Genkai Tokki Seven Pirates est un jeu édité par Compile Heart, exclusivement sorti au Japon en août 2016, qui a eu le droit sur la version Switch à une localisation en Anglais grâce à Eastasiasoft.
Seven Pirates est l’histoire de plusieurs personnages féminins (il n’y a que des personnages féminins dans ce jeu), avec la protagoniste principale Parute, qui partent à la recherche de sept « trésors ». Il y a 7 personnages principaux appartenant à l’univers de Genkai Tokki (Monster Monpiece, Moero Chronicle, Moero Crystal…). Cette fois-ci elles sont toutes modélisées en 3D (certains monstres récurrents de la licence Moero ont également eu le droit à un passage à la 3D). Comme beaucoup de titres de Genkai Tokki, c’est le fan service qui prime sur le reste avec à la clé un énorme travail surtout sur la poitrine des personnages et le système de croissance de poitrine, où la poitrine des filles peut être augmentée ou réduite lorsque le joueur va « pincer, saisir et toucher » via les fonctions tactiles de la PS Vita et de la Nintendo Switch.

Synopsis : Rejoins la jeune pirate Parute Kairi et Otton le monstre lubrique dans une aventure pour retrouver les trésors perdus de la mer Monsupi ! Déterminée à forger sa légende, Parute hisse les voiles avec une boussole magique et l’aide d’un dynamique équipage de jeunes filles monstres. Mais ce qui démarrait comme une aventure tapageuse à travers des îles inexplorées révèle petit à petit un secret bien plus sinistre. À travers des rencontres pittoresques avec les pirates rivaux et des voisins dans le besoin, Parute et compagnie découvriront des vérités perturbantes à propos du roi qui gouverne ces mers, ce qui pourraient bien les mener tout droit vers une confrontation susceptible d’anéantir son adorable équipage !

Compile Heart Japon continue de sortir quasi chaque année son jeu ecchi/fan service. Cet été c’est Seven Pirates: un jeu qui m’a tapé directement dans l’œil comparé à Omega Labyrinth qui était sorti l’année dernière. Pourquoi m’a-t-il tapé dans l’œil? Car il se place dans le multivers, ou l’univers commun des Moero Chronicle/Crystal (je commence à croire que plusieurs jeux se passent juste dans différents endroits du monde de Moero). En effet on y retrouve des Monster-girls (filles monstres) et beaucoup d’ennemis de base issus de ces deux premiers Donjon-RPG. On reste d’ailleurs sur la même forme car Seven Pirates est également un Donjon-RPG mais en 3D cette fois-ci.

Le caractère design est toujours aussi magnifique: les jeunes filles sont soignées jusqu’au moindre détail, je regrette de ne pas avoir pris la version avec l’artbook pour vous dire. Au premier abord le jeu est très soigné, on arrive sur une interface faite avec soin: rien que le mode de lecture Auto fait apparaître un petit fanion avec Auto marqué dessus, l’interface bien qu’en japonais est claire, bien construite et on la prend très facilement en main. On aimerait d’ailleurs plus d’interfaces de ce genre dans d’autres licences de chez Compile Heart.

Il y a une partie Quête, Équipement, Amélioration, Combat, Information et Configuration qui chaque fois s’ouvre sur une nouvelle interface, mais vous n’êtes pas là pour une présentation d’un hub de jeu. Vous allez vous déplacer dans l’univers du jeu via votre bateau sur les différentes îles qui représentent les différents donjons, il y a aussi des événements en mer tels que des récupérations d’objets (points d’interrogation) ou des scénettes entre les protagonistes (les points d’exclamation). Le bateau est vraiment trop mignon. Vous allez également rencontrer des genres de « singes » qui vont vous donner différentes quêtes telles que tuer tel ou tel monstre ou récupérer tel objet ce qui vous donnera de l’argent ou des objets très utiles lors des combats de boss.

Comme sur la carte avec le bateau, vous allez vous déplacer dans les donjons  via un personnage principal, que vous pouvez changer au gré de vos envies, qui représentera votre équipe de Pirates. Vous aurez des bonus si vous attaquez les monstres de dos et inversement s’ils vous attaquent de dos.  Il y a également des événements qui sont synonymes de phases de dialogues suivis de combats de sous-boss ou boss. Otton va vous permettre de vous déplacer sur l’eau ou de grimper sur certaines parois: les filles prennent alors une pause type  » Toute poitrine en avant! », comme quoi le fan service n’a pas de limite.

Prends-toi ça !

Dans Seven Pirates votre équipage est constitué de 7 femmes pirates que vous allez recruter après avoir battu chacune d’entre elles. 4 de ces 7 pirates peuvent combattre dans les donjons. Chacune d’entre elles ont une affinité soit avec l’eau, l’air ou le feu. Les monstres ont le même genre d’affinité : il faudra les utiliser à votre avantage avec le classique Eau -> Feu -> Air -> Eau . 

Les phases de combats sont semblables à un Donjon-RPG classique, c’est-à-dire en tour par tour. Il est possible de faire différentes actions telles que fuir, taper normalement, lancer un sort, utiliser un objet ou se mettre le personnage en garde. L’interface des combats est aussi claire et intuitive tout en gardant un style pirate très sympathique. Les sorts et coups spéciaux ont des animations très bien réalisées, surtout les sorts ultimes à 200 points de combat, points qui augmentent en attaquant ou en se défendant.

