[Test] Akiba’s Beat

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Acquire revient cette fois-ci publié par Pqube en Europe avec leur nouveau titre Akiba’s Beat. C’est le 4ème jeu de la « série » des Akiba’s après Akiba’s Trip (PSP) , Akiba’s Trip 2 (PS3, PS Vita, PS4 et PC) et Akiba’s Trip Festa! (smartphone et PC). Comme vous l’aurez compris ses titres portent le nom de « Akiba’s » car ils se passent dans l’antre des geeks japonais de Tokyo : Akihabara. Le nom d’Akihabara est un raccourcissement d’Akibagahara, qui est lui même raccourci en Akiba.

Dans les titres Trip, les joueurs parcouraient le paradis japonais Akihabara en luttant contre les vampires en les décapant jusqu’à leurs sous-vêtements. En plus de l’intrigue principale, ils pouvaient également s’adonner à des activités typiques du district, comme l’achat de cosplay et les maids cafés.

On vous rassure, il y a aussi des maids dans ce titre !

Dans Akiba’s Beat, l’histoire est différente des autres titres de la série. À la place de déshabiller des ennemis là, vous vous retrouvez dans un Action RPG plus « classique » se focalisant sur la musique que plutôt faire rire des joueurs légèrement pervers.

Akihabara a nouveau dans la tourmente 

Le jeu se passe après les événements du second opus (Akiba’s Trip 2). Vous y incarnez Asahi Tachibana qui a abandonné sa scolarité pour devenir un NEET. Qui signifie Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), merci Wikipédia. Pour lui chaque jour est identique, c’est plus où moins comme un samedi pour les gens « normaux ». Cela deviendra vraiment effectif lorsque celui-ci se fera aspirer dans une boucle temporelle qui fait que chaque jour recommence lorsque celui-ci se termine. C’est un dimanche sans fin tant qu’il ne ferra rien. Asahi fait la rencontre d’un petit groupe de personnes qui se rendent compte qu’ils sont coincées dans cette boucle, le monde des illusions (au sens de « fausses idées »). Ils décident de découvrir le fin mot de l’histoire. Ils tombent toujours sur un homme étrange qui porte une cape rose qui semble toujours se trouver où un incident se déclenche.

Les incidents en question sont des apparitions de visions fantasmées dans le quartier. Par exemple, le premier auquel vous serez confronté est l’illusion d’un passionné de musique qui regrette que son quartier ait changé au profit des jeux vidéos. Il à donc forgé mentalement un « temple » en l’hommage du vieux Akihabara dédié au matériel Hi-Fi et à la musique. Ce genre de manifestations met en danger l’équilibre d’Akihabara, bien qu’il ne soit pas directement perceptible pour le commun des mortels. Pour en venir à bout, il vous faudra vaincre le boss du donjon, l’incarnation de ce fantasme.

Akiba’s Beat, un Persona 4 golden like ? 

Le gameplay d’Akiba’s Beat est très classique dans son approche du JRPG. vous parcourerez le quartier d’Akihabara au gré des quêtes annexes et principales. Ces dernières vous seront indiquées sur la map par un point d’exclamation rouge, vous pourrez en toute sérénité avancer dans l’histoire ou prendre votre temps pour XP un peu. Vous débloquerez assez rapidement un voyage rapide vous permettant de vous rendre d’une pression de bouton dans les différentes zones. Cette fonctionnalité est très appréciable au vu des nombreux allés-retours que le jeu nous impose.

Les phases de donjons sont un peu différentes. Il vous faudra explorer les méandres des illusions avec votre équipe pour défaire les monstres qui les peuplent. Les monstres sont visibles lors de votre progression et le combat se déroulera dans un écran différent. Vous ne risquez donc pas de vous faire aggro toutes les 15 secondes comme dans certains RPGs (N’est-ce pas Skies of Arcadia?!) Un peu à la manière d’un Persona, si vous tapez l’ennemi en premier pour engager le combat, vous aurez un avantage avec une attaque infligeant des dégâts à tous les adversaires en tout début de combat. L’inverse est également vrai, si vous vous faites surprendre par des ennemis, ils attaqueront en premier.

Les phases de combat se déroulent en arènes fermées contre un ou plusieurs ennemis. Un lock est disponible pour concentrer ses attaques sur un antagoniste, les attaques se font avec les touches Carré et Croix. En répétant les pressions sur les touches, vous pourrez déclencher des combos ; en montant en niveau vous débloquerez de nouvelles techniques à ajouter pour enrichir les combos. Un bouton de garde, combinez le avec une une direction et Rond pour esquiver et vous serez invincible… Ou presque, personnellement, sur Vita, les contrôles ne répondent pas toujours bien et les esquives ou enchaînements de coups se font difficilement. Ceci casse un peu le rythme des combats, mais là encore, ça ne rend pas le jeu injouable, juste un peu décevant par moments.

Un jeu pour Otaku et Neet ? 

La culture nippone est au centre du jeu, on y retrouve les mangas, les jeux vidéos, le quartier mythique d’Akihabara, tout cela transpire littéralement dans le jeu. Les écrans de discussions sont illustrés de superbes portraits animés. Le chara-design est sympa, Pinkun la petite mascotte est sympathique et apporte une petite touche de fraîcheur au titre avec ses interventions amusantes. Le quartier en lui même est bien modélisé, cependant il paraît tout de même un peu vide. La foule est représentée sous forme de silhouettes, vous pourrez surprendre quelques bribes de conversations sous formes de bulles, mais ça ne rend pas le quartier vivant pour autant. Les modélisations 3D sont très correctes pour la Vita, mais le passage à la PS4, bien que plus lisse, reste également un peu vide. Les monstres sont sympathiques mais pas révolutionnaires non plus.

Le scénario en lui même est amené un peu brutalement et présente quelques difficultés à se développer, j’y ai trouvé certaines maladresses et raccourcis qui ne rendent pas le jeu mauvais mais qui n’en font pas non plus un chef-d’oeuvre.

L’ensemble des dialogues des protagonistes principaux est doublé en anglais avec un doublage de qualité, les intonations sont justes les voix agréables. Le jeu est sous-titré en anglais également mais ne nécessite pas un niveau incroyable de maîtrise de la langue de Shakespeare, il reste accessible. La musique elle est relativement « générique », les morceaux de J-Pop s’enchaînent mais aucun ne m’a réellement marqué.

Akiba’s Beat est un action RPG sympathique qui malgré ses petits défauts déroule son histoire sur une quarantaine d’heures qui se passent plutôt bien. Le rythme est un peu cassé par les interventions des différents personnages, dont la petite mascotte Pinkun, ce qui rend l’aventure moins monotone. La progression générale dans le jeu est fluide et agréable.

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La question :

Akihabara est un quartier de Tokyo situé à cheval de quelles arrondissements ? 

7 Commentaires

  1. Oups, j’ai oublié de répondre à la question dans la précipitation. Ce mirrifique quartier que j’aime se trouve sur Chiyoda et Taitô

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