste (on va avoir des problèmes) et on va donc s’attacher à la musique et uniquement la musique aujourd’hui. 

Je n’ai jamais vraiment compris l’engouement pour les suédois de Ghost. Certes le groupe a des qualités indéniables, notamment du côté de l’imagerie cléricale et de quelques titres accrocheurs, mais pas de quoi non plus les hisser en porte étendard du Metal moderne. Si j’ai apprécié Opus Eponymous et Infestissumam, je n’ai pas trouvé grand chose à mettre sous la dent sur les albums suivants. Meliora contenait tout de même quelques titres accrocheurs (Cirice, He is) mais Prequelle m’est totalement passé au dessus. J’ai beau l’avoir écouté plusieurs fois dans son intégralité, je n’arrive pas à retenir un seul titre de cet album. La formule reste pourtant la même que dans les précédents opus, mais la sauce ne prend plus. Avec Impera, j’ai pourtant réussi à me réconcilier partiellement avec le groupe. Je l’ai écouté sans grande conviction puisque je n’aime pas critiquer sans avoir écouté, et je dois dire que certains titres sont entrés directement dans mon top 3 des chansons de Ghost

Avant d’attaquer la partie musicale, on va quand même parler brièvement de cette artwork que je trouve totalement immonde. Si j’aimais beaucoup les pochettes des deux premiers albums, c’est un peu comme la musique, ça c’est gâté à partir de Meliora. Je trouve les visuels moches, trop éloignés de ce qui était proposé avant. J’aimais beaucoup la simplicité d’Opus Eponymous et de Infestissumam, puis ils sont partis dans des réalisations plus complexes que je n’apprécie pas et qui ne me donne clairement pas envie de me plonger dans l’album à première vue. Et puis bon, pour Impera j’ai eu en tête des images salaces dès que j’ai vu pour la première fois la pochette, donc ça ne m’aide pas à l’apprécier.

Dès que le vrai morceau d’ouverture à commencé (l’intro n’étant qu’une mise en bouche d’une minute quarante assez agréable par ailleurs), à savoir Kaisarion, j’ai laissé échapper un soupir. Une mélodie joyeuse et entraînante que je n’apprécie pas du tout, un côté gnan-gnan qui laisse présager que le morceau sera en bonne place sur la setlist pour les prochains concerts. C’était mal parti, et ce n’est pas le très kitch Spillways qui prend sa suite qui m’a rassuré. Certes les deux morceaux sont efficaces, mais ce n’est pas le Ghost que j’apprécie. J’aime quand c’est un peu sombre (pour du Ghost) et qu’un univers est mis en place. C’est Call me little Sunshine qui m’a fait lever la tête lors de mon écoute. Une intro acoustique qui reste en tête, une suite un peu pachydermique (pour du Ghost toujours, on n’est pas dans du Vacuity de Gojira non plus) et enfin un refrain entêtant.

C’est le Ghost que j’aime qui vient de me sauter au nez, et le reste de l’album est de la même trempe. C’est d’ailleurs à partir de ce morceau là que j’écoute désormais Impera, faisant l’impasse sur les premiers titres qui définitivement ne passent pas. Gros coup de projecteur sur Darkness at the heart of my love qui est pour moi le meilleur titre de l’album. L’intro acoustique, le tempo lent, les claquements de doigts pour marquer le rythme, et surtout les chœurs féminins sur la fin du morceau qui pourraient en faire un excellent morceau de fin de concert. D’ailleurs je pense qu’il aurait été parfait en titre final de l’album à la place de Respite On The Spitalfields. Lui aussi a le droit à un tempo plus lent qui colle bien avec la fin d’un album, mais je ne sais pas, j’y retrouve moins d’émotion. C’est peut être car justement ce rythme lent est entrecoupé de passages plus « énervés » qui nous font imaginer une suite à l’album qui pourtant est bel et bien terminé après le morceau. J’aime beaucoup quand un disque se termine tranquillement, histoire de dire « ça y est, on est à la fin du voyage ». Là le solo se termine en fondue, chose que je n’apprécie pas du tout par ailleurs. C’est un peu la solution de facilité lorsque l’on n’a pas d’idée pour boucler un morceau. Je le sais, je termine tous mes morceaux comme ça quand j’arrive à en terminer un !

Avec Impera, Ghost remonte un peu dans mon estime sans pour autant entrer dans mes albums cultes. Certains titres sont désormais en bonne position dans mes listes d’écoutes, mais je ne pense pas que j’écouterai encore l’album complet dans quelques semaines une fois l’effet de nouveauté passé. C’est un peu le problème que j’ai avec le groupe depuis leur deuxième album d’ailleurs, c’est du vite consommé et vite oublié face aux dizaines de nouveautés hebdomadaires. J’espère cependant revoir le groupe en concert au moins une fois pour me faire une idée de ces titres joués en live, et surtout parce que quoi qu’on en dise, leur scénographie bien que kitch est rigolote à voir.

A noter que le groupe vient d’être ajouté en tête d’affiche du Hellfest 2022 (première partie) et qu’ils proposeront certainement un show à la hauteur de leur réputation comme en 2016, dernière fois où j’ai eu l’opportunité de les voir à Clisson également !

Thomas
Thomas
J'ai découvert les jeux vidéo bien trop tôt pour que ça n'affecte pas mon développement, j'essaye depuis de faire des QTE dans la vraie vie et de faire des CTRL-Z de mes décisions.

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