Les combats sont plutôt équilibrés, même si j’ai eu quelques Game Over sur des boss, vous n’allez pas devoir farm pendant des heures. Certains boss nécessiteront d’un Finish-Move de Otton (l’otarie rose avec un soutien-gorge en cache-œil), pour faire cela (comme dans Moero Chronicle) vous allez devoir mettre votre PS Vita à la verticale et masturber l’écran pour faire monter la jauge d’excitation. Une fois à 100% et le boss à 0 PV, Otton va lancer une attaque ultime qui va terrasser le boss, dans une animation super kitsch et drôle  d’otarie magique.

Une fois votre combat fini, vous allez comme dans tout Donjon-RPG gagner de l’argent, des objets et des œufs! Oeufs que vous allez devoir identifier comme dans Omega Labyrinth : c’est-à-dire que la jeune fille va placer l’œuf au milieu de sa voluptueuse ou plate poitrine et vous allez devoir utiliser le tactile pour faire une « branlette espagnole » sur l’œuf, celui-ci va se fissurer et libérer l’objet qu’il contient ou alors casser… Oui c’est complètement du fan service, il y a même un trophée pour ça!

Le fan service 

Ce jeu est entièrement un fan service, vous pouvez faire du « Boob Jiggle » partout que ce soit dans les phases de dialogues, lorsque votre personnage se déplace dans le donjon ou même encore dans les animations de sorts. Comme évoqué plus haut, vous allez souvent utiliser les fonctions tactiles de votre Vita que ce soit pour les finishs de boss, l’identification des objets ou encore l’augmentation des stats de vos personnages.

Chaque manière de tripoter les lolos de votre héroïne lorsque vous trouvez des flacons (je ne sais pas ce qu’il y a dedans mais j’en veux!) vous permettra de modifier la taille du bonnet, la forme du sein (plus en obus ou rond) et également de modifier les pourcentages de 0 à 20% dans différentes caractéristiques telles que les points de vie, l’attaque, la défense ou l’agilité. L’augmentation de la taille des seins influence également le modèle 3D de votre personnage.

Vous pouvez augmenter la taille des seins au-delà du bonnet G, je ne sais pas s’il y a une limite de taille mais j’essaye comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Il y a également du fan service dans les combats lorsque votre personnage atteint les 200 points: elle est toute excitée et vous aurez le droit à une animation où elle passe les mains sur son corps tout en gémissant. Certaines attaques vous mettent carrément la culotte du personnage en gros plan sur l’écran! Bien sûr une fois le combat terminé vous avez le droit à une pose de la pirate qui a mis le dernier coup, souvent un prétexte pour vous laisser voir la jolie modélisation 3D de sa poitrine. Je déplore cependant le peu d’illustrations en 2D pour illustrer les événements dans le jeu…

Monsieur Mouche! Qu’en est-t-il du récit?! 

Hey ben l’histoire je ne peux pas vous en dire beaucoup, je ne comprends pas trop trop le japonais mais avec la faible compréhension et google traduction (l’application sur mobile qui vous permet de prendre des photos), je la trouve pour le moment plutôt rigolote. Ce n’est pas de la grande et profonde histoire mais les personnages sont drôles, les situations sont cocasses et parfois certains dialogues ne sont là que pour vous émoustiller. C’est plus un jeu passe-temps sympathique: on est dans le même registre que les Moero et j’apprécie!

Conclusion ?

Genkai Tokki Seven Pirates est un petit jeu avec une durée de vie d’une vingtaine d’heures bien réalisé. Cependant en dehors de son fan service, son design soigné et son character design très bien léché, le jeu n’a pas grand chose pour lui. Les monstres sont tirés des précédentes licences Compiles Heart, ils ont juste eu le droit à un passage à la 3D, mais ils ne sont pas aussi nombreux que ce que l’on pourrait espérer vu la richesse du bestiaire de Moero Chronicle et Crystal. Il y a que 5-6 monstres différents par donjon. Les donjons ont des univers plutôt basiques et ne sont pas très grands, ni retords, ce qui dénote avec le genre. Après c’est un jeu fan service, le fan service est présent, bien réalisé et drôle: même ma copine s’est prise au jeu.

Si vous aimez le fan service et que vous comprenez un peu le japonais ou l’anglais maintenant ou que cela ne vous fait pas peur. C’est un bon jeu. Si le fan service n’est pas pour vous: passez votre chemin, d’ailleurs pourquoi vous êtes encore là?

Avis de 2022 sur la version Switch ?

Quel sont les différences majeures entre la PS Vita et la version Switch ? Aucune en dehors de la traduction, et c’est malheureusement là que le bas blesse. Le jeu n’a aucune amélioration graphique. Il fait même plus vide que sur Vita où en 2016 on pouvait encore accepter cela mais maintenant, en 2022, sur Switch bof bof de voir un jeu aussi vide. Les environnements n’ont aucune végétation, les monstres sont trop peu différents les uns des autres et graphiquement on voit que c’est de la PS Vita adaptée pour la Switch.

C’est juste moins beau sur l’écran plus grand. Si la partie graphique ne vous rebute pas, l’humour est toujours présent, le fan service aussi et le jeu reste assez riche pour un ecchi game même si maintenant on trouvera mieux.

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